lundi 23 février 2015
Les colonies grecques
En visitant Rhode dont les vestiges sont enclos dans la ciutadella de Charles Quint à Roses, j'ai pu appréhender les liens fondateurs avec les Massaliotes; des découvertes d'épaves attestent de l'exportation de ses céramiques à vernis noir et une inscription trouvée à Carthage cite le municipium de Rhode comme centre important de salaisons de poissons. Vous en trouverez confirmation dans l'intéressant article de Sophie Collin-Bouffier, page 38.
Musée de l'Emporda
http://www.academia.edu/1116300/_Marseille_et_la_Gaule_m%C3%A9diterran%C3%A9enne_avant_la_conqu%C3%AAte_romaine
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L'espace archéologique (Bien Culturel d'Intérêt National) permet une bonne approche des vestiges de la région:
et de quelques éléments issus des fouilles:
Monnaies d'argent frappées localement
Les Français de 1808 sont passés par là et ont détruit le monastère bénédictin du XI ème siècle dont il reste quelques vestiges, perchoirs des mouettes:
Quelques "bombes" parsèment encore les ruines du quartier médiéval, épargnant toutefois l'olivier, quadricentenaire:
perchoir d'une petite escadrille de perruches vertes.
les très anciens
Plusieurs heures de marche sur la route des mégalithes, accompagnée par un vent supportable mais pressée par le temps, la nuit arrive encore tôt en ce milieu de février.
Dolmens, menhirs et "capitelles" car c'est ainsi qu'on les nomme dans l'Aude, les premiers largement plus anciens que celles-ci, pour vous en parler j'ai choisi la conclusion du Colloque de Puigcerda (1994).
Le culte de la mort tend à prendre une importance considérable dans les peuplades de la fin du néolithique.
Une peur grandissante de la mort, une attirance vers des valeurs profondes comme le rattachement à la terre, ont pu exalter un culte chthonien latent qui se dessinait déjà au néolithique moyen-ancien.
Certains courants d'influence sont déjà perceptibles, par exemple pour les dolmens à couloirs large du type "languedocien", qui auraient pour origine la Catalogne Sud ou encore les dolmens simples semi-enterrés qui proviennent des Pyrénées occidentales"
photos Isarde
Dolmens, menhirs et "capitelles" car c'est ainsi qu'on les nomme dans l'Aude, les premiers largement plus anciens que celles-ci, pour vous en parler j'ai choisi la conclusion du Colloque de Puigcerda (1994).
"On regardera probable l'existence d'une phase dolménique initiale, sépulture à couloir avec chambre sub-circulaire dans la seconde moitié du quatrième millénaire (néolithique moyen). Tout semble indiquer que l'hypothèse la plus vraisemblable est celle d'une origine locale de dolmens polygonaux à partir du fond mégalithique indigène composé de cistes aériennes ou semi-enfouies avec tumulus du néolithique moyen de la Catalogne.
Il y aurait ensuite une forte expansion des dolmens à couloir rétréci à chambre trapézoidale, dans la première moitié du troisième millénaire (néolithique moyen-final)
On peut présumer dans la construction de nouvelles tombes mégalithiques dans la deuxième moitié du troisième millénaire (néolithique final chalcolithique) du type de dolmen à couloir avec chambre rectangulaire et dolmens quadrangulaires à côtés et sommets convergents vers l'entrée, sûrement parce que les anciens dolmens furent en majeure partie réutilisés.
Il est intéressant de noter que la distribution des sépultures dans l'Alt Emporda et le Roussillon laisse supposer la présence de groupes sédentaires avec villages, nécropole et lieu de culte ou de réunion.
Enfin, à la fin du troisième millénaire et au début du deuxième (chalcolithique, bronze ancien -moyen) arriveraient en provenace des Pyrénées occidentales, un mégalithisme tardif, les dolmens simples ou semi-enterrés, tels les dolmens à couloirs, à vestibule-puits ou à porte-fenêtre.
Parallélement à la construction des ces petits monuments, les dolmens construits à des époques antérieures tels les dolmens à couloir et les dolmens quadrangulaires à côtés et sommets convergents vers l'entrée, vont être largement réulilisés.
Cette banalisation de l'emploi du mégalithe et sa faible exploitation plaident en faveur d'une répartition, de peuplades plus mobiles sans doute semi-sédentaires pour s'adapter aux contraintes de l'agriculture et de l'élevage.Le culte de la mort tend à prendre une importance considérable dans les peuplades de la fin du néolithique.
Une peur grandissante de la mort, une attirance vers des valeurs profondes comme le rattachement à la terre, ont pu exalter un culte chthonien latent qui se dessinait déjà au néolithique moyen-ancien.
Certains courants d'influence sont déjà perceptibles, par exemple pour les dolmens à couloirs large du type "languedocien", qui auraient pour origine la Catalogne Sud ou encore les dolmens simples semi-enterrés qui proviennent des Pyrénées occidentales"
Il était temps de retrouver les vivants, le soleil se glissait entre
nuage et montagne et le phare s'allumait pour les guider.
dimanche 22 février 2015
le plus intriguant..
Je l'avais vu rentrer dans ce bistro du port de l'Escala, évocateur d'un passé révolu.
Choc des cultures où les murs remplis de portraits de marins burinés, de pêches fructueuses (lorsque 100 familles vivaient du commerce des sardines) intégraient un grand écran traversé de mannequins excentriques.
Au milieu des lamparos
J'ai pensé, la crosse de son parapluie dépassant de son barda, à un pélerin de Compostelle, tout en me faisant la remarque qu'il n'était pas sur le bon chemin.
Puis je l'ai oublié... et retrouvé, en sortant, sur le port, couché à terre; pas tout à fait à même le sol, mais sur ces minces tapis que les randonneurs campeurs roulent sur leur sac à dos.
Masse sombre au soleil, la noirceur de ses pieds, déchaussés, m'intriguait...
Etait-il un pécheur perdu en quête d'un hypothétique pardon? un pélerin sans repères? sans ressources?, un pêcheur sans barque, un navigateur terrien échoué sur un port?
Il était là, dormant, vulnérable et j'hésitais à le photographier, violant ainsi son intimité.
Les paysages se donnent à vous sans protester...
Le visage caché, proche de sa guitare...... sans doute un vagabond vivant de sa musique.
Ce port, orienté au Nord, balayé par la tramontane, exigeait de ses marins une grande habileté, sans doute y en eut-il qui se sont perdus en mer,
au point d'y figer une femme qui à l'instar des Bretonnes fixe intensément l'horizon dans l'attente du retour de son homme,
Les barques étaient tirées à terre et les gros tonnages amarrés à ces môles.
photos Isarde
Grand panoramique dans le Cal Galan, ainsi que des thons ... avant la sur-pêche
Choc des cultures où les murs remplis de portraits de marins burinés, de pêches fructueuses (lorsque 100 familles vivaient du commerce des sardines) intégraient un grand écran traversé de mannequins excentriques.
Au milieu des lamparos
J'ai pensé, la crosse de son parapluie dépassant de son barda, à un pélerin de Compostelle, tout en me faisant la remarque qu'il n'était pas sur le bon chemin.
Puis je l'ai oublié... et retrouvé, en sortant, sur le port, couché à terre; pas tout à fait à même le sol, mais sur ces minces tapis que les randonneurs campeurs roulent sur leur sac à dos.
Masse sombre au soleil, la noirceur de ses pieds, déchaussés, m'intriguait...
Etait-il un pécheur perdu en quête d'un hypothétique pardon? un pélerin sans repères? sans ressources?, un pêcheur sans barque, un navigateur terrien échoué sur un port?
Il était là, dormant, vulnérable et j'hésitais à le photographier, violant ainsi son intimité.
Les paysages se donnent à vous sans protester...
Le visage caché, proche de sa guitare...... sans doute un vagabond vivant de sa musique.
Ce port, orienté au Nord, balayé par la tramontane, exigeait de ses marins une grande habileté, sans doute y en eut-il qui se sont perdus en mer,
au point d'y figer une femme qui à l'instar des Bretonnes fixe intensément l'horizon dans l'attente du retour de son homme,
Les barques étaient tirées à terre et les gros tonnages amarrés à ces môles.
photos Isarde
Grand panoramique dans le Cal Galan, ainsi que des thons ... avant la sur-pêche
samedi 21 février 2015
Superlatifs
Sans tomber dans les "Ah, c'est trop beau" restons dans les "très":
tout était très beau ou très poètique ou très bon ou très surprenant.....
Rien n'émerge encore du foisonnement d'images, de sons, de tramontanes, dans ma mémoire; il est difficile de quitter les rivages, les rochers, les couleurs; je peux simplement résumer aujourd'hui :
tout était très beau ou très poètique ou très bon ou très surprenant.....
Rien n'émerge encore du foisonnement d'images, de sons, de tramontanes, dans ma mémoire; il est difficile de quitter les rivages, les rochers, les couleurs; je peux simplement résumer aujourd'hui :
Tel Fuji-Yama
Les pentes du Canigou
Blanches de neige,
En toile de fond,
Barre d'horizon du Nord
Sous tous les angles.
Mariage heureux
Du Fluvia et de la mer
Delta en douceur.
samedi 14 février 2015
La Terre et le Ciel des Ancêtres
Il vous faudrait monter à plus de 1200 mètres dans la vallée du Galbe (Capcir) près d'un petit lac glaciaire pour admirer des dessins ou plutôt des sculptures datant du 6éme millénaire av J C.
Elle n'est pas protégée, aussi quelques petits "malins" ont-ils voulu à notre époque, y ajouter les leurs. Qu'importe.
Nous avons là, les premières représentations artistiques communes à d'autres sites comme le Mont Bego (Alpes maritimes) ou la grotte de Gargas, entre autres.
Il faut souligner que ce sont souvent des abbés qui sont découvreurs, l'abbé Cau Durban, l'abbé Durand, l'abbé Breuil etc.
Ici c'est l'abbé Abelanet qui nous laisse ses observations dans les "Annales de l'Institut de l'Art Préhistorique de l'Université de Toulouse".
Tout s'emmêle sur ce rocher, les gravures des danseurs, animaux, hommes- sapins, échelles, de la civilisation des pasteurs et agriculteurs avec tous ceux de la civilisation des métaux, symboles géométriques ou astraux, rouelles, swastikas, pentacles.
Admirable témoignage du passage des anciennes croyances naturalistes aux cultes des puissances célestes, ciel, lumière, tonnerre et foudre.
La civilisation des chasseurs habitant les grottes a laissé sa place à une civilisation de bergers qui contemplent la voute céleste.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/galip_0016-4127_1970_num_13_2_1369
Voir l'article d'Abelanet sur le rocher de Fourtou:
http://garae.fr/Folklore/R52_117_PRINT_1965.pdf
pour l'éminent abbé Breuil: http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Breuil
un peu de lecture en mon absence : http://www.sculpture.prehistoire.culture.fr/fr/contenu/la-sculpture-parietale.html#-deux-groupes-distincts
vendredi 13 février 2015
Autres représentations artistiques
Je vais délaisser les rites et coutumes des Pyrénées et les franchir dès les prochains jours pour d'autres représentations du génie créatif humain.
Tout en partageant avec vous les traditions Pyrénéennes, je suis plongée dans d'autres livres plus ingrats comme celui de Bonnassié, publication de l'Université de Toulouse-le Mirail: La Catalogne du milieu du Xème à la fin du XIème. Histoire de préparer mon voyage et de lui donner une orientation plus précise, d'y trouver des vestiges que les guides traditionnels n'indiquent pas.
Mais tout se superpose en Catalogne, et nous l'avons déjà vu, Ibéres, Romains Maures, Wisigoths, Moyen Age .... peut-être une attention particulière au Maïtre de Cabestany ? mais pas que.
http://www.art-roman.net/cabestany/cabestany.htm
D'ailleurs Duhourcau ne manque pas de l'évoquer et d'analyser à sa façon le style de ce génial sculpteur.. et peut-être de son école. A-t-il été le seul à façonner toutes les oeuvres qu'on lui attribue?
"Les mains et les doigts démesurés trahissent une intention obscure. Certains ressentent une impression de gêne devant cette oeuvre et un archéologue a avancé l'hypothèse d'une caricature volontaire des mystères du christianisme par un hérétique, ou même un libre penseur.
L'artiste, dissimulant ses véritables sentiments, aurait traité, avec toute la liberté d'un Picasso devant un sujet religieux, des thèmes qu'il jugeait ridicules.
Le tympan de Cabestany n'est cependant pas le Guernica de l'époque c'est une idée noyée au sein du monde des formes qui errent en quête d'un créateur et qui ont trouvé un sculpteur de génie pour leur donner existence."
Guernica. Picasso
Ce n'est pas mon analyse: le maître de Cabestany n'est même pas identifiable, comment pourrait-il nous donner l'explication de ses intentions ?
J'avais consacré un voyage précédent à Dali, lui aussi comme le Greco accentuaient leurs perspectives.
Théatre- Musée Dali Figueres
Photo Isarde
Tolede: Le Greco
Tout en partageant avec vous les traditions Pyrénéennes, je suis plongée dans d'autres livres plus ingrats comme celui de Bonnassié, publication de l'Université de Toulouse-le Mirail: La Catalogne du milieu du Xème à la fin du XIème. Histoire de préparer mon voyage et de lui donner une orientation plus précise, d'y trouver des vestiges que les guides traditionnels n'indiquent pas.
Mais tout se superpose en Catalogne, et nous l'avons déjà vu, Ibéres, Romains Maures, Wisigoths, Moyen Age .... peut-être une attention particulière au Maïtre de Cabestany ? mais pas que.
http://www.art-roman.net/cabestany/cabestany.htm
D'ailleurs Duhourcau ne manque pas de l'évoquer et d'analyser à sa façon le style de ce génial sculpteur.. et peut-être de son école. A-t-il été le seul à façonner toutes les oeuvres qu'on lui attribue?
"Les mains et les doigts démesurés trahissent une intention obscure. Certains ressentent une impression de gêne devant cette oeuvre et un archéologue a avancé l'hypothèse d'une caricature volontaire des mystères du christianisme par un hérétique, ou même un libre penseur.
L'artiste, dissimulant ses véritables sentiments, aurait traité, avec toute la liberté d'un Picasso devant un sujet religieux, des thèmes qu'il jugeait ridicules.
Le tympan de Cabestany n'est cependant pas le Guernica de l'époque c'est une idée noyée au sein du monde des formes qui errent en quête d'un créateur et qui ont trouvé un sculpteur de génie pour leur donner existence."
Guernica. Picasso
Ce n'est pas mon analyse: le maître de Cabestany n'est même pas identifiable, comment pourrait-il nous donner l'explication de ses intentions ?
J'avais consacré un voyage précédent à Dali, lui aussi comme le Greco accentuaient leurs perspectives.
Théatre- Musée Dali Figueres
Photo Isarde
Tolede: Le Greco
mercredi 11 février 2015
Fin du Carnaval
"Avec le bal de l'ours, au symbolisme érotique et cruel, les Pyrénées offrent un éventail extraordinaire de rites incantatoires du printemps. Ils leur ont été légués, selon toute apparence, par cet étrange maître de cérémonie, le sorcier du Volp, "le roi-cerf" dont la figure masquée de dépouilles animales veille au fond des cavernes du Volp, dans l'Ariège, au centre géographique et magique de la chaïne"
Voilà l'introduction pour le récit d'une belle aventure.
Lorsque je vous avais parlé de Bethmale j'avais eu l'envie de vous indiquer le livre du Comte Jacques Begouën "La vallée de Bethmale" mais je le retrouve pour vous conter l'histoire d'une belle découverte.
Je n'apprendrai rien aux Ariégeois, tous au fait de ce patrimoine.
http://cavernesduvolp.com/Begouen_1990.pdf
On a cru découvrir le génie de la caverne dans l'extraordinaire figure peinte du sanctuaire, appelé successivement "le sorcier dansant", "le dieu cornu", "le roi-cerf", ce qui trahit l'incertitude et le désarroi de tous ceux qui cherchent à expliquer les secrets de l'âme de nos lointains ancêtres.
Avec des yeux de hibou, des bois de cerf, des bras comme des pattes d'ours un tronc et une queue de cheval, un sexe mis en évidence, Leroi-Gourhan le tient pour un représentant de la religion des grottes.
Ce dieu viril représentatif de l'homme, de l'oiseau, du cerf, du cheval, peint au plus profond de la caverne représente à ses yeux:
" L'idée qu'exprime la figure est claire: c'est l'essence du plus viril plaçé au plus féminin de la cavité"
Vous trouverez dans l'ouvrage de Leroi-Gourhan, ce qui a trait à cette Grotte des Trois Fréres
http://nashira.pagesperso-orange.fr/Prehistoire.pdf
J'avais récemment une discussion avec un de mes petits-fils et je lui "signifiais" que nous n'étions que les héritiers d'une très longue histoire.
Si ce sujet des êtres composites vous intéresse vous trouverez sans doute des réponses dans ce texte :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pal_1145-3370_1995_num_7_1_1216
Voilà l'introduction pour le récit d'une belle aventure.
Lorsque je vous avais parlé de Bethmale j'avais eu l'envie de vous indiquer le livre du Comte Jacques Begouën "La vallée de Bethmale" mais je le retrouve pour vous conter l'histoire d'une belle découverte.
Je n'apprendrai rien aux Ariégeois, tous au fait de ce patrimoine.
http://cavernesduvolp.com/Begouen_1990.pdf
On a cru découvrir le génie de la caverne dans l'extraordinaire figure peinte du sanctuaire, appelé successivement "le sorcier dansant", "le dieu cornu", "le roi-cerf", ce qui trahit l'incertitude et le désarroi de tous ceux qui cherchent à expliquer les secrets de l'âme de nos lointains ancêtres.
Avec des yeux de hibou, des bois de cerf, des bras comme des pattes d'ours un tronc et une queue de cheval, un sexe mis en évidence, Leroi-Gourhan le tient pour un représentant de la religion des grottes.
Ce dieu viril représentatif de l'homme, de l'oiseau, du cerf, du cheval, peint au plus profond de la caverne représente à ses yeux:
" L'idée qu'exprime la figure est claire: c'est l'essence du plus viril plaçé au plus féminin de la cavité"
Vous trouverez dans l'ouvrage de Leroi-Gourhan, ce qui a trait à cette Grotte des Trois Fréres
http://nashira.pagesperso-orange.fr/Prehistoire.pdf
J'avais récemment une discussion avec un de mes petits-fils et je lui "signifiais" que nous n'étions que les héritiers d'une très longue histoire.
Si ce sujet des êtres composites vous intéresse vous trouverez sans doute des réponses dans ce texte :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pal_1145-3370_1995_num_7_1_1216
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