cloître des évêques
Quel joli titre !! "architectures qui se donnent la main"
des trois cloîtres celui-ci est le plus beau et complet ;
le suivant est Renaissance
Au XVI ème Santo Estevo vit son époque de plus grande expansion.
Depuis cette enclave, elle gérait un réseau qui atteint jusqu'à 37 églises, une
fois que les proches monastères de Santa Christina et de Pombeiro y furent
annexés. Ila apportèrent à eux deux un total de 13 églises auquel on peut
ajouter celui des 24 déjà en sa possession.
(Nous avons déjà vu le nombre de ses résidents en période de paix comme d'accidents ou maladies)
Quelque difficulté à vous proposer un parcours logique, comme à mon habitude je pars dans tous les sens, reviens sur mes pas, m'intéresse à un détail et me souviens que j'ai vu son équivalent etc
Puisque nous sommes dans les extérieurs...
Nous avons déjà vu que la
pêche dans un Sil très
poissonneux était une
ressource non seulement
pour les repas des
moines
mais aussi pour en faire
commerce.
Il fallait y descendre !!
Ce salon qui posséde actuellement une capacité de 180 personnes était à l'origine le réfectoire des moines. Ils prenaient leur repas en silence en écoutant les prières ou des passages de la Bible que l'un d'entre eux lisait depuis son pupitre, toujours conservé.
La vie à San Estevo se passait pratiquement sans paroles, entièrement dédiée à la prière et au travail. Le "frère passait une bonne partie du jour à l'église (on aurait pu rajouter de la nuit aussi je suppose que la règle de St Benoit comporte aussi :
matines ou vigiles : milieu de la nuit (minuit) ;laudes : à l'aurore ; prime 1er heure du jour : tierce 3 ème heure du jour : sexte 6 ème : none 9 ème et les Vêpres du soir)
Il y avait ceux qui faisaient partie de la hiérarchie, les autres étaient assignés à une tâche : apothicaire, cellerier (administrateur de la dîme) cuisinier, archiviste ou écrivains, surveillants (gendarmes)et avocats et un bon nombre de domestiques en charge des troupeaux, des cultures ou du vestiaire.
les motifs
végétaux sont
nombreux dans
la
décoration des
chapiteaux
Les moines de Santo Estevo cultivaient un jardin de 3 hectares 500.
Cependant les fruits représentaient une part minime des biens de San Estevo.
Le monastère constituait une véritable industrie avec des possessions réparties
entre les deux rives du Sil et du Miño fleuve qui marque la frontière avec le
Portugal. En plus des pêcheries et et des ports, il possédait des terres de labour
et des troupeaux loués à des villageois, ainsi que des moulins sur le ruisseau
de Gondrey, des réserves de chasse, des plantations de fruitiers, oliviers, des
prés, des bois de chataîgniers, des palombières, et des ruchers. La vigne était
fondamentale et des miliers de ceps couvraient la pente de la montagne du
haut du monastère aux rives du fleuve. L'antique chai au sous-sol abrite
maintenant le spa du parador.
Les moines avaient aussi creusé des fosses par souci de la conservation des
denrées et des viandes, gelées en hiver, fosses recouvertes de terre et de
sciure. Voici toute une économie de subsistance et de commerce faite pour
assurer la prospérité de cette abbaye et la subsistance de sa communauté.
http://www.turismo.gal/que-facer/rutas-turisticas/ruta-da-ribeira-sacra?langId=fr_FR
https://www.youtube.com/watch?v=IfgDKlfXTg8
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire