Bronze de Cio Abelli en 1998
en souvenir d'Ava Gardner qui tourne le film "Pandora" à Tossa en 1950
d'Albert Lewin
D'autres bronzes dans les ruelles:
aussi charmante de dos
en bord de mer
mardi 3 juin 2014
Villa Ametllers
Encor un trésor à Tossa
Villa Romaine des derniers siècles avant JC
quelques mosaïques sur place
mais surtout cette dernière, très belle, conservée au Musée et qui permet d'identifier le riche propriètaire romain de cette villa.
ainsi que quelques éléments mobiliers
Villa Romaine des derniers siècles avant JC
quelques mosaïques sur place
mais surtout cette dernière, très belle, conservée au Musée et qui permet d'identifier le riche propriètaire romain de cette villa.
ainsi que quelques éléments mobiliers
Chagall
Musée Municipal Tossa
Je confirme !! c'est le paradis,
mais beaucoup d'autres artistes aussi,
lettre manuscrite de Chagall
Toute petite sélection,
le reste est à venir.
Hommage à la vie
C’est beau d’avoir élu
Domicile vivant
Et de loger le temps
Dans un coeur continu,
Et d’avoir vu ses mains
Se poser sur le monde
Comme sur une pomme
Dans un petit jardin,
D’avoir aimé la terre,
La lune et le soleil,
Comme des familiers
Qui n’ont pas leurs pareils,
Et d’avoir confié
Le monde à sa mémoire
Comme un clair cavalier
A sa monture noire,
D’avoir donné visage
À ces mots : femme, enfants,
Et servi de rivage
À d’errants continents,
Et d’avoir atteint l’âme
À petits coups de rame
Pour ne l’effaroucher
D’une brusque approchée.
C’est beau d’avoir connu
L’ombre sous le feuillage
Et d’avoir senti l’âge
Ramper sur le corps nu,
Accompagné la peine
Du sang noir dans nos veines
Et doré son silence
De l’étoile Patience,
Et d’avoir tous ces mots
Qui bougent dans la tête,
De choisir les moins beaux
Pour leur faire un peu fête,
D’avoir senti la vie
Hâtive et mal aimée,
De l’avoir enfermée
Dans cette poésie.
Domicile vivant
Et de loger le temps
Dans un coeur continu,
Et d’avoir vu ses mains
Se poser sur le monde
Comme sur une pomme
Dans un petit jardin,
D’avoir aimé la terre,
La lune et le soleil,
Comme des familiers
Qui n’ont pas leurs pareils,
Et d’avoir confié
Le monde à sa mémoire
Comme un clair cavalier
A sa monture noire,
D’avoir donné visage
À ces mots : femme, enfants,
Et servi de rivage
À d’errants continents,
Et d’avoir atteint l’âme
À petits coups de rame
Pour ne l’effaroucher
D’une brusque approchée.
C’est beau d’avoir connu
L’ombre sous le feuillage
Et d’avoir senti l’âge
Ramper sur le corps nu,
Accompagné la peine
Du sang noir dans nos veines
Et doré son silence
De l’étoile Patience,
Et d’avoir tous ces mots
Qui bougent dans la tête,
De choisir les moins beaux
Pour leur faire un peu fête,
D’avoir senti la vie
Hâtive et mal aimée,
De l’avoir enfermée
Dans cette poésie.
Jules Supervielle
1884-1860jeudi 29 mai 2014
Mon poing aussi levé sur les indiscrets qui profitent de ce blog pour essayer de percer le coeur de mes connexions,
et un grand merci à Google de m'avoir donné les pare-feux.
Bien dommage de jeter une ombre à ce partage, j'y regarderai dorénavant à deux fois pour partager avec vous mes coups de coeur !
et un grand merci à Google de m'avoir donné les pare-feux.
Bien dommage de jeter une ombre à ce partage, j'y regarderai dorénavant à deux fois pour partager avec vous mes coups de coeur !
mercredi 28 mai 2014
Constance
La Constance, quelle belle vertu que j'applique à la lettre.....
et la Constance Spry qui ne renie pas non plus son nom et resplendit cette année encore !...
Harmonie du soir
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoirCharles Baudelaire
et que de noms célèbres, des empereurs, un lac, des Conciles !...
mardi 27 mai 2014
suite
Je ne suis qu'en escale... et à chaud...
bien sûr, j'ai "flashé" sur les vitraux du grand escalier et toujours à raison !!!
puisque leur auteur est Henri Guérin, quel goût précis! quelle perception de
l'endroit, sobriété, mariage des couleurs avec la pierre et la brique !
http://www.centre-vitrail.org/fr/henri-guerin-eclats-de-verre-et-de-lumiere,55.html
en prime, un peu perdu au milieu de ce gigantesque espace
ce superbe "Barye"
peu éclairé et même pas du tout, moi qui est "galopé" des années à la recherche des sculptures d'Antoine - Louis Barye pour ses cervidés et "Cerf Passion" je ne m'attendais pas à en trouver un là!
mieux beaucoup mieux
bien sûr, j'ai "flashé" sur les vitraux du grand escalier et toujours à raison !!!
puisque leur auteur est Henri Guérin, quel goût précis! quelle perception de
l'endroit, sobriété, mariage des couleurs avec la pierre et la brique !
http://www.centre-vitrail.org/fr/henri-guerin-eclats-de-verre-et-de-lumiere,55.html
en prime, un peu perdu au milieu de ce gigantesque espace
ce superbe "Barye"
peu éclairé et même pas du tout, moi qui est "galopé" des années à la recherche des sculptures d'Antoine - Louis Barye pour ses cervidés et "Cerf Passion" je ne m'attendais pas à en trouver un là!
mieux beaucoup mieux
Antoine-Louis Barye - Charles VI effrayé dans la forêt du Mans - Musée des Augustins - 2005 0 259CC BY-SA 3.0
Antoine-Louis Barye — Photothèque Musée des Augustins, Toulouse Photo Daniel Martin
Quelle allure!
Le célèbre sculpteur Toulousain Alexandre Falguière a su restituer toute l'allure de ce Vendéen non moins célèbre, Henri de la Rochejaquelein, penchez vous sur ses Etats de Service.
Sa citation la plus connue en dit long sur cet homme d'honneur:
"Si j'avance, suivez-moi, si je recule, tuez-moi! et si je meurs, vengez-moi!"
Très belle sculpture aussi d'un Renoir, Alexandre, qui n'est pas le très connu peintre Renoir.
On pourrait intituler ma photo "les reflets de l'histoire" car encore toute éblouie des lumières de Pardo, le reflet du cloître dans la vitre de la salle capitulaire laisse entrevoir d'autres sculptures,
ce sont des instants à saisir, l'heure, une certaine luminosité, pour celui qui aime l'art, j'oserais dire des instants de grâce !!
La rue aussi offre des reflets, il n'y a pas que les musées !!
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