A noter avant qu'elles ne quittent ma mémoire, ce sont des instants ou des rencontres imprévues et surprenantes:
rencontre de ces deux petites japonaises à Fromista en pélerinage sur le chemin de St Jacques, craignant visiblement les coups de soleil !!!
Si vous manquez de contenant pour vos jardins vous pouvez adopter le lit en fer !!! et y peindre quelques papillons..
A Las Cabanas de Castilla, (les haltes de ce voyage ne se comptent pas et il me faudra du temps pour attribuer un lieu à tous les éléments architecturaux que j'ai photographié). Toujours est-il que nous sommes accueillis par un groupe de petites filles dans ce chateau Castillan typique, trés haut, quadrilatères flanqués de quatre tours fines et rondes qui prennent naissance à moitié muraille et entouré d'une première enceinte. Peut-être pensaient-elles à une visite amicale, c'était des 'Ola" ola" auxquels nous répondions par un sourire un peu gêné.
Après avoir passé l'unique porte de cette première enceinte, je leur demande en castillan s'il est possible de visiter,(n'ayant pas encore saisi qu'il s'agissait d'un château privé) toujours très agitées et joyeuses, surgi de la porte basse du château une dame .... la princesse du château, enfin délivrée, nous débarquions en plein jeu d'enfants mais cela ne s'est pas arrếté là, presque poussés à l'intérieur, invités à rentrer dans le grand salon privé, bien sûr, toujours très gênés car le propriétaire très âgé avait une voix de stentor et il ne comprenait pas trop pourquoi nous étions là, une armure présidait à cette scène surprenante et nous voilà embarqués à monter dans les étages d'une tour restaurée après écroulement, chambres aux lits encore défaits, salle de bain, où nous jetions un coup d'oeil rapide et le plus possible discret.
Mais ce qui m'a le plus "espanté" c'est une scène à laquelle je n'aurais jamais pensé assister; en attente devant la cathédrale de Palencia qui recevait l'équivalent de notre Président du Conseil Régional, j'observais du coin de l'oeil un groupe de jeunes ouvriers qui passaient du papier de verre sur les pierres du soubassement de la cathédrale, l'un d'entre eux se détachait du groupe et reculait toujours plus sous la menace du contre-maître armé d'un gourdin fourchu, cet homme de petite taille mais très "barraqué" était menaçant: le contraste entre cette scène et l'armada de journalistes, télévision etc à quelques mètres était parfaitement insolite.
J'ai pris cette photo à la sauvette après que le contre-maître se soit aperçu que je les regardais.
Mais le "contrevenant" restait toujours à l'écart.
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