" le Champ des étoiles "... je le vois, vous ếtes nombreux attirés par ce titre
comme l'est la foule des voyageurs rencontrés
les poètes aussi, je citais hier Machado aujourd'hui Otero Pedrayo qui parle de
la façade principale de l'Obradoiro en ces termes "automne las et doré "....il
découvre dans cette réussite sculpturale l'esprit de la" Summa Theologica" de
Saint Thomas ou de la "Divine Comédie" de Dante.
quant au fameux" Portail de la Gloire" du maître Matèo qu'on ne peut pas
photographier non plus, c'est un "poème de pierre".
Pour Miguel Unamuno, cette merveille ionique d'Espagne respire l'art et la
piété du Moyen Age, la jeunesse entière du granit.
Pour ce matin quelques conseils ; rendue dès sept heures du matin devant cet
édifice ce fut la surprise de découvrir une file d'attente qui va se révéler être
plus d'une heure de patience avant de pénétrer par petits contingents sur
l'espace dédié au visionnage filmé du Portail de la Gloire désormais clôt par
une femeture préalable.
L'encadrement de surveillance est rôdé au timing et à la
surveillance. Ce sera un choc l'après midi de voir cette file traverser la place
presque.. aussi grande que celle de la Concorde, au bas mot cinq ou six
heures d'attente. On rentre par groupe de vingt à peu près. Je vais vous parler
de tout cela en détail. Mais, vous savez, c'est long, très long ! et il faisait froid
!!, avec l'estomac vide.
J'étais rentrée là il y a quelques années comme on dit "comme dans un moulin"
en compagnie de quelques pélerins rencontrés sur le chemin, assez choquée
d'ailleurs de leur comportement, "elles" s'étaient jetées à plat ventre par terre
dans un geste d'adoration que je n'avais pas très bien compris puisque je m'en
souviens encore. Cette file n'est pas la seule, l'autre, dans la cathédrale
concerne l'apôtre uniquement et comme à Montserrat pour toucher le
reliquaire. Mais pour rentrer dans la cathédrale ce sera par une autre porte.
J'ai eu le temps de voir le soleil se lever sur St Jacques !!! belle illumination !!!
J'étais à l'ombre de ces tours de 70 mètres "Croissez, lis jumeaux d'audace,
croissez, poussez, tours de Compstelle". Gerardo Diego.
J'ai pu monter enfin les escaliers, ... presque libérateurs....
et de là assister à l'arrivée de pélerins à cheval, belle allure !!
Contempler encore un St Jacques à cheval sur le faîte du Palais Rajoy en face.
sur lequel se projette en partie l'ombre de la cathédrale
sur le frontispice de la bataille, gagnée par les chrétiens, de Clavijo : pour ceux
qui ne connaîtraient pas bien l'histoire, il y est apparu.
Il était en Hispanie au premier siècle des évangélisations pour avoir reçu en
charge l'évangélisation de cette lointaine contrée. Reparti en Palestine il y fut
exécuté et ses disciples sachant sans doute combien ce pays lui avait tenu à
coeur renvoyèrent son corps décapité sur les terres de Galice.
On verra cela en détail.
Mention faite des ouvriers d'art qui ont travaillé à l'élévation de ce monumnt
Fernàndez, Vaamonde, Gambino, Nogueira, Lens, Pose, Lopez et Ramos. et
pour rappel, si le génial architecte de l'époque romane fut Màteo c'est Casas y
Novoa qui fait exécuter ce ballet de pierres, la difficulté venant d'un équilibre à
trouver avec la tour des cloches du XVII ème conçue par Pena del Toro, qu'il
obtient en concevant à son tour la tour de la Crécelle (Carraca).
Après cela, il y a les "impressions", ce mendiant jeune, à genoux, pieds nus
sous la pluie, de quoi émouvoir les passants: le lendemain, ces fraiches notes
du biniou galicien, égrénées sous le passage qui descend à la cathédrale par
un galicien en costume du pays. (la gaita gallega)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ga%C3%AFta
ce n'était pas celui-là
https://www.youtube.com/watch?v=6n0_sZeQMM0
https://www.youtube.com/watch?v=8hZOxvpjYNg
à suivre
Si vous voulez visiter les toits il faut acheter vos billets au préalable
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