samedi 4 octobre 2014

Architectures

 Oui, mais en morceaux:



c'est la proposition de Bernard Franck, et c'est très original !!

je n'ai pas pu en discuter, lui aussi déjeunait sur la rue avec des amis....

et je n'étais pas là pour acheter !!



Pour décorer une maison de chasseur qui a "loupé" son trophée, encore quelque chose de très original: Birgit  Nägelke, feutrière et vannerie sauvage.




J'aurais bien craqué pour son cerf !!!

www.birgitnagelke.free.fr

bernardfranck.artblog.fr

jeudi 2 octobre 2014

Forgeron et Sculpteur

Tous deux à l'oeuvre:

Jamal Nsiri de La Barthe de Neste dans le 65: pas facile de discuter avec lui !!!

il faut battre le fer tant qu'il est chaud...

                                             La Forge de Vulcain

Les grands acacias  ou autres fûts pour une seconde vie, j'étais là plus à mon affaire, tout d'abord parce qu'il est d'Oust, à Paloubart, ensuite parce qu'il était très passionné! et disert sur ses motivations, sa disponiblilité puisqu'il peut louer ses luminaires pour des évènements.
De nuit, ces sculptures prennent tout leur sens, de leur coeur jaillit la lumière. C'est Julien Féraud un grand couturier de la nature.







                                         les veines de l'acacia             


http://www.julienferaud.com

toujours à St Lizier

 Voilà aussi de vieilles connaissances, auxquelles  je ne manque pas de rendre

visite quand je vais à Clermont (Mas d'Azil) acheter les célèbres  meringues de leur voisin.

Jean-Marc Seguin spécialiste du Vitrail en verre fusionné.



Marc Kniebihler verre fusionné




 ils partagent leur amour de la lumière, de la couleur et de la belle ouvrage.


            Une montée toujours graduelle jusqu'au sommet du village au pied du Palais des Evêques.

                              des tas de petites bêtes dans ces jardins....


 Annick et Charly  étaient juste un peu plus haut l'an passé:



dans la belle chambre d'hôtes dont je n'ai vu que les extérieurs.

jardin clos, si bien exposé et protégé que même les bananiers y prospèrent,



www.verrierdeclermont.com

annick.charly@yahoo.fr

mardi 30 septembre 2014

suite

Il y en a deux que je connais déjà bien et que je visite tous les ans, ArteFusion:

 grande originalité que ces pierres ramenées d'Amérique du Sud aux diverses

 vertus, enchassées dans un macramé tissé sous vos yeux par Nilton et

Géraldine.



Puis " Le Bois de coeur" loupes de bois figurant un fruit, un arbre ou des objets décoratifs assez "japonisants",
venu du Lot et Garonne, un homme au grand coeur, Gérard Genestier; j'ai déjà "craqué". .. pour une pomme et une poire !! avec leur petite feuille en cuivre bruni.


Mais la rue n'est pas de reste !!!


Au bord de la rue justement Marianne Bon déjeunait .. et m'a autorisé à la prendre en photo,  j'avais encore l'estomac vide et n'ai déjeuné que beaucoup plus tard au bord d'une autre route, eau et figues !.... un abonnement....


www.omao.fr             www.leboisdecoeur.com
www.artefusion.canalblog.com

7ème Festival des Métiers d'Art St Lizier






Le beau temps était de la partie cette année encore  et la qualité de cette cinquantaine d'artistes essaimés dans le village, procure une belle sensation de plaisir.... et d'envies !!





           les bijoux d'Elena Berg, invitée d'honneur, me plaisent beaucoup




                                                     Rêves de terre
                                                    Emmanuelle de Fontanes explique sa démarche.

Sa voisine, Nunkui création,  excelle aussi dans la présentation de ses bijoux.

Sur la place du village une charmante petite nouvelle venue du lointain Queyras


Natacha Heitz et une façon très personnelle de présenter le pin de son pays.














 www.leboisdylva.com
 www.nunkuicreation.com
 www.revesdeterre.com
 www.elenaberg.com

                                   et ce n'est que le début !! d'une belle promenade à St Lizier.

lundi 29 septembre 2014

Hésitations




Je voudrais brûler les étapes et revenir plus vite à l'art pour lequel je vous réserve de belles surprises, toutefois, fidèle à la transmission de mes coups de coeur, je ne peux m'empêcher de vous parler encore de quelques éléments scientifiques spécifiques de Toulouse.



Le progrès scientifique est à mes yeux universel, bien que la concurrence économique oblige à conserver  des avancées nationales.

 Ce n'est pas le cas du projet Européen d'intégration d'infrastuctures de recherche aéroportée, EUFAR qui donne aux scientifiques européens qui n'en ont pas les moyens, techniquement ou financièrement, la possibilité d'accéder à la recherche sur l'environnement grâce à sa flotte, du Piper Aztec, petit bimoteur adapté à l'étude des basses couches jusqu'au Falcon 20 qui explore les plus hautes altitudes.

Il y a une logique dans cet intérêt que je porte à cette recherche puisque de l'état de l'environnement dépend l'évolution de la nature.

 Safire, entre autres, a participé aux études préalables avec l'ATR2 en vue de la mission spatiale franco-chinoise CFOSAT, prévue en 2015.

www.eufar.net

ce collecteur date d'une trentaine d'années, depuis on a fait beaucoup mieux.



Mais au Planétarium il y avait beaucoup d'autres présentations, par exemple,
 le Bac à sable dont je vous ai déjà parlé, le Digital reflect ...



 et aviation oblige, une charmante hôtesse qui testait sur elle-même un petit cardiogramme et un encéphalogramme  destinés aux pilotes pour mesurer leurs réactions en cas de coup dur,

 programme de recherche de l'ISAE et de l'Université Canadienne de Laval.

dimanche 28 septembre 2014

les chercheurs





et les chercheurs récompensés, les prix Nobel Français

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20121009.OBS5040/qui-sont-les-55-prix-nobel-francais.html

ce soir là dans mon collimateur: le plus lu, mais qui n'est pas scientifique,


                       celui qui intervient le plus souvent à la Télévision, né à Brive la Gaillarde, en 1973, titulaire de la médaille Fields, il a travaillé sur des problèmes issus de la physique statistique.

 et pour le dernier Prix Nobel de physique Serge Harroche avec l'américain David Wineland.

Pour les méthodes expérimentales révolutionnaires qui ont permis la mesure et la manipulation de systèmes quantiques individuels.



                              et celui dont les travaux me passionnent




Après un séjour de deux ans (de 1976 à 1978) auprès des Indiens d'Amazonie, les Jivaros Achuars coupeurs de tête, il avait été surpris de constater que, pour eux, la nature est une notion qui n'existe pas. Les non-humains (animaux et plantes) ne sont pas des objets extérieurs comme pour nous. «Là-bas, les gens sont en communication permanente avec les plantes et les animaux. Ils ont avec eux des liens de sociabilité à part entière. Les femmes qui cultivent les jardins traitent les plantes comme leurs enfants. Et les hommes traitent le gibier comme des parents par alliance». Isolés, les Achuars tissent beaucoup plus de relations avec les non-humains qu'avec leurs congénères avec qui ils sont d'ailleurs en conflit perpétuel.

A son retour en France, professeur à l'École de hautes études en sciences sociales (EHESS), Philippe Descola a approfondi les observations qu'il avait faites chez les Achuars. Il n'a pas voulu entrer dans le débat consistant à savoir si la vie des Indiens d'Amazonie ou d'autres populations ayant des conceptions proches est conditionnée par la nature qui les entoure (thèse défendue par l'anthropologie américaine) ou conditionnée par la culture (théorie défendue par Claude Lévi-Strauss). En effet, ces deux points de vue se ressemblent, ils plaquent sur ces populations une conception naturaliste du monde selon laquelle il y a d'un côté la nature et de l'autre la société. Cette conception qui n'a rien d'universel a vu le jour en Europe, à la Renaissance. Elle ne permet pas de comprendre les populations vivant sous un autre régime.

Philippe Descola distingue en tout quatre modes de relations au monde et aux autres, non humains compris: le totémisme, l'animisme, l'analogisme et le naturalisme. «J'essaie de donner un degré d'universalité plus grand à ces concepts en les sortant de la gangue où ils ont nés», explique-t-il. Il prépare actuellement un nouvel ouvrage sur l'anthropologie du paysage. Il a développé sa théorie dans son livre intitulé Par-delà nature et culture, paru en 2005. Il développe aussi les même thèmes dans un ouvrage plus facile d'accès, l'Écologie des autres, publié en 2011 par les éditions Quae.

 C'est la quatrième fois que l'anthropologie se voit attribuer la médaille d'or du CNRS après Claude Levi-Strauss (1967), André Leroy-Gouran (1973) et Maurice Godelier (2001). Professeur au Collège de France depuis 2000 dans la chaire d'anthropologie de la nature, Philippe Descola, 63 ans, dirige le laboratoire d'Anthropologie sociale.