dimanche 9 septembre 2018

la Côte de la Mort

            On ne quitte pas les grands espaces comme ça !!!
 
 En route pour les côtes déchirées  par les assauts de la mer,  qui ont provoqué

 tant de naufrages !! un peu aidés aussi par les habitants qui allumaient des 

feux pour les provoquer et il n'y a pas qu'en Galice !!


    Il faudra oublier de se baigner, le temps a changé, les mouettes qui arrivent

 du Nord par vagues successives n'annoncent rien de bon et c'est la pluie qui 

va nous chasser. 




             Prise de contact pour la première fois avec les 'horreos" ces 

 petits greniers à maïs sur pilotis, caractéristiques et ce sera un jeu tout au long

 de cette descente vers Vigo de dénombrer leurs dimensions, témoins de la

 richesse de leur propriétaire, il en existe jusqu'à 35 mètres de long.




  certains sont très anciens, leurs barres ajourées sont de granit taillé ou bien

 plus récents en parpaing : tous surmonté d'une croix protectrice.


                              d'autres les ont transformés en petite maison

 Mais revenons à la plage et sa végétation, un ruisseau s'y jette et c'est une 

longue passerelle de bois qu'il faut suivre pour longer cette zone humide avant 

d'atteindre de basses dunes ;




             Zone de quiétude et de conservation pour les oiseaux 




                   Une grenouille a sauté pour se cacher  dans le ruisseau
elle fait un peu l'autruche !!!



  Font escale ici plusieurs espèces d'oiseaux  venant d'Islande du Groenland ou

 d'Afrique, d'autres sont sédentaires.








http://www.ornithomedia.com/magazine/voyages/observer-oiseaux-mer-seawatching-galice-espagne-00738.html

samedi 8 septembre 2018

A Coruña i Tour d'Hercule



               En Français, La Corogne  ou" ville de cristal" en raison de tous ses 

balcons vitrés :


 Ce ne sera qu'une traversée rapide car le cap est mis sur la Tour d'Hercule le

 seul phare encore existant en activité datant de l'époque romaine :

 2ème siècle sous Trajan.  Et il va y avoir matière à reconstitution, des navires 

grecs au embarcations romaines  ou bien notre Maréchal Soult qui jette les

 ennemis de l'Empereur à la mer, ce phare a tout vu !!



C'est Charles III qui en 1790 lui donne cette forme carrée en transformant la

 rampe extérieure en rampant intérieure..

Installez vous sur ces landes de bruyères et imaginez " l'Invincible Armada" :



Ce jour-là est jour de tempête ; la plus belle flotte du monde a quitté le port

 de Lisbonne, elle vole au secours de Philippe II catholique aux Pays Bas et part

 venger la mort de Marie Stuart reine d'Ecosse catholique exécutée par 

Elizabeth 1er. Elle est forte de 130 vaisseaux de guerre avec un équipage de 

10.000 matelots et 19.000 soldats . Le mauvais temps l'oblige à se réfugier ici 

jusqu'au 22 juillet, harcelée par les rapides  voiliers Anglais, les navires trop

 lourdement chargés se feront décimer jusqu'aux côtes flamandes. Ces côtes

 voient le retour de cette flotte amputée de 63 navires et 15.000 hommes..

 J' irai plus tard jusqu'à Bayona plus au sud qui vit le retour d'un des galions de

 Christophe Colomb.

Autant dire que  les Rias Altas et les Rias  Bajas des côtes galiciennes ont connu

 une impressionnante activité, en surface comme sous l'eau.

        https://www.dailymotion.com/video/xo5d3h

                  La grande rose des vents attire les touristes :



            Lisez ce que fut le commerce phocéen et romain : 

  https://books.google.fr/books?id=v8FE6etyMJwC&pg=PA208&lpg=PA208&dq=Histoire+de+la+galice+Huet&source=bl&ots=lhqDYC_KHm&sig=IaAuGPWfuH1n0QS6WhqThyCqOp4&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjw0YSkh6vdAhUKqxoKHWHxBmkQ6AEwBnoECAUQAQ#v=onepage&q=Histoire%20de%20la%20galice%20Huet&f=false

 En se retournant vers la ville, imaginez aussi le corsaire Drake  et ses hommes

 escaladant les murailles du XIII ème siècle, la ville sauvée par Maria Pita  qui 

surprend le porte-étendard Anglais et donne l'alerte en 1589.

 Cette ville est l'objet de toutes les convoitises, il est temps alors de la doter

 d'un système de défense à la Vauban.

Le commerce contemporain y est florissant, exportateur des vins de Galice, 

ceux de Ribeiro rivalisant en Amérique avec les vins de Bordeaux.





  Pêcheries et conserveries font aussi partie de son activité.

 A l'ombre du phare un peu d'ombre,  la chaleur est revenue..



             se rasseoir alors pour lire quelques poèmes  de Rosalia de Castro.


                       https://www.youtube.com/watch?v=__kozFZpOk8


 (mise à jour) 
 je retrouve la photo de ces délicats  émaux qui ornent les lampadaires de la Corogne en front de mer, chaque lampadaire porte un paysage différent, de la région.


                https://www.youtube.com/watch?v=5UpH1drtCZA

 navigations antiques sur l'Atlantique, entre autres :

                     http://www.philippe-gavet.fr/02/07/index.html

 http://www.philippe-gavet.fr/02/07/index.html

vendredi 7 septembre 2018

A Santiago


             https://www.youtube.com/watch?v=_AEUabPDIno

Petit tour de ville, avant de prendre le large, au sens propre du terme....

 Tour à tour l'Hopital Royal fondé par les Rois Catholiques.

Somptueux lieu d'hébergement et de bienfaisance pour les pélerins des siècles 

passés (maintenant Parador) ; ce portique  est un retable plateresque exécuté

 par les maîtres français Martin de Blas et Guillèn Colàs.

 de ce fait nous ne verrons pas l'intérieur où ont aussi oeuvré Petit Juan, maître

 Felipe ou Cornelis de Hollande

Une autre famille régne sur la ville ce sont les Fonseca, oeuvrant pour la 

pacification entre les confréries et les prélats et la violence des bourgeois au 

XV ème siècle.

 Au couvent de Saint François lors des Cortes de 1520, Alonso  de Fonseca III 

reçoit Charles Quint à son passage vers les Pays Bas.



Leur époque se caractérise par l'impulsion artistique et culturelle et la 
 
splendeur du plateresque  ainsi que l'expansion  de la "Vieille Etude" fondée 

par le "bon bourgeois" Diego de Muros, puis l'évêque des Canaries du même 

nom et le scribe Lope Gomez de Marzoa, qui par Bulles successives va devenir 

l'Université de Santiago.











  l'Apôtre Jacques trône aussi sur la façade du monastère de San Martin Pinario 

                                   attribuée à Fray Manuel de los Martires

 Une large part de la vaste zone monumentale de l'Est de la cathédrale est 

occupée par le monastère de San Payo ou Pelayo, sa longue façade aux très 

hautes fenêtres superbement ornées de grilles, n'annonce rien de bon

 pour les amateurs de liberté : rébarbative, austère à souhait !!!

Mais je ne craindrai pas d'y rentrer, désert d'ailleurs !! 

fondé par Alphonse II le Chaste et ses moines bénédictins

Le portail  s'ouvre sur le coin de la Via Sacra.





































La vaste grille  du fond 

de l'église habillée de drap permettait aux "cloîtrés" de suivre l'office sans être 

vus.

  j'ai connu cela aux "Réparatrices " de Toulouse jusqu'au jour où ne restait plus qu'une trés agée religieuse que vous n'aperceviez même pas au niveau du "guichet" !!!
Mais cela existe encore en divers endroits d'Espagne


 Le plan en croix grecque comporte une coupole qui vient s'appuyer sur de belles trompes de voûtes 




 Sombre, sans grande

 luminosité ce retable 

baroque est cependant 

somptueux, inutile de 

chercher les statues-

colonnes romanes de 

marbres l'une est au 

Musée archéologique de 

Madrid, l'autre au Musée

Fogg de Cambridge.

mais vous y verrez

 l'autel de marbre veiné 

qui selon la tradition 

était consacré par les

 disciples de l'Apôtre.




 Mais qui est Pelayo? Pelage  le Conquérant en français.

https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9lage_le_Conqu%C3%A9rant

http://www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?Locutions=P%E9lage+le+Conqu%E9rant

 C'est une période que j'affectionne particulièrement; en effet, pour rappel 

Toulouse fut la capitale des Wisigoths avant qu'ils ne soient chassés par les

 Francs en 508 et ne recréent leur royaume en Espagne.



Encore une ou deux vues avant de quitter Santiago pour le Finisterre de 

l'Espagne. Je vous avais montré les Platerias à la tombée de la nuit

  les voici de jour !!!..



           J'assistais à cette conférence :

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/histoire-a-toulouse-les-rois-wisigoths-ont-recree-une-rome-miniature_3519292.html

Ce texte me semble bien résumer  ce qu'est Compostelle :

 http://www.patrimoine.ville-arles.fr/document/compostelle-arles-griffeuille.pdf



 Dans la vitrine d'un antiquaire proche de la cathédrale

 Insolite reflet






jeudi 6 septembre 2018

Intérieur de la cathédrale







 Je  pourrais remonter à l'origine romaine du site où, au cours des siècles vont 

s'empiler les constructions jusqu'à celle que nous admirons aujourd'hui.

 En effet les fouilles effectuées dans le sous-sol de la cathédrale ont permis de

retrouver l'autel consacré à Jupiter, les restes d'un hypocauste, des sigilates et

l'ample nécropole suèvo-wisigothe (VI ème s ). La-dessus  viennent s'ajouter

  celles de la petite église d'Alphonse II qui à l'appel de l'évêque Théodomire se

rend sur place pour constater l'évènement de la découverte des restes de

l 'Apôtre et de ses deux disciples, puis celle d'Alphonse III . Théodomire s'y fait

 enterrer et l'on  y a  aussi retrouvé sa pierre tombale. (847). La -dessus encore,

il y a le passage des Normands, d'Al Mansour en 987 et enfin la reconstruction

de St Pierre de Mezonzo et son apogée avec celle de Diego Gelmirez.

 Ceci en un cours condensé, il est  important  pour les faits historiques

donnant corps à la légende.



 Otero Pedrayo nous dit alors  que  la découverte du sépulcre de St Jacques

"passe alors de l'anonymat des champs et des forêts à la scène de l'histoire"..

La figure de Diego Gelmirez est une des plus grandes de l'histoire de

 Compostelle et du Moyen-Age espagnol ; il intervient avec autorité dans la lutte

 entre dona Urraca et son fils et le futur empereur Alphonse VI, dans le rejet

d'Alphonse I le Batailleur mais il organise aussi la défense des côtes de Galice

et crée une marine de guerre.

On va voir cela les prochains jours .

 Vient-alors sous les ordres de l'éveque Diego Pelàez la construction proprement

 dite de la cathédrale en 1075.

 Vous avez déjà eu un avant-gout de cette construction en granit de Galice, 97

mètres de long, un  transept de 65 mètres de long à la croisée duquel s'élève une

  coupole de 32 mètres de haut appuyée sur des trompes terminée en 1445 sur

 ordre de Lope de Mendoza

 C'est en jouant des coudes et des épaules que je suis rapidement passée devant

les différentes chapelles et au pas de course, celles du Christ de Burgos (évêque

 Carrillo y Acuna XVII ème, et les autres dont celle du Saint Sacrement exposé

que je ne vous montrerai donc pas. (pas grand monde)

Toute l'attention de la foule tendue vers ce geste symbolique du toucher du

reliquaire.




Allez à Saint Sernin, à Toulouse vous n'y trouverez pas la solennité de

 Compostelle, mais sa "consoeur", les pélerins qui s'y arrétaient avaient déjà une

petite idée de ce qu'ils allaient trouver en Galice. Sans, plus tard, la foule ni les

ors ou les marbres.

 Le fameux "botafumeiro"  encensoir  balançé d'un bout à l'autre du transept,

devait bien "encenser" les pélerins réunis les jours de fête !!!



 En effet l'art baroque déploie maintenant toute sa palette, grilles du XVII ème

vitres du XVIII ème, Maître Autel  du XVIIème. Mais vous savez qu'en plus des

 commanditaires j'aime citer les maîtres d'oeuvre connus : Francisco de Antas,

 Bernardo de Cabrera et Domingo de Andrade, les sculpteurs Mateo de Prado et

Pedro del Valle, les tailleurs de marbre Gutier et Brocos.



                             https://www.youtube.com/watch?v=FiR_G7CxtvQ



mardi 4 septembre 2018

Le Portique de la Gloire

 Il faut être déjà un peu "branché" en matière de sculpture romane pour

 apprécier à sa juste valeur l'exceptionnel "poème de pierre" de l'entrée de la

 cathédrale de St Jacques de Compostelle. On pense que le maître Matthieu s'est

 représenté au pied du portique dans la posture d'un "orant", les galiciens l'ont

 nommé "el santo dos Croques". On sait peu de choses de lui hormis qu'il a bien

 oeuvré dans cette construction puisque un document en date du 23 février 1168

 mentionne qu'il reçoit une pension de Fernando II de Galicia ainsi qu'une

inscription dans les dentelles du Portique qui mentionne aussi au 1 avril 1188

 son travail depuis "los cimientos"

J'oserai dire, préparez vous si vous y allez, vous n'aurez que 20 minutes de

contemplation pour aller à l'essentiel et si l'on cite souvent le sourire de l'ange

 de Reims  vous n'aurez pas le temps de lire toutes les expressions de la forêt de

visages figés là pour l'éternité. Oui bien sûr ! car le temps ne les détériorera pas

étant donné  les protections dont on les entoure.

 Dans l'attente qui précéde l'ouverture sur la merveille un film défile et j'en ai

saisi quelques images.



 La profonde restauration est l'oeuvre de la Fondation Barrié ; corriger les

 infiltrations d'humidité, récupérer la polychromie d'origine conservée sous la

 poussière et la saleté : c'est ainsi, comme cela l'est encore dans les grottes

 préhistoriques que le nombre de personnes "à la fois" est réglementé.




Mateo développe un vaste programme iconographique au contenu

apocalyptique et salvateur centré sur la vision de la Jérusalem céleste en

 contemplant l'histoire du salut des hommes. Figure le monde terrestre éclairé 

par les astres (dans les clés des voutes) puis au contraire la nouvelle

 Jérusalem. 

Le bestiaire médiéval est largement représenté :  ours, loups, lions et animaux 

fantastiques.



 Tout est représenté, les anges,  le Jugement dernier, le pilier des prophètes 

l'apôtre St Jacques, les Bienheureux dans la Gloire.





     Le roi Nabucodonosor entre les bêtes, l'Arbre de Jessé



            le chapiteau des Tentations du Christ 



            les Evangélistes

 avec toutefois un oeil sur ce qui se passe sur la place notamment l'arrivée des 

pélerins à cheval


http://museoperegrinacions.xunta.gal/sites/default/files/pdf/PDF_FRANCES/SALA-7-FRANCES-2011.pdf






Le Christ Rédempteur et les symboles de son triomphe sur la douleur et la mort

L'individualisation des visages et la complicité entre les personnages 

constitue un des premiers apports du Maestro Mateo à l'histoire de l'Art.

 On verra demain l'intérieur de la cathédrale si semblable au St Sernin de 

Toulouse et de ce que j'ai pu en voir ... ! un vrai hall de gare, un brouhaha  !!! 

il aurait fallu un concert d'orgue à tout casser pour faire taire toutes ces 

conversations.



      En quittant le portique.  On ne voit là que la moitié de la file,

 il était temps de penser au petit déjeuner ............... 9 heures!

vendredi 31 août 2018

St Jacques de Compostelle

" le Champ des étoiles "... je le vois, vous ếtes nombreux attirés par ce titre 

comme l'est la foule des voyageurs rencontrés

les poètes aussi, je citais hier Machado aujourd'hui Otero Pedrayo qui parle de 

la façade principale de l'Obradoiro en ces termes "automne las et doré "....il 

découvre dans cette réussite sculpturale l'esprit de la" Summa Theologica" de 

Saint Thomas ou de la "Divine Comédie" de Dante.

 quant au fameux" Portail de la Gloire" du maître Matèo qu'on ne peut pas

photographier non plus, c'est un "poème de pierre".

 Pour Miguel Unamuno, cette merveille ionique d'Espagne respire l'art et la

piété du Moyen Age, la jeunesse entière du granit.

Pour ce matin quelques conseils ; rendue dès sept heures du matin devant cet 

édifice ce fut la surprise de découvrir une file d'attente qui va se révéler être  

plus d'une heure de patience avant de pénétrer par petits contingents sur 

l'espace dédié au visionnage filmé du Portail de la Gloire désormais clôt par

une femeture préalable.



 L'encadrement de surveillance est rôdé au timing et à la 

surveillance. Ce sera un choc l'après midi de voir cette file traverser la place 

presque.. aussi grande que celle de la Concorde, au bas mot cinq ou six

heures d'attente. On rentre par groupe de vingt à peu près. Je vais vous parler

de tout cela en détail. Mais, vous savez, c'est long, très long  ! et il faisait froid 

!!, avec l'estomac vide.

J'étais rentrée là il y a quelques années comme on dit "comme dans un moulin"

en compagnie de quelques pélerins rencontrés sur le chemin, assez choquée 

d'ailleurs de leur comportement, "elles" s'étaient jetées à plat ventre par terre 

dans un geste d'adoration que je n'avais pas très bien compris puisque je m'en 

souviens encore.  Cette file n'est pas la seule, l'autre, dans la cathédrale

 concerne l'apôtre uniquement  et comme à Montserrat pour toucher le 

reliquaire. Mais pour rentrer dans la cathédrale ce sera par une autre porte.

 J'ai eu le temps de voir le soleil se lever sur St Jacques !!! belle illumination !!!


  J'étais à l'ombre de ces tours de 70 mètres  "Croissez, lis jumeaux d'audace, 

croissez, poussez, tours de Compstelle". Gerardo Diego.

  J'ai pu  monter enfin les escaliers, ... presque libérateurs....


              
          et de là assister à l'arrivée de pélerins à cheval, belle allure !!




 Contempler encore un St Jacques à cheval sur le faîte du Palais Rajoy en face.

sur lequel se projette en partie l'ombre de la cathédrale



sur le frontispice de la bataille, gagnée par les chrétiens, de Clavijo : pour ceux 

qui ne connaîtraient pas bien l'histoire,  il y est apparu.

 Il était en Hispanie au premier siècle des évangélisations pour avoir reçu en 

charge l'évangélisation de cette lointaine contrée. Reparti en Palestine il y fut 

exécuté et ses disciples  sachant sans doute combien ce pays lui avait tenu à 

coeur renvoyèrent son corps décapité sur les terres de Galice. 

On verra cela en détail.

 Mention faite des ouvriers d'art qui ont travaillé à l'élévation de ce monumnt

  Fernàndez, Vaamonde, Gambino, Nogueira, Lens, Pose, Lopez et Ramos.  et 

pour rappel, si le génial architecte de l'époque romane fut Màteo c'est Casas y 

Novoa qui fait exécuter ce ballet de pierres, la difficulté venant d'un équilibre à 

trouver avec la tour des cloches du XVII ème conçue par Pena del Toro, qu'il 

obtient en concevant à son tour la tour de la Crécelle (Carraca).

 Après cela, il y a les "impressions", ce mendiant jeune, à genoux,  pieds nus 

sous  la pluie, de quoi émouvoir les passants: le lendemain, ces fraiches notes 

du  biniou galicien, égrénées sous le passage qui descend à la cathédrale par 

un galicien en costume du pays. (la gaita gallega)

                  https://fr.wikipedia.org/wiki/Ga%C3%AFta

  ce n'était pas  celui-là
                                              https://www.youtube.com/watch?v=6n0_sZeQMM0

https://www.youtube.com/watch?v=8hZOxvpjYNg


                                                                                       à suivre

Si vous voulez visiter les toits il faut acheter vos billets au préalable