mercredi 16 avril 2014

Le Pommier




                    Alors que le cerisier pleure ses pétales le pommier éclot:

Mais les martinets ne sont pas encore là.....

Il faut plus d’une pomme,
Pour emplir un panier,
Il faut plus d’un pommier
Pour que chante un verger,
Mais il ne faut qu’un homme,
Pour qu’un peu de bonté,
Luise comme une pomme,
Que l’on va partager.
                      Maurice Carème


mais je n'ai qu'un pommier !!



ces quelques jours de grand beau-temps favorisent les travaux au jardin

et occupent toutes mes journées.

Le texte ci-dessous va me servir d'introduction pour les pommes des Hespérides

Carl Gustav Jung, Dialectique du Moi et de l'inconscient, 1933

La valeur personnelle ne peut résider que dans l'élaboration philosophique, et non point dans la vision primaire. Celle-ci, au début, chez le philosophe aussi, germe simplement et pousse ses bourgeons à partir du même fond d'idées communes à l'humanité, patrimoine auquel participe en principe tout un chacun : c'est du même pommier que proviennent toutes les pommes d'or, que ce soit un apprenti serrurier débile ou un Schopenhauer qui les ramasse, lorsqu'elles tombent au souffle de la vie.
  • Dialectique du Moi et de l'inconscient (1933), Carl Gustav Jung (trad. Docteur Roland Cahen), éd. Gallimard, coll. Folio Essais, 1964 (ISBN 2-07-032372-2), partie I. Des effets de l'inconscient sur le conscient, chap. II. Les conséquences de l'assimilation de l'inconscient, p. 58
(Mais un serrurier même apprenti n'est pas forcèment débile!!  comparaison contestable, il y eut des serruriers prestigieux (Louis XVI )

Hercule et les pommes du jardin des Hespérides

                                                    Tapisserie
Tapisserie

Laine et soie

309 x 272 cm

Don de Michel Demoortel

2007



Maison Jonathas, Enghien

Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil, hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.

Atlas soutenant le monde
© Boris VALLEJO
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.Q7904bdk.dpuf
Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil, hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.

Atlas soutenant le monde
© Boris VALLEJO
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.Q7904bdk.dpuf
Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil, hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.

Atlas soutenant le monde
© Boris VALLEJO
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
Héraclès, ayant soif, après avoir accompli ce labeur frappa la terre de son pied et fit jaillir un ruisseau qui, par la suite, devait sauver la vie des Argonautes lorsqu'ils furent pris par la soif dans le désert de Libye. Entre-temps Héra, pleurant Ladon, le plaça au milieu des étoiles où il figure la constellation du Dragon.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.JAbT3lYm.dpuf
Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil, hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.

Atlas soutenant le monde
© Boris VALLEJO
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.Q7904bdk.dpuf
 Le 11ème des travaux d'Hercule (Héraclès) consistait à ramener les pommes d'or d'un pommier qu'Héra (Junon)  avait planté dans son jardin de l'Atlas. Cadeau de sa fille Gaïa il était gardé par Atlas et Ladon son dragon.
 Mais un jour Héra s'aperçoit que les filles d'Atlas, les Hespérides volent ses pommes d'or.
Hercule a toujours usé de subterfuges, il trompe Atlas qui en était le gardien auquel il fait lui-même cueillir les pommes, après avoir tué Ladon, et ramasse les pommes posées à terre.
 Héra inconsolable de la mort de Ladon le transforme en Constellation du Dragon .

 J'ai choisi de vous présenter  la sculpture d'Hercule, de dos, avec les pommes dans sa main.

Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil, hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'approche.
Bien que les pommes fussent la propriété d'Héra, Atlas en était fier, comme un jardinier de ses beaux fruits, et Thémis l'avait averti qu'un jour son arbre serait dépouillé de son or par un fils de Zeus. Atlas, qui n'avait pas encore été condamné à porter le globe terrestre sur ses épaules, construisit des murs solides autour du jardin et chassa tous les étrangers de son territoire. Héraclès, ignorant dans quel endroit se trouvait le jardin des Hespérides, traversa l'Illyrie jusqu'au fleuve Pô, patrie du dieu marin, Nérée, l'Oracle. Quand enfin Héraclès arriva sur le Pô, les nymphes du fleuve, filles de Zeus et de Thémis, le conduisirent à Nérée qui était endormi. Héraclès se saisit du vénérable dieu de la mer et, s'agrippant à lui malgré ses multiples métamorphoses, le contraignit à lui dévoiler le moyen de prendre les pommes d'or.
Nérée avait conseillé à Héraclès de ne pas cueillir lui-même les pommes mais d'utiliser Atlas pour le faire à sa place et de le soulager pendant ce temps de son formidable fardeau, donc, en arrivant au jardin des Hespérides, il demanda à Atlas de lui rendre ce petit service.

Atlas soutenant le monde
© Boris VALLEJO
Atlas aurait fait vraiment n'importe quoi en échange d'une heure de répit, mais il redoutait Ladon qu'Héraclès alors tua d'une flèche tirée par-dessus le mur du jardin. Héraclès s'était donc baissé pour recevoir le poids du globe terrestre sur les épaules et Atlas était parti; il s'en revenait à présent avec trois pommes cueillies par ses filles. Il trouvait que la liberté était bien agréable et il décida de porter lui-même les pommes à Eurysthée, à condition qu'Héraclès porte la terre pendant quelques mois encore. Héraclès fit semblant d'accepter, mais comme il avait été prévenu par Nérée de n'accepter aucune proposition de ce genre, il pria Atlas de reprendre le globe pendant un instant, afin de mettre un coussinet sur sa tête. Atlas, facilement trompé, posa les pommes sur le sol et reprit son fardeau, Héraclès alors les ramassa et s'éloigna en lui faisant un petit salut ironique.
A quelques mois de là, Héraclès apporta les pommes à Eurysthée qui les lui rendit; il les offrit alors à Athéna qui les restitua aux nymphes, car il était interdit que la propriété d'Héra leur fût enlevée.
- See more at: http://mythologica.fr/grec/heraclet11.htm#sthash.Q7904bdk.dpuf

mardi 15 avril 2014

Gigantisme


 dernière scénographie: illumination de la grotte sur symphonie de Mozart, grandiose!!!

Gigantisme encore de cette grotte du Mas d'Azil que je fréquente au moins pour les mises en scènes de Dreamtime.



 art contemporain d'une pléiade d'artistes internationaux depuis 2008


                                                     cascade de chaines


art controversé, plus ou moins apprécié du grand public et de moi-même

                                          crane d'ours des cavernes


Tapez Dreamtime vous aurez des sites qui vous parlent des aborigénes d'Australie ou Caza d'oro qui effectue ce travail en lien avec le Musée d'Art moderne des Abattoirs à Toulouse.

 Vous pourriez vous émouvoir de ce titre, pour mes lecteurs lointains, rassurez-vous cette dénomination vient de ce que ces locaux soient ceux des anciens abattoirs de Toulouse.

 http://www.lesabattoirs.org/enseignants/dossiers/2009/dreamtime.pdf

 En mot clé je vous donne aussi Azilien.   http://www.creap.fr/imgsExpo/expo-module7.htm

                                             galets peints azilien


je vous donne aussi: salle Piette au Musée d'archéologie de St Germain en Laye.


le Mas d'Azil et les protestants :           http://www.histariege.com/le_mas_d_azil.htm


Bref oui, bien sûr le temps du rêve, en tout cas de l'imagination.

holographie de Magda, magda pour la jeune  magdalénienne dont on a retrouvé le crane dans cette grotte


Je finirai par ces "larmes de l'ourse" ( lacrimae ursae) qui, avec ses grognements qui résonnaient m'ont beaucoup émue.

(vous pouvez les retrouver au Château de Foix dans la tour ronde mais elles n'y ont pas la même résonance)

 oui, émue pour ce destin que les ours ont en Ariège.

http://www.cazadoro.org/wp-content/uploads/2013/05/Dossier-de-presse-Dreamtime-2.pdf


et mon "chouchou" le propulseur": Musée du Mas d'Azil

improprement appellé le faon aux oiseaux et qui est plutôt la naissance d'un faon, (-13.000)


 je ne voudrais pas être trop didactique, arrêtez-moi !!

 mais,... le propulseur est un élément de sagaie qui accentue la force du lancer:
 qu'un tel élément décoratif au temps des magdaléniens, pour un outil,... accentue bien la puissance créative de ces hommes de la préhistoire.

                 l'original



lundi 14 avril 2014

Des Géants


                et des géants laineux qui plus est !!!

Il s'agit de la faune Ariègeoise de l'Age de Glace. (30.000-10.000ans)


C'est le titre du nouvel espace ludique du Parc de la Préhistoire de Tarascon.




Placés en situation, je pense qu'ils vont impressionner les petits visiteurs.

 En ce qui me concerne j'en attendais plus.



 Je n'y étais pas revenue depuis  le Congrès de l'IFRAO (2010) qui sous la direction scientifique de Jean Clottes m'avait permis d'écouter et de voir pendant une semaine les communications mondiales sur l'Art Pléistocène.

                                        Mammouth de Baulou Ariège

 C'est un congrès qui se tient tous les ans dans différentes parties du monde et c'était un grand événement de le voir sièger en Ariège.



Deux grandes raisons d'accueillir ce congrès: l'extrème richesse de l'Art Parietal

dans toutes les grottes ariègeoises,( Niaux, la Vache,  Bédeilhac etc ) et

la notoriété mondiale de Jean Clottes.

                       fac similé du mammouth de la grotte de Domme (dordogne)

J'ai fait remarquer l'absence de l'ours des cavernes, mais qui est présent actuellement dans l'expo de Toulouse et dans la grotte du Masd'Azil.

                                                 ramure de renne

 Mais c'est toujours avec la même admiration que j'ai contemplé les petites merveilles des magdaléniens,( sous vitrine).

le dessin qui repose sur le bois de cerf permet de comprendre le cheminement de la sculpture à venir
C'est vrai qu'il faut changer notre vision de ces peuples de la préhistoire.

la mienne a changé depuis longtemps!!

toutes les oeuvres sur os de renne quelquefois de mamouth


 http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/lart_rupestre_et_le_chamanisme.asp



samedi 12 avril 2014

une fleur, encor



Pour vous montrer ma dernière plantée et dernière née la; la Success.Magenta



j'ai bichonné hier ma grimpeuse, une autre clématite dont j'ai oublié le nom,



beaucoup se sont perdues, trop d'humidité sans doute


au Béarn si vous y passez, allez les voir au château de Gaujac

 je me souviens aussi de celles  du Parc de Bagatelle alternées avec des rosiers


j'aurais dû d'ailleurs vous  parler aussi de Bagatelle pour les iris.


Dernière suggestion du jour, la lecture de L'homme des Champs
                                                                      Géorgiques Françaises 
                                                                         Jacques Delille

et pour finir en beauté; Oeillets et clématite dans un vase de cristal



Edouard Manet
Musée d'Orsay



http://books.google.fr/books?id=I9gFAAAAQAAJ&pg=PA221&lpg=PA221&dq=cl%C3%A9matites+l%27homme+des+champs&source=bl&ots=bOTfM9rpYI&sig=ftfSWeaWNl4RpAD2ogbWHys8vw8&hl=fr&sa=X&ei=GTdKU6rhGIea1AX64ICAAg&ved=0CDoQ6AEwAw#v=onepage&q=cl%C3%A9matites%20l%27homme%20des%20champs&f=false



l'Iris


                                              Vincent Van Gogh


Je vous propose l'Iris messagère de l'Olympe, cueilleuse d'âmes qui laisse flotter

 son écharpe, l'arc en ciel: puis l'iris de mon jardin ou celui des peintres.

sans oublier l'iris des Métamorphoses d'Ovide en  son Chant XI Fable VI

                                       Les iris jaunes de Claude Monet


""Cependant, ignorant son malheur, la fille d'Eole compte les nuits ; déjà elle apprête les tissus que doit revêtir son époux, ceux dont elle veut se parer elle-même ; elle se berce du vain espoir d'un retour, elle fait fumer l'encens sur l'autel de tous les dieux ; mais c'est surtout au temple de Junon qu'elle va porter ses pieuses offrandes. Elle l'implore pour un époux qui n'est plus ; elle lui demande de le ramener sain et sauf, de faire qu'il lui reste fidèle. Hélas ! ce dernier voeu est le seul qui puisse être accompli ! La déesse ne peut supporter plus longtemps d'être priée pour Céyx, qui n'est plus ; elle veut écarter de son autel ces offrandes funestes. «Va, dit-elle, Iris, fidèle messagère, va, d'une aile rapide, vers la demeure du Sommeil ; ordonne-lui d'envoyer en songe à Alcyone l'image de Céyx, pour lui apprendre le sort de son époux». Elle dit ; Iris revêt sa tunique aux mille couleurs, fait briller son arc dans les cieux, et dirige son vol vers le palais du roi des Songes."           Ovide


                                                        Van Gogh


                      L'Iris

Les rayons du soleil se dardent sur l'enflure
D'un nuage opposé qui, rosoyant d'humeur,
Nous fera bientôt voir de l'Iris la voûture,
Peignant notre horizon de sa cambre lueur.




Ah ! la voici déjà, sa céleste présence
En bigarrant le ciel enfante divers ronds
Et découvre au soleil l'émail de sa naissance,
Qu'il a formé dardant sur elle ses rayons.
                                            

    
Elle fait d'un demi-rond seulement la ceinture
Dérobant la moitié de ce cercle à nos yeux,
Mélangeant ses couleurs de diverse peinture,
D'azur, de pourpre et d'or elle émaille les cieux.
                


Tel est le col doré des chastes colombelles,
Variant ses couleurs opposite au soleil ;
Mais encor de l'Iris les couleurs sont plus belles
Que l'émail colombin qui délecte notre oeil.
                        

            
Allons donc à couvert, car cette messagère
De la reine des eaux vient pour nous annoncer
Que tantôt la moiteur de son arc circulaire
S'épurant de ses pleurs viendra nous arroser.
                      

Le soleil à la nue oppose son visage
De ce bel arc-en-ciel pour former le voutis,
Jésus est le soleil, le monde le nuage,
La grâce le rayon, et la Vierge l'Iris.


                                                                 Pierre de Marbeuf   1596-1645
     

admirez le tableau de Philippe-Narcisse Guérin (1811) à l'Ermitage                                                                  
                                                   Morpheus et Iris
et le texte
http://books.google.fr/books?id=oAVLqjbEjhUC&pg=PA115&lpg=PA115&dq=iris+dans+les+M%C3%A9tamorphoses+d%27Ovide&source=bl&ots=7SeYrb7OQs&sig=RzabZb8yjvyFNuG5CKKAV8aBpSU&hl=fr&sa=X&ei=3P1HU6zSH6WM0AXd4ICADQ&ved=0CF8Q6AEwCw#v=onepage&q=iris%20dans%20les%20M%C3%A9tamorphoses%20d%27Ovide&f=false

vendredi 11 avril 2014

Découverte

                                            Aqueduc de los Banales

Découverte pour moi qui n'en connaissait pas l'existence, et je conçois que les exploitants  ne souhaitent pas voir leur cultures piétinées par une horde d'envahisseurs.



Encore seuls avec les Romains



Le système d'amenée d'eau, était d'une ingéniosité remarquable : avant de vous en montrer des détails, une petite présentation s'impose: il me faut vous dire aussi que les dernières découvertes d'une statuaire impériale en marbre  accentuent  l'importance de cette ville romaine.
J'ai traduis à votre intention le panneau de présentation du site, source d'information fiable.

"L'installation romaine dans ce territoire date du 2ème siècle avant J C, probablement la Tarraca citée dans les sources antiques, (et qui n'est pas la Tarraco, Tarragone)
   
http://www.catedu.es/aragonromano/tarraca.htm

dominée par une forte expoitation agricole. Sa période de plus grande splendeur se situe entre le 1er et le 2ème siècle après J C, sur le réseau routier qui unit Zaragoza (Caesaraugusta)  et Pampelune (Pompelo)  et assurèment la commercialisation des exploitations agricoles des villas installées aux alentours.
Elle est convertie à cette époque en municipe latin dotée de toutes les institutions politiques propres au système romain. De cette période subsistent les restes monumentaux que nous pouvons contempler aujourd'hui.
Le déclin de la cité se situe au moment de la crise que tout l'empire subit à cause de l'instabilité politique et sociale à partir du 3 ème siècle et définitivement au 4ème siècle."

la première partie du dispositif commence par le barrage (ci-dessous)

puis la rigole d'amenée est creusée dans la roche

et le dénivelé du cheminement de l'eau maintenu par l'aqueduc


une pensée pour elle
 

dernière découverte juste avant mon passage.


page 554:


http://books.google.fr/books?id=G-TCT_1s4n0C&pg=PA554&lpg=PA554&dq=pr%C3%A9nom+f%C3%A9minin+latin+Porcia&source=bl&ots=ooBngPJY42&sig=LRDjWU3ukUfnUupWEfYVi4KBoa4&hl=fr&sa=X&ei=FLhHU6j1G7Cr0gX9hYHgAQ&ved=0CG0Q6AEwCA#v=onepage&q=pr%C3%A9nom%20f%C3%A9minin%20latin%20Porcia&f=false