Nous avons donc entendu Ariane James-Sarrazin parler de Largillière et de Troy : voici deux peintures : la première représente l'acteur Baron formé par Molière qui s'illustra dans Corneille et Racine ; par Nicolas de Largillière.
la suivante est l'oeuvre de Jean-François de Troye :
Mais il serait tout à fait injuste d'oublier les "Guerra" dont le magistal Saint Sébastien de 1709 d' Antoine Guerra "le Jeune". (1666-1711 ) Perpignan.
Antoni Guerra "le Jeune", né en 1666, profita de la passion de son père pour se former. Puis il poursuivit son travail d'étude auprès d'autres peintres de l'époque, ce qui lui permit de développer un style plus personnel, en retrait par rapport à son père.
Travaillant un temps dans l'atelier familial, il réalisa des grandes toiles toutes construites selon un modèle figé : un personnage se trouve au centre de l'œuvre, le décors est peint en contre-plongée. Les couleurs sont vives et rares : Trois ou quatre dominantes de tons rouges / Bleus / Rose lui suffisent.
Du portrait de la famille Juge, par Rigaud, je ne vous donne que certains détails, dont le visage de Marguerite-Charlotte, (peut-être fille naturelle de Rigaud) et son panier de fleurs.
http://hyacinthe-rigaud.com/catalogue-raisonne-hyacinthe-rigaud/portraits/1708-le-juge-jean-gouy-elisabeth-de-le-juge-marguerite-charlotte
Pour suivre encore dans cette salle : un très beau bouquet de Jean-Baptiste Monnoyer ( Lille 1636- Londres 1689)
Fleurs et Tourterelles
et dans le même état d'esprit d'accentuer telle ou telle autre partie des toiles:
Il dut étudier à l'Académie de San Fernando, où
il expose en 1841 deux caprices et deux scènes de genre. Admirateur
passionné du Goya des derniers temps, beau-frère du paysagiste
romantique Pérez Villaamil, il subit aussi fortement l'influence des
maîtres espagnols anciens qu'il pouvait voir au Prado, et notamment de
Velázquez. Il décore le plafond du théâtre Royal de Madrid en
collaboration avec le Français H. Filastre, puis, seul, le palais du
marquis de Salamanca. Il eut beaucoup de succès comme peintre de genre,
toujours savoureux par la richesse de la matière et les éclairages
tourmentés : avec les scènes proprement populaires — fêtes de village,
soldats, corridas — alternent des sujets " expressionnistes " — scènes
d'inquisition, bandits, condamnés à mort — ou fantastiques (sabbats).
Des uns comme des autres, le Prado, le Museo Lázaro Galdiano, le Museo
Romàntico à Madrid abondent en exemples éloquents.
Lucas se rend à Paris en 1844 ; à l'Exposition
internationale de 1855, ses toiles sont louées chaleureusement par
Gautier et About. Cette même année, il est chargé d'estimer les
" peintures noires " de Goya à la Quinta del Sordo. Il visite l'Italie,
en 1856, le Maroc en 1859. Si sa production, toujours pleine de verve,
reste celle d'un improvisateur, il est cependant autre chose qu'un
pasticheur de Goya. Il est parfois un peintre de la meilleure tradition
espagnole, celle de la gravité et de la force contenue. Son Chasseur (Prado) n'est pas indigne de Manet (qui le connut à Madrid en 1865), et, même dans ses œuvres " goyesques ", la Révolution (Prado)
montre un sens assez épique du tragique contemporain. Lucas fut
également le portraitiste très sensible de sa mère, de ses enfants et un
paysagiste souvent excellent.
Je mets un peu les bouchées doubles pour naviguer autour de Perpignan.
J'ai encore beaucoup à vous montrer avant que je n'entreprenne mon périple estival favori, je ne vous en dis pas plus.......
mais ce seront plutôt des paysages.
en matière d'aigrette, j'ai aussi été séduite par celle de Marguerite Gérard (Grasse 1761-Paris 1820) dans son frais tableau "l'Eté" autour de 1820
Mais aussi par un Fantin-Latour et un Corot.
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