mardi 10 novembre 2015

les Aquatiques

 Samivel nous amène aujourd'hui en Australie, (et plus) belle histoire, que je vous envoie avant de partir moi-même en chasse.... aux fossiles, ( ça y est !  cela m'a repris, hier, j'ai mis la main sur un fossile d'huitre ).

       "En Australie centrale, au nord des Musgrave Rangers, se dressent en plein désert d'extraordinaires bastions rocheux, parmi lesquels l'Ayers Rock "une merveille de l'Australie, sinon du monde)
C'est un énorme monolithe de granit métamorphique dont les flancs s'élèvent si abrupts que l'on peut, de la plate-forme somnitale, étendre les mains au-dessus d'un précipice de plus de 300 mètres.
Gosse, qui découvrit le Rock en 1873, a écrit :
"Ce rocher est certainement le plus merveilleux phénomène naturel que j'aie jamais vu".
Le rouge brique des parois, sauf au fond des gorges noircies par le ruissellement des orages d'été, ajoute encore à la fascinante beauté du site auquel se rattachent de nombreuses légendes indigènes, entre autres celle d'un serpent géant Wonambi qui vit toujours dans les cavernes du Rock où dorment les eaux souterraines.
Ce Wonambi aux brillantes couleurs était primitivement un serpent arc-en-ciel, donc céleste; localisation qui pourra surprendre au premier abord puiqu'il s'agit d'un monstre aquatique, mais c'est tout simplement que les vieux-Australiens associent, comme le font beaucoup d'autres peuples, l'arc-en-ciel à la pluie.

Chez les Amérindiens, le Grand Serpent vit au fond des eaux, ou sous les rochers et les montagnes.
Avec l'épithète de "Chevelu" c'est une des divinités les plus honorées du Nouveau Mexique.
Dans les Andes du Sud, l'énorme couleuvre Kaiçaivilu sort de la mer, provoque le déluge, et poursuit les hommes jusqu'aux plus hautes montagnes, transposition simple de l'événement.
Au Tibet, les Lous, mieux connus sous leur nom sanscrit "Nagas" sont des divinités-serpents que l'on croit habiter l'Océan, les lacs, les sources, et posséder des richessses fabueuses.
En Grèce, plusieurs rivières portaient le nom d'Ophis ou de dragon.
Hydre(serpent dragon et eau ont la même racine : Hudra-Hudär.

"Les blancs sourceaux des monts s'emportent déglacés
                                                     et par le Monde les serpents des fleuves rôdent"
Paul Faure
Le folklore français localise souvent de gros serpents aux sources.
Un torrent du Champsaur se nomme Drac, affluent de l'Isére.
Au Queyras, un reptile monstrueux mis à mal par Saint Véran de Cavaillon, remonte le cours de la Durance, puis du Guil, et vient mourir dans la combe de L'Aygue-blanche non loin du Viso .
Au Val d'Aoste, un serpent précède l'arrivée des eaux dans le lit d'un torrent, et un peu partout les montagnes dOccident cachent des fées-serpentes qui sortent ruisselantes des ondes et s'en vont séduire les hommes.
L'association eau-serpent est universelle.

                                          Julius Hübner: Mélusine

https://www.youtube.com/watch?v=EXPl7G6q0Ig

lundi 9 novembre 2015

Fin d'un cycle




Suite de la balade en forêt:
 Si je me désole de la destruction d'un paysage forestier familier, je n'en sais pas moins qu'une plantation d'épiceas n'a qu'un temps,  et j'arrive ici au moment de sa récolte.
Un ancien, lui-même propriétaire d'une parcelle me disait à ce sujet qu'il avait connu la période où l'herbre se vendait, était descendue à dos d'homme ou à l'aide de petites montures puis que celle-ci ne se vendant plus il avait été décidé de la plantation des épiceas .
Ils ont donc une petite centaine d'années.




Je me suis toujours intéressée à l'économie forestière surtout en temps qu'élue où j'avais choisi de prendre cette responsabilité.
Ces épiceas étaient donc "dépérissants"; il était temps de les couper.
C'est une entreprise espagnole qui a pris en compte cette exploitation.
Je crois vous avoir déjà dit qu'aucune plantation n'est prévue, la nature reprenant ses droits .
J'ai aperçu hier quelques jeunes pousses de chênes.


Les champignons pousseront-ils sous les chablis.?
 (il ne s'agit pas ici de ce délicieux vin blanc de Bourgogne)








Plaise au ciel que les fougères ne prennent pas le dessus, jolies certes !! mais envahissantes.


http://inventaire-forestier.ign.fr/spip/IMG/pdf/IF29_bois-mort.pdf

 Je n'ai mis le pied hier sur aucun serpent  malgré une température estivale( mais je prends de toute façon des précautions losque je déplace des pierres).

Samivel nous dit à leur sujet:
    "L'immense majorité des serpents mêne une existence souterraine.
Ils  ont donc partie liée avec les Puissances du sous-sol, les morts, la nuit ,(en note une citation de Victor Hugo  "Tu n'es que la haine qui mord" dans La Légende des siècles. XIV ).
 et dans une autre perspective, avec la terre nourricière, les eaux fécondatrices, les sources...
Comme les eaux, ils ondulent, ils coulent.
Certaines gravures des mégalithes ou bien les traditions indoues sur les Nâgas, les Rois-serpents des empires souterrains, témoignent parmi d'autres de cette antique association qui s'étend aussi aux mouvements du sol, aux phénomènes sismiques et volcaniques.
Le serpent change de peau au cours de ses mues successives.
Il est donc immortel, comme le cerf à cause de ses bois, ou le phoenix fabuleux qui renaît de ses cendres.
D'autre part, son corps à peu près identique en toutes ses parties n'a pas vraiment de "sens".
Le serpent se mord la queue, il échappe à l'écoulement rectiligne du temps...
                  "Dans l'âme du moindre homme un serpend se remord"
                                                                                     Paul Valéry 
IL est donc aussi une figure d'éternité.
   Pour ces raisons il apparaît comme un emblème, mieux : le dépositaire d'une science, d'une sagesse multi-millénaires, qui transparaissent d'ailleurs dans la redoutable fixité de son regard.
Il connaît les secrets, la voie des trèsors cachés dont il a souvent la garde.
En un mot c'est un grand Ancêtre, et il le sait.
De telles qualifications positives ou négatives rendent compte des rôles qu'il assume dans les mythologies.
.
http://www.aly-abbara.com/histoire/Mythologie/Grece/images/Caducee_Medecins.html




dimanche 8 novembre 2015

Un dimanche en forêt




Je renoue avec mes sorties solitaires.... et quel bonheur ! il m'arrive de sortir de mes livres ..!!!


 Quelle surprise,  Frisco,  toi qui avait aimé ces contre-jours dans les épiceas entre juin et ce début de novembre, un vrai désastre!!
 J'ai pourtant retrouvé cette souche qui a blanchi avec le temps.





 Pas de tempête, de couloir dévastateur qui abat tous les arbres mais un abattage organisé, un chantier où la terre même porte des cicatrices. Je connaissais le chemin dans ses moindres détails et pour progresser il m'a fallu enjamber les troncs déchirés, grands cadavres écorchés.


 Modifier le chemin du retour pour ne pas avoir à retraverser ces champs de ruines.


 En abordant les grands châtaigniers, aucunes bogues visibles mais peu à peu en soulevant les lits de feuilles, les dernières sont apparues  et avec elles le premier "rousillous"


 Au retour, suivre les sillons des bulldozers et ne pas passer à côté des fossiles que ce sous-sol de l'éocène recèle .
 Et la cueillette a été bonne autant pour les châtaignes


 que pour les fossiles et les photos à commencer par cette rose à la sortie du village:

 Trois heures de marche qui me donnent droit à une petite collation .. d'autres photos demain, si vous voulez ?


Celui d'en-bas

    "La forme reptilienne est donc revêtue des significations qui s'attachent à une telle structure, c'est-à dire qu'elle se trouve à priori qualifiée négativement.
Et, sur le plan moral, le Serpent deviendra dans la tradition judéo-chrétienne une incarnation active du mal.

(Me voilà déja confrontée au renvoi de deux notes successives que je ne me sens pas de laisser sous-silence, si nous voulons aborder ces chapitres en saisissant les informations que Samivel veut nous transmettre.
 Son survol des traditions est universel, il a puisé ses sources dans toutes les parties du globe).
( J'ai déjà moi-même fait un survol préalable des représentations de cet animal dans les arts mais au fur à mesure du texte j'en trouverai sûrement d'autres)

 En Grèce, l'Apollon solaire combat le Python à Delphes, car" dans l'Occident, les héros sauveurs descendant du ciel ont été conçus comme les incarnations d'un principe  spirituel et moral supérieur  à la force vitale, aveugle, animale : celle des serpents.
Dans l'Inde, par contre, le serpent et le sauveur sont deux manifestations élémentaires de la même substance divine universelle.
Et cette substance  ne peut être en opposition avec aucun de ses aspects polarisés, qui sont antagonistes l'un par rapport à l'autre. L'un et l'autre se réconcilient en elle, qui les présuppose" ( H Zimmer, p119 p 89)

Dans d'autres traditions, le négativement paraît dans la célèbre malédiction de la Genèse .. "parce que tu as fait cela, tu es maudit, tu marcheras sur ton ventre"
Ce qui entre parenthèses, implique qu'auparavant il se propulsait autrement, opinion conforme à la tradition rabbinique.
"Son apparence évoque celle du chameau. On songe au grand saurien des origines" (A Franc-Duquène, Satan, Etudes carmélitaines, édit. Desclée de Brouwer p 182).
En somme, plutôt un dragon, muni de six paires d'ailes dans d'autres descriptions.
Mais comme il s'agissait déjà de Satan déchu, il s'ensuit que les thèmes du serpent et du dragon sont plus ou moins confondus en Occident.

St Georges terrassant le dragon

 Paolo Uccello (1397-1475) Musée Jacquemart-André

     "A cette appartenance à l'univers inférieur, universellement ressentie, s'ajoutent d'autres caractéristiques : à cause d'un corps fluent, et pour ainsi dire informel, il devient le signe du chaos primordial, des Eaux originelles, de l'Océan d'ailleurs gonflé de toutes les virtualités futures. C'est le Grand Serpent de Migdard des Scandinaves.
L'inconscient ne contredit nullement cette attribution.
Les rêves de serpent indiquent "le danger pour la consciencce acquise d'être de nouveau dévorée par l'âme de l'instinct".


                                            Sea serpents
                                                           Gustave Klimt 1907

samedi 7 novembre 2015

Les Ecailleux

Quel nom charmant pour des "bestioles" que je ne suis pas la seule à ne pas trop aimer. J'aurai du mal à illustrer ces chapitres, ne m'étant jamais passionnée pour cet animal.
Je peux toutefois vous raconter une de mes aventures avec cette "écailleuse". Ayant peu d'expérience en ce domaine, ce n'est qu'après enquête que j'ai connu  la nature de ce serpent gigantesque.( 2 mètres environ)

J'allais un jour au fond du jardin, jeter un coup  oeil à la rivière et dans un geste familier,  les doigts accrochés au grillage, quand, sur la murette je me trouve nez à nez avec cette "bête".



Je me doutais bien que ce n'était pas un boa... mais qu'était-ce?


Je reste incroyablement calme, elle balançait doucement sa tête de droite à gauche et voilà que je me mets à lui parler: Je lui dis:

"Je ne sais pas qui tu es,  je ne te veux aucun mal, mais fiches-moi la paix".



 Ces minutes m'ont paru vraiment très longues... j'ai fini par "décrocher" pour aller chercher mon appareil de photo.


  Au retour, sans doute m'attendait-elle... j'ai pu la photographier sous toutes les coutures mais je n'ai pas attendu qu'elle parte, je ne sais où et je ne l'ai jamais revue.
 J'en ai deux autres conmme cela, histoires, moins glorieuses et qui m'ont toutefois un peu... terrorisé.
C'était au beau milieu de la cuisine quand à l'automne les serpents cherchent un endroit douillet pour passer l'hiver, le balai brosse n'était pas loin et je l'ai "estourbi".
Comme un jour au coin de mon chalet d'altitude, j'en faisais le tour par l'extérieur, un marteau à la main car je posais des "quarts de rond" dans les interstices pour éviter les crottes de chauve-souris, pareil, un serpent pile sur mon chemin mais comme un de mes tout bébé, petit-fils, était dans le coin, je l'ai assomé d'un coup de marteau .... je suis désolée  !!!

Il est temps de revenir à ce chapitre XVIII de Samivel qui va nous en parler de façon plus "universelle" mais sans doute pas moins dérangeante,  en tout cas pour moi.
"Ce chaos ruisselant qui déroule ses anneaux
 d'or au fond des antres, veille sur un amas
 de siècles, darde les racines vertes de la foudre..."

    " L'inimité entre l'Aigle et le serpent, entre celui-qui-vole et celui-qui-rampe, se vérifie d'abord au niveau des faits : les grands rapaces sont réellement les ennemis des reptiles et plusieurs s'en nourrissent.
A celui des symboles, elle traduit de la manière la plus directe, la plus immédiate, une opposition fondamentale et naturelle : d'un côté, l'être libéré grâce à ses ailes des contraintes de la pesanteur et maître des espaces célestes, de l'autre, celui dont le corps, dépourvu de pattes-appuis, se trouve tout entier écrasé au sol par le même faix, l'enchaîné à la terre, l'Horizontal par excellence
 en Note:
 Il joue pourtant le rôle d'Atlante au Mexique. Mais c'est alors un serpent à plumes, symbole des énergies terrestres, aquatiques et célestes. Ce choix n'est certainement pas étranger au fait qu'il s'agit d'une région souvent ébranlée par des séismes."

jeudi 5 novembre 2015

Autres emplumés

                         Autres emplumés dans le ciel des légendes.

               " Dans un conte d'origine  arabe, l'héroïne va quérir un "oiseau de vérité" sur une montagne, et à travers toutes sortes de  périls.
Il est aussi question d'un "oiseau parleur", au sommet d'un pic infesté de serpents. L'Enéide décrit les harpies comme des hybrides au visage de jeune fille, aux griffes acérées, au ventre imonde, perpétuellement affamées.
Elles descendent des montagnes et souillent de leurs excréments la table des festins.
                                                               Robert Bateman "At the nest"

Dans un hymne du Rigveda, le Faucon arrache la plante sacrée Soma à la montagne.
     "Souvent, sur les cimes basques, sur les hêtres d'Ohry ou sur les neiges de l'Altabiscar, vole un oiseau que nous appelons "Chori - Belatcha" l'épervier.
Les lignes que son vol dessine sur le ciel enferment, disent les Anciens, toute la sagesse.
Celui qui saurait les lire pourrait se rendre maître des phénomènes naturels qui agitent la vie de l'homme.

"La connaissance de cette écriture s'est presque complètement perdue. Cependant, bien souvent encore, le berger, lorsqu'il garde ses troupeaux dans la montagne, au milieu des fougères, lève les yeux au ciel, et suit avec une passion ancestrale le vol de Chori-Belatcha.
Il est aussi le héraut d'armes des animaux qui se réunissent parfois en assemblées solennelles  dans quelque prairie caillouteuse. 
ci-contre Robert Bateman : White Gyrfalcon.
au dessous un "Annonyme"                                          

Il vole alors de Biscaye en Navarre pour prévenir les membres du conseil.
Il a bon coeur; un jour vres Ibardin, il a aidé le poulain Patroa à monter dans la montagne les trois pommes rouges que lui avait donné une vieille femme".

Par ses moeurs, ses attitudes, son don de "parole"  une présence parfois humaine, le Corbeau a vivement frappé les imaginations.
(le sommet voisin de ce platane permettait à ce corbeau de rameuter toute une population de ses congénères, il y a de cela deux ou trois ans, puis un jour survint une pie et depuis ce sommet reste désert. Isarde)

Il est très vieux, donc très sage, mais cette sagesse est souvent malveillante, insolente, perfide.
C'est un "oiseau de malheur", un esprit mauvais.
Il peut même incarner purement et simplement le diable. Les démons du Bégo sont des corbeaux.
  "d'hommes il n'y en avait plus, racontent les Indiens Loucheux (Amérique du Nord) dans leur tradition du déluge.
Seul le Corbeau , perché sur un roc élevé, dormait bien repu, sur une de ses pattes"
Le Nautonier (le Noé indien: Etpoetchokpen) grimpa sur le rocher et s'en empara pour le précipiter.
"Si tu me tues, croassa l'oiseau, je ferai disparaître  les derniers hommes et tu seras seul au monde".
Mais l'autre le fourra dans un sac et le jeta au bas de la montagne, où ses restes s'éparpillèrent et blanchirent...
Comme la prédiction du corbeau se réalisa, il finit par regretter cette exécution, rassembla les os, péta dessus (sic) et lui rendit ainsi la vie".

 En Australie, dans l'état de Victoria, le feu est d'abord la propriété des corneilles des Monts Grampians.
Yuuloin-Keear, le Roitelet à la queue de feu, parvient à leur voler un tison qui lui est à son tour ravi par Tarrakukk, le Faucon, lequel incendie maladroitement tout le pays."

Pour en finir avec ce chapitre des emplumés où je suis toutefois surprise de ne rien trouver sur les Condors, les chouettes et autres "grands-ducs",  voici un oiseau glacé  (facétie de la nature) de notre ami Jany que j'ai pu embrasser avant son départ pour le désert. Il survolait encore il y a quelques jours ma maison dans son grand oiseau jaune.


mercredi 4 novembre 2015

Vents, Foudres et Tonnerres

 Jusqu'à ce matin je n'ai trouvé aucune représentation de l'oiseau-tonnerre, mais l'inspiration viendra peut-être, chez nos amis d'outre-Atlantique avec leur Thunderbird:

http://www.thunderbirdmountaintradingcompany.com/sand-paintings.html

Toutefois cet oiseau-tonnerre n'appartient pas qu'à la tradition amérindienne:
et l'on peut supposer que la forme prise par les éclairs ait nourri l'imagination des premiers hommes.

    "L'idée que le vent et le tonnerre sont produits par un oiseau monstrueux s'exprime dans de nombreuses mythlogies.
C'est l'In-Dugud des Sumériens, l'aigle Garuda des Indous, le Hraesvelgr des Scandinaves etc.Et l'image des "ailes du vent" se trouve aussi dans la Bible.
"Chez les peuples de la famille turque, le responsable du tonnerre apparait en général domme un grand oiseau, et le roulement du tonnerre est produit par le battement de ses ailes (Tongouses).
C'est " l'oiseau de fer", un canard sauvage, chez les Samoyèdes, et il provoque la pluie en éternuant; une oie non moins gigantesque chez les Iouraks; une sorte de poule de bruyère noire chez les Ostiaks.
l'Ilja des Téléoutes de l'Altaï est un aigle-tonnerre.
Dans le Nord-Canada, Iti, l'Oiseau-Tonnerre qui se nomme encore Cheth'l, Yehl,  ou Iel, produit le tonnerre en faisant vibrer les plumes de sa queue, et la foudre en clignant de l'oeil. Et c'est à un oiseau-foudre que les Indiens Lenguas (Chacos du Paraguay) volent le feu".

 (une bonne interruption qui m'a permis d'aller chercher dans mon disque dur externe ,les "nouveaux dossiers" et dans ceux-là les sous dossiers les.... sousous-dossiers 2, 3 ou 4,  je me disais bien que j'avais tout ce qu'il me faut  !!!! et me permettre d'achever cet article. Comme Samivel qui me fait régulièrement partir dans ses notes, ses annexes etc )
 Les grands oiseaux toujours redoutables, sont tantôt les alliés, tantôt les ennemis des hommes.
Si la première attitude semble, hélas! n'appartenir qu'aux rêves, la seconde par contre pourrait reflèter le souvenir d'agressions réelles perpétrées dans un passé incertain par des rapaces d'une taille gigantesque.
On songe à l'oiseau-rock des Mille et une Nuits

(personnellement je pense à tous les  ptérosaures).

   "Le folklore de l'Amérique du Nord est, comme on l'a vu, particulièrement riche en formidables oiseaux tonnerre, au neigeux plumage.
Mais il est au moins curieux de noter que de l'autre côté de la terre, dans l'Himalaya  "on a des récits nombreux et renouvelés d'alpinistes qui ont vu planer de gigantesques aigles blancs au-dessus des cimes de 8000 mètres"

                                                    Rudi Reichardt

https://books.google.fr/books?id=xd5OAAAAcAAJ&pg=PA406&lpg=PA406&dq=t%C3%A9l%C3%A9outes+Alta%C3%AF&source=bl&ots=4qYj0dP869&sig=VFVMTnMNMHg5JjvDXvd7CGFa0I0&hl=fr&sa=X&ved=0CDoQ6AEwCWoVChMI2_347rn2yAIVwtYaCh23nAyM#v=onepage&q=t%C3%A9l%C3%A9outes%20Alta%C3%AF&f=false