Il va falloir que je fasse vite, entre deux roulements de tonnerre, un peu plus calme toutefois qu'aux premières heures du jour où les éclairs zébraient un ciel plus assimilable à décembre que juillet.
Aux news du jour: http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/07/06/un-mystere-astronomique-de-470-millions-dannees/
et en suite des porcelaines encore une histoire d'un bord de Garonne, une
faïencerie qui vit toujours à Martres- Tolosane un peu plus à l'Ouest,
ancienne Romaine (Chiragan est proche) Martres est un beau village et l'évolution de sa faïencerie sans doute le fruit d'une rencontre, d'un coup de coeur...pour le village ou ..une belle.. un compagnon du Tour de France de Lunéville un nommé Leclerc y planta ses pénates et son savoir-faire.
la base de la faïence différe de celle de la porcelaine, il s'agit d'une argile rouge avec une "glaçure" à l'étain.
http://g.cabanac.free.fr/docs/rb/rb.pdf
motifs traditionnels
La céramique est le premier art du feu apparu pendant la Préhistoire
avant l’art du verre et du métal. Produite à partir d’argile, la
céramique représente l’ensemble des objets fabriqués en terre cuite. En
fonction de sa composition et de son mode de cuisson, la céramique se
décline en de nombreuses variétés : poterie traditionnelle, vernissée ou
siliceuse, grès, mais aussi faïence et porcelaine à pâte tendre ou dure.
Art du feu majeur, la céramique est de loin la plus grande source
d’inspiration et de création de l’homme. Elle reste le plus fidèle
témoin des évolutions de chaque époque : la céramique traduit les modes
de vie, coutumes, habitudes alimentaires, évolutions culturelles et
progrès techniques.
lundi 7 juillet 2014
samedi 5 juillet 2014
Porcelaines
Voilà bien la créativité humaine à l'oeuvre, un peu de kaolin beaucoup de
"savoir-faire" et voilà des merveilles qui sortent des fours.
Je baisse pourtant les bras devant l'ampleur de la tâche tant cet art est
mondial,
les "Saxe, Meissen, Sévres, Vincennes, Wedgwood, Imari, Lomonossov, Royal Copenhague
je ne peux les citer toutes..... seulement les" Valentine"
j'ai évoqué récemment la place St Sernin à Toulouse je vous citerai donc une
Manufacture qui s'y était établie avant de fusionner avec celle de Valentine (31)
Les Fouque Arnoux en 1823, venant de Moustier (faïence) découvrent un filon
de Kaolin dans les Pyrénées et force hydraulique (la Garonne) forêts
avoisinantes aidant se lancent en 1835 dans la fabrication de cette porcelaine dure.
Un musée à St Gaudens en conserve quelques specimens.
C'est son bleu qui est caractéristique, un bleu de cobalt plus ou moins fonçé
suivant les cuissons.
http://valentine.archeo.free.fr/patrimoine/salon/page2.php
en comparaison le bleu de Sèvres est un bleu plus pâle: associés à Limoges
c'est un kaolin venant de St Yrieix près de Limoges. Actuellement, les sources se sont diversifiées. La couverte, destinée à être appliquée comme émaillage sur la pâte de kaolin après cuisson, est constituée principalement de pegmatite de Marcognac, mélange de feldspath et de quartz.
N'oubllions pas tous les artistes qui ont exercé leur art, fines peintures souvent florales
http://www.sevresciteceramique.fr/site.php?type=P&id=31
vendredi 4 juillet 2014
le verre
et plus spécialement l'exposition: Ilots d'utopie Un Esprit Jaurès:
http://www.museeverre-tarn.com/IMG/pdf/dossier_de_presse_mcdav_2014-2.pdf
Je crois qu'il n'y a pas mieux que le dossier de presse pour vous en parler
Pour sa nouvelle saison, le musée/centre d'art du verre de Carmaux propose jusqu'au 15 octobre deux expositions : l'une comprend des oeuvres d'artistes contemporains en lien avec Jean Jaurès intutlée "Ilots d'utopie, un esprit Jaurès"; l'autre présente des créations réalisées Vincent Chagnon et Anne Donzé lors de leur résidence au musée/centre d'art du verre en 2013.
Le Musée-Centre d’art du verre de Carmaux a rouvert ses portes au public. Unique dans le grand Sud-Ouest, il invite à découvrir le savoir-faire des souffleurs de verre ainsi que la création contemporaine internationale réalisée par les plus grands artistes dans les domaines des arts plastiques, du design et des métiers d’arts. Chcun(e) peut aussi s'y familiariser avec tout le patrimoine verrier du Tarn et du Languedoc, de l’épopée des gentilshommes verriers à l’histoire du plus célèbre député de Carmaux, Jean Jaurès !
L'une des deux expositions de la saison 2014 du musée/centre du verre s'intitule "Ilots d'utopie, un esprit Jaurès". C'est une proposition originale qui dans le cadre de la commémoration des 100 ans de la disparition du célèbre tribun, propose une sélection de 8 créateurs, pour certains de renommée internationale, dont les œuvres font écho à la pensée de Jaurès : la paix, l’engagement, la condition ouvrière, la lutte des classes, la géopolitique… sont tout autant de sujets abordés.
Le parcours est jalonné de citations empruntées aux discours et articles du député de Carmaux. Une invitation à se plonger dans la pensée humaniste jaurésienne par le biais d’œuvres contemporaines. Une œuvre d’Emile Gallé, contemporain de Jaurès, également fervent dreyfusard, trône
au milieu de ces œuvres en forme d’écho.
A voir absolument : la spectaculaire installation de François Daireaux, constituée de 404 pièces en verre aux 404 couleurs différentes. Une œuvre accompagnée d’un film, tous deux réalisés entre l’Inde, à Firozabad et la France à Meisenthal (Moselle). A travers cette création, l’artiste évoque la mondialisation, ses paradoxes et nous livre un travail qui envoûte littéralement par sa beauté.
Vincent Ghagnon AnneDonzé
Pâte de verre et verre soufflé
http://www.museeverre-tarn.com/IMG/pdf/dossier_de_presse_mcdav_2014-2.pdf
Je crois qu'il n'y a pas mieux que le dossier de presse pour vous en parler
Pour sa nouvelle saison, le musée/centre d'art du verre de Carmaux propose jusqu'au 15 octobre deux expositions : l'une comprend des oeuvres d'artistes contemporains en lien avec Jean Jaurès intutlée "Ilots d'utopie, un esprit Jaurès"; l'autre présente des créations réalisées Vincent Chagnon et Anne Donzé lors de leur résidence au musée/centre d'art du verre en 2013.
Le Musée-Centre d’art du verre de Carmaux a rouvert ses portes au public. Unique dans le grand Sud-Ouest, il invite à découvrir le savoir-faire des souffleurs de verre ainsi que la création contemporaine internationale réalisée par les plus grands artistes dans les domaines des arts plastiques, du design et des métiers d’arts. Chcun(e) peut aussi s'y familiariser avec tout le patrimoine verrier du Tarn et du Languedoc, de l’épopée des gentilshommes verriers à l’histoire du plus célèbre député de Carmaux, Jean Jaurès !
L'une des deux expositions de la saison 2014 du musée/centre du verre s'intitule "Ilots d'utopie, un esprit Jaurès". C'est une proposition originale qui dans le cadre de la commémoration des 100 ans de la disparition du célèbre tribun, propose une sélection de 8 créateurs, pour certains de renommée internationale, dont les œuvres font écho à la pensée de Jaurès : la paix, l’engagement, la condition ouvrière, la lutte des classes, la géopolitique… sont tout autant de sujets abordés.
Le parcours est jalonné de citations empruntées aux discours et articles du député de Carmaux. Une invitation à se plonger dans la pensée humaniste jaurésienne par le biais d’œuvres contemporaines. Une œuvre d’Emile Gallé, contemporain de Jaurès, également fervent dreyfusard, trône
A voir absolument : la spectaculaire installation de François Daireaux, constituée de 404 pièces en verre aux 404 couleurs différentes. Une œuvre accompagnée d’un film, tous deux réalisés entre l’Inde, à Firozabad et la France à Meisenthal (Moselle). A travers cette création, l’artiste évoque la mondialisation, ses paradoxes et nous livre un travail qui envoûte littéralement par sa beauté.
Vincent Ghagnon AnneDonzé
Pâte de verre et verre soufflé
Le Sel
Le sel de la vie sans lequel nous aurions du mal à vivre, cet article très
documenté de l'Inrap
vue aérienne des marais salants d'Aigues-mortes
va-t-il vous intéresser ?
Me manquez pas la rubrique "tous les sites"
http://www.inrap.fr/archeologie-du-sel/p-18491-Un-mineral-d-origine-marine.htm
les fleurs de sel des marais de Guèrande
et les Sels de la Baleine qui regroupent les sels de Méditerranée et de l'Atlantique
http://www.salins.com/rencontre-10-000-flamants/
Comme il y a eu la Route de la soie il y a la Route du sel:
La Route du Sel part de l'Aïr traverse le désert du Ténéré et arrive enfin à Bilma où se trouvent les salines, lieu d'extraction du sel indispensable aux transactions. Cette route a fait l'objet d'un commerce caravanier pendant plusieurs siècles.
Au cœur de la transaction : l'échange du mil contre du sel et des dattes. Les Touareg Kel Ewey sont les plus attachés à cette activité. Ainsi les caravanes partent toujours groupées,
réunissant entre 3000 et 20000 dromadaires afin d'affronter le désert et les pillards, mais surtout de faire face aux raids des Toubous venus du Tibesti. La Route du sel est donc extrèmement périlleuse à cause de 2 éléments : le désert du Ténéré et les attaques et autres raids en tout genre.
Lors de la pénétration francaise, l'insécurité menaçait constamment le commerce transaharien. Des compagnies Méharistes se sont alors créées pour escorter les caravanes. A cette époque les salines de Bilma enregistraient le passage de 7000 à 30000 dromadaires par an.
En décembre 1916 à Agadèz, la révolte des Sénoussistes dirigée par Kaocen contre l'occupation française avait mis fin provisoirement à ces caravanes. Elles n'avaient repris qu'en 1920 et leur importance n'a cessé d'augmenter. En 1988, 5000 dromadaires parvenaient à Bilma.
Avec l'amélioration de la sécurité, les hommes osaient affronter le redoutable désert par petits groupes. Les caravanes remettaient leur sort entre les mains d'un seul homme le « Madougou » qui seul connaissaitt le chemin.
La route des caravanes passait obligatoirement par le fameux arbre du Ténéré à l'est d'Agadèz où les animaux s'abreuvaient une dernière fois avant la grande traversée. Le cycle caravanier duraient 9 mois. De juin-juillet à septembre, les hommes restaient en brousse laissant leur troupeaux au paturage. Dès la fin septembre, chargé de mil et de produits de l'Aïr, la caravane de sel les conduisait aux salines de Bilma. Traversant le ténéré aller-retour en 35 jours environs, ils parcouraient 1200 à 1500km : c'est la « Tafordé » ou la route du sel ou « Tarlam » la file de chameaux.
Au retour, la caravane se fractionnait et de petits groupes descendaient vers le sud du Niger avec le sel et les dattes, c'était « l'Aïram » ou la caravane du mil. Après avoir vendu leur sel sur les marchés régionaux, ils achètaient le mil dès le début de la récolte. Ils séjournaient ensuite 3 mois en pays haoussa, le temps pour les chameaux de refaire la bosse en se gavant dans les champs de mil après la récolte. En échange, ils laissaient le fumier dans les champs.
Ils revenaient enfin chez eux en juin avec le mil et d'autres denrées. 3 mois après, la saison des pluies passée, ils repartaient avec le mil pour un nouveau cycle.
Le Kawar est une zone de falaises surmontées de fortifications anciennes en pierres sèches alignées nord-sud, faisant la jonction entre l'immense zone sableuse du Ténéré à l'ouest et le grand erg de Bilma à l'est. Cette région a été habitée, depuis le Néolithique, car on y trouve des gravures et peintures rupestres remontant à cette période. Elle est actuellement une suite de petites oasis qui sont parmi les plus isolées du Sahara. Elles survivent de façon traditionnelle grâce au maintien d'une activité caravanière. Le site abrite des gisements de sel, objet principal du commerce. D'importantes étendues d'eau douce et d'eau saumâtre naturelle déterminent des milieux biologiques (faune et flore) exceptionnels au Sahara. C'est aussi une des régions que l'addax est susceptible d'utiliser au cours de sa nomadisation. La beauté des paysages de cette région est universellement connue.
Le Kawar a connu la pénétration musulmane dès 666 par Uqba Ibn Nafi qui prit successivement tous les fortins avant de s'emparer de la capitale Khawar ou Qasabat Kahawar « la ville fortifiée ou la citadelle du Kawar ».
Unesco
documenté de l'Inrap
vue aérienne des marais salants d'Aigues-mortes
va-t-il vous intéresser ?
Me manquez pas la rubrique "tous les sites"
http://www.inrap.fr/archeologie-du-sel/p-18491-Un-mineral-d-origine-marine.htm
les fleurs de sel des marais de Guèrande
et les Sels de la Baleine qui regroupent les sels de Méditerranée et de l'Atlantique
http://www.salins.com/rencontre-10-000-flamants/
Comme il y a eu la Route de la soie il y a la Route du sel:
La Route du Sel part de l'Aïr traverse le désert du Ténéré et arrive enfin à Bilma où se trouvent les salines, lieu d'extraction du sel indispensable aux transactions. Cette route a fait l'objet d'un commerce caravanier pendant plusieurs siècles.
Au cœur de la transaction : l'échange du mil contre du sel et des dattes. Les Touareg Kel Ewey sont les plus attachés à cette activité. Ainsi les caravanes partent toujours groupées,
réunissant entre 3000 et 20000 dromadaires afin d'affronter le désert et les pillards, mais surtout de faire face aux raids des Toubous venus du Tibesti. La Route du sel est donc extrèmement périlleuse à cause de 2 éléments : le désert du Ténéré et les attaques et autres raids en tout genre.
Lors de la pénétration francaise, l'insécurité menaçait constamment le commerce transaharien. Des compagnies Méharistes se sont alors créées pour escorter les caravanes. A cette époque les salines de Bilma enregistraient le passage de 7000 à 30000 dromadaires par an.
En décembre 1916 à Agadèz, la révolte des Sénoussistes dirigée par Kaocen contre l'occupation française avait mis fin provisoirement à ces caravanes. Elles n'avaient repris qu'en 1920 et leur importance n'a cessé d'augmenter. En 1988, 5000 dromadaires parvenaient à Bilma.
Avec l'amélioration de la sécurité, les hommes osaient affronter le redoutable désert par petits groupes. Les caravanes remettaient leur sort entre les mains d'un seul homme le « Madougou » qui seul connaissaitt le chemin.
La route des caravanes passait obligatoirement par le fameux arbre du Ténéré à l'est d'Agadèz où les animaux s'abreuvaient une dernière fois avant la grande traversée. Le cycle caravanier duraient 9 mois. De juin-juillet à septembre, les hommes restaient en brousse laissant leur troupeaux au paturage. Dès la fin septembre, chargé de mil et de produits de l'Aïr, la caravane de sel les conduisait aux salines de Bilma. Traversant le ténéré aller-retour en 35 jours environs, ils parcouraient 1200 à 1500km : c'est la « Tafordé » ou la route du sel ou « Tarlam » la file de chameaux.
Au retour, la caravane se fractionnait et de petits groupes descendaient vers le sud du Niger avec le sel et les dattes, c'était « l'Aïram » ou la caravane du mil. Après avoir vendu leur sel sur les marchés régionaux, ils achètaient le mil dès le début de la récolte. Ils séjournaient ensuite 3 mois en pays haoussa, le temps pour les chameaux de refaire la bosse en se gavant dans les champs de mil après la récolte. En échange, ils laissaient le fumier dans les champs.
Ils revenaient enfin chez eux en juin avec le mil et d'autres denrées. 3 mois après, la saison des pluies passée, ils repartaient avec le mil pour un nouveau cycle.
Le Kawar est une zone de falaises surmontées de fortifications anciennes en pierres sèches alignées nord-sud, faisant la jonction entre l'immense zone sableuse du Ténéré à l'ouest et le grand erg de Bilma à l'est. Cette région a été habitée, depuis le Néolithique, car on y trouve des gravures et peintures rupestres remontant à cette période. Elle est actuellement une suite de petites oasis qui sont parmi les plus isolées du Sahara. Elles survivent de façon traditionnelle grâce au maintien d'une activité caravanière. Le site abrite des gisements de sel, objet principal du commerce. D'importantes étendues d'eau douce et d'eau saumâtre naturelle déterminent des milieux biologiques (faune et flore) exceptionnels au Sahara. C'est aussi une des régions que l'addax est susceptible d'utiliser au cours de sa nomadisation. La beauté des paysages de cette région est universellement connue.
Le Kawar a connu la pénétration musulmane dès 666 par Uqba Ibn Nafi qui prit successivement tous les fortins avant de s'emparer de la capitale Khawar ou Qasabat Kahawar « la ville fortifiée ou la citadelle du Kawar ».
Unesco
jeudi 3 juillet 2014
Rhytons
Ne confondez pas avec le diminutif des Henry: Riton !!!
C'est un grand bond dans les siècles passés auquel je vous invite ce matin,
Minoens, Myceniens, Perses, Thraces, Parthes, or, argent, splendeurs et
raffinement des vases à boire, ou à libations, les rhytons.
Fresque d'Herculanum
Hérodote raconte que c'est à la suite de la bataille de Platées (-479 av J C) que
les Athéniens, après la lourde défaite infligée aux Perses, découvrirent tant d'or
et d'argent dans le camp des Perses, dont les fameux rhytons.
On navigue là des X éme aux 1er siécles avant J C:
vous pourrez compléter aisément avec tous les sites du web consacrés à cet
élément de vaisselle qui va du plus simple au plus raffiné.
La Bulgarie figure en bonne place dans les découvertes récentes y compris dans
une tombe à char, sépultures que j'évoquais il y a quelques jours.
Les cavaliers des steppes centrales étaient porteurs de ces rhytons.
Les Parthes conquirent l'Iran au 2 éme siècle av J C et controlèrent le commerce
de la Route de la Soie.
Tous ces peuples avaient un point commun, l'amour du vin dégusté dans des
vases élégants.
Parmi les trésors des Musées Russe, Bulgare, de Téhéran ou du Louvre, ou
d'autres encore, voici donc quelques uns de mes préférés.
Contemplez le Panagyurishte Trésor
http://youtu.be/hJ4-gZn1gHI
sans oublier le trésor de Ziwiyé:
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1949_num_93_2_7839
et ce grand article publié par l'Unesco ... vous saurez tout !! comme quoi on découvre une tombe à char à Charleville-Mézières et..... je galope !!!
http://unesdoc.unesco.org/images/0007/000748/074829fo.pdf
Le chaman sur les ailes de l'extase c'est pour Guilhem ...
C'est un grand bond dans les siècles passés auquel je vous invite ce matin,
Minoens, Myceniens, Perses, Thraces, Parthes, or, argent, splendeurs et
raffinement des vases à boire, ou à libations, les rhytons.
Fresque d'Herculanum
Hérodote raconte que c'est à la suite de la bataille de Platées (-479 av J C) que
les Athéniens, après la lourde défaite infligée aux Perses, découvrirent tant d'or
et d'argent dans le camp des Perses, dont les fameux rhytons.
On navigue là des X éme aux 1er siécles avant J C:
vous pourrez compléter aisément avec tous les sites du web consacrés à cet
élément de vaisselle qui va du plus simple au plus raffiné.
La Bulgarie figure en bonne place dans les découvertes récentes y compris dans
une tombe à char, sépultures que j'évoquais il y a quelques jours.
Les cavaliers des steppes centrales étaient porteurs de ces rhytons.
Les Parthes conquirent l'Iran au 2 éme siècle av J C et controlèrent le commerce
de la Route de la Soie.
Tous ces peuples avaient un point commun, l'amour du vin dégusté dans des
vases élégants.
Parmi les trésors des Musées Russe, Bulgare, de Téhéran ou du Louvre, ou
d'autres encore, voici donc quelques uns de mes préférés.
Contemplez le Panagyurishte Trésor
http://youtu.be/hJ4-gZn1gHI
sans oublier le trésor de Ziwiyé:
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1949_num_93_2_7839
et ce grand article publié par l'Unesco ... vous saurez tout !! comme quoi on découvre une tombe à char à Charleville-Mézières et..... je galope !!!
http://unesdoc.unesco.org/images/0007/000748/074829fo.pdf
Le chaman sur les ailes de l'extase c'est pour Guilhem ...
mercredi 2 juillet 2014
Art... chitecture
Lecture de journal: et bien je demande à voir ... les imageries ... pariétales de
cette architecture, plus très longtemps à attendre ... ni même son devenir...
pas de polémique sur le choix de ce quartier qui se veut novateur.
http://www.lecourrierdelarchitecte.com/article_4342
C'est la nouvelle des 50 ans de la Fondation Maeght
architecte catalan José Lluis Sert
qui m'a plongé dans cette lecture.
Quelques réalisations des architectes Toulousains.
Pour faire face à une croissance démographique importante en limitant l'étalement urbain, Toulouse a vu naître entre 1948 et 1958 une série de grands ensembles faits de tours et de barres, à Empalot, Jolimont ou Negreneys par exemple. Au début des années 60, le projet de nouveau quartier du Mirail est d'une toute autre ampleur. Pour la municipalité, il s'agissait de créer ex nihilo une ville pour 100 000 habitants ! Un concours fut donc lancé, auquel participa notamment Le Corbusier, et qui fut remporté par Candilis.
Son projet prévoyait de construire en dix ans entre vingt et vingt-cinq mille logements répartis entre grands collectifs, petits immeubles et maisons individuelles. Il s'organisait autour de deux axes novateurs : la construction d'immeubles en" y " limitant les vis-à-vis et tournés vers des jardins et des équipements publics, et la séparation des flux, voitures au niveau de la rue et circulation des piétons en hauteur par des coursives en façade des immeubles et des « dalles » reliant les constructions. On notera également que le projet de Candilis prévoyait de respecter la morphologie du terrain en préservant espaces arborés, sources, ruisseaux ou pigeonniers. Pour des raisons principalement économiques, le projet initial de Candilis ne fut pas mené à son terme, notamment dans sa dernière tranche (vers l'université) et que seulement 50 000 personnes se sont installées au Mirail au début des années 70.
Au passage, on peut profiter des bords du lac de la Reynerie (photo ci-contre), qui n'a rien de naturel puisqu'il est dû à la remontée des eaux de la nappe phréatique, à l'endroit où l'on a creusé pour extraire des matériaux utilisés lors de la construction du quartier.
Candilis à Toulouse, c'est aussi l'Université du Mirail qui a vu passer des générations d'étudiants depuis 1975.
Il convient enfin de ne pas oublier le marché/parking des Carmes, dans le centre historique de la ville, avec sa très particulière organisation en hélice et dont le toit offre un des plus beaux points de vue sur Toulouse
Mirail veut dire miroir en catalan. Toulouse – le Mirail est donc imaginé comme un reflet moderne de la ville.
Le château de la Reynerie est un peu perdu dans ce quartier, construction palladienne jadis propriété de Guillaume Dubarry ... cela ne vous rappelle rien ? la Du Barry, maîtresse de Louis XV.
Son hôtel particulier place St Sernin, était réputé pour ses splendeurs, il est maintenant le siège du très coté Lycée Ozenne.
cette architecture, plus très longtemps à attendre ... ni même son devenir...
pas de polémique sur le choix de ce quartier qui se veut novateur.
http://www.lecourrierdelarchitecte.com/article_4342
C'est la nouvelle des 50 ans de la Fondation Maeght
architecte catalan José Lluis Sert
qui m'a plongé dans cette lecture.
Quelques réalisations des architectes Toulousains.
À tout seigneur tout honneur, c'est à Georges Candilis que revient la palme de l'architecte qui a le plus marqué la ville de son empreinte depuis la seconde guerre mondiale. Et pour cause, lui et son équipe ont remporté le concours pour la création du quartier Toulouse-Le Mirail.
Pour faire face à une croissance démographique importante en limitant l'étalement urbain, Toulouse a vu naître entre 1948 et 1958 une série de grands ensembles faits de tours et de barres, à Empalot, Jolimont ou Negreneys par exemple. Au début des années 60, le projet de nouveau quartier du Mirail est d'une toute autre ampleur. Pour la municipalité, il s'agissait de créer ex nihilo une ville pour 100 000 habitants ! Un concours fut donc lancé, auquel participa notamment Le Corbusier, et qui fut remporté par Candilis.
Son projet prévoyait de construire en dix ans entre vingt et vingt-cinq mille logements répartis entre grands collectifs, petits immeubles et maisons individuelles. Il s'organisait autour de deux axes novateurs : la construction d'immeubles en" y " limitant les vis-à-vis et tournés vers des jardins et des équipements publics, et la séparation des flux, voitures au niveau de la rue et circulation des piétons en hauteur par des coursives en façade des immeubles et des « dalles » reliant les constructions. On notera également que le projet de Candilis prévoyait de respecter la morphologie du terrain en préservant espaces arborés, sources, ruisseaux ou pigeonniers. Pour des raisons principalement économiques, le projet initial de Candilis ne fut pas mené à son terme, notamment dans sa dernière tranche (vers l'université) et que seulement 50 000 personnes se sont installées au Mirail au début des années 70.
Au passage, on peut profiter des bords du lac de la Reynerie (photo ci-contre), qui n'a rien de naturel puisqu'il est dû à la remontée des eaux de la nappe phréatique, à l'endroit où l'on a creusé pour extraire des matériaux utilisés lors de la construction du quartier.
Candilis à Toulouse, c'est aussi l'Université du Mirail qui a vu passer des générations d'étudiants depuis 1975.
Il convient enfin de ne pas oublier le marché/parking des Carmes, dans le centre historique de la ville, avec sa très particulière organisation en hélice et dont le toit offre un des plus beaux points de vue sur Toulouse
Fabien Castaing a travaillé avec Candilis sur la réalisation du Mirail et de son université. Il fut aussi avec Pierre Viatge un des piliers de l'Atelier des Architectes Associés..
Mirail veut dire miroir en catalan. Toulouse – le Mirail est donc imaginé comme un reflet moderne de la ville.
Le château de la Reynerie est un peu perdu dans ce quartier, construction palladienne jadis propriété de Guillaume Dubarry ... cela ne vous rappelle rien ? la Du Barry, maîtresse de Louis XV.
Ce Guillaume Dubarry, époux complaisant, eut tous les moyens pour construire et entretenir cette"folie" au sens propre du terme, assez insolite dans ce quartier,
un autre siècle!!! (1781-1783)
Son frère Jean Dubarry est celui qui a cédé sa maîtresse à Louis XV et arrangé le mariage de la dite dame avec son frère Guillaume, pour convenances, lui aussi bénéficia des largesses royales.Son hôtel particulier place St Sernin, était réputé pour ses splendeurs, il est maintenant le siège du très coté Lycée Ozenne.
mardi 1 juillet 2014
Vernissages
Puisque nous voilà dans la peinture... voici les vernissages auxquels je suis conviée
http://www.christophkovel.fr/
évidemment le même jour mais pas la même heure !!
Tout aussi bien Carla que Carcassonne sont des sites remarquables. Carla, perché sur son piton est plus petit, plus intimiste,( j'y ai toujours rencontré des artistes d'exception ), célèbre pour celui qui porte son nom Bayle Pierre.
Pierre Bayle est né au Carla (Ariège), dans le comté de Foix, d’un père pasteur.
Lors de ses études au collège jésuite de Toulouse, il se convertit au catholicisme.
En 1670, bachelier ès Arts, il quitte Toulouse et abjure le catholicisme. Relaps, il est contraint de quitter le pays. Il s’enfuit alors à Genève où il entreprend des études de théologie.
des remparts la vue s'étend jusqu'aux Pyrénées
une année, un sculpteur y avait placé des jardinières très originales
http://www.christophkovel.fr/
évidemment le même jour mais pas la même heure !!
Tout aussi bien Carla que Carcassonne sont des sites remarquables. Carla, perché sur son piton est plus petit, plus intimiste,( j'y ai toujours rencontré des artistes d'exception ), célèbre pour celui qui porte son nom Bayle Pierre.
Lors de ses études au collège jésuite de Toulouse, il se convertit au catholicisme.
En 1670, bachelier ès Arts, il quitte Toulouse et abjure le catholicisme. Relaps, il est contraint de quitter le pays. Il s’enfuit alors à Genève où il entreprend des études de théologie.
des remparts la vue s'étend jusqu'aux Pyrénées
une année, un sculpteur y avait placé des jardinières très originales
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