vendredi 28 septembre 2018

Michel Battle

 Dans la thématique "Guerres culturelles" "Kanaky Independance " 1988







"Guerre patrimoine de

l'humanité"

2010























 Dans celle des "Monstres ordinaires"


 Michel Battle nous dit  :
"
Fragmenter l'image puis la recomposer de manière aléatoire ou choisie.

Multiplier les points de vue, ouvrir de nouvelles trajectoires.

L'image est ici un visage, décomposé puis recomposé en découpes

 géométriques qui isolent des détails du "travail" de la peinture ou du dessin.

Ces nouvelles images coupées de leur ensemble, décalées paraissent avoir une

 certaine autonomie ; c'est le regard qui le décide et chaque fragment devient

 par sa différence aux autres, un monde en soi.

Ce qui les relient est le dessin premier, l'idée première, comme si la 

composition avait précédé ce battage de cartes.

On pourrait dire qu'il s'agit là d'une sorte de subterfuge que cette combinatoire

 imprévisible et volontaire à la fois.
 
A partir de cette nouvelle répartition physique de l'image fragmentée, une

 dynamique autre s'installe et s'ouvre un jeu entre les formes du monde visible

 dessinées et ce qui pourrait être les formes d'un monde onirique apparu.

 Ces visages que je nomme"Monstres ordinaires" se trouvent alors planifiés

 dans leur nouvelle structure où la découpe et la reconstruction se meuvent 

dans un va et viens au rythme abstraction/ figuration, qui, tel une lumière

 clignotante, annonce l'inattendu.

Dans ce remaniement, la forme extérieure du visage reste présente, elle est

 comme une porte dont le mécanisme de la serrure s'ouvrirait à la lecture

 d'une nouvelle configuration graphique et plastique de ces fractions de dessin".










Dans la série "Musica Plastica" Nous savons que Michel Battle est aussi musicien


                                      "la Guitare brûlée" peinture et guitare Steinberg : 2000















 c'est vraiment avoir la

 musique "dans les tripes"

















ou "au coeur"




































" Hommage à l'ami Vince Taylor" 1991

                                  https://www.youtube.com/watch?v=7vvLh34vqNE






























































Aurai-je l'occasion de

 revenir sur Michel Battle

  ....??

je vais tracer ma route

dans l'art et la nature.

 Il y a encore beaucoup à

voir !!! Sûrement !!

              https://www.dailymotion.com/video/xdjb10

jeudi 27 septembre 2018

Retour à Laréole : Michel Batlle

 Comme il se définit lui-même c'est un "artiste de plein vent", je vous l'avais 

déjà présenté au début de l'été pour ses sculptures en extérieur  : il me fallait 

y revenir.
 
 Il ne faudrait pas avoir une attitude réductrice, cet artiste catalan, dont on ne

 doit pas prononcer le nom à l'anglaise mais à la catalane est connu de Kiev 

jusqu'au  Japon, les USA, la Chine et la Corée du Sud. On le trouve aussi en

 Afrique du l'ouest. Ses sculptures de métal  qu'il travaille dans son atelier

 "le Cratère" sont des créations datant des années 2010, mais dit-il

" l'art est avant tout une expérience et un questionnement sur la vie mais aussi 

un engagement essentiel pour le respect des différences et des cultures"

 L"écrin"  de Laréole convient parfaitement à la mise en valeur de ses créations.

                       Revoilà "l'Homme-cerf", l'été est passé par là....

 d'autres aussi meublent la cour du château, non pas "boisés" mais cornus















 Sa sensibilité s'exerce

aussi dans la musique,

 il aime les performances-

peinture en public


















Dans les années cinquante il travaille dans l'atelier du peintre Granados-Llimona

 à Olot.







Cette exposition est conçue comme une anti-rétrospective, elle célèbre l'oeuvre

 foisonnante et en mouvement de cet artiste.

Les périodes, les styles et les disciplines se croisent, entrent en dialogue et 

s'interrogent  dans  quatre thématiques : les guerres culturelles, les visages,

 l'anatomie et la "Musica plastica".























 Le "visage" est la

constante identitaire et

l'emblème

"psychophysiographique"

 de son fil constructeur,

jamais démodé, toujours

aux aguets








à suivre

mercredi 26 septembre 2018

Escale à Benavente

http://www.turismobenavente.es/TurismoBenavente/Descubre%20Benavente/Historia

 Il ne faudra pas moins de 12 heures pour que je rentre chez moi  ; 8 heures 

jusqu'à Capbreton,  sans le granit  mais... c'est une autre histoire !!! trois 

heures de plus pour Toulouse et une et demi de plus ....

 Il fallait donc trouver une escale malheureusement réduite à la seule tour 

du château de la Mota et la tour de Caracol atteinte au coucher du soleil 

ancienne  propriété des Pimentel
 
 actuellement parador




Cette région est riche de trésors : dolmens, trésors, dont celui d'Arrabalde que

 j'aurais pu voir l'an passé à Zàmora si tout n'avait pas été fermé.

 Route archéologique : Ruta de la Plata (route de l'argent)..tout ce que j'aime !

 https://www.youtube.com/watch?v=W5UA68o_LQY

                      On croise à Benavente la route de la Plata

http://www.rtve.es/alacarta/videos/ruta-via-de-la-plata/vias-romanas-europa-ruta-via-plata-hasta-orillas-del-cantabrico/1181060/

                                     et pour la nature

 http://www.rtve.es/alacarta/videos/ruta-via-de-la-plata/ruta-via-plata-tierra-ancha/3204046/


 et un plaisir de revoir Zàmora que j'avais beaucoup aimé 

pour ceux qui ont quelque difficulté avec la langue la lanque  espagnole 

https://www.spain.info/fr_FR/que-quieres/rutas/grandes-rutas/rutas/ruta_via_de_la_plata.html

                      le plafond mudejar de la salle de réception du parador de Benavente




               ce n'est qu'un "aurevoir " à l'Espagne !! si Dieu le veut




 

mardi 25 septembre 2018

Santo Estevo suite




                                         cloître des évêques  


        Quel joli titre !! "architectures qui se donnent la main"

des trois cloîtres celui-ci est le plus beau et complet ; 

suivent quelques informations sur les étapes de sa consolidation ou de ses transformations.

                  le suivant est Renaissance



  Au XVI ème Santo Estevo vit son époque de plus grande expansion. 

Depuis cette enclave, elle gérait un réseau qui atteint jusqu'à 37 églises, une

 fois que les proches monastères de Santa Christina et de Pombeiro y furent

 annexés. Ila apportèrent à eux  deux un total de 13 églises auquel on peut

 ajouter  celui des 24 déjà en sa possession.
 (Nous avons déjà vu le nombre de ses résidents en période de paix comme d'accidents ou maladies) 


Quelque difficulté à vous proposer un parcours logique, comme à mon habitude je pars dans tous les sens, reviens sur mes pas, m'intéresse à un détail et me souviens que j'ai vu son équivalent  etc

                                           Puisque nous sommes dans les extérieurs...












Nous avons déjà vu que la

 pêche dans un Sil très

poissonneux était une

ressource non seulement

pour les repas des

 moines

mais aussi pour en faire

 commerce.

Il fallait y descendre  !!








Ce salon qui posséde actuellement une capacité de 180 personnes était à l'origine le réfectoire des moines. Ils prenaient leur repas en silence en écoutant les prières ou des passages de la Bible que l'un d'entre eux lisait depuis son pupitre,  toujours conservé.
La vie à San Estevo se passait pratiquement sans paroles, entièrement dédiée à la prière et au travail. Le "frère passait une bonne partie du jour à l'église (on aurait pu rajouter de la nuit aussi je suppose que la règle de St Benoit comporte aussi :
matines ou vigiles : milieu de la nuit (minuit) ;laudes : à l'aurore ; prime 1er heure du jour : tierce 3 ème heure du jour : sexte 6 ème :  none 9 ème et les Vêpres du soir)
 Il y avait ceux qui faisaient partie de la hiérarchie, les autres étaient assignés à une tâche : apothicaire, cellerier  (administrateur de la dîme) cuisinier, archiviste ou écrivains, surveillants (gendarmes)et avocats et un bon nombre de  domestiques en charge des troupeaux, des cultures ou du vestiaire.
























les motifs

 végétaux sont 

nombreux dans 

la

décoration des

 chapiteaux







































 Les moines de Santo Estevo cultivaient un jardin de 3 hectares 500. 

Cependant les fruits représentaient une part minime des biens de San Estevo.

 Le monastère constituait une véritable industrie avec des possessions réparties

 entre les deux rives du Sil  et du Miño fleuve qui marque la frontière avec le 

Portugal. En plus des pêcheries et et des ports, il possédait des terres de labour

 et des troupeaux  loués à des villageois, ainsi que des moulins sur le ruisseau 

de Gondrey, des réserves de chasse, des plantations de fruitiers, oliviers, des 

prés, des bois de chataîgniers, des palombières, et des ruchers. La vigne était

  fondamentale et des miliers de ceps couvraient la pente de la montagne du

 haut du monastère aux rives du fleuve. L'antique  chai au sous-sol abrite

 maintenant le spa du parador.

Les moines avaient aussi creusé des fosses  par souci de la conservation des 

denrées  et des viandes, gelées en hiver, fosses recouvertes de terre et de

 sciure. Voici toute une économie de subsistance et de commerce faite pour 

assurer la prospérité de cette abbaye et la subsistance de sa communauté.

http://www.turismo.gal/que-facer/rutas-turisticas/ruta-da-ribeira-sacra?langId=fr_FR

https://www.youtube.com/watch?v=IfgDKlfXTg8

lundi 24 septembre 2018

Monasterio de Santo Estebo del Sil

Un monde en soi, vous allez le parcourir avec moi  et le lire :

 70 moines aux périodes les plus fastes seulement 6 à 8 au moment de la 

peste noire, une organisation sans failles, exploitation de la vigne, troupeaux,

"poissonnerie" extraite du Sil ou conservée dans un grand vivier à l'intérieur de

 l'abbaye, infirmerie et jardin de simples, châtaigneraies etc; mais elle ne fut 

pas à l'abri des incendies ni des épidémies introduites par les pélerins venus

visiter ses neuf anneaux miraculeux. 30 moines y résidaient encore au XIX ème

 siècle.
 
 Du point de vue sculpture, je retiens qu'une des sculptures représentant St

 Estebo est  à mettre en relation avec celles du maître Mathieu à St Jacques de 

Compostelle. Estebo ou Esteban c'est notre saint Etienne c'est pour cela qu'il est

représenté avec un livre.

 Trois cloîtres donc, le premier du XIII ème ayant reçu des contre-forts pour le

soutenir lorsqu'on y adjoint un étage supérieur, les deux autres Renaissance.


  Vous ferez la différence




































 en résumé c'est le moine Franquila qui est chargé de relever les ruines de 

                                                                          l'ermitage initial


 Vous ne trouverez jamais ou très rarement et encore !! un texte en Français 

je vous laisse deviner .... pourquoi !!


 la "classique" sirène à la queue nouée 






































http://www.koregos.org/fr/jacqueline-leclercq-marx-la-sirene-dans-la-pensee-et-dans-l-art-de-l-antiquite-et-du-moyen-age/4689/



              Les processions se font désormais devant l'église

 boveda= la voûte nervurée, comme celle de l'église


au lieu d'accélérer je vous quitte un instant, j'ai un taf urgent

                                                                à suivre



dimanche 23 septembre 2018

Retour sur le Sil

Ce ne sera pas pour courir les caves de la Ribeira Sacra mais un très gros

 "morceau" d'architecture, le Monastère de San Estebo de Sil. 

Après avoir zigzagué dans de minuscules petites routes, il surgit en contre-bas

 comme un mirage...











                https://www.youtube.com/watch?v=Vq7bhoHk6o4

  Implanté sur la river gauche du Sil, surplombant le canyon, il n'est toutefois 

pas le seul dans cette "Tierra de Lemos", mais en tout cas le plus vaste et un 

des plus anciens. (antérieur au X ème siècle) rattaché la règle de Saint Benoit

 en 1499, puis nommé Colegio de Artes en 1588 jusqu'à l'expulsion en 1875.

La première documentation écrite date de 921, l'Abbé Franquila sous les ordres

 du roi Ordono II préside à la reconstruction de l'édifice.. Sur l'écu du 

monastère on peut observer neuf mitres, on pense qu'au cours des siècles X et 

XII, il fut le refuge d'évêques chassés par les maures du centre de l'Espagne.

 Il y avait de la place !! trois cloîtres et une église abbatiale.






L'église est à l'angle même du monastère orientée à l'ouest suivant la coutume

elle fait office de paroisse et possède le cimetière attenant, de style roman

datant de la fin du XII ème et début du XIII ème siècle au plan basilical avec trois

 absides semi-circulaire, la voute est à nervures depuis le XVI ème siècle en

remplacement de celle d'origine en bois.


J'ai beaucoup aimé les rosaces modernes  qui se font face de part et d'autre de

 l'église et teintent les murs de rose ou de bleu.






 Le monastère est maintenant Parador de Tourisme : ce fut une idée géniale du

gouvernement espagnol de rénover tous ses bâtiments emblématiques et de les

 rentabiliser avec cette chaîne d'hotellerie plutôt de luxe.

 Intéressons-nous encore à saint Estève avant d'en franchir la porte.



















surprise d'y trouver cette petite cariole d'aiguiseur



mais il y a des raisons !! ouvrez le cahier ci-dessous
 un cuaderno c'est un cahier










http://www.rtve.es/alacarta/videos/cuadernos-de-paso/cuadernos-paso-cuaderno-ribeira-sacra/3624925/