Je ne vous propose pas une visite scientifique ni didactique mais plutôt ludique ; c'était d'ailleurs l'ambiance qui régnait ce matin-là avec la visite d'une classe de collégiens "lachés" dans ce grand palais des Evêques, heureux de se retrouver pour discuter entre eux au coin d'une salle ou de galoper dans les escaliers en s'amusant beaucoup ; ils se figeaient parfois en me rencontrant mais mon sourire amusé avait vite fait de les mettre à l'aise.
La chapelle de la Madelaine située dans le donjon primitif du Palais donne bien le ton. Son aménagement remonte aux années 1272-1284 sous l'épiscopat de Pierre de Montbrun. La décoration peinte médiévale conservée se mêle aux éléments archéologiques dans un mélange que je trouve harmonieux.
Belle décoration peinte, anges thuriféraires et autres allégories.
Le dolium qui trône au centre de la chapelle provient de l'oppidum de Montlaurès, site primitif de Narbonne. Ces grandes jarres étaient destinées à la conservation du grain ; celle-ci est considérée comme très précieuse.
les dolia pouvaient aussi contenir du vin.
Sans chronologie, je vous présente encore ce matin les "Lucernae" ces lampes à huile trés originales dont celle-ci est en forme de pied.
Avant de passer demain à un large éventail de fragments de décorations murales parmi les plus célèbres, je voudrai vous faire lire deux éloges de Narbonne par deux grands écrivains de cette époque. (traduits du Latin)
Sidoine Apollinaire et Ausone.
http://www.cosmovisions.com/Sidoine.htm
http://www.noctes-gallicanae.fr/Ausone/Ausone%20biographie.htm
complétés par deux gravures XIXème, les portes de Narbonne, avec les réemplois antiques et leur destruction définitive.
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