dimanche 6 février 2022

Sculptures africaines : suite

 Il est intéressant de constater que certaines sculptures ont une histoire, comme 

cette "mendiante"  (terme précis)  coupe Luba  du Congo  où les devins versaient 

de l'huile pour lire l'avenir ; elle a quitté le Tanganika en 1918 dans les bagages 

d'un officier allemand.


J'ose espérer que certaines coutumes ont disparu....

             https://www.persee.fr/doc/bmsap_0037-8984_1969_num_4_3_1455

Du Congo aussi cette statue Téké style de Mayama.

Fonctions similaires que celles ci-dessous

                                     http://www.aaoarts.com/afrique/TEKE/index.html

 https://www.auction.fr/_fr/lot/statuette-reliquaire-teke-republique-populaire-du-congo-986878

Je n'ose ... vous dire le prix d'adjudication de ce superbe masque en ivoire  à 

patine rouge issu d'une collection célèbre et qui avait été exposé au Moma de 

New-York en 1935, au terme de sa vente on sait qu'il restera en Europe.

Ce masque de grand initié Lukungu  de l'ethnie Lega vient aussi de la république 

démocratique du Congo.

                     https://www.galerie-art-africain.com/art-africain/ethnie-Lega

 Les jeunes guerriers  Kikuyu au Kenya utilisaient ces boucliers d'initiation 

Ndome  lors de cérémonies secrètes de transmission des savoirs cultuels.

                                https://www.galerieflak.com/kikuyu-shield-57/

https://journals.openedition.org/etudesafricaines/16564


Nous comprenons que chaque ethnie a ses particularismes,  ses coutumes 

exprimées par un art  que l'on a de ce fait appelé "tribal". Il en est ainsi des

 oeuvres du pays Senoufo dans le nord de la Côte d'ivoire dont l'expression 

artistique est liée aux sociétés initiatiques du Poro et du Sandogo.

 Le Cleveland Museum of Arts lui avait consacré une exposition qui fit ensuite 

étape à Montpellier.

https://museefabre.montpellier3m.fr/EXPOSITIONS/Senufo_Art_et_identites_en_Afrique_de_l_Ouest

 Musée Tervuren  art Senufo 

                           tout comme ce bec très stylisé d'oiseau de l'exposition du musée Fabre.

ces oeuvres parfois dans les musées se transmettent de 

collectionneurs en collectionneurs, lors de grandes expositions

 internationales,  l'on peut un temps les admirer .

Il en est de même pour l'art occidental où lors d'une exposition 

vous pouvez lire qu'il s'agit d'une collection privée.

Je peux donc dire que mon préféré est l'art Luba au détriment

  des personnages Songye du Congo où j'apprécie moins l'ajout 

de fibres, de corne ou de dent, et de poil d'éléphant.

 Comme vous pouvez dire que vous préférez Matisse ou Degas. 

Je crois que pour cette année je suis revenue sur cette

 expression artistique des peuples africains ... mais on ne sait 

jamais !!


 Personnage Songye Congo

Du quai Branly au Tefaf de Maastricht ou le Tervuren de Belgique en passant par

 le British Museum ou Berlin  etc  en Europe, sans parler de tous les museums

outre- atlantique comme le Smithsonian, peut-être regarderez vous cet art avec un

 oeil différent, ou pas.

 Et saurez vous me dire maintenant d'où vient  cette effigie ?? 


                     https://journals.openedition.org/etudesafricaines/4856

https://www.galerie-art-africain.com/art-africain/ethnie-Luba

https://whc.unesco.org/fr/list/323/

                                    https://www.youtube.com/watch?v=Ig0h40KCrd0


jeudi 3 février 2022

Sculptures africaines

 La datation des oeuvres sculptées notamment dans les représentations votives

des  Dogon, permet de mieux les replacer dans leur époque.

         https://www.galerie-art-africain.com/art-africain/ethnie-Dogon

Les chevaliers en bois ou en métal, racontent une histoire (lire ci-dessus)


 Mais on peut aussi remonter, grâce à la terre cuite qui ne se dégrade pas, à des 

figures du V ème siècle avant J C. C'est le cas de la statuaire Nok. Découverte en 

1928 au Nigeria dans le village Ham de Nok dans l'Etat de Kaduna, cette

 civilisation brilla 2.000 ans pour disparaître vers 500  après J C.

                       voir mon article du 27 janvier 2017

https://www.rfi.fr/fr/hebdo/20171215-chronique-comment-restituer-patrimoine-nigerian-art

https://www.ipefdakar.org/IMG/pdf/art_africain_et_art_occidental_1.pdf

 En ce qui concerne l'art Hemba en Répubique démocratique du Congo souvent au

 bois se rajoute du tissu. comme pour cette figure d'ancêtre.

 Ces bois à patine noire pourraient faire penser à de l'ébène, les figures humaines 

telles des caryatides, pouvaient servir de tabouret aux élites, souverains ou

chamans .



https://www.gazette-drouot.com/article/une-icone-de-la-sculpture-hemba/10725

https://collection-lacharriere.quaibranly.fr/fr/statue-masculine-singiti


Les statues anthropomorphes ont aussi des destinations musicales, ici une harpe

Art Zande. Lamellophone

tps://www.galerie-art-africain.com/art-africain/ethnie-Zande

             https://excerpts.numilog.com/books/9782348039911.pdf

mardi 1 février 2022

L'Art en Afrique

 Voilà un certain déjà  que je voulais changer de continent à la recherche  de cet

art en Afrique : deux paradoxe, en premier lieu cette envie revient aux mêmes

dates que ma série d'articles de fin janvier et des premiers jours de février ..... en 

2017 ; deuxième paradoxe c'est en Europe qu'il faut chercher, de musée en musée

 de pays en pays, dans des galeries ou des ventes; ne parlons pas du Musée 

Branly où il est plus difficile de se concentrer entre la masse d'objets "premiers"

de toutes les civilisations. Autre difficulté, qui est mienne,  c'est quelque fois 

surprenant ou rébarbatif, heureusement Picasso  dans sa modernité a apprivoisé 

notre regard à cette forme d'art que d'aucuns qualifient de "tribal". 

 Heureusement quelques musées africains  présentent aussi les oeuvres de leur 

continent , le National Museum d'ifé au Nigeria, le National Museum de Lagos.

Le musée Tervuren,  musée royal de l'Afrique Centrale possède une vaste 

collection  notamment  les ravissantes statues " ovimbundu ".


https://www.africamuseum.be/fr/discover/focus_collections/display_group?groupid=344

Je  ne rentrerai pas dans le débat de la restitution légitime  d'oeuvres qui ont 

quitté leur territoire d'origine. Hormis cet aspect, c'est un bonheur  de pouvoir en 

admirer en Europe ... A la faveur d'expositions dédiées à l'art africain certaines

 oeuvres issues de collections privées peuvent apparaître  comme ce masque 

Yoruba du Nigeria 


  la plupart de ces oeuvres de bois ou en terre cuite, parfois  agrémentés de 

fibres, de bronze aussi, se situent entre le XIIème et le XV ème siècle

mais pourquoi n'y en aurait-t- il pas eu auparavant ?

 Mon incursion dans le grand Zimbabwé ne présentait que des ruines.

 Je vous avoue avoir une prédilection pour les sculpteurs du Bénin.

 Les têtes d'Ifé en divers alliages sont sublimes

 


https://www.nationalgeographic.fr/les-tetes-dife-chefs-doeuvre-de-lart-nigerian


"Le réalisme idéalisé de la représentation humaine dont on a cherché l'origine en Grèce, à Carthage, en Inde, au Portugal trouve son explication la plus probable dans la nécessité de glorifier les rois locaux. Il n'existait pas, à Ifé, d'esthétique comparable à celle de la Renaissance en Europe où la représentation artistique se fondait sur les récents progrès de la connaissance anatomique ; on ne cherchait manifestement pas à reproduire les proportions corporelles. La sérénité harmonieuse des visages ne visait sans doute qu'à matérialiser la croyance à l'éternelle jeunesse de l'oni et de ses proches. D'ailleurs certaines têtes d'Ifé sont d'un style différent, fort proche des figurations « conceptuelles » d'Afrique noire.

Le moulage à cire perdue était une technique connue dans l'Égypte antique et dans le royaume couchitique de Méroé. Il se peut qu'elle soit parvenue de là à l'ancien Ifé ; il se peut aussi qu'elle y ait été indépendamment inventée. Le modelage se pratiquait au Nigeria dès le premier millénaire avant notre ère comme le prouve la découverte, en 1943, près du centre minier de Jos, de la civilisation de Nok. Une vingtaine de sites, datés du X ème au XIII ème  siècle avant J.-C., ont livré des sculptures en céramique dont le réalisme annonce celui d'Ifé. En outre, certains détails des corps nok sont identiques à ceux d'Ifé. Enfin, le travail du fer était connu à Nok dès la fin du iiie siècle avant J.-C. : armes de fer et pierres taillées y étaient conjointement utilisées.

Les « bronzes » d'Ifé datent vraisemblablement du début du second millénaire de notre ère. Des terres cuites mises au jour en 1963 ont pu être datées à partir du charbon de bois auquel elles étaient associées. La date obtenue est 1060 avec une approximation de cent ans dans les deux sens. Cet art est donc nettement antérieur à l'arrivée des Portugais dans le royaume du Bénin

La dynastie du Bénin a été fondée, au xiiie siècle sans doute, par un prince d'Ifé. Trois siècles plus tard, la prospérité de ce royaume, conséquence du commerce des esclaves avec les Portugais, éclipsa le rayonnement d'Ifé."

 

 https://www.culturesofwestafrica.com/fr/ile-ife-cite-sacree-yorouba/

            Quelques merveilles à découvrir aussi à Marseille:

https://vieille-charite-marseille.com/le-musee-d-arts-africains-oceaniens-amerindiens-maaoa

            et dans la collection de Pierre Guerre

 


https://detoursdesmondes.typepad.com/dtours_des_mondes/2012/08/vente-pierre-guerre-art-dafrique-2011.html

 et le Musée d'Art Contemporain Africain Al Maaden à Marrakech, veille à la

promotion de l'art africain actuel

                                 http://macaal.org/collection-macaal/aboudia/

          L'Afrique du Sud n'est pas en reste

                       https://www.youtube.com/watch?v=Rs2zZPOUg10

                                                                                              à suivre

vendredi 28 janvier 2022

Musée d'Unterlinden

 Pour assurer une continuité dans les siècles,  partons à Colmar admirer le

fameux Retable d'Issenheim, dans le nouveau musée d'Unterlinden, conçu par

 Jacques Herzog et Pierre De Meuron.

 Ce retable, oeuvre de Matthias Grünewald et Nicolas de Haguenau, date des 

années 1512- 1516 : haut de 292 cm sur une largeur de 45 cm, il est peint sur un 

bois de tilleul, à tempera.

https://www.musee-unterlinden.com/oeuvres/le-retable-dissenheim-1ere-ouverture/

         Volets fermés

https://www.youtube.com/watch?v=xl_Oes_BxZs

                   https://www.youtube.com/watch?v=pq_NQhXaSdk

Vous y trouverez aussi  des oeuvres de Martin Shongauer, du  Retable des 

Dominicains et une licorne !! chaque panneau  de bois mesurant 116 X 116 cm

 peint  vers 1480 et cette superbe gravure.

     https://www.musee-unterlinden.com/oeuvres/le-retable-des-dominicains/










 https://www.musee-unterlinden.com/oeuvres/la-tentation-de-saint-antoine/

Mais les amateurs d'art  ne se cantonneront pas à ce siècle, le reste du musée 

foisonne d'oeuvres de  toutes les époque, de Picasso,  Dubuffet, Ernst jusqu'à

 Bazaine ou Matthieu etc.

 A combiner peut-être avec le marché de Noël (magnifique) à la fin de l'année.

. Parlons quand même de Matthias Grünewald et de Martin Shongauer


 https://www.tv7.fr/VOD/Curio-cite/Rendez-vous-Musee-Unterlinden-episode-1-Martin-SCHONGAUER-JAXaaS9ibt.html

https://www.rivagedeboheme.fr/pages/arts/peinture-15-16e-siecles/matthias-grunewald.html






mercredi 26 janvier 2022

Monza : Italie, Lombardie.

 Je ne vous amène pas sur le célèbre  circuit automobile  de Monza mais dans le

 Dôme pour visiter un bijou  de fresques gothiques dans la chapelle de 

Théodolinde.

 

                      https://www.youtube.com/watch?v=X1VpUnJuHTs

 Oeuvre de la famille des Zavattari père et fils Franceschino, Giovanni, Gregorio

et Ambriogio, qui raconte les deux mariages de cette princesse Lombarde.


Ce chef d'oeuvre du gothique international a nécessité cinq années de

restauration ;  le stuc doré donne du relief aux objets d'orfévrerie  représentés 

notamment sur la table du banquet des noces d'Agilulf son second mari et de 

Théodelinde: c'est aussi un témoignage de la richesse des parures et des

 couronnes.


 Il faut souligner la présence dans le trésor de la chapelle, de la couronne de fer 

qui servit au long des siècles à couronner les rois d'Italie et du Saint Empire 

Germanique.  Formée d'un cercle de métal elle est ornée de plaques d'or, de 

pierres précieuses et d'émaux cloisonnés, ce cercle de métal aurait été fondu, 

(recueilli par sainte Hélène en Palestine) à partir d'un clou de la Passion du

 Christ, pour former le diadème de son fils l'empereur Constantin, et offerte par 

Grégoire le Grand à Théodelinde. Napoléon l'arborait sur sa tête,  lors de son 

couronnement comme roi d'Italie.

 


 D'autres pièces remarquables sont conservés dans ce trésor,  comme la poule et 

ses poussins, trouvés dans la tombe de Théodelinde (entre le IV ème et le VII ème

 siècle).


 Le sauvetage et la restauration   de ces fresques très endommagées ont été

 entrepris grâce au don de Robert Wilson du World Monument Fund, de la

 fondation Gaiani,  de la fondation Cariplo et de la région Lombardie : à l'oeuvre 

Anna Lucchini et ses collaboratrices.


 Théodelinde était bavaroise et chrétienne,  arrivant dans une Lombardie alors de 

confession arienne, elle était fine diplomate  et parvint à convertir son mari Agiluf.

Reine douairière pendant le règne de son fils Aldoald, elle quitte cette vie en 627.


https://www.youtube.com/watch?v=JHwYoOTeFmU

https://milano.repubblica.it/cronaca/2015/10/16/foto/monza_teodolinda-125228620/1/




dimanche 23 janvier 2022

Les Externstein

 Escale en Allemagne dans la forêt de Teutoburger Wald en Basse-Saxe, avec la 

même recherche de sites datant de plusieurs millénaires avant J C..

 Situés à la même latitude que Stonehenge les prêtres païens pouvaient faire sur 

ces rochers les mêmes observations astronomiques du lever du soleil au solstice

 d'été, par exemple, mais Charlemagne n'eut de cesse de détruire tous les

symboles païens, dont  Irminsul, pilier du monde païen. Ce ne sont plus,  des

 symboles royaux que l'on trouve ici en bas relief sur la roche mais la 

concrétisation de la chrétienté, sculptée par les moines de l'abbaye de Paderborn.

 


  https://sworld.co.uk/02/7253/photoalbum/externsteine-le-rocher-mysterieux

 Nicodème dans cette descente de croix, courbé par le poids du Christ prend 

justement appui et foule ainsi au pied  l'Irminsul. 

https://krapooarboricole.wordpress.com/2009/11/18/irminsul-larbre-du-monde-des-saxons/

 Artistes et écrivains contemporains sont séduits par ce site  que le pasteur 

évangéliste William Teudt voulait relier dans le réseau des "Heilige Linien" avec

 entre-autre  le cromlech de Bad Meinberg.

 L'accès au sommet d'un des rochers est plutôt acrobatique : cette chapelle  à ciel 

ouvert, a, pense-t-on, eu son toit détruit par les moines.....


 On peut y remarquer une fenêtre circulaire comme nous avons pu l'observer

  dans les sites mégalithiques précédents.

      https://fr.sacredsites.com/Europe/Allemagne/externsteine.html

mardi 18 janvier 2022

Takht- e Sulayman

  Cap au Nord-Ouest de l'ancienne Médie (Iran) pour aller à la rencontre des 

Zoroastriens au pied du " Trône de Salomon", région volcanique s'il en est car le

 site se trouve non loin d'un lac insondable.

                                https://www.persee.fr/doc/minf_0398-3609_1851_num_19_1_1030

             
                                     https://whc.unesco.org/fr/list/1077/

 Takht-e Suleymân est l'un des lieux les plus sacrés de l'Iran sassanide. occupé

 depuis la période achéménide Considéré comme un site zoroastrien, il est  juché 

sur un plateau d'une vingtaine de mètres ceint d'une muraille ovalede de 1.200 

percée  de deux portes consolidé par trente huit tours circulaires. 

Takht-e Suleymân fut détruite par l'empereur byzantin Heraclius en 624. 

Cette cité ne s'appela pas toujours ainsi , ce fut  Shiz pour les Arabes, Saturiq 

pour les Mongols. Ce site avait pour vocation avec deux autres,  de conserver le 

feu vénéré par les Aryens ainsi que l'eau d'ailleurs. A Takht -e Sulayman, c'était le

 feu royal, Atur Gushnasp, en Médie;  celui des prêtres était en Perse Atur 

Farnbog et celui des paysans était conservé au nord-est en parthie c'était Atur 

Burzen-Mihr.

 Si  j'explore encore cette partie du monde  c'est que nous sommes ici encore au 

VI ème siècle av J C  avec Zarathoustra prêtre de la religion aryenne, qui se 

déclara prophète choisi par Ahuramazda, dieu principal avec Anahita la déeesse

 de l'eau et Mothra le dieu de la lumière.  Leur religion interdisait la pollution de

la  terre et de l'eau d'où ces sépultures à l'air libre surélevées  "les tours du 

silence" où les vautours se chargeaient de la besogne .

 


 Autant de vestiges que ne pourront visiter les archéologues , les sépultures étant

 source de découvertes majeures pour la connaissance des coutumes, des 

périodes etc 

 Comme à Babylone une grande voie processionnelle amenait au Temple du feu

 D'abord couronnés à Ctésiphon les rois  sassanides partaient en pélerinage à 

pied jusqu'à Takh - e Suleyman  pour être investis du feu royal. 

En matière d'art ces cérémonies étaient représentées dans des bas-reliefs au 

dessus de piéces d'eau naturelles .

 

         Ardachêr I er recevant l'investiture du dieu Ahuramazda en 224 av J C

 Les temples du feu ne s'éteignaient qu'à la mort du suzerain régnant puis étaient 

 ranimés par son successeur. Le temple du feu de Naqsh-i rustam d'une hauteur 

de 11 mètres fut  érigée par Darius Ier en basalte et en calcaire.


https://resources.warburg.sas.ac.uk/pdf/bkg1200b2414463.pdf

http://medaillesetantiques.bnf.fr/ws/catalogue/app/collection/record/ark:/12148/c33gbb62

https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1973_num_28_3_293372_t1_0646_0000_4

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_national_d%27Iran#/media/Fichier:Rython_boz.jpg