mercredi 31 juillet 2019
gravures maritimes : suite
Comment le Portugal a-t-il pu laisser Magellan se rapprocher de l'Espagne ?
Quelle vie aventureuse que celle de Magellan ; on brosse de lui le portrait d'un
homme bouillant, fier, impétueux : il est né en 1480 à Saborosa dans la
province portugaise de Tras-los-Montes mais après une vaillante carrière dans
les Indes sous les ordres d'Alphonse d'Albuquerque, le voilà remercié, ausi
part-il pour le Maroc où il est gravement blessé à Fez ce qui le laisse boiteux.
Ayant de ce fait tourné le dos à sa carrière militaire il n'en demeure pas
moins navigateur et trouve auprès de Charles Quint les moyens d'entreprendre
le tour du monde sur son "Victoria". C'est auprès de l'astronome Ruy Faleiro,
qu'il peaufine ce projet.
il veut aller aux Moluques par l'ouest en contournant l'Amérique ; pour nous
situer parmi ces découvreurs, le Génois Colomb a déjà touché terre aux
Bahamas il y a déjà trente ans et Cortez a débarqué au Mexique.
Les Molluques étaient déjà l'apanage des portugais, y réalisant un fructueux
commerce des épices. Vexé, il le fut Fernand, !! d'être remercié par ceux-ci au
point de renoncer à sa nationalité portugaise.
Charles Quint met à sa disposition cinq caravelles, avec lesquelles il appareille
le 19 septembre 1519..
San Lucar, les Canaries et le Cap vert pour les ravitaillements avant le grand
saut dans l'inconnu, suit l'estuaire de La Plata. Fernao de Magalhaës est un
homme énergique il a guerroyé il va donc faire face avec une certaine efficacité
contre la première mutinerie à bord de la caravelle de Luis de Mendoza ;
prétextant des pourparlers auprés des mutins il envoie un émissaire qui en
deux temps deux mouvements trucide le chef des mutins qui abasourdis
rentrent dans le rang aprés quelque "nettoyage" supplémentaire en la personne
du chapelain. De même que pour Vasco de Gama on présente ces chefs
comme brutaux, l'autorité quand il s'agit de meneurs d'hommes ne va pas sans
quelque dommage. On était en avril 1520. Sur la rive de la baie de Saint
Julien, Magellan va baptiser ce pays la Patagonie aprés avoir été surpris de
remarquer un 'indio" chaussé de mocassins qu'il qualifie de "pattu" Aprés avoir
repris la mer voici le cap qui porte désormais son nom ; un peu plus loin les
feux allumés par les indigènes vont donner naissance à " la Terre de Feu" que
Magellan nomme " Tierra de los Fuegos"
Il sort de son détroit un mois plus tard et découvre émerveillé le Pacifique.
Les trois caravelles restantes s'y lancent et naviguent cent jours où le scorbut
fait son appartion, où les vivres sont gâtées jusqu'à ce qu'apparaissent enfin
"les Mariannes". Malgré les larcins opérés par les indigènes ce sont des jours de
repos, de nourriture fraîche.
Cap ensuite vers Cebu dans les Philippines, ayant sympathisé avec les
autochtones il prend part à une expédition punitive contre l'île voisine de Mactan
il est alors atteint d'une flèche empoisonnée, achevé d'un coup de poignard
avec huit autres de ses marins, son corps ne fut pas restitué et paraît-il sa
tête exposée au sommet d'une hutte indigène. Il avait 42 ans, on était en avril
1521, il trouve là une mort tragique comme celle de Cook massacré à Hawaï.
Sébastien del Cano poursuit l'exploration avec les deux caravelles restantes et
parvient enfin aux Moluques en 1522. Sébastien retouchait terre trois années
plus tard avec la seule caravelle bien endommagée à San Lucar à
l'embouchure du Guadalquvir et c'est " la Victoria" !!
Il ne ramène que 18 marins sur les deux cent trente sept hommes partis pour
ce fantastique voyage.
Honneur au chroniqueur de cette expédition l'Italien Antonio Pigafetta, grâce
auquel nous connaissons tous les détails d'un destin hors du commun.
http://www.ign.fr/institut/antonio-pigafetta-journal-dun-premier-tour-monde
http://expositions.bnf.fr/marine/arret/03-4.htm
Est-ce que l'on va s'en tenir là, mon départ est imminent, je voudrais vous
parler du méchant anglais Drake qui mettait à mal la flotille portugaise je vous
en avais parlé l'année dernière à Vigo.
https://www.youtube.com/watch?v=2ZNLZZERt0Y
mardi 30 juillet 2019
gravures maritimes : suite
Période passionnante pour qui le lit : soif d'aventure, de découverte mais au
prix du scorbut, des tempêtes ou des fléches empoisonnées, la célébrité au
moins pour un temps et la richesse des pays d'origine.
C'est quand même un drame total d'avoir ajouté aux matières précieuses,
la personne humaine.
Si je m'en tiens uniquement à la découverte des côtes africaines par les
portugais, il me faudrait plusiieurs jours et c'est là mon propos ; j'y viendrai,
auparavant je voulais évoquer Vasco de Gama.
Et c'est une nouvelle histoire :
Le roi du Portugal Jean II ne lançait pas ses bâteaux à l'aventure sans une
certaine étude, il avait expédié Pero da Covilla par les voies terrestres étudier
les côtes orientales mais Bartolomeu Dias revient avant lui annoncer qu'il avait
doublé l'extrémité méridionale de l'Afrique : nous étions en 1488 et Pero da
Covilla ne revint qu'en1490. Il avait toutefois pu observer l'intense trafic
commercial entre l'Afrique et les Indes, ce qui nécessitait une infrastructure
plus importante. Je pense que Diaz a pu ressentir comme une grande injustice
que le roi préfère mettre à la tête de sa flotte un navigateur "bien né" .
Il avait son homme sous la main Vasco da Gama était de tradition militaire,
d'ascendance noble et connaisseur de la mer.
Jean II pensait bien qu'il fallait armer ses navires, Vasco était le fils du
gouverneur militaire de Sines , il avait sans doute été élevé dans la
connaissance des armes ; Jean II étant décédé, c'est sous le règne de Manuel
1er que quatre navires quittent Lisbonne le 8 juillet 1497 en route vers le Cap
Vert, escale de ravitaillement et c'est après avoir retrouvé les côtes africaines
et doublé le cap de Bonne Espérance que les choses sérieuses vont
commencer !! Il faut cette fois aller plus loin que Diaz.
Le courant du canal de Mozambique les repoussaient en arrière de même que
les chefs indigènes. Vasco da Gama va montrer de quel bois il se chauffe, c'est
ainsi que parvenus à Melinde le chef local lui permet de mouiller sans
anicroches. Mieux encore il lui confie le meilleur pilote et connaisseur de la
navigation dans l'océan indien en la personne de Ahmed-ben-Madjid qui du 24
avril au 17 mai 1498 traversée record va lui permettre de jeter l'ancre à
Calicut sur la côte ouest. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kozhikode
Mais les choses se gâtent un peu et Vasco da Gama reprend la mer pour
Lisbonne, non sans mal, avec un calme plat, des vents contraires, le scorbut à
bord. Ayant retrouvé Mélinde en janvier 1499, les équipages se requinquent
avant de terminer leur périple et ils parviennent enfin à Lisbonne où Vasco
reçoit toutes les marques de gratitude du roi pour avoir ouvert le Portugal à un
rôle déterminant en Europe. Fort de cette expérience il y retournera trois fois
tout d'abord en 1502-1503 puis en 1524 où de gouverneur il passe au titre de
vice-roi des Indes, Il y décéda la nuit de Noël du vingt-septième anniversaire
de cette terre qu'il avait appellée "Natal" lorsqu'il avail l'avait découverte.
Petite anecdote ayant reçu aussi le titre d'Amiral des mers de l'Inde lorsqu'il
découvre les Seychelles il les baptise "îles de l'Amiral "c'était au cours du
voyage de 1502-1503.
Citons aussi Pero de Alemquer pilote de Bartelemeu Diaz puis de Vasco de
Gama en 1497, sur la "Saint Gabriel"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Malindi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Natal_(Afrique)
Ils y sont tous :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Padr%C3%A3o_dos_Descobrimentos
évolution de la caraque en caravelle :
https://www.patrimoine-histoire.fr/Maquettes/CaraqueAtlantique.htm
prix du scorbut, des tempêtes ou des fléches empoisonnées, la célébrité au
moins pour un temps et la richesse des pays d'origine.
C'est quand même un drame total d'avoir ajouté aux matières précieuses,
la personne humaine.
Si je m'en tiens uniquement à la découverte des côtes africaines par les
portugais, il me faudrait plusiieurs jours et c'est là mon propos ; j'y viendrai,
auparavant je voulais évoquer Vasco de Gama.
Et c'est une nouvelle histoire :
Le roi du Portugal Jean II ne lançait pas ses bâteaux à l'aventure sans une
certaine étude, il avait expédié Pero da Covilla par les voies terrestres étudier
les côtes orientales mais Bartolomeu Dias revient avant lui annoncer qu'il avait
doublé l'extrémité méridionale de l'Afrique : nous étions en 1488 et Pero da
Covilla ne revint qu'en1490. Il avait toutefois pu observer l'intense trafic
commercial entre l'Afrique et les Indes, ce qui nécessitait une infrastructure
plus importante. Je pense que Diaz a pu ressentir comme une grande injustice
que le roi préfère mettre à la tête de sa flotte un navigateur "bien né" .
Il avait son homme sous la main Vasco da Gama était de tradition militaire,
d'ascendance noble et connaisseur de la mer.
Jean II pensait bien qu'il fallait armer ses navires, Vasco était le fils du
gouverneur militaire de Sines , il avait sans doute été élevé dans la
connaissance des armes ; Jean II étant décédé, c'est sous le règne de Manuel
1er que quatre navires quittent Lisbonne le 8 juillet 1497 en route vers le Cap
Vert, escale de ravitaillement et c'est après avoir retrouvé les côtes africaines
et doublé le cap de Bonne Espérance que les choses sérieuses vont
commencer !! Il faut cette fois aller plus loin que Diaz.
Le courant du canal de Mozambique les repoussaient en arrière de même que
les chefs indigènes. Vasco da Gama va montrer de quel bois il se chauffe, c'est
ainsi que parvenus à Melinde le chef local lui permet de mouiller sans
anicroches. Mieux encore il lui confie le meilleur pilote et connaisseur de la
navigation dans l'océan indien en la personne de Ahmed-ben-Madjid qui du 24
avril au 17 mai 1498 traversée record va lui permettre de jeter l'ancre à
Calicut sur la côte ouest. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kozhikode
Mais les choses se gâtent un peu et Vasco da Gama reprend la mer pour
Lisbonne, non sans mal, avec un calme plat, des vents contraires, le scorbut à
bord. Ayant retrouvé Mélinde en janvier 1499, les équipages se requinquent
avant de terminer leur périple et ils parviennent enfin à Lisbonne où Vasco
reçoit toutes les marques de gratitude du roi pour avoir ouvert le Portugal à un
rôle déterminant en Europe. Fort de cette expérience il y retournera trois fois
tout d'abord en 1502-1503 puis en 1524 où de gouverneur il passe au titre de
vice-roi des Indes, Il y décéda la nuit de Noël du vingt-septième anniversaire
de cette terre qu'il avait appellée "Natal" lorsqu'il avail l'avait découverte.
Petite anecdote ayant reçu aussi le titre d'Amiral des mers de l'Inde lorsqu'il
découvre les Seychelles il les baptise "îles de l'Amiral "c'était au cours du
voyage de 1502-1503.
Citons aussi Pero de Alemquer pilote de Bartelemeu Diaz puis de Vasco de
Gama en 1497, sur la "Saint Gabriel"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Malindi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Natal_(Afrique)
Ils y sont tous :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Padr%C3%A3o_dos_Descobrimentos
évolution de la caraque en caravelle :
https://www.patrimoine-histoire.fr/Maquettes/CaraqueAtlantique.htm
lundi 29 juillet 2019
Gravures maritimes
L'exploration se poursuit sous les auspices de Jean II de Portugal (1481-1495)
qui souhaite apporter une suite à celle de son oncle Henri le Navigateur, en
finissant d'explorer les côtes africaines.
C'est donc en 1487 qu'il confie cette tâche à Bartolomeu Dias qui appareille de
Lisbonne au mois d'août. On ne sait pas grand-chose de ses origines, sans doute
est-il suffisamment compétent pour se lancer dans un voyage de huit mille
miles.
Grâce aux noms de saints donnés à la découverte des territoires, on peut
dater ses points d'escale. Il met quatre mois pour rejoindre le dernier point
atteint par son prédécesseur Diogo Cào qui reconnaît en 1483 l'embouchure du
Congo et entre en rapport avec le roi du Kongo. Plus sûr que des drapeaux il
érigeait des stèles de pierre témoins de son passage à la gloire de son
souverain ; mais les alizés du sud-est l'obligent à
s'éloigner de la côte en raison d'une tempête, il navigue alors vers l'ouest mais
ayant retrouvé des vents d'ouest il se rabat à nouveau sur les côtes africaines
et dépasse largement l'extrémité méridionale de ce continent entreprenant
alors la remontée de l'océan indien, mais les marins sont las du voyage et
il lui faut à nouveau doubler le cap de Bonne Espérance l'obligeant à
rebrousser chemin ce qu'il fait la mort dans l'âme.
Il prend dès son retour au bord du Tage une charge d'administrateur du
ravitaillement des navires qui se rendent aux comptoirs établis par le Portugal
en Afrique; mais sans doute la soif d'aventure se fait à nouveau sentir et c'est
en 1497 qu'il prend le commandement d'une caravelle à destination du golfe
de Guinée. Puis en 1500 au sein de la puissante flotte de Pedro Alvares Cabral,
il participe à la découverte du Brésil et c'est en se rendant des côtes
brésiliennes vers le cap de Bonne Espérance qu'il périt lors d'une de ces
terribles tempêtes, le 23 mai.
Si dans ce travail de mémoire des plus anciens explorateurs, je m'intéresse
particulièrement aux portugais j'espére avoir le temps avant de partir
d'évoquer aussi leurs concurrents espagnols ou même anglais.
L'italien Amerigo Vespucci (1451-1512) né à Florence pris part aux deux
expéditions de 1501 et 1503 mandatées par le roi du Portugal : il longea les
côtes brésiliennes jusqu'à 52 ° de latitude sud et celle de Coelho qui en route
pour Malacca se perdit et fonda les premiers établissements portugais au
Brésil.
Il était aussi des deux expéditions organisées par Juan de la Cosa qui fut pilote
de Christophe Colomb.
Juan de la Cosa périt empoisonné par des fléches indiennes au curare en
1510.
Coelho, compagnon de Vasco de Gama était aussi de l'expédition de Cabral.
qui souhaite apporter une suite à celle de son oncle Henri le Navigateur, en
finissant d'explorer les côtes africaines.
C'est donc en 1487 qu'il confie cette tâche à Bartolomeu Dias qui appareille de
Lisbonne au mois d'août. On ne sait pas grand-chose de ses origines, sans doute
est-il suffisamment compétent pour se lancer dans un voyage de huit mille
miles.
Grâce aux noms de saints donnés à la découverte des territoires, on peut
dater ses points d'escale. Il met quatre mois pour rejoindre le dernier point
atteint par son prédécesseur Diogo Cào qui reconnaît en 1483 l'embouchure du
Congo et entre en rapport avec le roi du Kongo. Plus sûr que des drapeaux il
érigeait des stèles de pierre témoins de son passage à la gloire de son
souverain ; mais les alizés du sud-est l'obligent à
s'éloigner de la côte en raison d'une tempête, il navigue alors vers l'ouest mais
ayant retrouvé des vents d'ouest il se rabat à nouveau sur les côtes africaines
et dépasse largement l'extrémité méridionale de ce continent entreprenant
alors la remontée de l'océan indien, mais les marins sont las du voyage et
il lui faut à nouveau doubler le cap de Bonne Espérance l'obligeant à
rebrousser chemin ce qu'il fait la mort dans l'âme.
Il prend dès son retour au bord du Tage une charge d'administrateur du
ravitaillement des navires qui se rendent aux comptoirs établis par le Portugal
en Afrique; mais sans doute la soif d'aventure se fait à nouveau sentir et c'est
en 1497 qu'il prend le commandement d'une caravelle à destination du golfe
de Guinée. Puis en 1500 au sein de la puissante flotte de Pedro Alvares Cabral,
il participe à la découverte du Brésil et c'est en se rendant des côtes
brésiliennes vers le cap de Bonne Espérance qu'il périt lors d'une de ces
terribles tempêtes, le 23 mai.
Si dans ce travail de mémoire des plus anciens explorateurs, je m'intéresse
particulièrement aux portugais j'espére avoir le temps avant de partir
d'évoquer aussi leurs concurrents espagnols ou même anglais.
L'italien Amerigo Vespucci (1451-1512) né à Florence pris part aux deux
expéditions de 1501 et 1503 mandatées par le roi du Portugal : il longea les
côtes brésiliennes jusqu'à 52 ° de latitude sud et celle de Coelho qui en route
pour Malacca se perdit et fonda les premiers établissements portugais au
Brésil.
Il était aussi des deux expéditions organisées par Juan de la Cosa qui fut pilote
de Christophe Colomb.
Juan de la Cosa périt empoisonné par des fléches indiennes au curare en
1510.
Coelho, compagnon de Vasco de Gama était aussi de l'expédition de Cabral.
dimanche 28 juillet 2019
Gravures anciennes
Découvertes dans une vielle malle au fond d'une cave, ces gravures vont me
permettre d'illustrer ces quelques travaux préliminaires à un voyage au
Portugal, où Baiona qui a vu la première le retour d'un des navires de
Christophe Colomb, La Pinta, (encore que ce port se trouve à l'extrème sud de
la Galice, ) est une de mes premières escales.
A l'heure où ce ne sont plus des bâteaux qui sillonnent les mers mais des jets
qui font le tour de la planète en quelques heures, lorsque l'on est passionné
d'histoire, le passé offre encore de belles découvertes.
Je vais donc vous transporter dans les années 1400 avec un célèbre prince du
Portugal Henri le Navigateur, né en 1394 d'une mère anglaise, Filippa de
Lancastre et du cinquième fils du roi Jean Ier à Porto.
Ceuta qui verrouille le détroit de Gibraltar appartenait alors aux Musulmans
qui dominaient ainsi le trafic commercial et entravaient les communications
avec les ports de l'Europe occidentale et ceux de la Méditerranée et les ports du
Portugal, étapes vers la Mer du Nord, qu'ils attaquaient souvent.
Le prince Henri se mit à la tête de la conquête de cette ville se rendant lui-
même en 1418 puis en 1458 à la conquête d'Alcacer-Ceguer, deux ans avant
sa mort.
On lui doit aussi la découverte des archipels de Madère et des Açores, plaçant
ainsi les Portugais pionniers de l'expansion mondiale de l'Europe.
L'exploration des côtes encore inconnues d'Afrique, du Cap Bojador à la Sierra-
Léone est le fruit d'une coordination et d'une coopération fertile entre les
navigateurs et les scientifiques de l'époque.
Ses rêves ne furent atteints qu'à la fin du XVème siècle, quarante ans après sa
mort avec le voyage de Vasco de Gama que j'évoquerai par la suite.
C'est dans le sud du Portugal dans l'Algarve qu'il va installer ses entreprises
maritimes, avec déjà l'intention de secourir les navigateurs sortant de la
Méditerranée qui rencontraient des vents contraires qui les empêchaient de
pénétrer dans les eaux atlantiques. Si vous allez au Cap de Sagres c'est là
qu'il résidait ou bien se trouvait entre ses navigations ; il y mourut.
Il y conviait des astrologues venant de l'étranger, de célèbres cartographes
dont Jaime Ribas, alias Jadufa Cresques, et qui n'était pas n'importe qui
puisqu'il était le fils d' Abraham Cresques dont on conserve précieusement le
célèbre atlas de 1375-1377 à la Bibliothèque nationale de Paris.
Il était le successeur de nombreux navigateurs portugais qui n'hésitaient pas à
monter jusque dans les Flandres ou l'Angleterre.
Le chroniqueur Azurara a pu nous laisser de lui un portrait où ses qualités
d'homme d'action, de croyant sincère, d'homme politique avisé, font de lui un
grand homme d'Etat désireux d'ouvrir les portes de l'Europe au monde,
répandant ainsi la civilisation occidentale.
Je ne rentrerai pas dans les débats qui soulignent une intervention par trop
"envahissante" ne voulant voir que le côté "découverte" d'autres mondes
comme nous pouvons le faire à notre époque avec la conquête spatiale.
portrait d'Henri le Navigateur
BNF
permettre d'illustrer ces quelques travaux préliminaires à un voyage au
Portugal, où Baiona qui a vu la première le retour d'un des navires de
Christophe Colomb, La Pinta, (encore que ce port se trouve à l'extrème sud de
la Galice, ) est une de mes premières escales.
A l'heure où ce ne sont plus des bâteaux qui sillonnent les mers mais des jets
qui font le tour de la planète en quelques heures, lorsque l'on est passionné
d'histoire, le passé offre encore de belles découvertes.
Je vais donc vous transporter dans les années 1400 avec un célèbre prince du
Portugal Henri le Navigateur, né en 1394 d'une mère anglaise, Filippa de
Lancastre et du cinquième fils du roi Jean Ier à Porto.
Ceuta qui verrouille le détroit de Gibraltar appartenait alors aux Musulmans
qui dominaient ainsi le trafic commercial et entravaient les communications
avec les ports de l'Europe occidentale et ceux de la Méditerranée et les ports du
Portugal, étapes vers la Mer du Nord, qu'ils attaquaient souvent.
Le prince Henri se mit à la tête de la conquête de cette ville se rendant lui-
même en 1418 puis en 1458 à la conquête d'Alcacer-Ceguer, deux ans avant
sa mort.
On lui doit aussi la découverte des archipels de Madère et des Açores, plaçant
ainsi les Portugais pionniers de l'expansion mondiale de l'Europe.
L'exploration des côtes encore inconnues d'Afrique, du Cap Bojador à la Sierra-
Léone est le fruit d'une coordination et d'une coopération fertile entre les
navigateurs et les scientifiques de l'époque.
Ses rêves ne furent atteints qu'à la fin du XVème siècle, quarante ans après sa
mort avec le voyage de Vasco de Gama que j'évoquerai par la suite.
C'est dans le sud du Portugal dans l'Algarve qu'il va installer ses entreprises
maritimes, avec déjà l'intention de secourir les navigateurs sortant de la
Méditerranée qui rencontraient des vents contraires qui les empêchaient de
pénétrer dans les eaux atlantiques. Si vous allez au Cap de Sagres c'est là
qu'il résidait ou bien se trouvait entre ses navigations ; il y mourut.
Il y conviait des astrologues venant de l'étranger, de célèbres cartographes
dont Jaime Ribas, alias Jadufa Cresques, et qui n'était pas n'importe qui
puisqu'il était le fils d' Abraham Cresques dont on conserve précieusement le
célèbre atlas de 1375-1377 à la Bibliothèque nationale de Paris.
Il était le successeur de nombreux navigateurs portugais qui n'hésitaient pas à
monter jusque dans les Flandres ou l'Angleterre.
Le chroniqueur Azurara a pu nous laisser de lui un portrait où ses qualités
d'homme d'action, de croyant sincère, d'homme politique avisé, font de lui un
grand homme d'Etat désireux d'ouvrir les portes de l'Europe au monde,
répandant ainsi la civilisation occidentale.
Je ne rentrerai pas dans les débats qui soulignent une intervention par trop
"envahissante" ne voulant voir que le côté "découverte" d'autres mondes
comme nous pouvons le faire à notre époque avec la conquête spatiale.
portrait d'Henri le Navigateur
BNF
vendredi 26 juillet 2019
Lucien Vieillard suite
Lucien Vieillard s'est livré au "Questionnaire de Proust".
http://clg-rostand-orleans.tice.ac-orleans-tours.fr/eva/sites/clg-rostand-orleans/IMG/pdf/Le_Questionnaire_de_Proust.pdf
Voici quelques unes de ses réponses, entre ses toiles :
La rue Ozenne sous la neige :1999
Ma devise
Nunquam renunciare (ne jamais renoncer)
La rivière de Lavelanet 1968
où il a placé en tout dernier fond de toile le Mont St Barthélémy :
http://www.photosariege.com/article-le-pic-de-saint-barthelemy-par-moulzoune-59725547.html
Ma principale qualité
Je l'ignore. Je laisse les autres l'apprécier
Rue grande à Saint André de l'Eure. 2006
La couleur que je préfère
le bleu
Roses bleues dans un vase blanc 1980
La fleur que je préfère
La rose
Neige aux environs de Sartilly 2006
Mes auteurs favoris en prose
Victor Hugo. Jean d'Ormesson
Du côté de Morlaix 2006
Mes compositeurs préférés
Claude Debussy. Maurice Ravel.
Francis Poulenc.
Le groupe des six
L'oratorio Jeanne d'Arc au bucher d'Arthur Honegger
La symphonie N° 9 du 'Nouveau Monde" d'Antonin Dvorak
Mes héros dans l'histoire
Ulysse
Mon rêve de bonheur
Un grand parc fleuri
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis
Leur constance
Dernière vue d'ensemble avec le Taj Mahal de 2013 intitulée "le blanc et le noir"
http://clg-rostand-orleans.tice.ac-orleans-tours.fr/eva/sites/clg-rostand-orleans/IMG/pdf/Le_Questionnaire_de_Proust.pdf
Voici quelques unes de ses réponses, entre ses toiles :
La rue Ozenne sous la neige :1999
Ma devise
Nunquam renunciare (ne jamais renoncer)
La rivière de Lavelanet 1968
où il a placé en tout dernier fond de toile le Mont St Barthélémy :
http://www.photosariege.com/article-le-pic-de-saint-barthelemy-par-moulzoune-59725547.html
Ma principale qualité
Je l'ignore. Je laisse les autres l'apprécier
Rue grande à Saint André de l'Eure. 2006
La couleur que je préfère
le bleu
Roses bleues dans un vase blanc 1980
La fleur que je préfère
La rose
Neige aux environs de Sartilly 2006
Mes auteurs favoris en prose
Victor Hugo. Jean d'Ormesson
Du côté de Morlaix 2006
Mes compositeurs préférés
Claude Debussy. Maurice Ravel.
Francis Poulenc.
Le groupe des six
L'oratorio Jeanne d'Arc au bucher d'Arthur Honegger
La symphonie N° 9 du 'Nouveau Monde" d'Antonin Dvorak
Mes héros dans l'histoire
Ulysse
Mon rêve de bonheur
Un grand parc fleuri
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis
Leur constance
Dernière vue d'ensemble avec le Taj Mahal de 2013 intitulée "le blanc et le noir"
jeudi 25 juillet 2019
l'Art naïf de Lucien Vieillard
Ancien pont Saint Michel : clocher de la Dalbade. 1974
On devait encore parler de l'effondrement de ce clocher ; si je fais mes
calculs, Vieillard est né en 1923 et le clocher s'est effondré en 1926
https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/limage-il-y-a-91-ans-le-clocher-le-plus-haut-de-toulouse-seffondrait_3664998.html
Comme promis :
regard péjoratif sur ce qui vient de la province ....!!
d'ailleurs il n'a pas peint que notre ville rose mais alentour, que choisir ?
Nestier : 1993
http://lieux.loucrup65.fr/calvairenestier.htm
Maisons à flanc de la montagne : 2006
Château de Fayrac : 1972
https://www.notrebellefrance.com/v5/fr/le-chateau-de-fayrac
La jetée, Promenade des Anglais à Nice : 2015
https://lagriotteanice.wordpress.com/2013/11/16/la-jetee-promenade/
mercredi 24 juillet 2019
L'art naïf international
Où Lucien Vieillard va-t-il nous emmener aujourd'hui ?
Tour Eiffel et ancien Trocadéro. 1989
en arrière :
http://paris1900.lartnouveau.com/cartes_postales_anciennes/le_trocadero.htm
En connaissez-vous dans vos pays respectifs ??
Qui étaient : Bauchant, Bombois, Vivin, Séraphine, Rimbert, Lefranc, Rabuzin,
Ivan et Josip Généralic, Lackovic, Grandma Moses, O’Brady, Haddelsey,
Ligabue, Vivancos, le Douanier Rousseau....
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_international_d%27art_na%C3%AFf
Message à l'arrivée. 2002
Pourrais-t-on dire que les toiles de Lucien Vieillard nous font voyager
je répondrai dans l'affirmative
Delahaye 1909 : 2006
J'avais l'intention de vous retranscrire la somme des lieux d'expositions de ses
oeuvres mais j'en ai pris la photo sur la très jolie plaquette éditée par le
Conseil Général de la Haute-Garonne.
(trop nombreuses de Paris à Singapour , Tokyo, Chicago et j'en passe !!!)
le temps de les enregistrer !!!
Château de Foix 2004
Si vous étes adeptes du Tour de France (à bicyclette) vous avez sans doute vu
le château de Foix, arrivée du 21 juillet dernier, au Prat d'Albis.
https://www.ladepeche.fr/article/2018/09/28/2877823-tour-2019-arrivee-inedite-attendue-sommet-prat-albis-dessus-foix.html
Tour Eiffel et ancien Trocadéro. 1989
en arrière :
http://paris1900.lartnouveau.com/cartes_postales_anciennes/le_trocadero.htm
En connaissez-vous dans vos pays respectifs ??
Qui étaient : Bauchant, Bombois, Vivin, Séraphine, Rimbert, Lefranc, Rabuzin,
Ivan et Josip Généralic, Lackovic, Grandma Moses, O’Brady, Haddelsey,
Ligabue, Vivancos, le Douanier Rousseau....
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_international_d%27art_na%C3%AFf
Message à l'arrivée. 2002
Pourrais-t-on dire que les toiles de Lucien Vieillard nous font voyager
je répondrai dans l'affirmative
Delahaye 1909 : 2006
J'avais l'intention de vous retranscrire la somme des lieux d'expositions de ses
oeuvres mais j'en ai pris la photo sur la très jolie plaquette éditée par le
Conseil Général de la Haute-Garonne.
(trop nombreuses de Paris à Singapour , Tokyo, Chicago et j'en passe !!!)
le temps de les enregistrer !!!
Château de Foix 2004
Si vous étes adeptes du Tour de France (à bicyclette) vous avez sans doute vu
le château de Foix, arrivée du 21 juillet dernier, au Prat d'Albis.
https://www.ladepeche.fr/article/2018/09/28/2877823-tour-2019-arrivee-inedite-attendue-sommet-prat-albis-dessus-foix.html
mardi 23 juillet 2019
Lucien Vieillard : suite
Existe-t-il de nombreux amateurs d'art naïf ?
En ce qui me concerne j'étais géographiquement en contact avec l'une de ses
représentantes ; je lui avais rendu visite à son domicile et suivi quelques
expositions; je vous en parle un peu plus loin.
Aligner les toiles de Vieillard mériterait un petit commentaire !!!
https://hicsa.univ-paris1.fr/documents/pdf/Ecole%20doctorale/Marion%20Alluchon.pdf
Ce ne seront d'ailleurs que quelques unes des 46 toilles exposées et
sélectionnées de ma part, avec des critères très personnels.
'L'Ancien Rodez" 1971
Pas loin de là vous trouvez le Musée Soulages
https://www.tourisme-aveyron.com/fr/voir-faire/decouvrir-aveyron/sites-visiter/musee-soulages/decouvrir-le-musee-soulages
"la Gloriette à Saverdun" 1987
L'Usine". 2006
"Souvenir de Nathalie" 2014
sans doute fredonnait-il....
https://www.youtube.com/watch?v=TilQ8BIHisw
l'Art naïf en Ariège
https://www.youtube.com/watch?v=mzVQDwnWQSM
http://www.grandsudinsolite.fr/967-09-ariege-l-art-naif-de-mady-de-la-giraudiere.html
En ce qui me concerne j'étais géographiquement en contact avec l'une de ses
représentantes ; je lui avais rendu visite à son domicile et suivi quelques
expositions; je vous en parle un peu plus loin.
Aligner les toiles de Vieillard mériterait un petit commentaire !!!
https://hicsa.univ-paris1.fr/documents/pdf/Ecole%20doctorale/Marion%20Alluchon.pdf
Ce ne seront d'ailleurs que quelques unes des 46 toilles exposées et
sélectionnées de ma part, avec des critères très personnels.
'L'Ancien Rodez" 1971
Pas loin de là vous trouvez le Musée Soulages
https://www.tourisme-aveyron.com/fr/voir-faire/decouvrir-aveyron/sites-visiter/musee-soulages/decouvrir-le-musee-soulages
"la Gloriette à Saverdun" 1987
L'Usine". 2006
"Souvenir de Nathalie" 2014
sans doute fredonnait-il....
https://www.youtube.com/watch?v=TilQ8BIHisw
l'Art naïf en Ariège
https://www.youtube.com/watch?v=mzVQDwnWQSM
http://www.grandsudinsolite.fr/967-09-ariege-l-art-naif-de-mady-de-la-giraudiere.html
lundi 22 juillet 2019
L'Art naïf à Laréole
Et plus précisément dans l'orangerie baptisée Salle Vieillard, pour une exposition
de Lucien Vieillard, consacrée à cet artiste.
Pour vous le présenter mieux vaut donner la parole à Anatole Jakovsky qui
signe la préface : mais qui est Anatole Jakovsky, ? rechercher ses origines m'a
permit de faire connaissance avec le musée de l'art naïf qu'il a créé à Nice.
https://www.moldavie.fr/Anatole-Jakovsky-un-Bessarabien-qui-a-patronne-l-art-naif.html
https://www.nicetourisme.com/nice/188-musee-international-d-art-naif-anatole-jakovsky
Cette préface était destinée à l'exposition de Lucien Vieillard à la galerie
Antoinette de Paris en 1976.
Proche de Toulouse, précisément à Larra, Vieillard a beaucoup peint les
monuments toulousains mais il nous amènera plus loin encore.
Cathédrale Sainte Marie. Auch. 1996
" Il faudrait peut-être, dater quand même nos préfaces... Les millésimer d'après les tableaux qu'elles saluent. car les peintres ont aussi leurs tâches solaires qui font tantôt de bons tantôt de mauvais crus. Que de maldonnes, alors que de promesses, sinon des affirmations sans provisions, si on les relit par mégarde, plus tard.
Rien de tel naturellement, en ce qui concerne Lucien Vieillard. Aucun danger. Son oeuvre se poursuit sans la moindre défaillance, aussi personnelle, aussi serine et variée, du moins telle qu'elle m'a été révélée, en 1969, pour la première fois.
De sorte que je ne renie aucune de mes cinq préfaces écrites déjà pour lui, toujours avec un plaisir renouvelé. Plutôt le contraire ; au fil des années qui passent, il me surprend à chaque fois par son mûrissement tranquille et la sûreté de sa sensibilité accrue.
Pour un peu, d'aucuns - et il y en a hélas, il y en a - s'écrieront ravis : c'est trop beau... Ce n'est plus de la peinture naîve ! C'est fou ce qu'ils peuvent être contents dès qu'un peintre naïf s'affirme par les qualités intrinsèques de sa peinture, afin de le déconnecter aussitôt du reste de la gent naïve. Allez sortez des rangs.... Vous n'avez rien à faire avec tous ces minables-là !
Mais qui est Lucien Vieillard ? Quelle est donc cette oeuvre à nulle autre pareille, où la vie semble avoir déserté à jamais les rues, les prairies, les maisons ? Très simple, en vérité. Simple comme bonjour, n'est ce pas, les yeux pleins de monts et merveilles entrevus, un instant, en dormant. Ce souvenir d'un monde meilleur nous hante quelque fois, bien sûr, or combien sont rares sont ceux qui, à l'instar des possédés, s'en pénètrent désormais, à tel point qu'ils en rêvent, les yeux ouverts cette fois, jusqu'à ce qu'ils arrivent à le matérialiser, tôt ou tard.
C'est pourquoi en attendant impatiemment de le faire, Vieillard a dû explorer le sien en détail, tout en rongeant son frein, occupé par d'autres besognes ici-bas.
C'est pourquoi , également, devenant ainsi peintre sur le tard, il a éliminé impitoyalement tout ce qui pouvait lui rappeller ces dernières. Et c'est là où réside le miracle de la peinture naïve, la seule capable de bâtir les songes comme si on y était. De réaliser l'impalpable. Absolument en dehors des contingences de l'espace et du temps. A condition, certes, d'avoir ce don ou cette grâce, si ce n'est ce "talent" du vocabulaire de papa.
Vieillard il l'a, à revendre. Vieillard, le plus grand, aux côtés de son illustre ainé Rimbert, des naïfs actuels ".
Anatole Jakovsky
de gauche à droite : les Jacobins, le Pont Neuf (XVI ème) la Cour de la
Préfecture et clocher de St Etienne
Les Jacobins intitulée "A Toulouse et dans le Monde" clin d'oeil aux moyens de
locomotion, de la locomotive au paquebot en passant par l'A 380. Il faut dire
que Larra est souvent le terrain d'approche des atterissages de l'aéroport
de Blagnac!!!!....
Ensuite "Tolosa Turrita" pour les trois clochers, toile de fond du pont neuf
recomposée car le Dôme de La Grave est sur l'autre rive .... on peut rêver
n'est- il pas vrai quand on est peintre !
https://www.youtube.com/watch?v=4VvsUY6-edM
de Lucien Vieillard, consacrée à cet artiste.
Pour vous le présenter mieux vaut donner la parole à Anatole Jakovsky qui
signe la préface : mais qui est Anatole Jakovsky, ? rechercher ses origines m'a
permit de faire connaissance avec le musée de l'art naïf qu'il a créé à Nice.
https://www.moldavie.fr/Anatole-Jakovsky-un-Bessarabien-qui-a-patronne-l-art-naif.html
https://www.nicetourisme.com/nice/188-musee-international-d-art-naif-anatole-jakovsky
Cette préface était destinée à l'exposition de Lucien Vieillard à la galerie
Antoinette de Paris en 1976.
Proche de Toulouse, précisément à Larra, Vieillard a beaucoup peint les
monuments toulousains mais il nous amènera plus loin encore.
Cathédrale Sainte Marie. Auch. 1996
" Il faudrait peut-être, dater quand même nos préfaces... Les millésimer d'après les tableaux qu'elles saluent. car les peintres ont aussi leurs tâches solaires qui font tantôt de bons tantôt de mauvais crus. Que de maldonnes, alors que de promesses, sinon des affirmations sans provisions, si on les relit par mégarde, plus tard.
Rien de tel naturellement, en ce qui concerne Lucien Vieillard. Aucun danger. Son oeuvre se poursuit sans la moindre défaillance, aussi personnelle, aussi serine et variée, du moins telle qu'elle m'a été révélée, en 1969, pour la première fois.
De sorte que je ne renie aucune de mes cinq préfaces écrites déjà pour lui, toujours avec un plaisir renouvelé. Plutôt le contraire ; au fil des années qui passent, il me surprend à chaque fois par son mûrissement tranquille et la sûreté de sa sensibilité accrue.
Pour un peu, d'aucuns - et il y en a hélas, il y en a - s'écrieront ravis : c'est trop beau... Ce n'est plus de la peinture naîve ! C'est fou ce qu'ils peuvent être contents dès qu'un peintre naïf s'affirme par les qualités intrinsèques de sa peinture, afin de le déconnecter aussitôt du reste de la gent naïve. Allez sortez des rangs.... Vous n'avez rien à faire avec tous ces minables-là !
Mais qui est Lucien Vieillard ? Quelle est donc cette oeuvre à nulle autre pareille, où la vie semble avoir déserté à jamais les rues, les prairies, les maisons ? Très simple, en vérité. Simple comme bonjour, n'est ce pas, les yeux pleins de monts et merveilles entrevus, un instant, en dormant. Ce souvenir d'un monde meilleur nous hante quelque fois, bien sûr, or combien sont rares sont ceux qui, à l'instar des possédés, s'en pénètrent désormais, à tel point qu'ils en rêvent, les yeux ouverts cette fois, jusqu'à ce qu'ils arrivent à le matérialiser, tôt ou tard.
C'est pourquoi en attendant impatiemment de le faire, Vieillard a dû explorer le sien en détail, tout en rongeant son frein, occupé par d'autres besognes ici-bas.
C'est pourquoi , également, devenant ainsi peintre sur le tard, il a éliminé impitoyalement tout ce qui pouvait lui rappeller ces dernières. Et c'est là où réside le miracle de la peinture naïve, la seule capable de bâtir les songes comme si on y était. De réaliser l'impalpable. Absolument en dehors des contingences de l'espace et du temps. A condition, certes, d'avoir ce don ou cette grâce, si ce n'est ce "talent" du vocabulaire de papa.
Vieillard il l'a, à revendre. Vieillard, le plus grand, aux côtés de son illustre ainé Rimbert, des naïfs actuels ".
Anatole Jakovsky
de gauche à droite : les Jacobins, le Pont Neuf (XVI ème) la Cour de la
Préfecture et clocher de St Etienne
Les Jacobins intitulée "A Toulouse et dans le Monde" clin d'oeil aux moyens de
locomotion, de la locomotive au paquebot en passant par l'A 380. Il faut dire
que Larra est souvent le terrain d'approche des atterissages de l'aéroport
de Blagnac!!!!....
Ensuite "Tolosa Turrita" pour les trois clochers, toile de fond du pont neuf
recomposée car le Dôme de La Grave est sur l'autre rive .... on peut rêver
n'est- il pas vrai quand on est peintre !
https://www.youtube.com/watch?v=4VvsUY6-edM
jeudi 18 juillet 2019
Expositions au Château de Laréole
Expositions au pluriel car si la visite de celle de Cadène s'achève en faisant
le tour du château, l'orangerie va nous plonger dans un univers bien différent :
Samedi à Nice
peu confortable pour
s'asseoir au coin du feu
!!!
un peu de hauteur encore
pour jeter un coup d'oeil
au parc
avant de traverser le pont-levis, logement .... étroit du tireur de mousquet !!!
la floraison des tilleuls
touche à sa fin
et l'entretien du parc se poursuit
le tour du château, l'orangerie va nous plonger dans un univers bien différent :
Samedi à Nice
peu confortable pour
s'asseoir au coin du feu
!!!
un peu de hauteur encore
pour jeter un coup d'oeil
au parc
avant de traverser le pont-levis, logement .... étroit du tireur de mousquet !!!
la floraison des tilleuls
touche à sa fin
et l'entretien du parc se poursuit
Inscription à :
Articles (Atom)