J'y ai aussi déjeuné, tartines ou salades fraîcheur, glaces de Philippe Faur service souriant ....! tout pour plaire ; et malgré la chaleur, les vastes frondaisons du parc, font de cette visite en pleine campagne, une escale privilégiée.
Quand au demeurant l'édifice remarquable s'habille encore de sculptures, le plaisir est complet.
Cette année, il a ouvert ses salons à Daniel Coulet qui présente ses arches.
Deux choix se présentent à moi ... ou bien une présentation disciplinée (ce qui n'est pas mon fort) ou un parcours ... dedans, dehors, Nord-Sud ou Est -Ouest..
c'est selon la façon dont je replonge dans mes photos.
Tout d'abord ma préférée et qui est bien sûr ma dernière, une fois que j'ai bien pris possession des lieux ....
un condensé de l'ensemble ; une arche de Daniel Coulet , le porche d'entrée et au delà de la cour d'honneur, une fenêtre des appartements donnant sur le parc.
Je faillis à mes devoirs d'hôte !! le château est construit en trois ans par un "pastelier" Pierre de Cheverry à la Renaissance : défensif à l'extérieur, festif à l'intérieur, bouches à canon et galerie à l'italienne: douves et pont-levis, guerres de religion obligent !!!
Ce commanditaire fait appel à ce qu'il y a de mieux en matière d'architecte et Dominique Bachelier reprend ce que son père Nicolas a conçu pour l'Hôtel d'Assézat à Toulouse.
Touche exotique des orangers
celle-cii est ma première.....
Mais qui est Daniel Coulet ?
Voici ce qu'il nous dit :
"J'ai vécu au contact d'arches.
Peut-être ai-je été inspiré par elles ?
Notamment à Nimes, où j'ai grandi à proximité des arênes, ou à Saint-Martin de Londres, haut lieu de l'art roman dans l'Hérault, dont ma famille est originaire.
J'ai aussi appris de mes voyages.
A Laréole, l'exposition "les arches "etc sera l'occasion d'expliquer au public la démarche qui m'a fait travailler sur ce thème depuis des années.
Il s'agit avant tout pour moi de m'adresser au plus grand nombre, dans l'espace public.
En présence d'une arche, chacun réagit par rapport à sa propre échelle et à sa taille.
C'est ce rapport à un élément modelé, donc à la fois chaleureux et vibrant, qui est intéressant. Cela apporte au public un repère et si possible de la puissance.
Ce travail est proche de celui des corps ou des arbres que je réalise par alleurs.
Je voudrais que le public ressente la sérénité des arches, leur souffle.
Cela ne s'explique pas par un raisonnement, mais par une présence.
Je réalise en Haute-garonne les sculptures de grande dimension.
Pour une arche monumentale, je fais travailler divers partenaires : un bureau d'études, des assistants, un mouleur, des fondeurs, un serrurier...
A Laréole, j'ai également été aidé par une équipe de techniciens très compétents.
Tous interviennent dès le premier dessin.
Ensuite je modèle l'ensemble.
J'utilise souvent de la terre, au départ, puis je réalise un moule qui va figer cette organisation sensible du modelage. Je choisis enfin un matériau pour la réalisation finale : bronze, aluminium, ou composite."
à suivre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire