Elles

                                    Elles ? qui ? les roses,

              ce ne sont pas des fleurs ordinaires, ce sont des reines ! 

                        avec souvent des noms d'hommes !

Il les a si souvent chantées qu'une d'entre elles ne pouvait que porter son nom.

                                              la "Pierre de Ronsard"

                 Prends cette rose aimable comme toi

            Qui sert de rose aux roses les plus belles ,

            Qui sert de fleur aux fleurs les plus nouvelles,

                  Dont la senteur me ravit tout de moi.

Le "Prince Jardinier" ne pouvait, sous la pluie que se fabriquer une couronne....

               Prends cette rose et ensemble reçois

         Dedans ton sein mon coeur qui n'a point d'ailes:

            Il est constant et cent plaies cruelles

              N'ont empêché qu'il ne gardât sa foi

                          "Arthur Rimbaud" n'en est qu'à ses prémices

               La rose et moi différons d'une chose:

                 Un soleil voit naître et mourir la rose 

                   Mille soleils ont vu naître m'amour,

                      Dont l'action jamais ne se repose  

                                 La glorieuse Pullman Orient express

                   Que plût à Dieu que telle amour enclose,

                    Comme une fleur, ne m'eut duré qu'un jour.

                                                                        Pierre de Ronsard
                                                                                                      1523-1585

       
Mais il y en a d'autres! avec un nom, et toutes les autres, bouturées, grapillées dans un chemin ou un autre jardin, oubliées, et qui quelques années après, arrivées à maturité, ravivent des souvenirs.

suite

 Cela tombe très bien !!j'allais vous en parler ! l'article que je vous présente en parle lui aussi, mais que j'ai ri !! .... je sais bien, le français n'est pas facile ..mais l'oxyde féerique pour ferrique, il fallait le faire ! (mais ce n'est qu'une erreur de frappe le "e" voisine le "r"

 http://elwatan.com/culture/festival-culturel-europeen-a-alger-conference-sur-le-patrimoine-au-musee-du-bardo-20-05-2014-257913_113.php

J'allais vous dire que les représentations artistiques de l'Egypte ancienne (ou tout au moins ce que l'on en trouve) tournaient trop autour de l'habillage de la mort, du voyage vers l'au-delà, à mon goût bien sûr.

J'ai donc "zappé" la momie," le livre des morts" à peine penchée sur le sarcophage mais attardée devant le scribe et les amulettes.

                          lui aussi sourit

On retrouve devant les "époux" la même intention que celle des époux du sarcophage paléochrétien du Musée de l'Arles antique.

                                                     1539-1080 av J C

Je ne serai pas dithyrambique sur ce sujet, comme toujours d'ailleurs, l'orage gronde et approche avec des vents annonçés à 100 km à l'heure, mieux vaut fermer ! mes roses vont en prendre un coup mais je les ai immortalisées dés mon retour, ce sera pour demain, si Dieu le veut !!

Nuit des Musées

Le choix était vaste mais le  mien s'est porté sur le Musée Labit, une vieille connaissance !! si je puis dire....

http://www.ina.fr/video/RBC9206191246

Je savais que j'allais y retrouver quelques uns des sourires énigmatiques et sereins que j'aimais tant aller contempler au Musée Guimet à Paris.

Il faut saluer cette initiative de cette nuit des Musées qui attire les visiteurs qui ne se déplaceraient peut-être pas en temps normal.

 Je l'aurais bien mis dans mon jardin !!!

remarquable aussi ce crustacé d'ivoire entièrement articulé

Pour terminer, quoi de mieux qu'un Haï Kaï de mon oncle Druart, l'amoureux du Japon dont quelques unes de ses estampes japonaises figurent dans les tiroirs coulissants de ce Musée.

                                               Son regard brillant
                                                La rivière le voile
                                        D'un jonc souple comme des cils
                                                           
                                                                          René Druart. 1923

Je continuerai demain avec le département d'Egyptologie du Musée.

Le choix était vaste mais le  mien s'est porté sur le Musée Labit, une vieille connaissance !! si je puis dire....

http://www.ina.fr/video/RBC9206191246

Je savais que j'allais y retrouver quelques uns des sourires énigmatiques et sereins que j'aimais tant aller contempler au Musée Guimet à Paris.

Il faut saluer cette initiative de cette nuit des Musées qui attire les visiteurs qui ne se déplaceraient peut-être pas en temps normal.

 Je l'aurais bien mis dans mon jardin !!!

remarquable aussi ce crustacé d'ivoire entièrement articulé

Pour terminer, quoi de mieux qu'un Haï Kaï de mon oncle Druart, l'amoureux du Japon dont quelques unes de ses estampes japonaises figurent dans les tiroirs coulissants de ce Musée.

                                               Son regard brillant
                                                La rivière le voile
                                        D'un jonc souple comme des cils
                                                           
                                                                          René Druart. 1923

Je continuerai demain avec le département d'Egyptologie du Musée.

St Sernin

Regardez la video du Point, elle donne bien l'idée  de ce jeu de lumières qui a incendié la basilique quelques instants, à la suite de la conférence de Ken Follett qui nous a parlé des cathédrales et de ses "Piliers de la terre".

 le lieu s'y prêtait !

Le jeu du clavier du grand orgue  retransmis sur grand écran dans le choeur nous a permis d'apprécier la maîtrise  de Michel Bouvard sur cet instrument.

https://www.youtube.com/watch?v=qU6xqISUTGQ

L'orgue est mon instrument préféré, j'ai eu une pensée pour le grand organiste Xavier Darasse qui fut un ami d'enfance Toulousain.

 Le nouveau maire de Toulouse était à un autre pupitre ...!

http://www.lepoint.fr/culture/exclusif-ken-follett-explore-les-lieux-secrets-de-la-basilique-saint-sernin-16-05-2014-1824447_3.php


C'était une soirée d'exception !

Sortie par la porte Miégeville et un ciel nocturne... bleu !! même pas de nuit !

http://www.societes-savantes-toulouse.asso.fr/samf/memoires/t_64/testard.pdf

Son et lumière

Ne craignez pas que je puisse avoir glissé dans l'Hers!

Je me glisse ces jours-ci  dans les nuitsToulousaines.

Hier soir dans la Cathédrale St Sernin, Son et Lumière avec Ken Follett, subblime !!! le spectacle!!!

Demain soir Nuit des Musées Nationale , je pense me diriger vers l'Egypte.. pour changer...

Photos à mon retour, je ne vous oublie pas

Son et lumière

Photos de cette sublime soirée à mon retour avec d'autres !!photos !

http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/15/1881050-ken-follett-a-la-basilique-st-sernin.html

De saison

Que vaut--il mieux, plonger dans un passé glorieux ou bien regarder les fleurs

s'épanouir ? voir toute la végétation reverdir, écouter les martinets enfin arrivés

mais qui me semblent moins nombreux cette année, cohabiter avec les lézards,

veiller à ne pas mettre le pied sur une vipère ou me remettre d'une piqure de

 frelon asiatique ? Un jardin n'est pas sans danger !

Penchée sur une lecture, il m'a piqué dans le dos, mais ma brutale réaction (vous en feriez autant) l'a jeté à terre, où j'ai eu du mal à en venir à bout !! je l'ai conservé, pour exemple.

                                               la Queen Elizabeth

                                                     
                                                         Iris bleus

         ou jaunes et sauvages transplantés d'un fossé de Fourcès dans le Gers

et quoi de mieux qu'un poème ?

 Les Jardins

 Secrets observateurs, leur studieuse main
En des vases d'argile et de verre et d'airain
Enferme la nature et les riches campagnes.
Ce sont là leurs vallons, leurs forêts, leurs montagnes.
Barbares possesseurs, Procustes furieux,
Sous le niveau jaloux leur fer injurieux
Mutile sans pitié les plaintives dryades.
Le plomb, les murs de pierre enchaînant les naïades,
De bassins en bassins, de degrés en degrés,
Guident leur chute esclave et leurs pas mesurés,
Là, quelle muse libre et naïve et fidèle
Peut naître ? Loin du bois, comme si Philomèle,
Sous leurs treillages peints dont la main du sculpteur
A ciselé l'acanthe ou le lierre imposteur,
Allait chercher ces sons dont le printemps s'honore,
Délices de la nuit, délices de l'aurore !

 André Chénier 

 et une peinture hollandaise

      http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i127bocquillon.pdf

Comme on voit sur la branche, au mois de mai, la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'aube, de ses pleurs, au point du jour l'arrose ; La Grâce dans sa feuille, et l'Amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d'odeur ; Mais, battue ou de pluie ou d'excessive ardeur, Languissante, elle meurt, feuille à feuille déclose.
Read more at http://www.dicocitations.com/citations-mot-jardin.php#wwyXkmUY5SaHeudB.99

Comme on voit sur la branche, au mois de mai, la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'aube, de ses pleurs, au point du jour l'arrose ; La Grâce dans sa feuille, et l'Amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d'odeur ; Mais, battue ou de pluie ou d'excessive ardeur, Languissante, elle meurt, feuille à feuille déclose.
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