Dans le cadre de cette biennale, l'on pouvait aussi admirer la collection de 5.000 perles de verre anciennes de Màrcia de Castro et Guy Maurette.
Une occasion de voyager de Ouagadougou à Bamako, d'Abidjan à Tombouctou parmi les explorateurs et les marchands d'une époque révolue.
http://www.lemonde.fr/vous/article/2008/08/02/pierre-savorgnan-de-brazza-l-explorateur_1079739_3238.html
parures masculines
ou féminines
mercredi 11 octobre 2017
Verriers de France ou d'ailleurs
La technique est différente des précédents ; peinture et cuisson, peu de matière et s'il a intitulé ses ouvres "les Planètes", j'y ai furieusement reconnu, en tout cas pour celle-ci, ma tranche d'arbre fossilisé.
http://www.museedemillau.fr/LinkClick.aspx?fileticket=HsH37bDp_x8%3D&tabid=93&mid=586
D'Autriche nous est venu :
http://www.glasbruehlmann.at/ofenglas/bilder.html
La foule était si dense qu'il n'était pas facile d'éviter les admirateurs
Un autre artiste a aussi attiré ma curiosité mais ... je ne voyais pas ce qu'il avait représenté ... je voyais un phoque dans ce qui était pour lui l'étagement des temps géologiques !!.. Pascal Lemoine de Saône et Loire
https://dom-art.fr/maitres-verriers/pascal-lemoine
Dans la présentation centrale qui regroupait un échantillon de la production de tout un chacun, c'est bien entendu vers mes préférés que mon oeil me portait.
il y en avait de toute sorte.....
dorés ou mauves
et d'autres couleurs
encore
http://dona-rodrigue.eklablog.com/histoire-des-boules-de-sulfure-c935333
Didier Saba. Alpes Maritimes
Géraldine Duriaux avec laquelle j'ai pu échanger quelques impressions :
elle a choisi la pâte de verre comme moyen d'expression.
http://www.dailymotion.com/video/x2jfgv1
http://www.geraldine-duriaux.fr/
mardi 10 octobre 2017
Biennale de Carmaux
Il y a beaucoup, beaucoup à dire sur cette 8 ème édition et sa soixantaine d'exposants mais je commencerai dans le désordre (comme d'habitude) et par mes coups de coeur.
Je pose en tête l'italien Giulano Gaigher, ex aequo avec
Serge Boularot du Nord,
le premier pour son extraordianire "Crevasse", le second pour ses têtes d'asperge et ses choux Romanesco.
Mes photos ne sont pas des clichés de professionnel, je vous suggère d'aller consulter leurs sites respectifs.
http://gaigher.com/
Je me serais dispensée du panneau électrique mais pas possible de l'éviter !!!
entourés d'un cercle d'acier, cristaux bleus
http://www.sergeboularot.fr/
L'exposition de Serge Boularot s'intitule "Phyllotaxie" qui est l'ordre dans lequel sont implantés les feuilles et les rameaux sur la tige d'une plante.
On appelle aussi phyllotaxie la science qui étudie ces arrangements.
Il existe plusieurs types de phyllotaxies qui dépendent de nombre de feuilles par noeud ou de l'arrangement de ces feuilles le long de la tige.
Le verre et le cristal, dans leurs transparence et leurs reflets, offrent à la phyllotaxie tout un espace intérieur où la forme des végétaux se fige et se révèle en rythmes insoupçonnés.
Je pose en tête l'italien Giulano Gaigher, ex aequo avec
Serge Boularot du Nord,
le premier pour son extraordianire "Crevasse", le second pour ses têtes d'asperge et ses choux Romanesco.
Mes photos ne sont pas des clichés de professionnel, je vous suggère d'aller consulter leurs sites respectifs.
http://gaigher.com/
Je me serais dispensée du panneau électrique mais pas possible de l'éviter !!!
entourés d'un cercle d'acier, cristaux bleus
http://www.sergeboularot.fr/
L'exposition de Serge Boularot s'intitule "Phyllotaxie" qui est l'ordre dans lequel sont implantés les feuilles et les rameaux sur la tige d'une plante.
On appelle aussi phyllotaxie la science qui étudie ces arrangements.
Il existe plusieurs types de phyllotaxies qui dépendent de nombre de feuilles par noeud ou de l'arrangement de ces feuilles le long de la tige.
Le verre et le cristal, dans leurs transparence et leurs reflets, offrent à la phyllotaxie tout un espace intérieur où la forme des végétaux se fige et se révèle en rythmes insoupçonnés.
"Le travail de la matière est essentiel à ma démarche.
C'est récemment que j'ai découvert le verre dans l'atelier d'Emile Desmedt à Tournai en 2011.
A côté de la céramique que je pratique comme sculpteur , le verre et le cristal de Val-Saint-Lambert proposent des résonances et la magie d'un espace intérieur sans équivalent.
Les pièces sont nées de la fascination pour l'organisation de certaines formes naturelles : Rigueur implacable des fractales du choux romanesco, régularité apparente des structures de l'ananas, ordre des graines...
La nature a toujours été une source d'inspiration.
Elle semble ici simplement reproduite, pourtant la matière dans laquelle elle se trouve transposée;, reflets et transparences, permet des angles de vue inouïs.
La géométrie des coupes et des blocs met en scène ces structures naturelles, pour les donner à voir autrement ."
Mais les choses ne s'arrêtent pas là.... j'ai adoré cette tranche de ... l'artiste perché sur un tabouret, n'était pas accessible pour une discussion...
http://romainglorieux-verrierdart.fr/
En troisième position je place Yannik Connan d'Ille et Vilaine
la surface lisse, polie, laisse apercevoir toute la complexe composition de l'intérieur,
http://yannick.connan.pagesperso-orange.fr/accueil/index.html
Sur la soixantaine d'exposants, il en reste encore beaucoup .....
à suivre
lundi 9 octobre 2017
Préambule arboré
Retour, les yeux et la tête pleins d'images, de sons, de matières à de nouvelles découvertes, que je vais partager avec vous .
Un petit aperçu de ce qui vous attend : un Forum territorial, du Street art renversant !!! et la Biennale de Carmaux où je placerais au moins trois artistes au musée.
Mais pour ce matin, dans le parc du Marquis de Solages qui est le siège du Musée de Carmaux, quelques beaux arbres.
On aurait pu se croire à San Ildefonso !!!
Nous avions beaucoup évoqué il y a deux ans, Jean Jaurès et l'histoire des mineurs puis des verriers de Carmaux.
http://www.museeverre-tarn.com/spip.php?rubrique41&lang=fr
Vous verrez plus tard que les artistes verriers de cette Biennale ce sont beaucoup inspirés de la nature.
le fameux cèdre : il faut au moins cette distance pour le photographier en entier
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/29/1926224-aupres-des-mineurs-de-carmaux-jean-jaures-entre-en-socialisme.html
Un petit aperçu de ce qui vous attend : un Forum territorial, du Street art renversant !!! et la Biennale de Carmaux où je placerais au moins trois artistes au musée.
Mais pour ce matin, dans le parc du Marquis de Solages qui est le siège du Musée de Carmaux, quelques beaux arbres.
On aurait pu se croire à San Ildefonso !!!
Nous avions beaucoup évoqué il y a deux ans, Jean Jaurès et l'histoire des mineurs puis des verriers de Carmaux.
http://www.museeverre-tarn.com/spip.php?rubrique41&lang=fr
Vous verrez plus tard que les artistes verriers de cette Biennale ce sont beaucoup inspirés de la nature.
le fameux cèdre : il faut au moins cette distance pour le photographier en entier
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/29/1926224-aupres-des-mineurs-de-carmaux-jean-jaures-entre-en-socialisme.html
mardi 3 octobre 2017
Gemmes : suite
Une plongée dans l'exploitation du diamant :
Les diamants de l'Afrique du Sud :
"Les Boers qui,dans leurs chariots, émigrèrent vers le nord en 1850 pour échapper à l'influence anglaise qui envahissait leur colonie du Cap, à la pointe de l'Afrique du Sud, franchirent la rivière Vaal et pénétrèrent dans le Transvaal pour s'y tailler de nouveaux domaines agricoles dans la paix et la tranquillité.
Mais en vain ; ils furnt envahis en 1870 par les candidats mineurs de la ruée vers le diamant.
Elle se déclencha quand, en 1866, le jeune Erasmus Jacobs découvrit dans les terres de son père, un joli caillou qu'il donna à sa soeur pour jouer aux "Cinq pierres" comme ils appelaient ce jeu.
Il se trouva que ce caillou était un diamant de 21,7 carats.
Acheté par le gouverneur de la colonie pour le prix de 25.000 dollars, il fut exposé à Paris sous le nom de Diamant Euréka, et ce fut la ruée.
Des hordes de gens en quête de fortune, venus tout droit des terrains aurifères de Californie, d'Australie et de Nouvelle Zélande, envahirent les ports du Transvaal et se répandirent dans tout le pays.
D'abord les fermiers hollandais et les indigènes africains les refoulèrent.
Mais à mesure que l'on faisait de nouvelles découvertes entre autres celle de l'Etoile d'Afrique du Sud (83,5 carats) , le flot des envahisseurs devint impossible à endiguer, et l'exploitation des mines diamantifères s'installa définitivement.
C'est par hasard que certaines des plus grosses pièces furent découvertes.
Dans la colonie anglaise de Criqualand West, un jeune domestique qui, pour punition, devait se mette à creuser, découvrit des diamants dans le camp de Red Caps, occupé par un petit groupe de prospecteurs.
Dès le lendemain, ou presque, le lieu était devenu Kimberley, du nom du ministre britannique des Affaires étrangères.
Une autre ferme du territoire achetée aux frères de Beers pour la somme de 30.000 dollars devint le lieu d'une mine importante qui allait produire un demi-milliard de dollars de diamants.A cette époque, on trouva également des diamants dans une ferme située au sud près de Jagersfontein.
Peu de temps après, c'est au fond d'une mare, appelée la casserole Du Toits, que les fermiers découvrirent un épais semis de diamants.
Tous ces gisements ont donné leurs noms aux grandes mines d'aujourd'hui : Dutoitspan, Bultfontein, De Beers, Kimberley, Jagersfontein et Premier.
Le diamant peut se trouver dans deux sortes de gisement : les alluvions d'une rivière et les gisements en place.
Les alluvions ont été le terrain de chasse des premiers prospecteurs, de Hopetown, tout le long du cours de l'Orange jusqu'à son confluent avec le Vaal et aussi en remontant le Vaal jusqu'à la ville de Pontcherstroom.
Si le diamant apparaît en de tels lieux, c'est que pendant des millions d'années, l'érosion a arraché à l'Afrique d'épaisses couches de sol.
Des centaines de mètres d'épaisseurde la surface ont été entraînées vers la mer, donnant naissance à de vastes gisements de graviers diamantifères et à des dépôts sous-mzrins le long de la côte africaine.
Plus tard, des prospecteurs découvrirent des diamants dans des gisements en place de diverses feres situées pour la plupart sur le pateau séparant le Vaal de la Modder, rès de Kimberley.
Là on trouva des diamants dans des dépôts de roches ignée, appelées kimberlite, qui s'enfoncent jusqu'à des profondeurs considérables et remplissent les cheminées de nombreux volcans éteints.
.....................................................................................................
La plupart des cheminées ne renferment pas de diamants.
Même dans les plus riches quatre ou six petits diamants par mètre cube de minerai font une bonne moyenne.
Seule une exploitation à grande échelle peut rentabiliser de tels gisements.
La roche originelle qui constitue en grande partie la kimberlite est une péridotite, elle-même constituée d'olivine, de bronzite, de diopside chromifère et d'autres minéraux.
Au contact avec l'atmosphère, la kimberlite qui se trouve an haut de la cheminée, devient jaunâtre et s'effrite facilement .
C'est dans cette "terre jaune" que les premiers diamants de cheminée furent découverts.
Une fois extraite et entassée sur des aires d'exposition, la kimberlite soumise aux intempéries achevait de se désagréger pour être ensuite écrasée et lavée afin d'éliminer l'argile et autres substances plus légères.
On faisait passer le résidu lourd qui restait sur une table graissée.
Les diamants restaient collés à la graisse, tandis que les autres minéraux étaient secoués et entraînés par l'eau au fur et à mesure..
Après quoi les diamants étaient recueillis, nettoyés et triés pour la vente.
Presque tout le travail était fait à la main, à la force du poignet.
.....................................................................................................
Un grave problème était les pertes occasionnées par les vols dans les mines et une loi fut votée à cette époque sur l'achat illicite des diamants qui rendait illégal tout achat de diamants à des vendeurs non patentés.
De plus des enceintes de sécurité furent installées autour les mines.
Tous les travailleurs étaient soigneusement fouillés avant de quitter l'enceinte.
En rendant toute fuite impossible, le monopole et le contrôle des sources de diamants étaient désormais complètement assurés."
http://www.vogue.fr/joaillerie/a-voir/diaporama/joaillerie-huit-pierres-clbres-hope-diamond-star-of-the-east-taylor-burton-diamond-winston-legacy-diamond-diamant-wittelsbach/11335#the-golden-empress-diamond-de-graff_image11
https://www.baunat.com/fr/soyez-inspires/l-histoire-inhabituelle-du-controle-des-prix-des-diamants-par-la-de-beers-company
http://www.vogue.fr/joaillerie/a-voir/diaporama/haute-joaillerie-pierres-precieuses-diamants-roses/23472
Les diamants de l'Afrique du Sud :
"Les Boers qui,dans leurs chariots, émigrèrent vers le nord en 1850 pour échapper à l'influence anglaise qui envahissait leur colonie du Cap, à la pointe de l'Afrique du Sud, franchirent la rivière Vaal et pénétrèrent dans le Transvaal pour s'y tailler de nouveaux domaines agricoles dans la paix et la tranquillité.
Mais en vain ; ils furnt envahis en 1870 par les candidats mineurs de la ruée vers le diamant.
Elle se déclencha quand, en 1866, le jeune Erasmus Jacobs découvrit dans les terres de son père, un joli caillou qu'il donna à sa soeur pour jouer aux "Cinq pierres" comme ils appelaient ce jeu.
Il se trouva que ce caillou était un diamant de 21,7 carats.
Acheté par le gouverneur de la colonie pour le prix de 25.000 dollars, il fut exposé à Paris sous le nom de Diamant Euréka, et ce fut la ruée.
Des hordes de gens en quête de fortune, venus tout droit des terrains aurifères de Californie, d'Australie et de Nouvelle Zélande, envahirent les ports du Transvaal et se répandirent dans tout le pays.
D'abord les fermiers hollandais et les indigènes africains les refoulèrent.
Mais à mesure que l'on faisait de nouvelles découvertes entre autres celle de l'Etoile d'Afrique du Sud (83,5 carats) , le flot des envahisseurs devint impossible à endiguer, et l'exploitation des mines diamantifères s'installa définitivement.
C'est par hasard que certaines des plus grosses pièces furent découvertes.
Dans la colonie anglaise de Criqualand West, un jeune domestique qui, pour punition, devait se mette à creuser, découvrit des diamants dans le camp de Red Caps, occupé par un petit groupe de prospecteurs.
Dès le lendemain, ou presque, le lieu était devenu Kimberley, du nom du ministre britannique des Affaires étrangères.
Une autre ferme du territoire achetée aux frères de Beers pour la somme de 30.000 dollars devint le lieu d'une mine importante qui allait produire un demi-milliard de dollars de diamants.A cette époque, on trouva également des diamants dans une ferme située au sud près de Jagersfontein.
Peu de temps après, c'est au fond d'une mare, appelée la casserole Du Toits, que les fermiers découvrirent un épais semis de diamants.
Tous ces gisements ont donné leurs noms aux grandes mines d'aujourd'hui : Dutoitspan, Bultfontein, De Beers, Kimberley, Jagersfontein et Premier.
Le diamant peut se trouver dans deux sortes de gisement : les alluvions d'une rivière et les gisements en place.
Les alluvions ont été le terrain de chasse des premiers prospecteurs, de Hopetown, tout le long du cours de l'Orange jusqu'à son confluent avec le Vaal et aussi en remontant le Vaal jusqu'à la ville de Pontcherstroom.
Si le diamant apparaît en de tels lieux, c'est que pendant des millions d'années, l'érosion a arraché à l'Afrique d'épaisses couches de sol.
Des centaines de mètres d'épaisseurde la surface ont été entraînées vers la mer, donnant naissance à de vastes gisements de graviers diamantifères et à des dépôts sous-mzrins le long de la côte africaine.
Plus tard, des prospecteurs découvrirent des diamants dans des gisements en place de diverses feres situées pour la plupart sur le pateau séparant le Vaal de la Modder, rès de Kimberley.
Là on trouva des diamants dans des dépôts de roches ignée, appelées kimberlite, qui s'enfoncent jusqu'à des profondeurs considérables et remplissent les cheminées de nombreux volcans éteints.
.....................................................................................................
La plupart des cheminées ne renferment pas de diamants.
Même dans les plus riches quatre ou six petits diamants par mètre cube de minerai font une bonne moyenne.
Seule une exploitation à grande échelle peut rentabiliser de tels gisements.
La roche originelle qui constitue en grande partie la kimberlite est une péridotite, elle-même constituée d'olivine, de bronzite, de diopside chromifère et d'autres minéraux.
Au contact avec l'atmosphère, la kimberlite qui se trouve an haut de la cheminée, devient jaunâtre et s'effrite facilement .
C'est dans cette "terre jaune" que les premiers diamants de cheminée furent découverts.
Une fois extraite et entassée sur des aires d'exposition, la kimberlite soumise aux intempéries achevait de se désagréger pour être ensuite écrasée et lavée afin d'éliminer l'argile et autres substances plus légères.
On faisait passer le résidu lourd qui restait sur une table graissée.
Les diamants restaient collés à la graisse, tandis que les autres minéraux étaient secoués et entraînés par l'eau au fur et à mesure..
Après quoi les diamants étaient recueillis, nettoyés et triés pour la vente.
Presque tout le travail était fait à la main, à la force du poignet.
.....................................................................................................
Un grave problème était les pertes occasionnées par les vols dans les mines et une loi fut votée à cette époque sur l'achat illicite des diamants qui rendait illégal tout achat de diamants à des vendeurs non patentés.
De plus des enceintes de sécurité furent installées autour les mines.
Tous les travailleurs étaient soigneusement fouillés avant de quitter l'enceinte.
En rendant toute fuite impossible, le monopole et le contrôle des sources de diamants étaient désormais complètement assurés."
http://www.vogue.fr/joaillerie/a-voir/diaporama/joaillerie-huit-pierres-clbres-hope-diamond-star-of-the-east-taylor-burton-diamond-winston-legacy-diamond-diamant-wittelsbach/11335#the-golden-empress-diamond-de-graff_image11
https://www.baunat.com/fr/soyez-inspires/l-histoire-inhabituelle-du-controle-des-prix-des-diamants-par-la-de-beers-company
http://www.vogue.fr/joaillerie/a-voir/diaporama/haute-joaillerie-pierres-precieuses-diamants-roses/23472
Gemmes
http://www.mnhn.fr/fr/visitez/agenda/expositions/grands-mineraux-museum-national-histoire-naturelle
J'avais été aussi très séduite par celui de Vienne comme celui de la Smithsonian d'ailleurs .
http://www.nhm-wien.ac.at/en/research/mineralogy__petrography
http://mineralsciences.si.edu/collections.htm
et à l'Est quoi de nouveau ?
https://www.google.fr/search?q=russian+mineralogy&tbm=isch&imgil=lGj9EAt-eMMbxM%253A%253BGa_F0IdJrxb1IM%253Bhttp%25253A%25252F%25252Fwww.saint-petersburg.com%25252Fmuseums%25252Fmineralogical-museum%25252F&source=iu&pf=m&fir=lGj9EAt-eMMbxM%253A%252CGa_F0IdJrxb1IM%252C_&usg=__RxOyZlkB3weVe8E9taW1WYe0pco%3D&biw=1855&bih=951&ved=0ahUKEwiTz6vO-NPWAhWIJVAKHWxBCFsQyjcIRw&ei=zT3TWdO0JojLwALsgqHYBQ#imgrc=lGj9EAt-eMMbxM:
Mais pourquoi ne pas parler du diamant , j'y étais il y a quelques années......
l'affiche, avec beaucoup d'autres, tapisse les murs de mon garage.
Voyons ce que nous en dit Paul E. Desautels, Conservateur en chef du Département de Minéralogie de la Smithsonian Institution.
"Les premiers diamants connus de l'Histoire venaient des graviers de l'Inde et de Bornéo.
Le district de Golconde, en Inde, fut un des premiers producteurs réguliers.
Deux autres districts diamantifères importants de l'Inde sont situés, le premier plus au Nord, entre les rivières Mahanadi et Godavari, et le second dans le centre, près de la ville de Panna.
Depuis les temps anciens jusqu'à la découverte de diamants au Brésil en 1728, ces mines indiennes étaient les principales productrices.
Aujourd'hui leur rendement est si faible que les bénéfices justifient à peine les frais.
L'extraction du diamant au Brésil commença quand des esclaves qui cherchaient de l'or trouvèrent quelques cailloux inhabituels qui luisaient et brillaient.
Quand il apparut à l'examen qu'il s'agissait de diamants ce fut la ruée.
Des mines de diamant s'ouvrirent dans le cours supérieur du Rio Jequitinhonha, dans l'étât de Minas Gerais et du Rio San Francisco dans celui de Bahia..
Ici comme en Inde, on trouvait des diamants en lavant les graviers des rivières.
La coutume était que quand un esclave trouvait une pierre particulièrement belle, on l'honorait, on l'habillait de neuf et on lui donnait la liberté.
Une légende locale raconte l'histoire de cette esclave qui avait trouvé l'Etoile du Sud, diamant de 254 carats : non seulement elle fut affranchie, mais reçut une pension jusqu'à la fin de ses jours.
L'exploitation du diamant au Brésil fut éclipsée au début du XIXème siècle par la découverte de gisements diamantifères en Afrique du Sud.
Les procédés brésiliens d'extraction étaient primitifs ; les gisements accessibles avaient été épuiséset les atres n'étaient pas aussibondants que ceyx d'Afrique.
On découvrit sur le continent africain une série de gisements de diamant en même temps que débuta, en 1866, la grande ruée vers l'Afrique d Sud.
Et la recherche intensive de diamants dure toujours.
On appelle souvent le diamant le "roi des pierres précieuses" .
Composé de carbone presque pur, il possède à un degré supérieur tout ce qui confère à une substance minérale la qualité de gemme : l'éclat, la beauté, la durabilité, la possibilité d'être portée.
Et, avantage supplémentaire, il se trouve aussi qu'il est à la mode. .............................................................................................................
Cependant le diamant est fragile et de plus il a un "clivage", son "grain" comme disent les tailleurs de pierre.
Sous le choc d'un coup sec, il peut se fissurer, s'ébrécher ou même se cliver. Le diamant peut offrir toute une gamme de couleurs.
La plupart des diamants gemmes sont incolores et transparents comme l'eau.
Quelques uns sont d'une teinte bleu acier très pâle qu'on appelle blanc bleuté.
La couleur ou son absence, est un élément important dans l'évaluation commerciale des diamants.
Le prix de deux diamants, identiques par leur éclat, leur beauté et la perfection de leur taille, et, où il n'y a pas de trace d'inclusion, peut varier du simple au double par suite d'une légère différence de couleurs.
Les diamants colorés de très belle qualité, les "fantaisies" sont tout à fait rares et atteignent les prix les plus élevés.
Lorsqu'on pense à la rareté des vrais diamants bleus, on éprouve une certaine surprise quand pour la première fois, on voit le Hope à la Smithsonian Institution de Washington, dans sa niche tapissée de feutre noir.
La fantastique histoire du Hope se déroule comme un roman policier avec des trous inexplicables.
Il a été apporté d'Inde en France par Tavernier, un chercheur de gemmes connu qui le vendit à Louis XIV en 1668. Après avoir été taillé en une pierre de forme triangulaire pesant 67,13 carats, il prit place dans la collection des joyaux de la Couronne de France.
En 1793, pendant la révlution française, il fut saisi et avec d'autres trésors, fut déposé au garde-meuble d'où par la suite il disparut.
En 1830, un diamant bleu, de forme quelque peu irrégulière et pesant 44,5 carats fut vendu à Sir Thomas Hope à Londres. Il paraissait avoir été taillé dans le diamant bleu français.
En 1874, quand les pierres précieuses du duc de Brunswick furent vendues aux enchères à Genève, il se trouvait dans le nombre une gemme bleue pesant de 6 à 7 carats.
Par la couleur elle ressemblait étonnamment au Hope et était très vraisemblablement la pointe qui manquait au diamant bleu français.
Quand au Hope il passa dans plusieurs mains, laissant derrière lui un sillage légendaire de malheur et de violence, jusqu'au jour, en 1949, où il fut acquis par le joaillier newyorkais Harry Winston qui plus tard l'offrit à la Smithsonian Institution.
Une légende locale raconte l'histoire de cette esclave qui avait trouvé l'Etoile du Sud, diamant de 254 carats : non seulement elle fut affranchie, mais reçut une pension jusqu'à la fin de ses jours.
L'exploitation du diamant au Brésil fut éclipsée au début du XIXème siècle par la découverte de gisements diamantifères en Afrique du Sud.
Les procédés brésiliens d'extraction étaient primitifs ; les gisements accessibles avaient été épuiséset les atres n'étaient pas aussibondants que ceyx d'Afrique.
On découvrit sur le continent africain une série de gisements de diamant en même temps que débuta, en 1866, la grande ruée vers l'Afrique d Sud.
Et la recherche intensive de diamants dure toujours.
On appelle souvent le diamant le "roi des pierres précieuses" .
Composé de carbone presque pur, il possède à un degré supérieur tout ce qui confère à une substance minérale la qualité de gemme : l'éclat, la beauté, la durabilité, la possibilité d'être portée.
Et, avantage supplémentaire, il se trouve aussi qu'il est à la mode. .............................................................................................................
Cependant le diamant est fragile et de plus il a un "clivage", son "grain" comme disent les tailleurs de pierre.
Sous le choc d'un coup sec, il peut se fissurer, s'ébrécher ou même se cliver. Le diamant peut offrir toute une gamme de couleurs.
La plupart des diamants gemmes sont incolores et transparents comme l'eau.
Quelques uns sont d'une teinte bleu acier très pâle qu'on appelle blanc bleuté.
La couleur ou son absence, est un élément important dans l'évaluation commerciale des diamants.
Le prix de deux diamants, identiques par leur éclat, leur beauté et la perfection de leur taille, et, où il n'y a pas de trace d'inclusion, peut varier du simple au double par suite d'une légère différence de couleurs.
Les diamants colorés de très belle qualité, les "fantaisies" sont tout à fait rares et atteignent les prix les plus élevés.
Lorsqu'on pense à la rareté des vrais diamants bleus, on éprouve une certaine surprise quand pour la première fois, on voit le Hope à la Smithsonian Institution de Washington, dans sa niche tapissée de feutre noir.
La fantastique histoire du Hope se déroule comme un roman policier avec des trous inexplicables.
Il a été apporté d'Inde en France par Tavernier, un chercheur de gemmes connu qui le vendit à Louis XIV en 1668. Après avoir été taillé en une pierre de forme triangulaire pesant 67,13 carats, il prit place dans la collection des joyaux de la Couronne de France.
En 1793, pendant la révlution française, il fut saisi et avec d'autres trésors, fut déposé au garde-meuble d'où par la suite il disparut.
En 1830, un diamant bleu, de forme quelque peu irrégulière et pesant 44,5 carats fut vendu à Sir Thomas Hope à Londres. Il paraissait avoir été taillé dans le diamant bleu français.
En 1874, quand les pierres précieuses du duc de Brunswick furent vendues aux enchères à Genève, il se trouvait dans le nombre une gemme bleue pesant de 6 à 7 carats.
Par la couleur elle ressemblait étonnamment au Hope et était très vraisemblablement la pointe qui manquait au diamant bleu français.
Quand au Hope il passa dans plusieurs mains, laissant derrière lui un sillage légendaire de malheur et de violence, jusqu'au jour, en 1949, où il fut acquis par le joaillier newyorkais Harry Winston qui plus tard l'offrit à la Smithsonian Institution.
à suivre
http://www.20minutes.fr/sciences/711511-20110421-sciences-le-museum-poursuite-diamant-bleu
http://www.galeriedemineralogieetgeologie.fr/fr/collections
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