mercredi 11 mai 2016

Aurignac

J'aurais encore beaucoup à vous dire sur le sujet que nous venons d'aborder mais n'ose insister, ne sachant pas si vous adhérez à cette recherche.
 Un mot seulement sur la Controverse  des siècles passés bien largement dépassée par les dernières découvertes dans le Jura Souabe, et tous les autres sites de par le monde dont l'Altaï avec ses Pierres levées aux cerfs.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aurignacien

 http://mappemonde.mgm.fr/num11/articles/art06306.html

 De cette balade champêtre, de belles vues se dégagent sur Aurignac, et malgré le temps passé et l'heure tardive, il n'était pas question de repartir sans aller jeter un coup d'oeil à ces tours .

J'étais persuadée d'être déjà venue puisque je connaissais l'abri depuis plusieurs dizaines d'années, mais c'était au Fréchet voisin que j'avais déjeuné.
 Epoustouflée par de superbes maisons et une église dont le clocher surmonte un des accès voûtés à la ville haute
 J'y reviendrai.
       Exposée au soleil couchant ou à l'ombre la pierre est teintée différemment.

                      De ces hauteurs, bien sûr, en vue, les proches Pyrénées


                             https://fr.wikipedia.org/wiki/Aurignac

     https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Pierre-aux-Liens_d'Aurignac

mardi 10 mai 2016

Aurignaciens : suite

En ce qui concerne la musique c'est la région de la Brenz qui a livré les plus anciennes sculptures et instruments de musique connus ; dans les grottes de Geissenklösterle et du Hohle Fels, trois flûtes parmi des figurines représentant un oiseau aquatique, une tête de cheval et une version miniature de l'homme-lion de Hohlenstein.

 http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/homme-flute-35000-ans-plus-vieil-instrument-musique-monde-19730/

Ces découvertes illustrent la richesse et la variété des témoignages culturels de nos plus anciens ancêtres de l'époque paléolithique et démontrent qu'il y a 35.000 ans le Jura Souabe a constitué l'un des centres d'occupation humaine les plus importants d'Europe.
Lors du Congrès International de l'IFRAO organisé en 2010 par Jean Clottes à Tarascon sur Ariège  où j'ai pu rencontrer les plus grands spécialistes mondiaux, en la matière, il me souvient que l'on avait déjà évoqué  cet art.

 http://blogs.univ-tlse2.fr/palethnologie/wp-content/files/2013/fr-FR/version-longue/articles/AMO0_Averbouh-Feruglio.pdf

 Les déplacements des Aurignaciens vers l'Atlantique, leur ont permis   de se parer de coquillages (désolée pour le reflet ).


Quelle excellente idée de lier le Musée et l'abri lui-même par un parcours  champêtre, replacer ces découvertes dans leur contexte et remettre ses pas dans une nature probablement très différente :
chênaies et prairies alternent, fleurettes de printemps, le long d'un ruisseau qu'enjambe un petit pont.

                    Jusqu'à atteindre une légère déclivité, où l'on passe carrément au-dessus de l'abri, et le découvrir enfin.
 Accessible, rien ne vous empêche de pénétrer sous son porche.
                 http://www.hominides.com/html/dossiers/musique-prehistoire.php

lundi 9 mai 2016

les Aurignaciens


 Et ces débats, je les évoquerai plus tard, pour moi, l'homme est homme, un point c'est tout, depuis les origines ; je déteste que l'on en fasse un singe amélioré.

On parle ici de l'homme antédiluvien, de l'homme fossile et j'oserai encore des paralléles entre la Vénus de  Hohle Fels  et celle de Lespugue bien que cette dernière n'ait que 22.000 ans.



 http://www.hominides.com/html/art/venus_art_mobilier.php

Ces hommes, tels que Courbet, ont dessiné "l'origine du monde" en de multiples vulves :
mais revenons à la faune spécifique d'Aurignac :

 molaire de mastodonte et bois de megaceros




 Nous verrons demain ce qui a trait à l'art et la musique.

dimanche 8 mai 2016

Accrochez-vous..

 Ce n'est pas pour un décollage vers Mars mais une plongée  dans   :                                     'l'Aurignacien".

Une matinée de travail pour essayer de concrétiser un parcours accessible à ceux qui n'auraient pas une petite idée de ce que cela est.
M'assagir, reprendre les choses dans l'ordre, ne pas passer devant ce que je sais déjà ou m'attarder devant des .... nouveautés  !! façon de parler quand il s'agit de traces datant de 35.000 ans. et conforter mes convictions que cet homme préhistorique contemporain des plus grands mammifères disparus, mammouths, megaceros, ours des cavernes, était un homme capable de se parer, de faire de la musique ; et en avoir la preuve.
Comparer l'homme - lion d'Ulm à notre homme sorcier de la caverne des Trois-Frères.
 http://www.loewenmensch.de/figur.html

 http://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1930_num_74_3_75943

Me réjouir de cette collaboration  entre le Jura Souabe et les Pyrénées françaises, au travers de cette Coopération transnationale Leader+.
Deux régions représentatives de cette période dite de l'Aurignacien, et visiter ensuite Aurignac, superbe village Moyenâgeux où je vous réserve des surprises.

Pour l'instant c'est l'Art des origines :


 C'est aussi , ici, une découverte fortuite, comme à Lascaux, et parallélement à l'évolution de ces Périodes, l'évolution de l'approche archéologique, de la compréhension de ces fossiles et surtout leur analyse à la faveur des dernières avancées en recherche biologique.
Je ne vous propose à cet instant qu'une introduction puis je laisserai parler les panneaux de ce Musée-Forum.


 " La première culture paneuropéenne de l'homme moderne, communément appelé Homo-Sapiens ou l'Homme de Cro-Magnon est l'Aurignacien.
Au cours de cette période il y a 35.000 ans de cela, les chasseurs paléolithiques créent les premières oeuvres d'art connues.
Quand on découvre les traces de nos plus anciens ancêtres en Europe, il s'agit dans la plupart des cas d'outils et de projectiles en silex ou d'autres matières résistant à l'érosion.
Plus rarement on trouve des restes de la faune chassée et plus rarement encore des restes humains.
Les oeuvres d'art paléolithiques sont aussi des objets très rares.
Par conséquent, les découvertes du Jura Souabe et des Pyrénées françaises sont considérées come des joyaux de l'humanité."

http://www.pacea.u-bordeaux1.fr/BORDES-Jean-Guillaume.html?lang=fr

https://books.google.fr/books?id=T1_uCgAAQBAJ&pg=PT372&lpg=PT372&dq=Actes+colloque+International+Aurignac+2005&source=bl&ots=vjSHsInAjA&sig=A1ZK3yEvVKN_75m0fduB24wuly0&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi3ndeKqsrMAhVH1hoKHSx3BPAQ6AEIVDAI#v=onepage&q=Actes%20colloque%20International%20Aurignac%202005&f=false

https://books.google.fr/books?id=kmnuCgAAQBAJ&pg=PA87&lpg=PA87&dq=Actes+colloque+International+Aurignac+2005&source=bl&ots=nYLZq9Q5tu&sig=rfOiJtxQfMMq3GeaWTqxFmzfKiY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi3ndeKqsrMAhVH1hoKHSx3BPAQ6AEISTAG#v=onepage&q=Actes%20colloque%20International%20Aurignac%202005&f=false

samedi 7 mai 2016

Quoi de neuf ?

Beaucoup de choses .... et je reprends ici le titre de cette présentation des Jacobins où je me trouvais pour la Conférence de Presse de l'ensemble Baroque de Toulouse et l'inauguration de l'Escalabach ; comme vous étes préalablement invités à :
Passes ton Bach d'abord............une majuscule change tout   !
 Tout est aussi matière à saisir des instants précis, des réminiscences ;  la modernité de ce Jet qui raye le ciel toulousain et l'immuable de ce célèbre clocher :

ou bien ce chapiteau du cloître où, vu le bec, ce n'est pas une grive mais un faucon qui se saisit du grain de raisin :
Mais revenons à ce festival des 3,4,5 juin prochains  où l'Ensemble Baroque de Toulouse proposera une série de concert dans des lieux improbables de cette ville.
Au cours de ce festival et c'est pourquoi :
"Quoi de neuf sous le palmier des Jacobins", les toulousains pourront s'exercer à composer leur propre musique sur un petit frère de l'escalabach :


Alors l'Escalabach ? une structure de 15 mètres de long et de 4 mètres de haut au départ où chaque latte de bois frappée par une petite boule qui l'escalade à rebours déclenche une note de musique, l'ensemble reproduisant les notes de la partition de J S Bach "Jésus que ma joie demeure"

Après une collation servie, retour dans un Toulouse ensoleillé au demeurant paisible en bord de Garonne pendant que la place du Capitole était investie par les bagarres et les gaz lacrymogènes. Tranquillité d'un huit barré qui traversait les rayons du soleil, le dôme de La Grave pour fond :



http://www.baroquetoulouse.com/lensemble/presentation

lundi 2 mai 2016

Colorado

 Quand la montagne
S'embrase de mille feux,
Un crépuscule.


Des rayons rasants
Enflamment arbres et rochers
De tous les rouges.


Couleurs vibrantes
De brasiers éphémères,
Un soleil couchant.


Instants à saisir
Qui brûlent, incandescents.
 Adieu ! lumière.

                      Isarde

dimanche 1 mai 2016

La grive poètique

J'illustrerai cet article par les fleurs du pommier et du cerisier que j'ai photographiés par tous les temps, en effet, René Druart évoque la grive,  les pommiers  et les cerisiers dans,



                                          Ses Domaines

    "N'est-ce point un lecteur grincheux qui vient de murmurer : "Il faudrait tout de même s'entendre. Cet oiseau invisible, insaisissable, il est cependant quelque part.
On dit qu'il existe par légions. Or, des légions, ça doit se voir !". 
Ce lecteur grincheux, j'espère l'apaiser à force de témoignages.
Un premier point, indiscutable, c'est comme le dit J.P Vaillant, dans Macajotte (p 142) que "la grive reste fidèle aux arbres".
En personne pratique, elle fréquente de préférence ceux qui ont des graines ou des fruits à lui offrir.
Ainsi du chêne :
Je marchais dans les buis, les houx et les genièvres ;
Pour seul bruit au lointain, les clochettes des chèvres
Et le cri de la grive entre les chênes verts,
Et le vent dans les pins semblable au bruit des mers. 
                                                                 Laprade. Invocation à la montagne

Je me suis assis au pied d'un chêne noir
Et j'ai laissé tomber ma pensée.Une grive
Se posait haut. C'est tout. Et la vie,
Dans ce silence, était magnifique, tendre et grave.
                                                        Jammes. Oeuvres, I,p.134

Le chêne vert où chante une grive parfois...
Lune du chêne vert où chantait une grive
                                                    Lebrau, Le cyprès et la cabane
 Les cerisiers, les pommiers, les guigniers, les pommiers et les groseilliers sont à leur tour des reposoirs appréciés des grives.
 La grive sur un cerisier, près de la vigne abandonnée,
Se pose et les sentiers ruissellent de feuilles de châtaignier.
                                                       Jammes Oeuvres, II p 225
Les feuilles des guigniers mêlent or et rubis
Et la grive goulue. 
                                                 Lebau. Le ciel sous la garrigue p 89
Au pillage des raisins,
Des cerises et des prunes,
L'ivresse a taché leur sein
De couleurs blondes et brunes
                                                    Th. Renauld. En Ardenne. La grive
 Pour les pommiers on connaît la poésie de Charles Frémine : 


 Les Pommiers

Les matinales tourterelles
Chantent dans leurs rameaux touffus
Et les geais font des querelle
Aux piverts logés dans des fûts ; 
Les grives s'y montrent très dignes
Et tendres commes des ramiers ;
 Elles se grisent dans les vignes
Et font leur nid dans les pommiers.

Pour le peuplier c'est encore à Lebrau que nous nous référons :
 Soirée du dimanche avec des grives aux peupliers des ruisseaux
                                                                            Images de l'aube p 107
sinon deux ouvrages de Delamain : Pourquoi les oiseaux... et les oiseaux s'installent... nous en offriraient des citations.
Concernant le bouleau, c'est l'arbre sur lequel gazouillait cette grive de Montvoisier que Chateaubriand évoque dans ses Mémoires d'outre-tombe.
Th Renauld a vu d'autres grives "gagner de leur vol oblique les saules et les bouleaux". ( En Ardenne )
 Il y a aussi le hêtre sur lequel la grive se perche :
Lorsque la chasse est ouverte,
Sur un vieux hêtre, la grive,
Se perche, gourmand convive,
Pour en picorer le fruit.
                                  Passim, 181 
"Autour d'eux, c'était le ramage coutumier des clairs matins.
Les grives peureuses sifflaient, invisibles dans les hêtres précocement 
défeuillés
                                                             Pergaud. La revanche du corbeau p 227

Le pin est un bien plaisant perchoir :
Sur les bastides et les pins,
Les écureuils et les lapins,
 Les alouettes et les grives,
 La tourterelle et le pigeon
Disent : Mon Dieu ! comme il fait bon ! 
Voilà le printemps qui arrive.
                                           Henri Bosco, Les Amitiés de Magallon, p 86
"Les mauvis ses sont assemblés, immobiles et invisibles, sur les pins qui leur rappellent la forêt natale ".
                                                       Pourquoi les oiseaux p 18 


 Le muguet est sans intérêt  pour les grives

  Joyeux 1er mai à tous