s'épanouir ? voir toute la végétation reverdir, écouter les martinets enfin arrivés
mais qui me semblent moins nombreux cette année, cohabiter avec les lézards,
veiller à ne pas mettre le pied sur une vipère ou me remettre d'une piqure de
frelon asiatique ? Un jardin n'est pas sans danger !
Penchée sur une lecture, il m'a piqué dans le dos, mais ma brutale réaction (vous en feriez autant) l'a jeté à terre, où j'ai eu du mal à en venir à bout !! je l'ai conservé, pour exemple.
la Queen Elizabeth
Iris bleus
ou jaunes et sauvages transplantés d'un fossé de Fourcès dans le Gers
et quoi de mieux qu'un poème ?
Les Jardins
Secrets observateurs, leur studieuse main
En des vases d'argile et de verre et d'airain
Enferme la nature et les riches campagnes.
Ce sont là leurs vallons, leurs forêts, leurs montagnes.
Barbares possesseurs, Procustes furieux,
Sous le niveau jaloux leur fer injurieux
Mutile sans pitié les plaintives dryades.
Le plomb, les murs de pierre enchaînant les naïades,
De bassins en bassins, de degrés en degrés,
Guident leur chute esclave et leurs pas mesurés,
Là, quelle muse libre et naïve et fidèle
Peut naître ? Loin du bois, comme si Philomèle,
Sous leurs treillages peints dont la main du sculpteur
A ciselé l'acanthe ou le lierre imposteur,
Allait chercher ces sons dont le printemps s'honore,
Délices de la nuit, délices de l'aurore !
André Chénier
et une peinture hollandaise
http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i127bocquillon.pdf
En des vases d'argile et de verre et d'airain
Enferme la nature et les riches campagnes.
Ce sont là leurs vallons, leurs forêts, leurs montagnes.
Barbares possesseurs, Procustes furieux,
Sous le niveau jaloux leur fer injurieux
Mutile sans pitié les plaintives dryades.
Le plomb, les murs de pierre enchaînant les naïades,
De bassins en bassins, de degrés en degrés,
Guident leur chute esclave et leurs pas mesurés,
Là, quelle muse libre et naïve et fidèle
Peut naître ? Loin du bois, comme si Philomèle,
Sous leurs treillages peints dont la main du sculpteur
A ciselé l'acanthe ou le lierre imposteur,
Allait chercher ces sons dont le printemps s'honore,
Délices de la nuit, délices de l'aurore !
André Chénier
et une peinture hollandaise
http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i127bocquillon.pdf
Comme on voit sur la branche, au mois de mai, la rose, En sa belle
jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive
couleur, Quand l'aube, de ses pleurs, au point du jour l'arrose ; La
Grâce dans sa feuille, et l'Amour se repose, Embaumant les jardins et
les arbres d'odeur ; Mais, battue ou de pluie ou d'excessive ardeur,
Languissante, elle meurt, feuille à feuille déclose.
Read more at http://www.dicocitations.com/citations-mot-jardin.php#wwyXkmUY5SaHeudB.99
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Comme on voit sur la branche, au mois de mai, la rose, En sa belle
jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive
couleur, Quand l'aube, de ses pleurs, au point du jour l'arrose ; La
Grâce dans sa feuille, et l'Amour se repose, Embaumant les jardins et
les arbres d'odeur ; Mais, battue ou de pluie ou d'excessive ardeur,
Languissante, elle meurt, feuille à feuille déclose.
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