mardi 28 octobre 2014

Retour à la nature

                           Au bassin des bambous, carpes et batraciens



                       avec un coassement ressemblant à un cri d'oiseau



                        il y a aussi dans le Parc des arbres qui marchent ......


                       et dans l'Hers des crocodiles... vous y croyez?

                     à part ça des bambous de toutes les tailles et couleurs.



lundi 27 octobre 2014

Fin

Une fin momentanée, car je n'ai pas eu assez de temps pour m'attarder  sur les peintures post-orientalisme, période où il connut le plus de succès, en traversant la Manche et l'Océan.
Il brossa les portraits de personnages en vue dont celui de la Reine Victoria, mais aussi celui de ses deux fils.

Ce sera l'occasion d'un autre reportage consacré à sa dernière période.

J'ai retenu le portrait du Masque de Beethoven dont il conservait une copie dans son atelier.

Lui-même violoniste, il lui vouait une profonde admiration  et sur cette toile,

 récente acquisition des Augustins, il lui dresse une chevelure de lauriers.









et celui-ci en pied 



Fidèle à mes habitudes je reviens sur mes pas et termine par le début de l'exposition et celui de sa carrière où avec le premier prix des Beaux Arts de Toulouse il obtient une bourse qui le propulse à Paris.









samedi 25 octobre 2014

et encore

"La Mort de l'Emir" fait partie des toiles gigantesques:






mais celle des" Derniers Rebelles" l'est encore plus:


Mais il faut quitter cette partie des Augustins pour monter au Salon Rouge et découvrir:" l'Entrée de Mehmet II à Constantinople"




http://www.augustins.org/les-collections/peintures/xixe-debut-xxe/panorama-des-oeuvres/-/oeuvre/35227

Mais vous retrouverez sans doute avec plaisir les belles Marocaines sur leur terrasses avant de plonger dans un autre style avec deux oeuvres majeures parmi d'autres, où l'on pourra constater qu'il n'excellait pas que dans l'orientalisme.








Constant toujours

Cette passion pour l'Orient a trouvé aussi un écho dans la musique c'est ce que Philippe Cassard, proposera dans son concert du 18 novembre à l'Espace Croix Baragnon:

"L'orientalisme dans la musique occidentale", nul doute qu'on y entendra

du Debussy, du  Ravel, mais un de mes morceaux favori est le Shéhérazade de

Rimsky Korsakov.

Tous les espaces culturels de la Ville Rose s'associent à cette manifestation des

Augustins, et la musique arabo-indienne aura aussi sa place avec un concert du

Lakdhar Hanou Trio.























vendredi 24 octobre 2014

Le voyage en Orient

Le voyage en Orient au XIXème ne fut pas qu'une vogue picturale mais aussi

littéraire et tous les grands auteurs de cette époque ont fait le voyage.

Lisez "Les orientales de Victor Hugo, les romans de Pierre Loti etc

 j'avais l'intention d'intercaler quelques pages de ces textes, et  j' ai  trouvé une

analyse de cette vision de l'orientalisme  par Rachid Naim.

http://www.interfrancophonies.org/NAIM.pdf











          Oh ! laissez-moi ! c'est l'heure où l'horizon qui fume
Cache un front inégal sous un cercle de brume,
L'heure où l'astre géant rougit et disparaît.
Le grand bois jaunissant dore seul la colline.
On dirait qu'en ces jours où l'automne décline,
Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt.

Oh ! qui fera surgir soudain, qui fera naître,
Là-bas, - tandis que seul je rêve à la fenêtre
Et que l'ombre s'amasse au fond du corridor, -
Quelque ville mauresque, éclatante, inouïe,
Qui, comme la fusée en gerbe épanouie,
Déchire ce brouillard avec ses flèches d'or !

Qu'elle vienne inspirer, ranimer, ô génies,
Mes chansons, comme un ciel d'automne rembrunies,
Et jeter dans mes yeux son magique reflet,
Et longtemps, s'éteignant en rumeurs étouffées,
Avec les mille tours de ses palais de fées,
Brumeuse, denteler l'horizon violet !

                                                
                                                                Rêveries
                                                                            Victor Hugo. (1802-1885)


Don de Mrs Elen H. Hooker.  Poughkeepsie. New York. Frances Lehman Loeb Art Center Vassar College.

Cette "Danse du foulard" vers 1880 a peut-être inspiré Victor Hugo.

Coutume Tangeroise  pratiquée sur les terrasses où la lumière et le paysage acquièrent une importance particulière.
Au loin Tanger et sa casbah, la côte andalouse et la silhouette du rocher de Gibraltar

jeudi 23 octobre 2014

Constant suite





             Cette toile qui fait l'affiche de l'exposition n'est pas la plus gigantesque,
elle est au contraire l'une des plus intimistes et spontanée:


Tout au long de cette exposition il faut saluer la qualité des restaurations de ces tableaux oubliés quelquefois dans les réserves de même que celle des cadres, écrins de ces toiles.

Parmi les petits formats celui-ci exprime avec intensité la personnalité de ce Maure:






Toulousaine oblige, mention spéciale au départ de Raymond IV pour la Terre Sainte:



Ce dernier n'est qu'une petite toile préparatoire pour un tableau qui devait figurer dans la Salle des Illustres au Capitole mais Constant changea d'avis et c'est l'Entrée d'Urbain II à Toulouse qu'il peignit et qui s'y trouve toujours.

Mention spéciale aux mécènes dont l'Institut d'Economie industrielle, la Toulouse School of Economics, récemment primée  avec le Prix Nobel d'Economie,
 à Jean Tirole.
et HH Sheikh Mansoor Bin Zayed Al nahyan Global Arabian Horse Flat Racing Festival
 Laboratoires Pierre Fabre , BNP Paribas, Mutuelle Intériale Groupe Ranstadt, Société Oréalys,et la Société française de sénologie et de pathologie mammaire


On passera demain aux grands formats et commencer le voyage...

mercredi 22 octobre 2014

Benjamin Constant aux Augustins

La seule chose que j'ai écrite sur le Livre d'Or de l'exposition c'est "Magnifique"!!

et je vais y revenir !!


 Les Augustins sont au faîte de leur célébrité avec cette "Exposition d'intérêt national"

 et nos amis Canadiens vont aussi en profiter dès le début de 2015 à Montréal puisque ces deux Musées s'associent pour faire découvrir l'oeuvre d'un acteur majeur de la peinture orientaliste au XIXème siècle en France.

Jean-Joseph Benjamin Constant

 seuls les premiers prénoms permettent de le différencier de son homonyme  écrivain et homme politique auteur de "Adolphe". Il n'est pas né à Toulouse mais se forme aux Beaux-Arts de Toulouse puis poursuit sa formation auprès du Montpelliérain Cabanel à Paris.

Succés fulgurant de l'autre côté de l'Atlantique, temps de gloire puis oubli pour ce coloriste hors pair.

La FRAME  (French Regional American Museum Exchange) a soutenu cette rétrospective époustouflante au titre évocateur et parfaitement mérité.

Merveilles et Mirages de l'Orientalisme

 C'est un véritable voyage au Maroc que je vais vous proposer.

Benjamin admirait Delacroix et il n'a rien à lui envier.

Vous verrez que les toiles viennent de partout dans le monde

 Alors pour ce soir:

                                             Premier coup d'oeil

 et pour vous mettre l'eau à la bouche