mercredi 1 avril 2020

La fragilité dans le verre

      Extrait du catalogue de l'exposition  du musée  St Raymond :

              La fragilité dans le verre. Le verre dans l'Antiquité.

 en partenariat  avec le musée d'Archéologie de Catalogne : 2006
 
 Commisaire de l'exposition Teresa Carreras Rosell.

Je m'attacherai dans un premier temps  à vous communiquer les trouvailles du

 IV ème et du début du Vème siècle en Espagne, pour assurer une continuité. 

Les objets provenant du site d'Ampurias datent des siècles d'occupation 

romaine antérieurs à la présence Wisigothique. J'y viendrai peut-être par la

 suite.

               Vous trouverez à la fin de  cet article la liste des Crédits.












les applicationsd à chaud, comme les filets de verre, de même couleur ou 

différente, ont ouvert sur un vaste panel de décorations. Ces éléments

 pouvaient décorer le col d'une cruche, ou bien toute la surface sous forme de

 spirales, simuler des ondes qui parcouraient le profil de la pièce, créer des

 réseaux de grilles sur le corps et même des incrustations de filets. 







 La décoration à base de cabochons appliqués sur le corps de la pièce est 

également très caractéristique de cette période. Ces taches d'une couleur

 différente de celle du support pouvaient être appliquées directement sous 

formes de gouttes ou bien de petits plaques indépendantes, collées à chaud sur

 la surface de l'objet.
                                                                              à suivre

 https://leg8.fr/empire-romain/monde-romain/le-verre-chez-les-romains/

 https://www.persee.fr/doc/ran_0557-7705_1992_num_25_1_1404












































mardi 31 mars 2020

Rome à son apogée, c'est aussi celle de Toulouse...

 Aujourd'hui plus de texte que d'image. Confinement? qu'à cela ne tienne, ma 

bibliothèque me tend les bras, l'art ne restera pas loin, la nature non plus  avec

 mon jardin où timidement la nature sent que le printemps est là, même s'il 

neigeait encore hier. Il me semble que cet article que je trouve entre les pages

 du catalogue d'une exposition, que je vous montrerai dès demain sans doute,

 date donc  des années 2006. Impossible toutefois d'en trouver le nom du  

rédacteur . Peu d'images  non plus !!, de toute façon au Musée Paul Dupuy il est

 rare que l'on puisse prendre des photos et encore plus quand il s'agit de 

dessins précieux. Le titre me semblait venir en droite ligne de cette période que

 nous avons évoquée dans les articles précédents, il n'est pas de moi non plus.


"J'ai besoin de grandes idées et je crois que si l'on m'ordonnait le plan 

d'un nouvel univers, j'aurais la folie de l'entreprendre..."

                                                 Giovanni Battista Piranese


 Annibale Carracci.

       Etude pour Paris. Musée du Louvre Paris RMN Michèle Bellot.

On ne vous le dira jamais assez !"Rome à l'apogée de sa gloire" est un 

éblouissement. Il faut en profiter à plein, tant il  est encore temps...

Jusqu'au 7 février, le  musée Paul Dupuy nous propose une rarissime collection

de dessins italiens des XVIIème et XVIII èmes siècles. 120 oeuvres et 70 

artistes dont Piranese et des "Toulousains de Rome" à l'image d'Antoine Rivalz.
 
A voir absolument. 17 heures passées, au musée de la rue due la Pleau. Les 

derniers visiteurs s'en vont. Jean Penent quitte alors son bureau-bibliothèque de

 conservateur du musée paul Dupuy. Il s'échappe. Dans sa propre maison. dans 

son imaginaire. Grâce à la vivante réalité de l'exposition qu'organise le musée. 

  Depuis décembre, "Rome à l'apogée de sa gloire"est à l'affiche. Profitons en.
 
  Jean Penent n'est pas avare d'explications, sait vous faire voyager dans le

temps...

   "le public redécouvre le dessin mais cela ne concerne encore qu'une

 minorité. Nous présentons ici des dessins de peintres, aussi d'architectes, mais 

pas seulement ! Voyez ici, comme en deux siècles, tout s'est bousculé : le 

retour au naturel, le classicisme, le baroque et le néo-classicisme..."

                      Carraci ou la révolution du Naturel 

 D'une salle à l'aute, l'homme commente.

"Rome et Toulouse ont toujours eu un lien particulier. A l'époque, de nombreux 

peintres toulousains se sont rendus à Rome pour parfaire leur éducation 

artistique..." Revoir Rivalz, donc ! cet élève de Carlo Maratti! ("Ce baroque

triomphant confronté à l'idéalisme classique", un des premiers peintres de Rome

 honoré à Paul Dupuy), ce fameux Rivalz (Antoine) peintre des capitouls, le 

créateur d'une école de dessins qui plus tard deviendra l'Académie royale de

 peinture, sculpture et architecture de Toulouse...

Rome-Toulouse... Voyage, voyage. Comme une filiation évidente.
   
  "C'est vraiment une exposition qui raconte la peinture sur deux siècles, 

poursuit Jean Penent". Nous présentons Rome qui est le lieu le plus important 

de la création à cette époque.

 Regardez Annibale Carraci : il s'inspire des classiques de la Renaissance, mais 

même les baroques peuvent s'inspirer de lui. Il innove par le réalisme de ses

 oeuvres !." 

                            Cesari, Reni, Mola, Testa et les autres ...

Regardez aussi Piranèse... ce que nous présentons de lui est inédit. 

"Nous avons créé un meuble spécialement pour voir ses dessins recto verso.."

Arrêt devant cette étude de Giovanni Odazzi :"La vierge fait gicler son lait dans

 la bouche de St Bernard.. . ce n'est pas très classique, mais très baroque ! 

Et ce dessin de Placido Costanzi, cette Tête d'homme de profil. 

Nous avions prévu de le mettre en exergue de l'affiche de l'exposition... mais il 

ne regarde pas le spectateur !". 

Pas à pas, l'exposition se termine aux dernières marches du XVIII ème siècle. 

Déjà on devine avec prégnance le néo-classicisme. Et tout ce qui s'en suivra. Il 

semble ici qu'en deux siècles, l'histoire est écrite. Celle d'avant-hier, d'hier, 

d'aujourd'hui et de demain. Que tout est à réinventer, aussi ...

On est comme en suspension dans le temps. Et, comme disait un autre Italien,

 prosateur à la plume picturale, Giuseppe de Lampedusa : "Il faut que tout 

change pour que rien ne change".. Beaucoup de grands maîtres ne travaillaient-

ils pas dans un tel état d'esprit : le "non finito" ? 

Et si l'apogée de Rome ne faisait que commencer ?


 https://musees-occitanie.fr/encyclopedie/artistes/antoine-rivalz/

  https://www.latribunedelart.com/antoine-rivalz-1667-1735

 https://www.ladepeche.fr/article/2007/02/05/21096-exposition-rome-a-son-apogee-derniers-jours.html


 https://www.ampdupuy.fr/collections/arts-graphiques/dessins/


 Vous avez peut-être le temps forcé de voyager  virtuellement à la recherche de

 tous ces artistes

lundi 30 mars 2020

L'arrivée des Francs










             http://dante.univ-tlse2.fr/3972/7/roger_audrey_M12017.pdf


 L'histoire européenne et celle des Wisigoths de Toulouse  prend fin mais elle 

continue en Espagne. J'espère que ette évocation des empires romains

 d'occident et d'orient et de leurs invasions vous aura passionné comme elle 

continue de le faire pour la Toulousaine et Gersoise que je suis.



J'aurai peut-être à la faveur d'une autre exposition sur un autre sujet, celui  de

 l'occupation et de l'invasion sarrasine dans le Sud-Ouest de la France, 

l'opportunité de partager avec vous, l'évocation des épisodes historiques que les

 livres d'histoire de nos écoles ne nous apprennent que très peu.

dimanche 29 mars 2020

Boucles à tête de rapace













           https://www.persee.fr/doc/palla_0031-0387_1986_hos_1_1_1190

               http://valentine.archeo.free.fr/archeo/wisigoths/page1.php

https://books.google.fr/books?id=eTWnyH-XQJ8C&pg=RA2-PA4&lpg=RA2-PA4&dq=tombe+wisigothique+de+valentine&source=bl&ots=eMpNiBBkf4&sig=ACfU3U1FXsRi3HI8wkD70IUAKeV5i0P78w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj63JCzt7_oAhUIxoUKHWAoAE8Q6AEwDnoECAoQAQ#v=onepage&q=tombe%20wisigothique%20de%20valentine&f=false

                    voir l'étude des boucles page 129

samedi 28 mars 2020

suite








https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/geographie-aude-rendez-vous-pays-cathare-833/page/3/

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02178689/document

https://www.academia.edu/12243982/M._Kazanski_A._Mastykova_P._P%C3%A9rin._Les_Wisigoths_en_Gaule_du_Nord_d_apr%C3%A8s_les_donn%C3%A9es_de_l_arch%C3%A9ologie_%C3%A9tat_des_recherches._Tractus_Aevorum_2_1_2015_p._44-87




vendredi 27 mars 2020

Bijoux de la tombe d'Estagel

        Est ce que tout va bien se passer aujourd'hui ??...... Mais ouiii !










   
 ne manquez pas de lire les articles ci-dessous

           https://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_1943_num_1_1_1954

 https://musee-archeologienationale.fr/actualite/bijoux-du-cimetiere-wisigoth-
 destagel

 https://books.openedition.org/pupvd/4255?lang=fr

https://www.persee.fr/doc/amime_0758-7708_1988_num_6_1_1164

jeudi 26 mars 2020

suite


 en tâtonnant, car les premières conséquences de la surcharge d'internet se fait

 sentir ce matin  : je n'arrive pas à ouvrir mon dossier image et donc à traiter

 mes photos avant de les cadrer ou de les améliorer. Si le problème persiste ce

 matin je préfère abandonner ces derniers artistes relatifs à l'exposition sur les

 goths à Toulouse : les derniers car l'on va basculer sur l'occupation Franque.

Je pourrais en remplacement vous retranscrire quelques lignes de Delaplace qui 

intéresseront mes lecteurs Portugais.


     La question des Suèves durant la première moitié du Vème siècle

"' Le départ des Vandales en Afrique profita évidemment aux Suèves qui ne 

furent pourtant pas très dangereux dans la décennie suivante. Peu nombreux

ils représentaient à peine 3% de la population locale de la Galice selon

 L.A.Garcai Moreno. Leur capacité d'organisation du territoire était donc très 

difficile et leur capacité de nuisance s'exprima surtout par des pillages. Aussi 

faut-il  être capable de prendre du recul par rapport au témoignage de l'évêque

 Chaves. Directement concerné par le sort réservé à ses compatriotes, lui-même

 pris en otage pendant trois mois, il est certain que son témoignage est entaché

 de partis pris subjectifs et, selon certains historiens d'une vision apocalyptique 

des événements contemporains qui renforcent la prudence avec laquelle nous

 devons nous servir de la "Chronique" d'Hydace". 

En fait, il ne faut pas attendre longtemps pour que les Suèves entrent en 

négociation  avec le pouvoir romain. Déjà sérieusement fragilisés après la mort

 de leur roi Heremegarius qui avait été tué par Geinséric juste avant son départ 

en Afrique en avril 429, les Suèves sous le roi suivant Herméric, furent en

 réalité vaincus dès 430 et obligés de demander la paix aux notables

de Galice car la population put se défendre en investissant des places fortes.


L'année suivante comme de nouveaux pillages eurent lieu et que la paix sembla

 rompue, les élites de la galice déléguèrent Hydace pour les représenter.

en tant qu'ambassadeur

 L'évêque  de Chaves se rendit donc en Gaule pour rencontrer celui qui

représentait  l'empereur en armes, en délégation de diplomatie impériale en

quelque sorte, c'est-à-dire le général Aetius".


 Il semble que les traducteurs d'Hydace ne s'accordent pas sur l'intervention

qu'il cite, d'un certain Vetto, wisigoth madaté par Aetius, comme observateur

 en tout cas . Je vous fait grâce des nombreuses hypothéses, supputations qui

 tiennent plusieurs pages, le texte est aussi difficile à suivre que ne le sont les

alliances, les trahisons, les meurtres, les déplacements en fait tout ce qui traite

 de cette période. Ce qui m'intéresse surtout c'est le déplacement des Vandales

 sur l'Afrique du Nord.