Frère André est très tôt repéré par sa hiérarchie, pendant ses études au noviciat
de Saint Germain où il s'adonne à l'étude des textes sacrés en même temps qu'il
participe aux taches fonctionnelles du couvent et de la pratique de l'art.
Le général de l'ordre des dominicains Antonin Cloche de 1686 à 1720 ayant
connaissance de son talent l'envoie à Rome dans l'atelier de Carlo Maratta.
Il y reste jusqu'en 1689 et son retour se fait par étape de Saint Maximin en
passant par Lyon pour à l'automne de cette année rentrer en noviciat. Sa
production picturale est alors à son apogée avec plus d'une centaine de toiles
vouées aux couvents dominicains répartis dans la France. Toiles qui subiront les
destructions de la Révolution.
Son auto-portrait est conservé au château de Versailles.
Pourrait-on parler de miracle en sachant que quatre de ses toiles sont
suspendues dans la cathédrale de Pamiers dont l'une d'elle, l'Adoration des
mages a été l'objet d'une récente restauration
https://atelierdulauragais.fr/pdf/dossierdepresse.pdf
On pense aussi que celle de "Saint Louis recevant la couronne d'épines" était la
commande de l'évêque Jean-Baptiste Verthamon, puisque selon la tradition il y est
représenté ce qui n'est pas le cas dans la seconde version de l'église Saint
Thomas d'Aquin de Paris.
Frère André met toujours l'accent sur le sujet principal de son tableau que ce soit
la Vierge ou ici le coussin rouge où repose la couronne d'épines.
Rappelons que cet épisode eut lieu en 1239 que l'achat fut fait par l'intermédiaire
de deux dominicains auprès de Baudoin II empereur de Constantinople et
l'origine de la construction de la Sainte Chapelle de Paris pour la conserver.
Il faut aussi noter la toile de "Jésus chassant les marchands du temple"
et celle de la Nativité où l'on peut remarquer l'intervention de ses élèves ou des
membres de son atelier.
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