J'ai aussi eu envie de vous dire surprenant, anachronique, de trouver "Du Néolithique à Mao" une expo dans la cathédrale de Santo Domingo de la Calzada. .... et de passer de la tribune du coq à l'âne....
Juste un petit instant d'adaptation pour passer d'une culture à une autre .
Comme on dit" du bout des lèvres" je vous dirai que je l'ai parcourue du bout des yeux...hormis quelques objets qui ont plus particulièrement attiré mon attention, voici donc ma petite sélection.
Je vous ai sûrement dit que je m'échappais souvent au Musée Guimet lorsque j'habitais Paris, cet art m'est donc familier.
J'adore ces reflets qui viennent perturber l'image proposée et suggérent autre chose:
fenêtres ouvertes sur d'autres perspectives où comme des fantômes seules les photos révèlent la présence.
"Le dragon cavalcade avec la force des nuages mais sans la force des nuages
le dragon n'est pas plus qu'un ver".
lundi 1 septembre 2014
Igea
Pourquoi reparler d'Igea?
parce que ce Palais du Marques de la Torre est surprenant par sa taille et sa situation. Malheureusement l'intérieur est inaccessible aux visiteurs et il y a des raisons. (un trésor, parait-il, y est caché)
Pourquoi m'a-t-il tant intéressé?
parce que en pleine Rioja, c'est ici d'huile d'olive qu'il est question.
Ce palais est la construction civile la plus importante de la Rioja, de style florentin, il date du XVIII ème siècle.
Don José Ovejas y Diez n'en était pas à son premier palais dans ce village dont il était originaire mais ses fonctions de Gouverneur et Capitaine de Arica au Pérou lui avaient apporté suffisamment de richesses pour faire appel aux meilleurs bâtisseurs espagnols et italiens. (1682-1732).
Les matériaux employés, basalte noir, albâtres, fers forgés de Bilbao assurent à cette construction de quatre étages, 500 mètres carrés au sol, une pérennité à toute épreuve.
Il faillit toutefois être désossé ( des acheteurs français achetèrent pour 400.000 pesetas le portail principal et en fournirent une copie approximative), mais le Gouvernement le classe en 1983 Monument Historique National, le mettant ainsi à l'abri des acheteurs.
Souvenez-vous du Palais Renaissance de Penaranda de Duero....
Le marquis avait donc les moyens et beaucoup d'oliveraies, sa production ne pouvant subir les retards préjudiciables des pressoirs publics, il décide de la fabrication de pressoirs dans les sous sols de son propre palais avec une traction animale et l'autre hydraulique (1752)
J'ai déjà eu le privilège de visiter dans une maison privée près de Besalù,(Catalogne) ce type d'installation.
Mais je n'ai pas encore compris pourquoi on l'appelle (trujal de sangre) littéral,
pressoir de sang.... le sang des olives ?
http://www.riojapatrimonio.com/docs/IgeaCasaTorre.pdf
parce que ce Palais du Marques de la Torre est surprenant par sa taille et sa situation. Malheureusement l'intérieur est inaccessible aux visiteurs et il y a des raisons. (un trésor, parait-il, y est caché)
Pourquoi m'a-t-il tant intéressé?
parce que en pleine Rioja, c'est ici d'huile d'olive qu'il est question.
Ce palais est la construction civile la plus importante de la Rioja, de style florentin, il date du XVIII ème siècle.
Don José Ovejas y Diez n'en était pas à son premier palais dans ce village dont il était originaire mais ses fonctions de Gouverneur et Capitaine de Arica au Pérou lui avaient apporté suffisamment de richesses pour faire appel aux meilleurs bâtisseurs espagnols et italiens. (1682-1732).
Les matériaux employés, basalte noir, albâtres, fers forgés de Bilbao assurent à cette construction de quatre étages, 500 mètres carrés au sol, une pérennité à toute épreuve.
Il faillit toutefois être désossé ( des acheteurs français achetèrent pour 400.000 pesetas le portail principal et en fournirent une copie approximative), mais le Gouvernement le classe en 1983 Monument Historique National, le mettant ainsi à l'abri des acheteurs.
Souvenez-vous du Palais Renaissance de Penaranda de Duero....
Le marquis avait donc les moyens et beaucoup d'oliveraies, sa production ne pouvant subir les retards préjudiciables des pressoirs publics, il décide de la fabrication de pressoirs dans les sous sols de son propre palais avec une traction animale et l'autre hydraulique (1752)
J'ai déjà eu le privilège de visiter dans une maison privée près de Besalù,(Catalogne) ce type d'installation.
Mais je n'ai pas encore compris pourquoi on l'appelle (trujal de sangre) littéral,
pressoir de sang.... le sang des olives ?
http://www.riojapatrimonio.com/docs/IgeaCasaTorre.pdf
dimanche 31 août 2014
Cervera del Rio Alhama
Vous me savez capable de changer de direction ou de revenir en arrière; je pensais rentrer après Soria par Tarazona et Alfaro en délaissant Calahorra qui pourtant me fait toujours vibrer mais je devais saisir la pespective que m'offrait cette Baja Rioja de vivre un instant sur les traces des dinosaures entre 75 et 200 millions d'années..
J'aurais aussi pu reprendre un de nos cols Pyrénéens, que d'Est en Ouest j'ai à plusieurs reprises tous traversé, mais après tant de détours, attraper l'autoroute à Pampelune et rentrer d'un trait était une meilleure option.
Oliviers, vignes et vergers, profitent de ce climat et les marécages où nos monstres ont laissé leurs traces, bien loin!!!
Me voici donc partie visiter tous ces gisements et ils sont nombreux et parfaitement aménagés. Tarazona entr'aperçue pour un rapide pique-nique dans un jardin public, retour en arrière donc pour attraper Cervera et zigzaguer par de minuscules routes de Rincon de Olivedo à Igea et son arbre de 120 millions d'années fossilisé, Cornago, Navalsaz, le gisement de Valdecevillo, Enciso et au final Calahorra la Romaine.
Les reconstitutions in situ des dinosaures concernés font le bonheur des enfants, à Valdecevillo.
Par contre le gisement de la Era del Peladillo était absolument désert et tant mieux, pourtant il est le plus vaste et complet en traces.
voici un lien bien descriptif:
http://www.jpdugene.com/tourisme/espagne/rioja/dinosaures.htm
samedi 30 août 2014
Santo Domingo de Silos
http://www.youtube.com/watch?v=sQ-98Cv68bg
Visite accompagnée par les chants grégoriens des moines de ce monastère.
Les gargantas de Yecla ne sont pas loin. Ce monastère wisigoth est relevé par le moine Emilien Dominique; Ferdinand 1er de Castille le mentionne en 1071. Canonisé en 1076 ce moine attire encore de nombreux pélerins: c'est le seul endroit du voyage où j'ai fait la queue.
On ne rentre que par petit groupe dans ce cloître Roman.
C'est en 1880 que de jeunes moines de l'abbaye de Saint Martin de Ligugé en France reprennent cet édifice et sous la houlette de Dom Hildefonse Guépin le sauvent.
Ce sont eux qui plantent l'emblème de l'abbaye, ce célèbre cyprès.
Le sonnet que lui a consacré le poète Gerardo Diego est aussi célèbre.
Les chapiteaux sont tous plus beaux les uns que les autres.
de véritables tableaux de pierre ornent les quatre angles
sous un plafond peint de toute beauté
Pour en savoir plus:
http://www.caminodelalengua. com/expovirtual/mapa.html
Visite accompagnée par les chants grégoriens des moines de ce monastère.
Les gargantas de Yecla ne sont pas loin. Ce monastère wisigoth est relevé par le moine Emilien Dominique; Ferdinand 1er de Castille le mentionne en 1071. Canonisé en 1076 ce moine attire encore de nombreux pélerins: c'est le seul endroit du voyage où j'ai fait la queue.
On ne rentre que par petit groupe dans ce cloître Roman.
C'est en 1880 que de jeunes moines de l'abbaye de Saint Martin de Ligugé en France reprennent cet édifice et sous la houlette de Dom Hildefonse Guépin le sauvent.
Ce sont eux qui plantent l'emblème de l'abbaye, ce célèbre cyprès.
Le sonnet que lui a consacré le poète Gerardo Diego est aussi célèbre.
Enhiesto surtidor de sombra y sueño
que acongojas el cielo con tu lanza.
Chorro que a las estrellas casi alcanza
devanado a sí mismo en loco empeño.
Mástil de soledad, prodigio isleño,
flecha de fe, saeta de esperanza.
Hoy llegó a ti, riberas del Arlanza,
peregrina al azar, mi alma sin dueño.
Cuando te vi señero, dulce, firme,
qué ansiedades sentí de diluirme
y ascender como tú, vuelto en cristales,
como tú, negra torre de arduos filos,
ejemplo de delirios verticales,
mudo ciprés en el fervor de Silos.
que acongojas el cielo con tu lanza.
Chorro que a las estrellas casi alcanza
devanado a sí mismo en loco empeño.
Mástil de soledad, prodigio isleño,
flecha de fe, saeta de esperanza.
Hoy llegó a ti, riberas del Arlanza,
peregrina al azar, mi alma sin dueño.
Cuando te vi señero, dulce, firme,
qué ansiedades sentí de diluirme
y ascender como tú, vuelto en cristales,
como tú, negra torre de arduos filos,
ejemplo de delirios verticales,
mudo ciprés en el fervor de Silos.
Les chapiteaux sont tous plus beaux les uns que les autres.
de véritables tableaux de pierre ornent les quatre angles
sous un plafond peint de toute beauté
Pour en savoir plus:
http://www.caminodelalengua.
Adios Burgos
Vous semblez moins sensibles à ces architectures mais je vous emmène faire encore un tour, foisonnement des sculptures dans les extérieurs et cette photo que j'aime beaucoup, une cathédrale dans la cathédrale.
Rassurez-vous, d'ici quelques articles vous plongerez dans le Crétacé inférieur...... ?
Alors, adieux à Burgos !!!
dommage, il y a tant à voir!
Je reviendrai sur le Camino de St Jacques
Rassurez-vous, d'ici quelques articles vous plongerez dans le Crétacé inférieur...... ?
Alors, adieux à Burgos !!!
dommage, il y a tant à voir!
Je reviendrai sur le Camino de St Jacques
vendredi 29 août 2014
Burgos, toujours
Après avoir relu "el Romancero del Cid", ce qui a occupé une partie de ma
matinée, midi sonne mais.... Hautes et vertigineuses coupoles
Frôlant le ciel sous les flèches aigues
Kaléidoscopes, dentelles de pierre et de verre
âme et regard emportés vers ces hauteurs.
entrez avec respect.
mercredi 27 août 2014
Burgos, encore.
Je ne vous propose pas, de la cathédrale de Burgos, une vision traditionnelle mais un coup d'oeil posé sur un détail, une couleur, une forme.
Sortie nocturne lorsque la ville s'apaise et que les touristes ont déserté les lieux.
Qui penserait s'attarder devant la plaque qui rappelle les architectes de cette cathédrale, ils sont célèbres et nombreux.
ou bien méditer un instant sur ces chemins parcourus par tant de pèlerins de l'Europe entière?
et qui sont passés par ici.
C'est toujours un face à face ou un coeur à coeur que je poursuis dans ces visites allant toujours à contre courant des groupes, instants de communion avec l'artiste, sculpteur, verrier, tailleur de pierre...autres.
Il est impossible dans cette cathédrale de s'arrêter sur chaque oeuvre d'art, il faudrait plusieurs jours.
Comme nous avons vu San Millan à l'oeuvre à Yuso, voici St Jacques
et aussi une oeuvre majeure, le retable de Sainte Anne.
Superbe commentaire, François, sur la Route du Cid: c'est l'esprit de Rodrigue, celui de tous les Sanche, Garcia, Fernan, Alphonse et tous les autres qui plane sur cette Espagne de la Reconquista.
Sortie nocturne lorsque la ville s'apaise et que les touristes ont déserté les lieux.
Qui penserait s'attarder devant la plaque qui rappelle les architectes de cette cathédrale, ils sont célèbres et nombreux.
ou bien méditer un instant sur ces chemins parcourus par tant de pèlerins de l'Europe entière?
et qui sont passés par ici.
C'est toujours un face à face ou un coeur à coeur que je poursuis dans ces visites allant toujours à contre courant des groupes, instants de communion avec l'artiste, sculpteur, verrier, tailleur de pierre...autres.
Il est impossible dans cette cathédrale de s'arrêter sur chaque oeuvre d'art, il faudrait plusieurs jours.
Comme nous avons vu San Millan à l'oeuvre à Yuso, voici St Jacques
et aussi une oeuvre majeure, le retable de Sainte Anne.
Superbe commentaire, François, sur la Route du Cid: c'est l'esprit de Rodrigue, celui de tous les Sanche, Garcia, Fernan, Alphonse et tous les autres qui plane sur cette Espagne de la Reconquista.
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