mardi 1 octobre 2019

Musée des Chemins de St Jacques







l'extension géographique du diocèse astorgain est un des signes principaux de l'identité et du témoignage de sa lointaine ancienneté en relation avec les vieilles frontières (démarcations) du Conventus luridicus Asturicensis. De nos jours le territoire se divise en trois provinces, Lèon, Ourense, et Zamora limité au sud par le Portugal, mais à ses origines il était plus étendu. 
La variété des régions qui la composent avec leurs particularités et leurs différences apportent divers éléments qui enrichissent les témoignages de la tradition. Valdeorras, Sanabria .... etc forment une mosaïque dans laquelle la présence chrétienne et le fait religieux sont les extraordinaires acteurs. La division en archiprêtrés perpétue la distribution du territoire aux différentes sensibilités.









sous sa vitre de protection, il capte tous les refletes de la salle !! 
















ou bien acteur miraculeux de la bataille de Clavijo comme vous pouvez le voir

 au sommet des monuments de Santiago de Compostelle


                https://www.youtube.com/watch?v=kSdImVyUeFE


























































































































































































                    Lointaines origines chétiennes

 La singularité du Diocèse d'Astorga repose sur le caractère de sa lointaine fondation remontant aux premiers moments du christianisme dans la péninsule, ratifié par par le titre symbolique d'Eglise Apostolique. L'embryon se situant à partir de la forte romanisation de la zone  de la même façon qu'elle allait se poursuivre en d'autres lieux de l'Espagne comme Tarragpne, Zaragoza, Mèrida, Lèon ou Carthagêne.

L'antiquité particulière de l'Eglise d'Astorga, les témoignages écrits, les saints évêques que l'on dénombre, Toribio, Ordono, Dictino, Genadio ou les références à la vie consacrée dans les exemples véritablement primitifs sont les racines dans lesquelles se fonde le phénomène du christianisme diocésain.
Les documents historiques à partir de ce point documentaire inscrit dans la célèbre lettre  de San Cipriano de Cartago qui mentione Astorga comme un évêché en l'an 254 confèrent à la communauté chrétienne d'Asturie la spécificité d'être une des plus primitives dont on se souvienne.
 Tout cela se mêle avec les belles  légendes qui cherchaient un lien étroit avec les origines et qui se  sont construites au cours des siècles suivants.
 La plus solide conférait à saint Efren, un des disciples de Saint Jacques, le titre de premier évêque diocésain, pour asseoir ainsi la succession apostolique.

Une autre véritablement évocatrice et pleine  de charme narrait une curieuse ambassade en Terre Sainte organisée par des chevaliers asturiens pour demander à la Vierge Marie qu'elle vienne résider avec eux en Espagne





 Je n'aime pas trop mélanger le bois avec les métaux, mais la suite de la visite

 présente une belle collection de croix de processions, il est plus en accord 

avec la teneur de cet article de vous les proposer maintenant puisque nous 

irons ensuite dans les sous-sols pour une belle exposition lapidaire.













































































































































               Coupe wisigothe VI- VII èmes siècles












































lundi 30 septembre 2019

Palais épiscopal


                Voici donc les voûtes intérieures


          Plusieurs étages


 La nature des matériaux dessinant des reliefs colorés, l'ensemble offrant des 

        découpes et des perspectives ajourées éclairées par les vitraux.
















































 l'importance de la cité d'Astorga dès sa fondation  à la période Augustienne est la raison même de l'arrivée  précoce du christianisme ; sa nature de capitale a justifié la présence d'un évêché. Les témoignages les plus anciens attestent le martyr, à la période impériale de sainte Marthe asturienne entourée d'une famille qui comporte Saint Vidal et les enfants Juste et Pastor.
La cathédrale servit de modèle aux autres constructions ecclesiastiques, chapelles appartenant à des confréries à la vocation hospitalière. Enfin les célébrations de la passion ont à Astorga une dimension qui contribuent à introduire dans cette ville un fait religieux à la force transcendentale.




 Cette construction fait donc suite au précédent palais victime d'un incendie, je

 vous ai indiqué la matière des matériaux de ses murs, pour la décoration

 intérieure de la chapelle on a fait appel à Enrique Martin pour les statues de 

marbre de la chapelle, Juan Moya est l'auteur du retable et de l'autel, les 

fresques latérales ont été dessinées par Fernando de Villodas et Maumejan

 s'est chargé des verrières de l'abside alors que Zuolaga s'occupait des 

azulejos,  cette chapelle a donc lieu d'être exceptionnelle.

L'ensemble de l'édifice est transformé en musée dont l'essentiel est consacré

 au  Chemin de St Jacques, vous y verrez par conséquent des figurations de 

l'apôtre, de toutes les époques du 13 ème et 14 ème siécle très simples jusqu'à

 celles plus sophistiquées du 16 éme siècle au 18 ème siècle











































                      Ces reliquaires des Onze mille Vierges sont représentatifs d'un

                                                    gothique sophistiqué



En parcourant les nombreuses salles nous pouvons admirer plusieurs vierges 

 du XIII ème siècle, certaines ayant perdu leur couronne .




 ce qui explique la partie plate de la tête destinée à soutenir la couronne








































inspiration plus

 art nouveau














  les bois polychromes des statuettes des saints s'intègrent bien dans ce décor


















































celle-ci présente un visage 

presque enfantin



























une particularité car il est 


plus souvent représenté 


avec le chien qui lêche sa 


plaie



                                                                                  
                                                                                           à suivre