cette architecture, plus très longtemps à attendre ... ni même son devenir...
pas de polémique sur le choix de ce quartier qui se veut novateur.
http://www.lecourrierdelarchitecte.com/article_4342
C'est la nouvelle des 50 ans de la Fondation Maeght
architecte catalan José Lluis Sert
qui m'a plongé dans cette lecture.
Quelques réalisations des architectes Toulousains.
À tout seigneur tout honneur, c'est à Georges Candilis que revient la palme de l'architecte qui a le plus marqué la ville de son empreinte depuis la seconde guerre mondiale. Et pour cause, lui et son équipe ont remporté le concours pour la création du quartier Toulouse-Le Mirail.
Pour faire face à une croissance démographique importante en limitant l'étalement urbain, Toulouse a vu naître entre 1948 et 1958 une série de grands ensembles faits de tours et de barres, à Empalot, Jolimont ou Negreneys par exemple. Au début des années 60, le projet de nouveau quartier du Mirail est d'une toute autre ampleur. Pour la municipalité, il s'agissait de créer ex nihilo une ville pour 100 000 habitants ! Un concours fut donc lancé, auquel participa notamment Le Corbusier, et qui fut remporté par Candilis.
Au passage, on peut profiter des bords du lac de la Reynerie (photo ci-contre), qui n'a rien de naturel puisqu'il est dû à la remontée des eaux de la nappe phréatique, à l'endroit où l'on a creusé pour extraire des matériaux utilisés lors de la construction du quartier.
Candilis à Toulouse, c'est aussi l'Université du Mirail qui a vu passer des générations d'étudiants depuis 1975.
Il convient enfin de ne pas oublier le marché/parking des Carmes, dans le centre historique de la ville, avec sa très particulière organisation en hélice et dont le toit offre un des plus beaux points de vue sur Toulouse
Fabien Castaing a travaillé avec Candilis sur la réalisation du Mirail et de son université. Il fut aussi avec Pierre Viatge un des piliers de l'Atelier des Architectes Associés..
Mirail veut dire miroir en catalan. Toulouse – le Mirail est donc imaginé comme un reflet moderne de la ville.
Le château de la Reynerie est un peu perdu dans ce quartier, construction palladienne jadis propriété de Guillaume Dubarry ... cela ne vous rappelle rien ? la Du Barry, maîtresse de Louis XV.
Ce Guillaume Dubarry, époux complaisant, eut tous les moyens pour construire et entretenir cette"folie" au sens propre du terme, assez insolite dans ce quartier,
un autre siècle!!! (1781-1783)
Son frère Jean Dubarry est celui qui a cédé sa maîtresse à Louis XV et arrangé le mariage de la dite dame avec son frère Guillaume, pour convenances, lui aussi bénéficia des largesses royales.Son hôtel particulier place St Sernin, était réputé pour ses splendeurs, il est maintenant le siège du très coté Lycée Ozenne.
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