Le tout fou, dans une cour de récréation où tous sautent, gambadent,
l'aventureux a déjà mis le nez où il ne faut pas !!
il se démarque, vient vers moi
ignore les endormis au point que j'ai cru celui-là mort
je parlais de silence, certes,.. quand ils sont tous enfermés pour la nuit, un ours en ferait bien son souper, un vrai concert de bêlements, d'appels .... comment peux-t-on, être aussi mignons petits et si sots adultes !!
Ce n'est en tout cas pas notre ours Balou , et je suis bien triste, sans doute d'une chute..... à voir l'autopsie.
jeudi 12 juin 2014
Le paradis vert
Le paradis vert
Retour aux origines.
Calme, silence.
Aucun message,
Seul le vent dans les arbres
Berceur ou furieux
ou, quelques oiseaux,
il n'y a plus de chouettes
à qui répondre.
Le soleil s'en va
Et l'obscurité gagne
La lune monte.
I
mercredi 4 juin 2014
Habanera
Le soir tombe,
le phare s'allume
douceur de vivre au paradis bleu..
les spectateurs s'assemblent sur le sable ou les remparts et le groupe de habanera se prépare pour les chants traditionnels
http://youtu.be/QdCY4QuRY1A
Pas de nostalgie, au programme demain matin c'est la sardinade pour le petit déjeuner ..!
Tout le groupe de ce Comité de pêcheurs s'active à la préparation du feu , on tranche les longues tartines de pain,
on pèle les oignons,
on partage les tomates
Mais il est temps de s'envoler, de quitter ce bleu pour me plonger dans le paradis vert de la vallée chère à mon coeur, au pays des ours et des isards. à la semaine prochaine.
Kenavo, disent d'autres gens de la mer, les bretons.
le phare s'allume
douceur de vivre au paradis bleu..
les spectateurs s'assemblent sur le sable ou les remparts et le groupe de habanera se prépare pour les chants traditionnels
http://youtu.be/QdCY4QuRY1A
Pas de nostalgie, au programme demain matin c'est la sardinade pour le petit déjeuner ..!
Tout le groupe de ce Comité de pêcheurs s'active à la préparation du feu , on tranche les longues tartines de pain,
on pèle les oignons,
on partage les tomates
Mais il est temps de s'envoler, de quitter ce bleu pour me plonger dans le paradis vert de la vallée chère à mon coeur, au pays des ours et des isards. à la semaine prochaine.
Kenavo, disent d'autres gens de la mer, les bretons.
un plus
A Nistosien
cette villa Ametllers est aussi connue comme Villa Vitalis, une des villae rurales les plus intéressantes et importantes de la province Tarraconense.
Deux niveaux, l'urbain et le rural.
Comme je vous le disais précédemment il est rare de trouver des mosaïques signées, celle -ci l'est à plusieurs titres, tout d'abord le nom de son propriétaire
"Vitalis" de l'atelier "Felices" et celui de Tossa" "Tùrissa"
C'est une villa qui a livré le témoignage d'un commerce ininterrompu avec le monde méditerranéen, à l'époque romaine et de l'exploitation du blé de la vigne de l'huile et des poissons salés.
ce n'était pas des chats dans ces ruines mais un grand naufragé à qui je n'ai pu venir en aide, intriguée par la tache rouge de son bec, je pense qu'il avait une aile cassée.
entre autres vestiges la base d'une presse, un hypocauste, un ensemble thermal,
cette villa Ametllers est aussi connue comme Villa Vitalis, une des villae rurales les plus intéressantes et importantes de la province Tarraconense.
Deux niveaux, l'urbain et le rural.
Comme je vous le disais précédemment il est rare de trouver des mosaïques signées, celle -ci l'est à plusieurs titres, tout d'abord le nom de son propriétaire
"Vitalis" de l'atelier "Felices" et celui de Tossa" "Tùrissa"
C'est une villa qui a livré le témoignage d'un commerce ininterrompu avec le monde méditerranéen, à l'époque romaine et de l'exploitation du blé de la vigne de l'huile et des poissons salés.
ce n'était pas des chats dans ces ruines mais un grand naufragé à qui je n'ai pu venir en aide, intriguée par la tache rouge de son bec, je pense qu'il avait une aile cassée.
entre autres vestiges la base d'une presse, un hypocauste, un ensemble thermal,
mardi 3 juin 2014
Ava à Tossa
Bronze de Cio Abelli en 1998
en souvenir d'Ava Gardner qui tourne le film "Pandora" à Tossa en 1950
d'Albert Lewin
D'autres bronzes dans les ruelles:
aussi charmante de dos
en bord de mer
en souvenir d'Ava Gardner qui tourne le film "Pandora" à Tossa en 1950
d'Albert Lewin
D'autres bronzes dans les ruelles:
aussi charmante de dos
en bord de mer
Villa Ametllers
Encor un trésor à Tossa
Villa Romaine des derniers siècles avant JC
quelques mosaïques sur place
mais surtout cette dernière, très belle, conservée au Musée et qui permet d'identifier le riche propriètaire romain de cette villa.
ainsi que quelques éléments mobiliers
Villa Romaine des derniers siècles avant JC
quelques mosaïques sur place
mais surtout cette dernière, très belle, conservée au Musée et qui permet d'identifier le riche propriètaire romain de cette villa.
ainsi que quelques éléments mobiliers
Chagall
Musée Municipal Tossa
Je confirme !! c'est le paradis,
mais beaucoup d'autres artistes aussi,
lettre manuscrite de Chagall
Toute petite sélection,
le reste est à venir.
Hommage à la vie
C’est beau d’avoir élu
Domicile vivant
Et de loger le temps
Dans un coeur continu,
Et d’avoir vu ses mains
Se poser sur le monde
Comme sur une pomme
Dans un petit jardin,
D’avoir aimé la terre,
La lune et le soleil,
Comme des familiers
Qui n’ont pas leurs pareils,
Et d’avoir confié
Le monde à sa mémoire
Comme un clair cavalier
A sa monture noire,
D’avoir donné visage
À ces mots : femme, enfants,
Et servi de rivage
À d’errants continents,
Et d’avoir atteint l’âme
À petits coups de rame
Pour ne l’effaroucher
D’une brusque approchée.
C’est beau d’avoir connu
L’ombre sous le feuillage
Et d’avoir senti l’âge
Ramper sur le corps nu,
Accompagné la peine
Du sang noir dans nos veines
Et doré son silence
De l’étoile Patience,
Et d’avoir tous ces mots
Qui bougent dans la tête,
De choisir les moins beaux
Pour leur faire un peu fête,
D’avoir senti la vie
Hâtive et mal aimée,
De l’avoir enfermée
Dans cette poésie.
Domicile vivant
Et de loger le temps
Dans un coeur continu,
Et d’avoir vu ses mains
Se poser sur le monde
Comme sur une pomme
Dans un petit jardin,
D’avoir aimé la terre,
La lune et le soleil,
Comme des familiers
Qui n’ont pas leurs pareils,
Et d’avoir confié
Le monde à sa mémoire
Comme un clair cavalier
A sa monture noire,
D’avoir donné visage
À ces mots : femme, enfants,
Et servi de rivage
À d’errants continents,
Et d’avoir atteint l’âme
À petits coups de rame
Pour ne l’effaroucher
D’une brusque approchée.
C’est beau d’avoir connu
L’ombre sous le feuillage
Et d’avoir senti l’âge
Ramper sur le corps nu,
Accompagné la peine
Du sang noir dans nos veines
Et doré son silence
De l’étoile Patience,
Et d’avoir tous ces mots
Qui bougent dans la tête,
De choisir les moins beaux
Pour leur faire un peu fête,
D’avoir senti la vie
Hâtive et mal aimée,
De l’avoir enfermée
Dans cette poésie.
Jules Supervielle
1884-1860
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