mercredi 27 novembre 2019

d'Agnolo di Cosimo à Léonard de Vinci

Plus que quelques jours avant d'entamer cette joyeuse période de l'Avent, des 

crèches, des Nativités ou des marchés de Noël, sapins et guirlandes colorées.

J'ai choisi pour vous quelques peintures allant du gothique à Léonard, vedette

encore cette saison des grandes expositions parisiennes,  en passant par 

Bronzino.

De cette époque du gothique, à Sienne,  ce visage d'une Vierge qui se ressent 

encore de l'art bysantin.


Plus douce, cette Sainte Famille, que les autres portraits peints par Bronzino,

 répondant cependant à des régles précises, les adultes placés derrière les 

enfants et le personnage central seul regarde le spectateur. 

                   C'est une huile sur bois des années 1550 environ 

Angelo di Cosimo dit Bronzino est le peintre des Médicis : on dit de lui  qu'il est 

un peintre maniériste par excellence.


            Je me demandais si toutes ces Madones peintes jusqu'à la

 Renaissance n'étaient pas le reflet d'une époque stoppée par la Réforme  :
 
 c'est un sujet que je vais approfondir ; il me reste à rechercher de ce fait les 

représentations religieuses de la Contre-Réforme.

 Bronzino et De Vinci se sont chevauchés : Bronzino est né en 1503 alors que 

Léonard quittait  la vie en 1519, à la cour de François 1er .

 Je suis surprise de trouver deux Madones au style si différent, la première 

intitulée" Madone aux fuseaux" date de 1499, (huile sur panneau de petite

 dimension),  Léonard de Vinci était alors à la cour de Milan.

 Cette main au premier plan est surprenante mais a sûrement sa signification


                      La Madonna Litta  est plus colorée plus sensuelle 



Si vous étiez à Londres en 2011, vous auriez pu faire la différence entre deux 

"Vierge aux rochers" mais j'ai choisi celle peinte entre 1483 et 1484 

légérement plus grande (199x122cm) huile sur bois aussi mais transférée sur

 toile, que les chanceux pourront sans doute voir à Paris.

mais là aussi la main de la Vierge est omniprésente, signe sans doute de

 protection ... 


Un petit tour à Venise avec Giovanni Battista Cima da Congliano, à la même

 période.  Cima peint ses personnages dans une architecture minutieuse,

 généralement la Vierge et l'enfant sont entourés de saints comme ici St Michel

 et saint André et cette peinture mérite une étude approfondie.

 A votre avis que signifient ce mur qui s'effondre soutenu par la croix  et ses 

pierres qui jonchent le sol ? ...  les saints sont les piliers de l'édifice chrétien 

sur les ruines des constructions païennes.

 c'est une huile sur panneau de 194x134 cm


 sur celui-ci, ce sont saint Jean Baptiste et Marie-Madelaine huile sur panneau

  de 167x110cm



 Cima ne projette pas la main de la Vierge en avant, il la place dans celle de

 son enfant


          Ils sont tous les deux pensifs, empreints d'une certaine tristesse

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