claire, nous irons un peu plus tard à la recherche des classiques.
Pablo Picasso. Composition au crâne. Paris 20 février 1946
Crayon sur papier lithographique décalqué sur pierre ; Epreuve d'artistes sur vélin de Viladon filigrané d'un motif de femme assise et de "Viladon" tirée par Mourlot, annotée au verso "1:6"
Musée national Picasso, Paris
Pablo Picasso (Malaga1881- Mougins1973) commença sa véritable education artistique à partir de 1898 à Barcelone. Il vint à Paris en 1900 encore imprégné des influences acquises à Barcelone. De 1901 à 1904, son style traversa une période "bleue" à laquelle succéda de 1905 à 1907, la période "rose". Abandonnant progressivement cette peinture naturaliste, il aborda un expressionnisme plastique schématique inspiré par l'art nègre et la peinture romane. Ses préoccupations primordiales, le volume et la structure, donnèrent naissance au cubisme. Picasso poursuivit son oeuvre du cubisme analytique au cubisme synthétique et aborda en 1912 la période des papiers collés. Son séjour italien amena Picasso vers un classicisme qui marqua plusieurs toiles entre 1918 et 1920.
A partir de 1926 s'établirent les premiers rapports de Picasso avec les surréalistes. L'entre-deux-guerres fut une période durant laquelle Picasso fut marqué par son retour à la figuration. L'artiste produisit alors de nombreux portraits au classicisme évident. Il manifesta ainsi, comme il le fit par la suite une grande curiiosité à l'égard des styles du passé et une extrordinaire virtuosité à les transposer dans un langage personnel et moderne. Picasso s'est toujours intéressé à la nature morte, renouvelant sans cesse de toile en toile son approche stylistique et psychologique du sujet. les dernières décennies de la vie de Piscasso furent une de production aussi éclective qu'inventive.
Absolument désolée la" Vanitas" de George Braque m'a sans doute heurtée car
je ne l'ai pas photographiée, vous la trouverez sur le net.
J'ai de beaucoup préféré le "Crown, skulls and flowers de Yan Pel-Ming
https://www.arte.tv/fr/videos/050046-012-A/yan-pei-ming/
Yan Pei-Ming, est né à Shangai en 1960 vit et travaille à Dijon. A l'âge de 19 ans il décide de quitter la Chine pour la France, où il est admis à l'Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts de Dijon. Diplomé en 1986, il rencontre très vite le succès, notamment grâce à ses séries de portraits et d'autoportraits.
Pensionnaire de la Villa Médicis en 1994, sa participation remarquée à la Biennale deVenise en 2003 le consacre sur la scène internationale. Six ans plus tard le Louvre l'accueille pour une confrontation avec la Joconde déclinée dans une suite de tableaux intitulée "les Funérailles de Mona Lisa.. S'inspirant des medias, des événements qui marquent le monde mais aussi de l'histoire de l'art, Yan Pei-Ming travaille ses sujets sur des toiles de grand format, par de larges coups de brosse et par une sobriété chromatique devenue sa signature. Dernièrement Yan Pei-Ming a exposé au palais du Belvédère à Vienne, à la Villa Médicis à Rome au Centre régional d'art contemporain de Sète ou encore plus récemment au Musée Nicéphore Niepce de Chalon-sur-Saone.
Texte ; Atelier Yan Pei-Ming
à suivre
et plus encore le "Paesagio del cervello" Pastel, terre de Sienne suraggloméré, marbre rose. de Giuseppe Penone (1990)
Collection privée.
Né en 1947 à Garessio en Italie, Giuseppe Penone a enseigné à l'Ecole des Beaux-Arts depuis 1997 jusqu'en 2012. "figure majeure de la scène italienne des années 1970" il est un expérimentateur infatigable qui expose la surface des éléments et s'attaque à la peau des choses.
L'arbre voit mis à nu le mystère de sa croissance, tandis que toutes sortes de traces ou d'empreintes résultent des interventions de l'artiste sur les matériaux qu'il investit. Penone associe les éléments puisés dans la nature aux fragments de corps humains dans une synthèse inédite et vibrante. Une paupière démesurément agrandie ou une empreinte de phalange deviennent prétextes à des formules graphiques envahissant l'espace. Un ongle est restitué en des proportions gigantesques, ou son empreinte répétée à la dimension du mur.
Le marbre comme le tronc de l'arbre, révèle son anatomie de veines sinueuses tandis qu'ailleurs le cerveau dévoile un paysage.
Chacune des propositions plastiques conserve son mystère, l'artiste en étant le révélateur, écrit Alfred Pacquement.
texte : Studio Giuseppe Penone
https://www.youtube.com/watch?v=jO0PwgOJop0
https://www.youtube.com/watch?v=jO0PwgOJop0
très original aussi:
B. K. I. de Gabriel Orozco Giclée sur papier aquarelle édition 45/175
Collection Chantal Croussel. https://www.youtube.com/watch?v=tdkuHDbcZY4
Né à Jalapa, Veracruz, Mexico en 1962, Gabriel Orozco vit et travaille entre Paris, Mexico et New-York. Il s'est imposé dès le début des années 1990 comme l'un des artistes les plus importants de sa génération. En constant déplacement, sans atelier fixe, il rejette les identifications nationales ou régionales, et puise son inspiration dans les différents lieux où il vit et voyage.
Son travail se caractérise par un vif intérêt pour les éléments du paysage urbain et du corps humain. les incidents du quotidien et du familier, dont la poésie est celle du hasard et du paradoxe, nourrissent son travail. les frontières entre l'objet d'art et l'environnement quotidien sont délibérément brouillées, art et réalité volontairement mélangés. Le mouvement, l'expansion,la circularité, l'articulation entre géométrique et organique, sont des constantes qui animent sa recherche plastique depuis plus de vingt ans. Son oeuvre est présentée dans de nombreuses institutions
Texte : galerie Chantal Crousel
à suivre
B. K. I. de Gabriel Orozco Giclée sur papier aquarelle édition 45/175
Collection Chantal Croussel. https://www.youtube.com/watch?v=tdkuHDbcZY4
Né à Jalapa, Veracruz, Mexico en 1962, Gabriel Orozco vit et travaille entre Paris, Mexico et New-York. Il s'est imposé dès le début des années 1990 comme l'un des artistes les plus importants de sa génération. En constant déplacement, sans atelier fixe, il rejette les identifications nationales ou régionales, et puise son inspiration dans les différents lieux où il vit et voyage.
Son travail se caractérise par un vif intérêt pour les éléments du paysage urbain et du corps humain. les incidents du quotidien et du familier, dont la poésie est celle du hasard et du paradoxe, nourrissent son travail. les frontières entre l'objet d'art et l'environnement quotidien sont délibérément brouillées, art et réalité volontairement mélangés. Le mouvement, l'expansion,la circularité, l'articulation entre géométrique et organique, sont des constantes qui animent sa recherche plastique depuis plus de vingt ans. Son oeuvre est présentée dans de nombreuses institutions
Texte : galerie Chantal Crousel
à suivre