Tous deux créateurs des Ateliers d'art sacré en 1919 à la suite du voeu de
Desvallières de ne se consacrer désormais qu'à cette peinture s'il revenait vivant
de la guerre de 1914-1918. La douleur d'y avoir perdu un fils n'est pas étrangère
non plus à cette décision. Je pense que vous n'ignorez plus rien de cet artiste.
Il est tout à fait d'actualité, en ces jours saints pour les chrétiens, de vous
proposer cette toile conservée aussi au Japon au Ohara Museum of Art de
Kurashiki.
Cette toile de 149 X 231 cm est assez exceptionnelle : le Christ mourant
dialogue avec le Bon Larron , une connivence, puisque le Christ lui promet
d'arriver en même temps que lui auprès du Père, autant dire, le Bon Larron parle
à l'oreille du Christ. Le mauvais larron de dos est définitivement perdu et
Jérusalem blanche sur un ciel d'encre voit s'agiter les lances des Romains.
Quelles sont les raisons qui ont prévalu pour décider Maurice Denis à s'associer à
ces ateliers d'Art sacré.
https://www.france-catholique.fr/Renaissance-de-l-art-sacre.html
https://journals.openedition.org/insitu/11359
https://www.lavie.fr/papier/2011/3410/maurice-denis-la-foi-drsquoun-peintre-habiteacute-44300.php
https://www.youtube.com/watch?v=bXFMlaeB1jU
Revenons à George Desvallières avec ce Christ du musée de Reims
les croix des larrons y sont aussi présentes
Dans un autre registre une "Annonciation " tout à fait inédite ...
Cette toile de 1910, exposée à la galerie Eugène Druet en 1913, avait été acquise
par le collectionneur Jacques Rouché, puis conservée dans sa descendance. 1910
marque une
année importante, puisque c’est celle où l’artiste, poussé par un
élan spirituel, entre à la Société de Saint-Jean pour l’encouragement de l’art
chrétien avec pour parrains Paul-Hippolyte Flandrin et Maurice Denis, et celle où,
en compagnie du second, il sera nommé chevalier de la Légion d’honneur.
Il était tout à fait à sa portée de peindre de mémoire, les horreurs dont il avait
été témoin lors de la grande guerre
https://www.centenaire.org/fr/autour-de-la-grande-guerre/peinture/objets/la-grande-guerre-dans-loeuvre-de-george-desvallieres
Chapelle des pénitents gris de Montpellier
Dans un intérieur d’église, Vierge en majesté assise sur un trône encadré de
fleurs, vêtue d’un ample drapé, réconforte, du côté droit, une veuve sous les
traits de Marguerite Desvallières, épouse du
peintre, et accueille, du côté
gauche Daniel en uniforme, le fils mort pendant la guerre. Les deux figures sont
agenouillées de part et d’autre de la Vierge. George Desvallière est représenté sur
la droite, recueilli, en uniforme, avec sa canne de chasseur Alpin, une fillette à
ses côtés, peut-être France Desvallières.
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