jeudi 26 juin 2014
Promenade
DEUXIEME PROMENADE
Ayant donc formé le projet de décrire l'état habituel de mon âme dans la plus étrange position où se puisse jamais trouver un mortel, je n'ai vu nulle manière plus simple et plus sûre d'exécuter cette entreprise que de tenir un registre fidèle de mes promenades solitaires et des rêveries qui les remplissent quand je laisse ma tête entièrement libre, et mes idées suivre leur pente sans résistance et sans rêne. Ces heures de solitude et de méditation sont les seules de la journée où je sois pleinement moi et à moi sans diversion, sans obstacle, et où je puisse véritablement dire être ce que la nature a voulu.
J'ai bientôt senti que j'avais trop tardé d'exécuter ce projet. Mon imagination déjà moins vive ne s'enflamme plus comme autrefois à la contemplation de l'objet qui l'anime, je m'enivre moins du délire de la rêverie ; il y a plus de réminiscence que de création dans ce qu'elle produit désormais, un tiède alanguissement énerve toutes mes facultés, l'esprit de vie s'éteint en moi par degrés ; mon âme ne s'élance plus qu'avec peine hors de sa caduque enveloppe, et sans l'espérance de l'état auquel j'aspire parce que je m'y sens avoir droit, je n'existerais plus que par des souvenirs. Ainsi pour me contempler moi-même avant mon déclin, il faut que je remonte au moins de quelques années au temps où, perdant tout espoir ici-bas et ne trouvant plus d'aliment pour mon coeur sur la terre, je m'accoutumais peu à peu à le nourrir de sa propre substance et à chercher toute sa pâture au-dedans de moi. Cette ressource, dont je m'avisai trop tard, devint si féconde qu'elle suffit bientôt pour me dédommager de tout. L'habitude de rentrer en moi-même me fit perdre enfin le sentiment et presque le souvenir de mes maux, j'appris ainsi par ma propre expérience que la source du vrai bonheur est en nous, et qu'il ne dépend pas des hommes de rendre vraiment misérable celui qui sait vouloir être heureux. Depuis quatre ou cinq ans je goûtais habituellement ces délices internes que trouvent dans la contemplation les âmes aimantes et douces. Ces ravissements, ces extases que j'éprouvais quelquefois en me promenant ainsi seul étaient des jouissances que je devais à mes persécuteurs : sans eux je n'aurais jamais trouvé ni connu les trésors que je portais en moi-même. Au milieu de tant de richesses, comment en tenir un registre fidèle ? En voulant me rappeler tant de douces rêveries, au lieu de les décrire j'y retombais. C'est un état que son souvenir ramène, et qu'on cesserait bientôt de connaître en cessant tout à fait de le sentir.
Rêverie du promeneur solitaire. Jean Jacques Rousseau
mercredi 25 juin 2014
Le Quai des savoirs
Sous le signe du déluge, une fin de Juin plus qu'arrosée..
longue méditation en attendant l'ouverture du Museum sous un déluge, malgré le parapluie et un magnifique érable choisi pour sa taille arrondie: en me préparant pour une fin dernière possible car ce Jardin des Plantes Toulousain possède de magnifiques arbres très hauts et souvent pointus !!!.....comme l'orage battait son plein sur ma tête...
méditation sur la "Femme au paon" qui trône aussi sur le grand escalier du Musée des Augustins ( Jean Alexandre Falguière)
Les Conservateurs des grands Musées Toulousains se sont succédés à la tribune pour exposer leurs méthodes de travail:
les images suivantes parlent d'elles-mêmes
longue méditation en attendant l'ouverture du Museum sous un déluge, malgré le parapluie et un magnifique érable choisi pour sa taille arrondie: en me préparant pour une fin dernière possible car ce Jardin des Plantes Toulousain possède de magnifiques arbres très hauts et souvent pointus !!!.....comme l'orage battait son plein sur ma tête...
méditation sur la "Femme au paon" qui trône aussi sur le grand escalier du Musée des Augustins ( Jean Alexandre Falguière)
Les Conservateurs des grands Musées Toulousains se sont succédés à la tribune pour exposer leurs méthodes de travail:
les images suivantes parlent d'elles-mêmes
samedi 21 juin 2014
Les carnyx
Plusieurs arts se conjuguent dans cette création gauloise, les carnyx.
l'art de la guerre, en terrorisant l'adversaire par les sons, l'art du bronze pour
façonner ses énormes trompettes
Il m'a été donné deux fois de les admirer, une fois à Toulouse, l'autre à Paris.
ils tournent dans les expositions: découverts à Tintignac (nord de Tulle) ce site gaulois puis gallo-romain a livré un dépot votif unique en Europe, casques boucliers etc (IIIéme s av JC)
carnyx etc, non seulement sonores mais animés, les oreilles battantes sans doute pour modifier l'effet du son
Quel raffinement que ce casque en forme de cygne!
La représentation de ces guerriers figure sur le fameux chaudron de Gundestrup
http://www.cndp.fr/archive-musagora/gaulois/documents/gundestrup.htm
Vous avez sans doute cerné mes pôles d'intérêt, je vous quitte encore pour un séminaire de Muséologie, à la semaine prochaine!
l'art de la guerre, en terrorisant l'adversaire par les sons, l'art du bronze pour
façonner ses énormes trompettes
Il m'a été donné deux fois de les admirer, une fois à Toulouse, l'autre à Paris.
ils tournent dans les expositions: découverts à Tintignac (nord de Tulle) ce site gaulois puis gallo-romain a livré un dépot votif unique en Europe, casques boucliers etc (IIIéme s av JC)
carnyx etc, non seulement sonores mais animés, les oreilles battantes sans doute pour modifier l'effet du son
Quel raffinement que ce casque en forme de cygne!
La représentation de ces guerriers figure sur le fameux chaudron de Gundestrup
http://www.cndp.fr/archive-musagora/gaulois/documents/gundestrup.htm
Vous avez sans doute cerné mes pôles d'intérêt, je vous quitte encore pour un séminaire de Muséologie, à la semaine prochaine!
vendredi 20 juin 2014
les lys
Le temps des roses est passé même si plusieurs vont rester encore longtemps
dans le jardin, celui des lys est arrivé,
d'une élégance sobre
aux symboles historiques, pureté, royauté
il se décline sur plusieurs couleurs
le lys rouge: Anatole France l'a donné pour titre à un de ses romans
le jaune, si éblouissant au soleil que je préfère le photographier à l'ombre
c'est aussi un grand classique de la littérature française "Le lys dans la vallée" écrit par Honoré de Balzac
http://www.ebooksgratuits.com/ebooksfrance/balzac_le_lys_dans_la_vallee.pdf
dans le jardin, celui des lys est arrivé,
d'une élégance sobre
aux symboles historiques, pureté, royauté
il se décline sur plusieurs couleurs
le lys rouge: Anatole France l'a donné pour titre à un de ses romans
le jaune, si éblouissant au soleil que je préfère le photographier à l'ombre
c'est aussi un grand classique de la littérature française "Le lys dans la vallée" écrit par Honoré de Balzac
http://www.ebooksgratuits.com/ebooksfrance/balzac_le_lys_dans_la_vallee.pdf
mercredi 18 juin 2014
SVT
Cela fait partie des Sciences et Vie de la Terre: le bac à sable:
http://www.science-animation.
après midi de "brain-storming" pour la recherche d'autres applications pédagogiques, dans le cadre prestigieux de la Cité de l'Espace à Toulouse
dimanche 15 juin 2014
Pinya de Rosa
On commence à être blasé ..! pas de perspectives sur la mer ici, et pourtant..
depuis 1945 ce jardin est devenu le plus grand jardin de cactus au monde
7000 variétés venant des quatre coins du monde
sous la houlette de Fernando Riviere de Caralt.
Je m'absente pour un rendez-vous plus scientifique à La Cité de l'Espace, dans la mesure où il y a un lien avec l'intitulé de ce blog, je verrai si je peux vous en restituer la teneur.
suite
Les goélands de Marimurtra habitent, nichent sur ce promontoire et s'expriment bruyamment, on dit qu'ils pleurent ou raillent, pas farouches, ils sont chez eux et ne font pas cas des visiteurs.
J'aimerais savoir s'ils se sentent privilégiés
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