le temps perdu?
il y en a qui se retroussent les manches et remontent ce qui s'est écroulé.
Au premier jour c'est "le salaire de la peur" un camion de 10 mètres lancé sur des chemins improbables, qui hisse jusqu'à 1200 mètres, 27 tonnes de matériaux; le lendemain c'est "apocalypse now", cachée sous les arbres pour photographier au plus près les rotations de l'hélicoptère venu de Lourdes.
Non, les orages ne nous avaient pas lâchés et les mânes des ancêtres de cette vallée, que j'avais invoquées ont bien intercédé en notre faveur.
J'avoue que j'aurais aimé savoir danser "la Danse du soleil".
Le camion a pu monter avant que la piste ne soit changée en torrent et l'hélico a volé au moment d'une courte fenêtre de répit.
Il n'y a que les "fous de montagne", les inconditionnels de la solitude, les amoureux des beaux sites ancestraux, témoins de la vie et des travaux des anciens, pour se lancer dans pareilles aventures.
encore sur la Nationale, 18 mètres en tout avec la remorque
premiers virages, la bétonnière sur la remorque du "Défender"
déchargement sur un pré plat et il n'y en a pas beaucoup!
attente impatiente de l'hélicoptère qui enfin arrive
et se pose, plus une minute à perdre après le briefing
les rotations vont s'enchaîner et la dépose des matériaux 200 mètres plus haut.
Fin réussie du 1er acte
en hommage aux anciens disparus, mon petit bouquet de la St Jean
Dire que je vous croyais dans les lavoirs de Gondrin !
RépondreSupprimerPour les actes suivants BON COURAGE!