Vaste programme: le fer qui depuis le premier âge du fer, Hallstatt -800 à -450
est un des éléments prépondérant des étapes de l'évolution.
Le temps ne se prète pas aux balades montagnardes, tout est trempé, mieux vaut alors se plonger dans un bouquin, mon choix s'est porté ce matin sur une étude de Pierre Bonnassié " La Catalogne du milieu du Xème à la fin du XI ème" Publication de l'Université de Toulouse le Mirail.
quel rapport me direz-vous avec le fer, et bien,.. sur la couverture figurent quatre forgerons avec leurs outils respectifs, le chapitre consacré à la métallurgie me renvoie aux découvertes de l'oppidum ibère d'Ullastret qui figure précédemment sur ce blog. L'usage pré-romain de ces outils agraires s'explique par la présence de gisements estimés par les Romains qui louaient les vertus du métal produit dans la région. Pendant le très haut Moyen Age, les Pyrénées Orientales ont pu au même titre que le Norique, être l'un des foyers de diffusion de l'armement dit "germanique" le spécialiste Edouard Salin considérant que les minerais produits par ces deux régions étaient les seuls en Europe qui, par leur pureté, leur teneur en manganèse, leur capacité à fournir un acier très carburé et très tranchant pouvaient aisèment se prèter aux procédés de fabrication des armes les plus appréciées de l'époque, et spécialement des épées longues..
Les légionnaires romains emploient le glaive ( gladius), qui se porte au côté droit comme avant lui l'épée gauloise ou ibérique. Le glaive du haut Empire (type « Mayence ») est
directement inspiré de l'épée hispanique avec une lame qui peut
atteindre soixante centimètres. (la falcata)
À partir du IIIe siècle environ, la spatha
(l'épée longue romaine) s'inspire elle-même des armes germaniques
occidentales : elle connaît son heure de gloire au moment des grandes invasions.
Il n'en fallait pas plus pour me rappeller qu'en 2003 j'étais à Graz (Autriche) pour l'année Européenne de la culture, que j'étais "espantée" comme on dit ici par les armures de l'Arsenal,
crédit photo erinab flickr 2118w460
et plus qu'un pas ou un clic, comme vous préférez, pour faire un saut au Musée des Invalides de Paris admirer les mousquets de nos "mousquetaires"
http://www.musee-armee.fr/ExpoMousquetaires/presentation.html
Ce voyage était axé entre autres sur un passage à Hallstatt, précisément, puis la Vénus de Willendorf ( -25.000 ) à Vienne.
une occasion de vous montrer la Vénus de Lespugue
et celle de Brassempouy
vénus losange Grimaldi stéatite verte
le fer mène à tout !!!
la coiffure de la Vénus de Willendorf rappelle celle de la jolie tête d'ivoire de la Dame de Brassempouy, même époque, Paléolithique supérieur.
mercredi 9 juillet 2014
mardi 8 juillet 2014
Entre les gouttes
les magnolias..........http://www.ina.fr/video/I00011817
de belles plantes !!.....
un petit clin d'oeil,
le dernier arrivé, Goscinny:
René Goscinny est un écrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, d'origine juive polonaise.
Il est connu mondialement pour les albums d'Astérix et Lucky Luke, personnage créé par Morris, mais auquel Goscinny donne, en tant que scénariste, un second souffle. René Goscinny a permis la reconnaissance du métier de scénariste de bande dessinée qui n'existait pas avant lui. Il est l'un des auteurs français les plus lus au monde : l'ensemble de ses bandes dessinées et livres représente environ 500 millions d'ouvrages vendus.
les cléomes
les bignonias
Origine Amérique du nord, Chine et Japon
les verveines roses et bleues
de belles plantes !!.....
un petit clin d'oeil,
le dernier arrivé, Goscinny:
René Goscinny est un écrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, d'origine juive polonaise.
Il est connu mondialement pour les albums d'Astérix et Lucky Luke, personnage créé par Morris, mais auquel Goscinny donne, en tant que scénariste, un second souffle. René Goscinny a permis la reconnaissance du métier de scénariste de bande dessinée qui n'existait pas avant lui. Il est l'un des auteurs français les plus lus au monde : l'ensemble de ses bandes dessinées et livres représente environ 500 millions d'ouvrages vendus.
les cléomes
les bignonias
Origine Amérique du nord, Chine et Japon
les verveines roses et bleues
lundi 7 juillet 2014
Orages
Il va falloir que je fasse vite, entre deux roulements de tonnerre, un peu plus calme toutefois qu'aux premières heures du jour où les éclairs zébraient un ciel plus assimilable à décembre que juillet.
Aux news du jour: http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/07/06/un-mystere-astronomique-de-470-millions-dannees/
et en suite des porcelaines encore une histoire d'un bord de Garonne, une
faïencerie qui vit toujours à Martres- Tolosane un peu plus à l'Ouest,
ancienne Romaine (Chiragan est proche) Martres est un beau village et l'évolution de sa faïencerie sans doute le fruit d'une rencontre, d'un coup de coeur...pour le village ou ..une belle.. un compagnon du Tour de France de Lunéville un nommé Leclerc y planta ses pénates et son savoir-faire.
la base de la faïence différe de celle de la porcelaine, il s'agit d'une argile rouge avec une "glaçure" à l'étain.
http://g.cabanac.free.fr/docs/rb/rb.pdf
motifs traditionnels
La céramique est le premier art du feu apparu pendant la Préhistoire avant l’art du verre et du métal. Produite à partir d’argile, la céramique représente l’ensemble des objets fabriqués en terre cuite. En fonction de sa composition et de son mode de cuisson, la céramique se décline en de nombreuses variétés : poterie traditionnelle, vernissée ou siliceuse, grès, mais aussi faïence et porcelaine à pâte tendre ou dure.
Art du feu majeur, la céramique est de loin la plus grande source d’inspiration et de création de l’homme. Elle reste le plus fidèle témoin des évolutions de chaque époque : la céramique traduit les modes de vie, coutumes, habitudes alimentaires, évolutions culturelles et progrès techniques.
Aux news du jour: http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/07/06/un-mystere-astronomique-de-470-millions-dannees/
et en suite des porcelaines encore une histoire d'un bord de Garonne, une
faïencerie qui vit toujours à Martres- Tolosane un peu plus à l'Ouest,
ancienne Romaine (Chiragan est proche) Martres est un beau village et l'évolution de sa faïencerie sans doute le fruit d'une rencontre, d'un coup de coeur...pour le village ou ..une belle.. un compagnon du Tour de France de Lunéville un nommé Leclerc y planta ses pénates et son savoir-faire.
la base de la faïence différe de celle de la porcelaine, il s'agit d'une argile rouge avec une "glaçure" à l'étain.
http://g.cabanac.free.fr/docs/rb/rb.pdf
motifs traditionnels
La céramique est le premier art du feu apparu pendant la Préhistoire avant l’art du verre et du métal. Produite à partir d’argile, la céramique représente l’ensemble des objets fabriqués en terre cuite. En fonction de sa composition et de son mode de cuisson, la céramique se décline en de nombreuses variétés : poterie traditionnelle, vernissée ou siliceuse, grès, mais aussi faïence et porcelaine à pâte tendre ou dure.
Art du feu majeur, la céramique est de loin la plus grande source d’inspiration et de création de l’homme. Elle reste le plus fidèle témoin des évolutions de chaque époque : la céramique traduit les modes de vie, coutumes, habitudes alimentaires, évolutions culturelles et progrès techniques.
samedi 5 juillet 2014
Porcelaines
Voilà bien la créativité humaine à l'oeuvre, un peu de kaolin beaucoup de
"savoir-faire" et voilà des merveilles qui sortent des fours.
Je baisse pourtant les bras devant l'ampleur de la tâche tant cet art est
mondial,
les "Saxe, Meissen, Sévres, Vincennes, Wedgwood, Imari, Lomonossov, Royal Copenhague
je ne peux les citer toutes..... seulement les" Valentine"
j'ai évoqué récemment la place St Sernin à Toulouse je vous citerai donc une
Manufacture qui s'y était établie avant de fusionner avec celle de Valentine (31)
Les Fouque Arnoux en 1823, venant de Moustier (faïence) découvrent un filon
de Kaolin dans les Pyrénées et force hydraulique (la Garonne) forêts
avoisinantes aidant se lancent en 1835 dans la fabrication de cette porcelaine dure.
Un musée à St Gaudens en conserve quelques specimens.
C'est son bleu qui est caractéristique, un bleu de cobalt plus ou moins fonçé
suivant les cuissons.
http://valentine.archeo.free.fr/patrimoine/salon/page2.php
en comparaison le bleu de Sèvres est un bleu plus pâle: associés à Limoges
c'est un kaolin venant de St Yrieix près de Limoges. Actuellement, les sources se sont diversifiées. La couverte, destinée à être appliquée comme émaillage sur la pâte de kaolin après cuisson, est constituée principalement de pegmatite de Marcognac, mélange de feldspath et de quartz.
N'oubllions pas tous les artistes qui ont exercé leur art, fines peintures souvent florales
http://www.sevresciteceramique.fr/site.php?type=P&id=31
vendredi 4 juillet 2014
le verre
et plus spécialement l'exposition: Ilots d'utopie Un Esprit Jaurès:
http://www.museeverre-tarn.com/IMG/pdf/dossier_de_presse_mcdav_2014-2.pdf
Je crois qu'il n'y a pas mieux que le dossier de presse pour vous en parler
Pour sa nouvelle saison, le musée/centre d'art du verre de Carmaux propose jusqu'au 15 octobre deux expositions : l'une comprend des oeuvres d'artistes contemporains en lien avec Jean Jaurès intutlée "Ilots d'utopie, un esprit Jaurès"; l'autre présente des créations réalisées Vincent Chagnon et Anne Donzé lors de leur résidence au musée/centre d'art du verre en 2013.
Le Musée-Centre d’art du verre de Carmaux a rouvert ses portes au public. Unique dans le grand Sud-Ouest, il invite à découvrir le savoir-faire des souffleurs de verre ainsi que la création contemporaine internationale réalisée par les plus grands artistes dans les domaines des arts plastiques, du design et des métiers d’arts. Chcun(e) peut aussi s'y familiariser avec tout le patrimoine verrier du Tarn et du Languedoc, de l’épopée des gentilshommes verriers à l’histoire du plus célèbre député de Carmaux, Jean Jaurès !
L'une des deux expositions de la saison 2014 du musée/centre du verre s'intitule "Ilots d'utopie, un esprit Jaurès". C'est une proposition originale qui dans le cadre de la commémoration des 100 ans de la disparition du célèbre tribun, propose une sélection de 8 créateurs, pour certains de renommée internationale, dont les œuvres font écho à la pensée de Jaurès : la paix, l’engagement, la condition ouvrière, la lutte des classes, la géopolitique… sont tout autant de sujets abordés.
Le parcours est jalonné de citations empruntées aux discours et articles du député de Carmaux. Une invitation à se plonger dans la pensée humaniste jaurésienne par le biais d’œuvres contemporaines. Une œuvre d’Emile Gallé, contemporain de Jaurès, également fervent dreyfusard, trône
au milieu de ces œuvres en forme d’écho.
A voir absolument : la spectaculaire installation de François Daireaux, constituée de 404 pièces en verre aux 404 couleurs différentes. Une œuvre accompagnée d’un film, tous deux réalisés entre l’Inde, à Firozabad et la France à Meisenthal (Moselle). A travers cette création, l’artiste évoque la mondialisation, ses paradoxes et nous livre un travail qui envoûte littéralement par sa beauté.
Vincent Ghagnon AnneDonzé
Pâte de verre et verre soufflé
http://www.museeverre-tarn.com/IMG/pdf/dossier_de_presse_mcdav_2014-2.pdf
Je crois qu'il n'y a pas mieux que le dossier de presse pour vous en parler
Pour sa nouvelle saison, le musée/centre d'art du verre de Carmaux propose jusqu'au 15 octobre deux expositions : l'une comprend des oeuvres d'artistes contemporains en lien avec Jean Jaurès intutlée "Ilots d'utopie, un esprit Jaurès"; l'autre présente des créations réalisées Vincent Chagnon et Anne Donzé lors de leur résidence au musée/centre d'art du verre en 2013.
Le Musée-Centre d’art du verre de Carmaux a rouvert ses portes au public. Unique dans le grand Sud-Ouest, il invite à découvrir le savoir-faire des souffleurs de verre ainsi que la création contemporaine internationale réalisée par les plus grands artistes dans les domaines des arts plastiques, du design et des métiers d’arts. Chcun(e) peut aussi s'y familiariser avec tout le patrimoine verrier du Tarn et du Languedoc, de l’épopée des gentilshommes verriers à l’histoire du plus célèbre député de Carmaux, Jean Jaurès !
L'une des deux expositions de la saison 2014 du musée/centre du verre s'intitule "Ilots d'utopie, un esprit Jaurès". C'est une proposition originale qui dans le cadre de la commémoration des 100 ans de la disparition du célèbre tribun, propose une sélection de 8 créateurs, pour certains de renommée internationale, dont les œuvres font écho à la pensée de Jaurès : la paix, l’engagement, la condition ouvrière, la lutte des classes, la géopolitique… sont tout autant de sujets abordés.
Le parcours est jalonné de citations empruntées aux discours et articles du député de Carmaux. Une invitation à se plonger dans la pensée humaniste jaurésienne par le biais d’œuvres contemporaines. Une œuvre d’Emile Gallé, contemporain de Jaurès, également fervent dreyfusard, trône
A voir absolument : la spectaculaire installation de François Daireaux, constituée de 404 pièces en verre aux 404 couleurs différentes. Une œuvre accompagnée d’un film, tous deux réalisés entre l’Inde, à Firozabad et la France à Meisenthal (Moselle). A travers cette création, l’artiste évoque la mondialisation, ses paradoxes et nous livre un travail qui envoûte littéralement par sa beauté.
Vincent Ghagnon AnneDonzé
Pâte de verre et verre soufflé
Le Sel
Le sel de la vie sans lequel nous aurions du mal à vivre, cet article très
documenté de l'Inrap
vue aérienne des marais salants d'Aigues-mortes
va-t-il vous intéresser ?
Me manquez pas la rubrique "tous les sites"
http://www.inrap.fr/archeologie-du-sel/p-18491-Un-mineral-d-origine-marine.htm
les fleurs de sel des marais de Guèrande
et les Sels de la Baleine qui regroupent les sels de Méditerranée et de l'Atlantique
http://www.salins.com/rencontre-10-000-flamants/
Comme il y a eu la Route de la soie il y a la Route du sel:
La Route du Sel part de l'Aïr traverse le désert du Ténéré et arrive enfin à Bilma où se trouvent les salines, lieu d'extraction du sel indispensable aux transactions. Cette route a fait l'objet d'un commerce caravanier pendant plusieurs siècles.
Au cœur de la transaction : l'échange du mil contre du sel et des dattes. Les Touareg Kel Ewey sont les plus attachés à cette activité. Ainsi les caravanes partent toujours groupées,
réunissant entre 3000 et 20000 dromadaires afin d'affronter le désert et les pillards, mais surtout de faire face aux raids des Toubous venus du Tibesti. La Route du sel est donc extrèmement périlleuse à cause de 2 éléments : le désert du Ténéré et les attaques et autres raids en tout genre.
Lors de la pénétration francaise, l'insécurité menaçait constamment le commerce transaharien. Des compagnies Méharistes se sont alors créées pour escorter les caravanes. A cette époque les salines de Bilma enregistraient le passage de 7000 à 30000 dromadaires par an.
En décembre 1916 à Agadèz, la révolte des Sénoussistes dirigée par Kaocen contre l'occupation française avait mis fin provisoirement à ces caravanes. Elles n'avaient repris qu'en 1920 et leur importance n'a cessé d'augmenter. En 1988, 5000 dromadaires parvenaient à Bilma.
Avec l'amélioration de la sécurité, les hommes osaient affronter le redoutable désert par petits groupes. Les caravanes remettaient leur sort entre les mains d'un seul homme le « Madougou » qui seul connaissaitt le chemin.
La route des caravanes passait obligatoirement par le fameux arbre du Ténéré à l'est d'Agadèz où les animaux s'abreuvaient une dernière fois avant la grande traversée. Le cycle caravanier duraient 9 mois. De juin-juillet à septembre, les hommes restaient en brousse laissant leur troupeaux au paturage. Dès la fin septembre, chargé de mil et de produits de l'Aïr, la caravane de sel les conduisait aux salines de Bilma. Traversant le ténéré aller-retour en 35 jours environs, ils parcouraient 1200 à 1500km : c'est la « Tafordé » ou la route du sel ou « Tarlam » la file de chameaux.
Au retour, la caravane se fractionnait et de petits groupes descendaient vers le sud du Niger avec le sel et les dattes, c'était « l'Aïram » ou la caravane du mil. Après avoir vendu leur sel sur les marchés régionaux, ils achètaient le mil dès le début de la récolte. Ils séjournaient ensuite 3 mois en pays haoussa, le temps pour les chameaux de refaire la bosse en se gavant dans les champs de mil après la récolte. En échange, ils laissaient le fumier dans les champs.
Ils revenaient enfin chez eux en juin avec le mil et d'autres denrées. 3 mois après, la saison des pluies passée, ils repartaient avec le mil pour un nouveau cycle.
Le Kawar est une zone de falaises surmontées de fortifications anciennes en pierres sèches alignées nord-sud, faisant la jonction entre l'immense zone sableuse du Ténéré à l'ouest et le grand erg de Bilma à l'est. Cette région a été habitée, depuis le Néolithique, car on y trouve des gravures et peintures rupestres remontant à cette période. Elle est actuellement une suite de petites oasis qui sont parmi les plus isolées du Sahara. Elles survivent de façon traditionnelle grâce au maintien d'une activité caravanière. Le site abrite des gisements de sel, objet principal du commerce. D'importantes étendues d'eau douce et d'eau saumâtre naturelle déterminent des milieux biologiques (faune et flore) exceptionnels au Sahara. C'est aussi une des régions que l'addax est susceptible d'utiliser au cours de sa nomadisation. La beauté des paysages de cette région est universellement connue.
Le Kawar a connu la pénétration musulmane dès 666 par Uqba Ibn Nafi qui prit successivement tous les fortins avant de s'emparer de la capitale Khawar ou Qasabat Kahawar « la ville fortifiée ou la citadelle du Kawar ».
Unesco
documenté de l'Inrap
vue aérienne des marais salants d'Aigues-mortes
va-t-il vous intéresser ?
Me manquez pas la rubrique "tous les sites"
http://www.inrap.fr/archeologie-du-sel/p-18491-Un-mineral-d-origine-marine.htm
les fleurs de sel des marais de Guèrande
et les Sels de la Baleine qui regroupent les sels de Méditerranée et de l'Atlantique
http://www.salins.com/rencontre-10-000-flamants/
Comme il y a eu la Route de la soie il y a la Route du sel:
La Route du Sel part de l'Aïr traverse le désert du Ténéré et arrive enfin à Bilma où se trouvent les salines, lieu d'extraction du sel indispensable aux transactions. Cette route a fait l'objet d'un commerce caravanier pendant plusieurs siècles.
Au cœur de la transaction : l'échange du mil contre du sel et des dattes. Les Touareg Kel Ewey sont les plus attachés à cette activité. Ainsi les caravanes partent toujours groupées,
réunissant entre 3000 et 20000 dromadaires afin d'affronter le désert et les pillards, mais surtout de faire face aux raids des Toubous venus du Tibesti. La Route du sel est donc extrèmement périlleuse à cause de 2 éléments : le désert du Ténéré et les attaques et autres raids en tout genre.
Lors de la pénétration francaise, l'insécurité menaçait constamment le commerce transaharien. Des compagnies Méharistes se sont alors créées pour escorter les caravanes. A cette époque les salines de Bilma enregistraient le passage de 7000 à 30000 dromadaires par an.
En décembre 1916 à Agadèz, la révolte des Sénoussistes dirigée par Kaocen contre l'occupation française avait mis fin provisoirement à ces caravanes. Elles n'avaient repris qu'en 1920 et leur importance n'a cessé d'augmenter. En 1988, 5000 dromadaires parvenaient à Bilma.
Avec l'amélioration de la sécurité, les hommes osaient affronter le redoutable désert par petits groupes. Les caravanes remettaient leur sort entre les mains d'un seul homme le « Madougou » qui seul connaissaitt le chemin.
La route des caravanes passait obligatoirement par le fameux arbre du Ténéré à l'est d'Agadèz où les animaux s'abreuvaient une dernière fois avant la grande traversée. Le cycle caravanier duraient 9 mois. De juin-juillet à septembre, les hommes restaient en brousse laissant leur troupeaux au paturage. Dès la fin septembre, chargé de mil et de produits de l'Aïr, la caravane de sel les conduisait aux salines de Bilma. Traversant le ténéré aller-retour en 35 jours environs, ils parcouraient 1200 à 1500km : c'est la « Tafordé » ou la route du sel ou « Tarlam » la file de chameaux.
Au retour, la caravane se fractionnait et de petits groupes descendaient vers le sud du Niger avec le sel et les dattes, c'était « l'Aïram » ou la caravane du mil. Après avoir vendu leur sel sur les marchés régionaux, ils achètaient le mil dès le début de la récolte. Ils séjournaient ensuite 3 mois en pays haoussa, le temps pour les chameaux de refaire la bosse en se gavant dans les champs de mil après la récolte. En échange, ils laissaient le fumier dans les champs.
Ils revenaient enfin chez eux en juin avec le mil et d'autres denrées. 3 mois après, la saison des pluies passée, ils repartaient avec le mil pour un nouveau cycle.
Le Kawar est une zone de falaises surmontées de fortifications anciennes en pierres sèches alignées nord-sud, faisant la jonction entre l'immense zone sableuse du Ténéré à l'ouest et le grand erg de Bilma à l'est. Cette région a été habitée, depuis le Néolithique, car on y trouve des gravures et peintures rupestres remontant à cette période. Elle est actuellement une suite de petites oasis qui sont parmi les plus isolées du Sahara. Elles survivent de façon traditionnelle grâce au maintien d'une activité caravanière. Le site abrite des gisements de sel, objet principal du commerce. D'importantes étendues d'eau douce et d'eau saumâtre naturelle déterminent des milieux biologiques (faune et flore) exceptionnels au Sahara. C'est aussi une des régions que l'addax est susceptible d'utiliser au cours de sa nomadisation. La beauté des paysages de cette région est universellement connue.
Le Kawar a connu la pénétration musulmane dès 666 par Uqba Ibn Nafi qui prit successivement tous les fortins avant de s'emparer de la capitale Khawar ou Qasabat Kahawar « la ville fortifiée ou la citadelle du Kawar ».
Unesco
jeudi 3 juillet 2014
Rhytons
Ne confondez pas avec le diminutif des Henry: Riton !!!
C'est un grand bond dans les siècles passés auquel je vous invite ce matin,
Minoens, Myceniens, Perses, Thraces, Parthes, or, argent, splendeurs et
raffinement des vases à boire, ou à libations, les rhytons.
Fresque d'Herculanum
Hérodote raconte que c'est à la suite de la bataille de Platées (-479 av J C) que
les Athéniens, après la lourde défaite infligée aux Perses, découvrirent tant d'or
et d'argent dans le camp des Perses, dont les fameux rhytons.
On navigue là des X éme aux 1er siécles avant J C:
vous pourrez compléter aisément avec tous les sites du web consacrés à cet
élément de vaisselle qui va du plus simple au plus raffiné.
La Bulgarie figure en bonne place dans les découvertes récentes y compris dans
une tombe à char, sépultures que j'évoquais il y a quelques jours.
Les cavaliers des steppes centrales étaient porteurs de ces rhytons.
Les Parthes conquirent l'Iran au 2 éme siècle av J C et controlèrent le commerce
de la Route de la Soie.
Tous ces peuples avaient un point commun, l'amour du vin dégusté dans des
vases élégants.
Parmi les trésors des Musées Russe, Bulgare, de Téhéran ou du Louvre, ou
d'autres encore, voici donc quelques uns de mes préférés.
Contemplez le Panagyurishte Trésor
http://youtu.be/hJ4-gZn1gHI
sans oublier le trésor de Ziwiyé:
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1949_num_93_2_7839
et ce grand article publié par l'Unesco ... vous saurez tout !! comme quoi on découvre une tombe à char à Charleville-Mézières et..... je galope !!!
http://unesdoc.unesco.org/images/0007/000748/074829fo.pdf
Le chaman sur les ailes de l'extase c'est pour Guilhem ...
C'est un grand bond dans les siècles passés auquel je vous invite ce matin,
Minoens, Myceniens, Perses, Thraces, Parthes, or, argent, splendeurs et
raffinement des vases à boire, ou à libations, les rhytons.
Fresque d'Herculanum
Hérodote raconte que c'est à la suite de la bataille de Platées (-479 av J C) que
les Athéniens, après la lourde défaite infligée aux Perses, découvrirent tant d'or
et d'argent dans le camp des Perses, dont les fameux rhytons.
On navigue là des X éme aux 1er siécles avant J C:
vous pourrez compléter aisément avec tous les sites du web consacrés à cet
élément de vaisselle qui va du plus simple au plus raffiné.
La Bulgarie figure en bonne place dans les découvertes récentes y compris dans
une tombe à char, sépultures que j'évoquais il y a quelques jours.
Les cavaliers des steppes centrales étaient porteurs de ces rhytons.
Les Parthes conquirent l'Iran au 2 éme siècle av J C et controlèrent le commerce
de la Route de la Soie.
Tous ces peuples avaient un point commun, l'amour du vin dégusté dans des
vases élégants.
Parmi les trésors des Musées Russe, Bulgare, de Téhéran ou du Louvre, ou
d'autres encore, voici donc quelques uns de mes préférés.
Contemplez le Panagyurishte Trésor
http://youtu.be/hJ4-gZn1gHI
sans oublier le trésor de Ziwiyé:
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1949_num_93_2_7839
et ce grand article publié par l'Unesco ... vous saurez tout !! comme quoi on découvre une tombe à char à Charleville-Mézières et..... je galope !!!
http://unesdoc.unesco.org/images/0007/000748/074829fo.pdf
Le chaman sur les ailes de l'extase c'est pour Guilhem ...
Inscription à :
Articles (Atom)