Les aborigènes ont eu plus de temps pour jouir de leur terre sans que n'accostent
des visiteurs qui bientôt, avec le même processus de prise de possession, ne
deviennent chez eux.
Eux aussi ont essayé de se défendre...
Mais de cette "Grande Jave " bien lointaine, toutefois il semblerait que ce soit les
navigateurs portugais qui en aperçurent les premiers les contours.
Théorie un peu passée aux oubliettes, au profit des Néerlandais puis des Anglais.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_d%C3%A9couverte_de_l%27Australie_par_les_Portugais
Quelques dates importantes: de 1642 à 1644, c'est A J Tasman qui fait le tour de
l'Australie et aborde la Tasmanie qui prend son nom, James Cook en 1770
s'attribue sa découverte et en fait don à la couronne anglaise, ce sera donc "la
Nouvelle Galles du Sud" ... et il faudra attendre 1966 pour que les premiers
habitants du pays revendiquent leurs droits fonciers et 1967 pour que la
citoyenneté australienne soit conférée aux aborigènes. En 1986 l'Australia Act
consacre l'Indépendance de l'Australie mais en 1999 elle préfére rester sous le
régime monarchique de la couronne britannique.
(mieux lotis que les amérindiens parqués dans des réserves)
Ceci n'étant qu'un bref rappel historique, ce qui nous intéresse c'est l'arrivée de
Joseph Hawdon jeune anglais qui devient le premier "outlander" en rassemblant en
1836 du bétail de Nouvelle Galles du Sud jusqu'à Port Philip.
. "Je traversais ce pays, inhabité, de plus de quatre cents kilomètres, aidé du
capitaine Hepburn et de John Gardiner en trois semaines et cinq jours. Quand
j'arrivai le bétail était en très bonne santé". Suivi les années suivantes d'un
transit, transhumance de près de cinq mille têtes de Camberra à Melbourne ;
presque un exploit de vaincre une géographie difficile dont la traversée du fleuve
Murray et les attaques des Aborigènes. L'entreprise ne manquait pas de
découvertes et de chasses, kangourous ou émeus au menu . Il n'avait peur de rien
deux années encore après avec Edward John Eyre, il transhume bovins et
moutons d'Adelaïde à Albany, la plaine de Nullarbor n'est pourtant pas
accueillante.
Il était très tentant de se lancer dans de telles aventuress mais tous les jeunes Anglais qui se lancèrent n'eurent pas tous cette chance, les conflits avec les
aborigènes furent parfois sanglants. Comme bouviers ils pouvaient transhumer
jusqu'à un millier de têtes de bétail et ceux qui s'en sortirent après avoir capturé
des bêtes égarées, finirent par créer leur propre cheptel. Le jeu n'était-il pas alors
d'effrayer les troupeaux en transhumance pour grossir leur propre cheptel ?
Les lois vont pallier au désagrément de ces vols, une perte pour les colons, en
1868 "Pour l'amélioration du commerce des bouviers" va paraître mettant de
l'ordre dans ce "Far Wes"t.
et cela est toujours en vigueur:
"le bétail se doit de faire au moins quinze kilomètres par jour. Au cas où le
bouvier ne saurait pas respecter cette distance, l'éleveur pourrait garder le bétail
dans ses étables.
"les bouviers se doivent de donner un préavis de 24 heures aux
colons chez lesquels ils vont passer et le mob (troupeau) se doit d'y pénétrer
dans les 48 heures
La voie de la transhumance doit être une piste connue dont la largeur ne dépasse
pas 700 mètres : les bouviers ont interdiction de laisser leur troupeau de s'en
écarter .
"Les colons doivent laisser un trou d'eau pour que le "mob" puisse étancher sa soif
mais à la seule condition que la distance allouée ait été parcourue dans les
dernières 24 heures.
Un inspecteur du gouvernement est en droit de demander le permis de
transhumance au cavalier responsable du troupeau . En 1864 une vague de
chaleur s'abattit sur la région du lac Hope et du lac Gregoy où Thomas Elder avait
établi une "station", son gérant Henry Dean voulu sauver les bêtes en les menant
au lac Perigundi mais les aborigènes s'y opposérent et le conflit sanglant éclata.
Trains et diesels ont un peu réduits cet "overlanding", matière à récits fabuleux,
drôles ou tragiques, mais il faudra toujours déplacer les troupeaux vers des terres
plus verdoyantes moins accessibles à ces nouveaux moyens de transport.
En voici !!! une belle aventurehttps://cafe-oz.com/blog/98-une-francaise-sauve-les-brumbies-en-australie-.html