mardi 10 mars 2015

architectures

 Du pont qui traverse la Garonne depuis le faubourg St Cyprien,on peut saisir des vues sur quelques monuments emblématiques notamment les Jacobins, enclos en plein centre:

                                                                                       photos Isarde  
Mais aussi La Daurade :

 la Dalbade et  le Pont Neuf


 Tous ceux, au long des premiers siècles, qui ont emprunté la chaussée du Bazacle ne payaient pas leur entrée dans la ville; les octrois marquent toujours  à St Cyprien  une très vieille coutume:

À Toulouse, le premier octroi remonterait à l'an de grâce 1346, date à laquelle les Capitouls sont autorisés à établir un impôt sur le vin, les viandes et le poisson introduits à Toulouse . En 1351, le roi Jean II de France, dit le Bon, octroie l'imposition de «13 pégas et demi de vin par tonneau». Un droit de péage sur les vins et les épices, appelé «souquet», est autorisé par lettres du roi Charles V en 1464. Un droit perçu bientôt par les capitouls sur l'entrée et la sortie de toutes denrées de la ville. Le produit de cette taxe est destiné, en 1565,aux Toulousains ruinés par l'incendie allumé dans la Ville rose à l'occasion de troubles. En 1598, le «droit à l'entrée» doit financer la construction du «pont de briques commencé depuis de nombreuses années sur la Garonne et nécessaire aux provinces du Languedoc» (le Pont-Neuf).
Les abus des octrois et leur impopularité ont conduit à leur suppression révolutionnaire en 1791. Mais ils étaient rétablis dès 1799 sous le nom «d'octroi (municipal) de bienfaisance» car destinés à financer les hôpitaux. Une taxe supprimée définitivement le 1er janvier 1944, dans toutes les villes de France.
La porte du Capitole (face à la poste rue Lafayette) donnait accès aux magasins, entrepôts et bureaux de l'octroi, qui y demeurèrent jusqu'en 1860. En 1936, le seul octroi de Saint-Cyprien employait 238 agents portant uniforme avec manteau et tunique de drap vert et pantalon gris de fer, avec képi, gants blancs, brodequins en veau ciré et même épée pour les contrôleurs, receveurs ou brigadiers et sabre court pour les simples préposés. Le particlier transportant à la main les denrées destinées à la consommation familiale n'était plus obligé de montrer ce que renfermait son panier et les voyageurs en tramway ne devaient plus s'arrêter aux octrois. Ph.E.
La Dépêche du Midi

lundi 9 mars 2015

D'autres ailes

C'est ici que je vous amène ce matin:

                                                                                      Photos Isarde

http://www.societes-savantes-toulouse.asso.fr/samf/memoires/t_61/1534-MOL.PDF

et je consacrerai d'autres articles à ce Bazacle.

Pour l'heure :             Sur la Garonne
                             Cormorans et goêlands
                               Séchent leurs ailes.
                                                              Tous bien alignés,
                                                     Mais les places sont chères....
                                                                 Conciliabules
Les noirs cormorans
Après leur profond plongeon
Reprennent souffle.
                                                                 A proximité
                                                        Garde-manger permanent
                                                            La passe à poisson.

             Veillant sur le Quai St Pierre, l'âme de Nougaro domine les lieux

      

dimanche 8 mars 2015

Découverte

Je ne peux omettre, si vous ne le savez déjà,

de vous communiquer une découverte exceptionnelle,  en l'occurence une tombe princière de l'âge du fer aussi exceptionnelle sinon plus que celle de Vix, le mobilier est d'une grande  richesse; nul doute qu'on va beaucoup en parler!!


  http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Communiques-de-presse/p-19360-Decouverte-en-France-d-une-nouvelle-tombe-princiere-du-Ve-siecle-avant-notre-ere.htm
Sur les anses d'un bassin, le dieu grec Acheloos apparaît. Inrap/Denis Gliksman

données récentes: http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Ressources/p-19380-Lavau-une-tombe-princiere-celte-du-Ve-siecle-avant-notre-ere.htm

Trafic intense

Un saut du lit matinal laisse toujours présager de belles images au couchant




 Et dans le ciel de Blagnac tous les avions traçaient  des sillages à qui mieux mieux,



                                                Voyage, Voyage

 https://www.youtube.com/watch?v=xfRqFiGIWME 

Je suis revenue..... demain sur d'autres ailes, je vous fais voyager sur la Garonne.



                                                                          
                                                                                        Photos Isarde

jeudi 26 février 2015

Notoriété

J'étais allée au Musée de l'Emporda chercher quelques oeuvres du Maître de Cabestany dont celles du Monastère de San Pere de Rodes dont je vous parlerai plus tard:

                                                                                Photos Isarde

Le musée était absolument désert offrant beaucoup d'autres oeuvres aussi bien archéologiques que modernes mais d'un grand intérêt.
Pourquoi ce "mais"? parce que tant qu'à être à Figueres autant revenir au Musée théatre de Dali, bousculée par les foules internationales qui s'y pressent toujours. C'était une occasion de méditer sur la notoriété, la persistance d'une réputation, la perception de la valeur intrenseque d'une oeuvre.
 J'aurai sans doute à mon retour, (car je pars encore pour les rencontres archéologiques de la Drac) l'envie de faire des parallèles entre quelques oeuvres en vous les montrant.
J'en choisi deux pour ce matin:

Serra Auqué Enric Barcelone 1859- Rome 1918       Nocturne. Huile sur toile

  Chez Dali c'était une occasion de porter mon attention sur ce qui n'y est pas le plus spectaculaire ou délirant..

                                                  Portrait de Picasso

 Pour ce qui est de ces journées thématiques,  outre les actualités de la recherche régionale, seront évoqués l'Espace et la Territorialité en Archéologie :

"L'archéologie, progressivement née depuis deux siècles de la double quête du bel objet et des origines de l'humanité est engagée aujourd'hui dans une interrogation très englobante: comment les traces laissées ou imprimées par l'Homme dans les territoires sont-elles susceptibles de contribuer à nourrir la connaissance de sa genèse, de son fonctionnement social, politique, économique culturel et de ses relations avec le milieu.
Ainsi définie, l'archéologie a éminemment à faire avec deux notions d'apparence univoque et couramment employées et interrogées par l'archéologue: l'espace et le territoire.
On parle d'archéologie spatiale, d'archéologie des territoires, des territoires de chasse, des espaces sociaux, de l'espace de la maison...
 De fait, l'archéologue travaille à toutes les échelles de l'espace.

Cependant, ces concepts recouvrent une multiplicité d'acceptions et font intervenir des champs disciplinaires extrèmement variés. On se propose donc d'interroger ces questions d'espace et de territorialité au travers de la confrontation de quelques expériences archéologiques régionales, prises dans le temps long, du paléolithique au Moyen Age, impliquant des échelles multiples et des sociétés très différentes dans leur fonctionnement."

Pour l'amour de l'art : Eclosio: platre peint de  Miguel Blay Fàbregas
                                                                                  Olot 1866- Madrid 1936
                                                                                              Musée de l'Emporda



mercredi 25 février 2015

Les cigognes de Peralada

Voilà encore un endroit magique ..!! et elles l'ont bien senti !!

 il n'y aura d'ailleurs pas que des cigognes dont je vous parlerai, à Peralada.



                     Elles viennent d'arriver d'Afrique et refont leur nid,


                        choisissent la fourche des branches des platanes



 d'autres couples en bâtissent de nouveaux, tressant les tiges de leurs longs becs



                                     allées et venues où elles se croisent


 les anciens nids, énormes, servent aussi  aux corneilles, cohabitation fraternelle

                     même les poteaux électriques peuvent servir de perchoir !!

                                                                                      Photos Isarde

mardi 24 février 2015

Paliapolis Neàpolis

 Première occupation des lieux, Xème XI ème avant JC au bronze final.
                                                       Artémis
Ici aussi la ville romaine succède à la grecque, ce n'est plus une visite studieuse mais une flânerie avec cette année une mise en condition de ce qu'a pu être le débarquement de Scipion l'Africain sur ce rivage.

                               la jetée, battue par les flots résiste toujours:

Cette troisième visite tôt dans la matinée, les lieux encore déserts m'a apporté un sentiment de plénitude, cet endroit est magique !! il ne fut pourtant pas exempt de guerre, d'invasions et de destructions, Alains, Francs, Arabes..de même qu'une perte de suprématie au profit de Barcino, Gerunda et Tarraco  au 1er siècle av J C.
 Je me suis plus attardée cette année, sur la plage et  dans la ville romaine, la construction de son mur d'enceinte, sa porte d'entrée méridionale marquée par le passage des chars et ce curieux phallus  emblème de prospérité; je ne suis pas la seule  à avoir cédé au rite de son effleurement porte-bonheur, il luit d'admiration !!!...

la muraille était couverte comme un aqueduc, ses défenseurs étaient donc à l'abri des flèches;


                       le marbre du seuil est à jamais marqué par ces sillons

Il neige chez moi à l'instant à gros flocons, ici aussi il y avait un oppidum du 1er siècle ! quelle idée de s'installer ici !!!!

On ne quitte pas Empuries sans admirer cette magnifique statue et la mosaïque du sacrifice d'Iphigénie:
Asclepios: buste en mabre de Paros, corps en marbre des carrières de Pentalique (Attique) 2ème siècle av J C; ce fils d'Apollon auquel le centaure Chiron avait enseigné la médecine et le pouvoir de redonner vie aux morts fut foudroyé par Zeus, scandalisé.
Les serpents étaient son emblème; son culte depuis Epidaure (293 av J C) se répandit jusqu'à Rome.

                                                                                     photos Isarde

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://medarus.org/Medecins/MedecinsImages/MedecinsPortraits/Chiron/fresque_medecins_pompei.jpg&imgrefurl=http://medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/chiron.html&h=280&w=400&tbnid=rCTKOTZj6pq75M:&zoom=1&tbnh=90&tbnw=129&usg=__GMiUGmB7IlABZRNHXK4hwey8OGY=&docid=xtAloaNgbfIs4M&sa=X&ei=S0vsVOKGKYjxaMPbgdgH&ved=0CFUQ9QEwCQ

Cette évocation de notre oppidum "Celtibère" me donne l'occasion de vous proposer la lecture de ce livre actuellement à l'Université de Michigan.

 https://books.google.fr/books?id=qpU2AAAAMAAJ&pg=PA61&lpg=PA61&dq=Grecs+en+Ib%C3%A9rie&source=bl&ots=ZAl_JHGmqG&sig=lrfPnxhTDv5Q06fK8BQ1C6Xy4B8&hl=fr&sa=X&ei=KZ_sVOPUI8LrUrHsgtgG&ved=0CEQQ6AEwBg#v=onepage&q=Grecs%20en%20Ib%C3%A9rie&f=false