lundi 7 novembre 2016

Trésors gallo romains et wiwigoths

Je suis un peu sortie de mon dictionnaire, peut-être un peu rébarbatif pour celui qui n'est pas passionné par ce sujet, et j'essaie,( seulement essaye ) de conserver une certaine chronologie dans l'évolution de ce façonnage de métaux précieux, apanage du pouvoir royal ou ecclésiastique, matière à pillages, vols ou refontes.

Couronne de feuilles  de chêne  en or Tombeau de Philippe II de Macédoine.

Affichage ostentatoire  des richesses de celui qui posséde l'or ou l'argent, présents prestigieux aux souverains de passage et mise en valeur nous l'avons vu, au travers d'une corporation d'orfèvres qui rivalisent d'inventivité.
Une corporation d'ailleurs très légiférée dont je vous montrai plus tard les blasons. 
 Le mot "Trésor" fait toujours rèver et qui ne souhaite "tomber" un jour sur des merveilles.
  A l'age du bronze le trésor de Guînes.

http://www.panoramadelart.com/Le-depot-d-or-de-Guines

  ou celui de Rethel



http://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1992_num_61_1_1155_t1_0755_0000_1

Le réexamen  de la tombe de la reine mérovingienne, Aregonde à St Denis, livre une riche orfévrerie.

 http://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/anthropologie-aregonde-reine-francs-enquete-anthropologique-1501/page/2/

Mais passons d'abord par le trésor gallo-romain d'Eauze dans le Gers:



https://www.musees-midi-pyrenees.fr/musees/musee-archeologique-le-tresor/collections/le-tresor-d-eauze/

 mais aussi le trèsor gallo-romain de Reims, où vous serez surpris de trouver la croix svastika  au creux de la coups niellée de Chatuzanges

http://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_1980_num_38_2_1801


Sortant de France on peut trouver,  le trèsor de Pietroasa, où des Goths nous passerons aux Wisigoths de Receswinthe.

http://www2.cimec.ro/Arheologie/Odobescu/odobescu.le.tresor.de.petrossa.tome.troisieme.pdf

 Vous trouverez sur ce site un beau panorame des trésors notamment celui de Pietroassa

https://sites.google.com/site/doretdetresors/histoire-de-tresors-dans-le-monde

 Je ne veux pas oublier la torque en or de l'age du fer. ( British  Museum)
 Venons -en aux Wisigoths et au trésor de Guarrazar, qui consiste en ces couronnes de rois wisigoths enterrées aux environs de Tolède, leur capitale;  je vous le rappelle à la suite de celle qu'était Toulouse.
 Ce trésor est au Musée de Cluny.



 https://www.timeout.fr/paris/musee/moyen-age/cluny/tresor-de-guarrazar

 Mais pas que.., aussi au Musée Archéologique de Madrid.

 https://www.youtube.com/watch?v=gawHMtAV5dw
  Voilà plusieurs jours que je suis plongée dans un livre passionnant, je n'en suis qu'à la moitié, lisant et relisant plusieurs paragraphes tellement le sujet historique est complexe par ses alliances, sa politique, ses assasinats; heureuse de retrouver au détour d'une phrase, Le Cid ou mon préféré, Alphonse le Batailleur qui faisait équipe avec notre Gaston IV de Béarn dit  le croisé.
  (ceci est une petite parenthèse)
 http://www.persee.fr/doc/ccmed_0007-9731_1997_num_40_160_2704_t1_0404_0000_2

Mais ce n'est que pour vous dire que j'y ai trouvé l'évocation de quelques orfévreries : Adeline Rucquoi, Docteur d'Etat et directeur de recherche au CNRS qui travaille sur les rapports entre le pouvoir et le savoir dans la péninsule ibérique au Moyen Age, nous dit  dans ce livre de l'Histoire médiévale de la Péninsule ibérique
 " l'Histoire de la péninsule ibérique enre 409 et 1516 n'est pas seulement celle des Wisigoths, des Arabes, de la Reconquête des Rois Catholiques.
Elle est avant tout l'histoire d'une ancienne province romaine, où l'héritage antique resta vivace grâce à l'unification wisigothique au maintien des liens avec la Méditerranée orientale et méridionale et à la permanence du droit romain.

p 54
L'art fut également l'un des instruments de propagande et l'une des manifestations de la royauté wisigothique dans l'ensemble du territoire.
Si nous ignorons dans la plupart des cas les circonstances et la date d'érection des églises, en revanche à San juan de los Banos ( Palencia) une inscription rappelle que le sanctuaire fut construit en 661 sur ordre du roi Réceswinthe (voir mes archives 2015).
Le même Réceswinthe offrit à un sanctuaire une couronne votive d'or ornée de pierres précieuses, ou semi précieuses et de perles, et il est probable que les autres couronnes votives wisigothiques furent commandées par des rois.....................................................
Les quelques exemples et descriptions qui nous sont parvenus de l'architecture palatine, à Tolède et à Récopolis, attestent par ailleurs des influences bysantines, non seulement techniques ou ornementales..................................................................l'époque wisigothe s'illustra dans l'orfévrerie ..............................................

p 166

Le décor dont s'entoura la monarchie asturienne (Alphonse II; 791-842)
était un rappel du passé wisigothique dont elle s'affirmait l'héritière.
Les ornements et décorations des monuments attestent une longue tradition architecturale et picturale peut-être renforcée par des artisans venus du sud de la péninsule.
Le palais royal semble par ailleurs avoir possédé un atelier d'orfévrerie, comme il en avait existé un à Tolède au VII ème siècle, ou travaillèrent probablemet aussi des artisans originaires du monde carolingien ; la croix reliquaire d'or, ornée de pierres précieuses et de camées antiques qu'offrit à l'église en 808 le roi Alphonse II connue sous le nom "la croix des anges" témoigne de la vitalité de cet art.




p   172 : nous passons à Alphonse III qui fortifie l'église d'Oviedo pour parer aux razzias des Normands et abriter en 884 les reliques de Sainte Eulalie de Mérida et une donation en 906 d'ornements ecclésiastiques d'objets en or, en argent et en ivoire. Ce même roi :
 outre un scriptorium actif posséde en son palais un atelier d'orfévrerie d'où sortirent une croix votive offerte en 874 à Compostelle, la croix processionnelle connue sous le nom de" croix de la victoire" (908) divers reliquaires et peut-être "le Christ de Nicodême"



 p 188  : réglement public avec le "merkato de rege" de Leon en 997 puisque les ateliers royaux  d'orfévrerie travaillent aussi pour la population.
En Galice, Leon, Castille et dans le royaume de Pampelune des monnaies d'argent circulèrent en provenance d'Al-Andalus ou du monde carolingien.

                                        Autres trésors

 https://www.youtube.com/watch?v=GFmgmJCX8NE

 

dimanche 6 novembre 2016

Première neige

 Je ne m'appellerais pas Isarde si le mauvais temps m'arrêtait, je suis revenue avec 5 cm de glaise sous les chaussures dont j'ai pu enlever le plus gros dans l'Hers.
 Quelques heures de pur bonheur.
Hier, la pluie a seaux, mais dès 1000 mètres, la neige, autant vous dire que la descente des tires était du patinage.

 Une matinée passée de trèsors en trésors, à voguer de nefs en nefs d'orfèvrerie ; j'ai trouvé là un sujet que je ne domine pas encore tellement il est vaste.
 La nature, elle, s'offre à moi sans difficulté.



          contraste de l'automne encore présente et de la première neige

                 
                     Mais ce n'est pas encore Noël...

                       audacieuse cette vigne vierge ..


      J'ai manqué de peu un couple de colverts qui barbotait en paix.


          et joué à fabriquer une nature morte avec les feuilles de platane.

                Les choses sont devenues plus sérieuses en attaquant les pentes qui m'ont offert une superbe cueillette de" rousillous" lesquels je me suis arrêtée un peu plus tard pour les offrir à un ancien du village qui ne peut plus marcher.


             Quelques châtaignes aussi en me piquant les doigts..

            ces quelques feuilles se sont, seules, nichées sur la mousse.

 Variété des essences, chênes , frènes , sapins ou pins:


 Ne pensez pas que la barrière m'arrête, c'est mon chemin de retour.

 Il ne me reste plus qu'à retrouver un semblant de chaussures en les trempant dans l'Hers sans me déchausser...




                 
      la partie gauche du courant est souillée par ma boue.... désolée !!!!

vendredi 4 novembre 2016

l' Orfèvrerie des origines


Orfévrerie est le titre du document que je viens de taper à votre intention.
Le temps est à la pluie et la neige, il était donc tout indiqué que je me mette au travail; puisque je vais aussi rechercher quelques photos prises au British Museum et qui vont somptueusement ouvrir cet article.
L’orfèvrerie est, de tous les arts somptuaires, le plus précieux et peut-être le plus ancien.
Dès qu’on sut fondre les métaux, elle prit naissance.
Elle eut pour mère la vanité des hommes et la coquetterie des femmes ; c’est assez dire qu’elle remonte aux premiers âges du monde.
Toutes les civilisations digne de ce nom ont eu une orfèvrerie plus ou moins compliquée, plus ou moins riche, plus ou moins brillante.
Les deux livres les plus anciens que nous possédions, la Bible et l’Iliade ne laissent aucun doute sur l’estime à laquelle on tenait, dès les premiers temps historiques, le travail de l’or et de l’argent.
La Genèse, atteste que le traitement des métaux précieux et leur transformation en vases d’utilité ou en objets de parure étaient connus même des patriarches.
C’est par un présent d’orfèvrerie qu’Eliezer se concilia la bienveillance de Rébecca, et Thamar, avant de s’abandonner à Juda, exigea de lui qu’il lui donnât l’anneau dont son doigt était orné.
Plis tard l’Exode nous apprendra que les Hébreux avaient non seulement emporté d’Egypte une énorme quantité d’ustensiles d’or et d’argent, d’anneaux et de bracelets, mais encore qu’ils avaient la connaissance des procédés d’orfèvrerie, usités dans leur pays de captivité ; car, au milieu du désert et sans recourir à des artisans étrangers, les Juifs fabriquèrent les vases sacrés et fondirent le fameux veau d’or, premier symbole de l’amour du luxe.
Chez les grecs, comme chez les Hébreux, les plus anciens monuments de la littérature attestent le haut degré de perfection auquel, dès les temps préhistoriques, la mise en œuvre de l’or et de l’argent, était parvenue.




(Nous, Pyrénéens, en savons quelque chose puisque les Romains en avaient tant trouvé dans nos Pyrénées qu’ils l’employaient même au façonnage des ancres de leurs navires).
Même en tenant compte de la part qui revient, dans ces longs récits, à l’imagination du poète, on en peut conclure que les Grecs étaient déjà familiarisés avec les ouvrages d’orfèvrerie les plus complexes.
Les admirables découvertes de l’érudition moderne sont venues, depuis peu, démontrer la relative exactitude de ces descriptions dithyrambiques.
Enfin, les inscriptions cunéiformes de l’Assyrie dont nos savants ont, les premiers, pénétré le mystérieux langage, en constatant l’étonnante quantité de meubles et de bijoux que le roi Sargon rapporta comme butin de ses nombreuses conquêtes, nous dévoilent assez que le travail des métaux précieux avait atteint chez les peuples orientaux un développement considérable.
Il ne faut donc pas s’étonner qu’après les guerres médiques, les artistes grecs aient pu entreprendre et mener à bien la confection de ces énormes ouvrages en or et en argent que décrivent les historiens et dont la prodigieuse richesse n’a pas cessé d’être pour nous un sujet d’admiration et de surprise.
Il appartenait, au surplus, au génie de cette admirable nation de porter l’orfèvrerie à un point de perfection qui n’a guère été dépassé depuis.
Ses plus grands hommes furent si sensibles aux charmes de la belle orfèvrerie que, si nous en croyons l’auteur des Vies des hommes illustres, Démosthène lui-même se serait laissé émouvoir par la contemplation d’une coupe qu’Harpalus lui fit soupeser dans une intention qu’on devine.
A Rome, où la passion de l’argenterie fut encore plus développée qu’à Athènes ; à Rome, où l’on vit, au dire de Plutarque, des palais entiers uniquement garnis de meubles d’argent et d’or, les personnages les plus illustres et hiérarchiquement les plus élevés, non seulement mettaient un grand amour propre à la possession de vases en métal précieux, mais en encore attachaient une sorte de gloire à faire servir sur leurs tables des coupes des oenochoés, des patères de vieille orfèvrerie, dont on attribuait la paternité aux grands artistes de l’ancienne Grèce.
(Il me faudrait plonger dans mes tiroirs pour retrouver un dossier que j’avais élaboré sur les rhytons, ce que je ne manquerai pas de faire).




Tout le monde a lu, dans Plutarque, le récit du cadeau dont le fils d’Antoine gratifia Philotas, puis de l’offre qu’il lui fit d’échanger cette belle argenterie contre de l’argent comptant « pour ce que son père pourroit à l’adventure demander quelqu’un de ces vases faicts à l’antique » et qu’il estimait particulièrement pour l’excellence de l’ouvrage

On sait également que Caligula se vantait de boire journellement dans la coupe dont Alexandre le Grand avait fait usage. Pline parle de vases que les amateurs de son temps achetaient jusqu-à cinq et six milles sesterces la livre ; et Martial se plaint d’être obligé, au cours des longs repas, d’entendre ressasser la généalogie de coupes et de bassins dont on fait remonter l’origine au temps de Nestor et d’Achille.
Un certain nombre de pièces qui nous ont été conservées de la belle époque romaine démontrent, au reste que l’admiration des ancies pour leur orfèvrerie était largement justifiée »
La superbe patère en or, trouvée à Rennes, les soixante objets, vases, disques, spatules, ustensiles de tout genre, groupes et statuettes qui furent mis au jour auprès de Bernay ; le grand et précieux disque péché dans le Rhône il y a près de deux siècles et connu sous le nom de bouclier de Scipion, tous ces superbes objets ; pieusement conservés au Cabinet des médailles, viennent, avec la magnifique réunion de pièces de décoration et de service découvertes près d’Hildesheim (Hanovre) avec les nombreux monuments composant le trésor de Notre-Dame d’Alençon (Eure et Loire) que l’on voit au Louvre dans la Salle des Bijoux et avec quantité d’autres ouvrages qui sont l’ornement des musées européens, attester l’incomparable perfection à laquelle l’orfèvrerie romaine était parvenue aux premiers temps de l’Empire.


 Pour le bouclier de Scipion ouvrir ce lien ;

https://inha.revues.org/2781?lang=en


pour le trèsor d'Hildesheim:

http://www.peplums.info/pep42.03.htm

 http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/anse-de-plat?sous_dept=1

travaux d'approche

 Je ressens un certain scepticisme pour l'intérêt que vous puissiez avoir pour des textes en vieux français et pour des dessins,  certes, historiquement remarquables mais qui n'ont pas l'éclat des dernières photos des chefs-d'oeuvre allemands de la collection Oetker.
Je me suis pour l'instant, bornée à voir ce que donnaient mes photos de ces dessins ; qui "sortent" assez bien .

J'ai aussi la tête à d'autres explorations qui occupent tous mes après-midi en de longues marches.
Et je ne suis franchement pas décidée ce matin sur ce que je vais vous montrer....
 il va falloir pourtant ! 
 La sagesse est de mûrir encore cette restitution de l'histoire de l'orfévrerie, d'en faire une synthèse attrayante, et de vous entraîner  encore dans la nature.

Je n'arrive pas à me souvenir du nom scientifique qu'avait employé Nistosien pour cette fusion des arbres,  que l'on retrouve assez communément avec les hêtres et que j'ai découvert pour la première fois entre les chênes.
Les nombreuses" tires" ouvertes pour l'exploitation des épiceas ont mis à portée d'observations une nature que l'on ne peut voir en bord de chemin ; il suffit  de les suivre, mais le terrain n'est pas plat ....


couleur caramel, ce bolet qui affectionne le voisinage des chênes.

                                 ceux-ci me sont inconnus

  un peu de géologie aussi pour ces roches du Crétacé où j'espérais découvrir quelques fossiles ; elles m'attiraient depuis un certain temps mais il fallait que je les aborde différemment que de traverser des hectares de chablis.

 
                             Venons-en aux chênes :

  d'un côté et de l'autre
  Ce bouquet de chênes a une histoire bien compliquée !!!

 Les fougères se contentent de jeter tous leurs feux, en attendant de disparaître.

                 Il est temps de redescendre dans la vallée; au fond, le massif karstique de Bélesta et le Roc de Toulouse avec son ancienne carrière de marbre "petit gris".

  Dans les premières maisons du village, un dahlia se dore encore au soleil.

  comme se colorent aussi, mais de rouge, quelques feuilles de vigne vierge,

 

jeudi 3 novembre 2016

suite de l'orfèvrerie

 Quelques belles coupes encore:






Est-ce meilleur de boire en tenant une jupe ?

On peut faire ici la différence entre les coupes couvertes et celles qui ne le sont pas.
Je reviendrai sur le Nautile largement commenté sur le Dictionnaire de l'ameublement et de la décoration.

 ci-dessous : Coupe des Harsdorf.


                 et la coupe commémorative de la bataille de Vienne, ci-dessous






mercredi 2 novembre 2016

Retour à l'orfèvrerie

 L'évènement était suffisamment remarquable pour que nous ne revenions pas sur cette orfévrerie allemande des XVI et XVII èmes siècles exposée à l'Hotel d'Assézat. Exposition qui m'a donné matière à recherches sur ce qu'avait pu être l'orfévrerie depuis que l'homme a découvert les vertus de l'or et de l'argent, esthétiquement et monétairement parlant.
J'ai donc escaladé les deux étages qui me séparent de la Bible de mon métier à savoir "Le Dictionnaire  de l'Ameublement et de la décoration " de Henry Havard édité par les Librairies-Imprimeries réunies, couronné par l'Académie des beaux-Arts et autres ministères parisiens au XIXème.
L'orfévreie française y tient une large place ; sortant des métiers du verre, je voulais trouver quelques informations sur le métier d'orfèvre, il me faudra quelques jours pour en saisir l'essentiel tant le sujet est vaste.

 En feuilletant quelque pages, j'ai déjà pu avoir un aperçu de ce qu'avait pu être l'ornementation compliquée du bouclier d'Achille dans l'Illiade et l'Odyssée et la description encore plus détaillée qu'Hésiode trace de l'armure d'Hercule.
 Puis l'on évoque  l'Assyrie... et je reviendrai sur tout cela. 
Encore un rappel de cet or que les  Tectosages conservaient dans leur capitale, Toulouse, et dont Q. Sevillius Cepio s'empara vers les premières années du II ème siècle et qui s'élevait d'après Posidonius à Quinze mille talents. 
Sa prise et sa dilapidation fournirent même matière à une sorte de dicton.
Au XVIIIème siècle, on appelait or de Toulouse "un bien qui entraîne la perte de qui s'en est emparé" .
C'est d'ailleurs plus dans cette période de l'Antiquité que j'affectionne que celle du Moyen Age ou même de notre ancienne royauté que je puiserai des exemples.

Melchior Meyer : Allemagne du Sud vers 1600 ; coupe en forme de poulaine.

            Brunsvelt Hermann : Leeuwarden vers 1620. Gobelet Moulin à vent.


 Christian Franck. Chope couverte aves cristal de roche Augsbourg vers 1677-79