Et si nous restions à Birgu avant d'entreprendre d'autres excursions!
La traversée entre la Valette (autre orthographe) et Birgu se fait en douceur si
vous n'acceptez pas celle que propose les autochtones sur leurs frêles esquifs, et
offre de belles envolées sur ce côté maritime de l'île.
Arrivée sur les trois cités
au lointain la Vallette
Sur les quais agréablement ombragés et parsemés de pétales mauves
cette originale sculpture
Il existe un fort contraste entre les quais à l'atmosphère festive sous le fort St
Ange et les charmantes ruelles fleuries où se situent les auberges des langues
des chevaliers et le fort lui-même toujours propriété de l'ordre.
Dans une salle se tenait une leçon d'escrime.
Autre déception le musée maritime est en cours de restauration. Il ne reste plus
qu'à visiter le musée de sinistre mémoire de l'Inquisition, qui à l'origine en 1530
était le palais de la Cour civile de l'Ordre des Chevaliers. Plusieurs inquisiteurs
depuis le premier en 1574, Pietro Dusina, en passant par Fabio Chigi dans les
années 1634 qui devint pape sous le nom d'Alexandre VII et Antonio Pignatelli
pape aussi sous le nom d'Innocent XII, s'y sont succédés, un beau tremplin pour
les 62 inquisiteurs dont 27 devinrent aussi cardinaux.
Le palais était plutôt agréable, l'inquisiteur y avait ses appartements, sa chapelle,
son jardin suspendu, son tribunal et ses salles de torture que je n'ai pas voulu
visiter. Les quelques affaires citées vous donnent froid dans le dos.
Chapelle de l'Inquisiteur
L'Inquisition fut instituée à Malte pour contrecarrer la réforme et maintenir la
foi catholique sur l'île, certes, mais peut-être aussi pour se débarrasser de
quelques personnages dont
L'Inquisition condamnait certaines lectures !!
Sept ans galères pour ce carmélite
pas mal non plus pour trouver des bras !!
ce ne sont là que des remontrances !!
Transformé en mess des officiers britanniques, le palais fut quelque peu
transformé !! Quelques fresques du palais d'origine subsistent.
Il ne s'agit pas ici de pierres tombales mais des frises dans la partie supérieure
des plafonds qui égrènent les blasons des inquisiteurs.
Une certaine obscurité règne dans ces appartements
https://journals.openedition.org/cdlm/96
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