mardi 9 mars 2021

Le pottok basque

 De la même origine que le Przewalski ou le Tarpan et peuplant l'extrême ouest de 

l'Europe, il galope en liberté dans les montagnes du Pays Basque.

 Sss cavaliers ont plusieurs identités mais sa petite taille le prédispose à être 

montés par  les plus jeunes. Mon attention a été portée sur leur souci 

d'approvisionnement en raison de l'incendie de la Rhune, montagne emblématique

 de ce pays ; les basques se mobilisent pour leur monter du foin.

Présents depuis des milliers d'années, comme les peintures pariétales  d'Ekainberri

 en Guipuzcoa, l'attestent.


  (Au passage je dois vous signaler une toute récente découverte à Corent dans le 

massif central d'un statère Arverne ) 

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01915113


 Revenons au Pays Basque:

                         https://www.youtube.com/watch?v=jjvZ9dHbZSw


 


 

lundi 8 mars 2021

Les Gardians de Camargue

  Nous retrouvons en Camargue d'autres traditions basées sur l'élevage taurin.

Les chevaux de Camargue, dans les manades,  veillent et encadrent les taureaux 

destinés à des fêtes taurines qui remontent à l'Antiquité, en Crête ; ils seront en

 cela dressés pour être l'auxiliaire du gardian. Chevaux et taureaux vivent en liberté

 

 ce qui les rendent particulièrement résistants.

 Le delta du Rhône terre mouvante a été colonisé par les Phéniciens, Marseille

 n'est pas loin, Jules César a remarqué ces qualités et créé deux haras un en Arles

 ville Romaine par excellence, l'autre  Rhodanesia. 

            N'hésitez pas à ouvrir ce document, vous saurez tout !!

 https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwil8cO9u6DvAhXBAmMBHeyaADQQFjACegQIBRAD&url=https%3A%2F%2Fwww.theses.fr%2F2017AVIG1180%2Fabes%2Fpdf2star-1522395223-MARCHIS_MOUREN_VOLUME-1.pdf&usg=AOvVaw3MEWtNaJbRqii9zHF4ZJRU

Il faut aimer les grands espaces marins ou marécageux, vivre aux côtés des 

flamands roses et si les cavaliers s'affrontent ici, c'est pour se dérober le bouquet 

de saladelle de leur belle. Les tapis de salicornes sont bien des nids à moustiques,

 j'en ai plusieurs fois fait les frais. Le gardian n'a pas toujours ses  yeux  perdus 

dans les lointains de son territoire, il faut travailler aidé en cela par sa position

 dans une selle confortable,  la même que celle des tournois... 


 Il faut se livrer à "la ferrade" le jeune "anouble" (bouvillon) doit être marqué au

 fer rouge à l'emblème de son manadier de propriétaire et pour cela il va falloir le

 capturer en l'attrapant par les cornes.



Une autre tache consiste à rassembler le troupeau au sein des étangs puis  ainsi 

"acampés" , repèrer, autant dire trier la ou les bêtes qui feront partie du lot

 destiné à "l'abrivado". Le cheval fait preuve ici de toute son habileté à déjouer les

 ruses du taureau qui ne voit pas d'un bon oeil sa séparation de ses congénères.. 

Si vous voyagez dans les villages provençaux attendez vous à trouver les rues 

fermées pour laisser le passage  aux taureaux qui rejoignent l'arène.


       https://www.youtube.com/watch?v=z5Pyf2fSMLI

pas de lasso ici, mais le trident.

Une fois parvenus dans l'arêne c'est au tour des raseteurs de faire preuve de leur

 adresse et aux taureaux de leur vaillance.


             https://www.culturestaurines.com/course-camarguaise

https://www.youtube.com/watch?v=BypKEevioGs

Vous remarquez leurs chemises elles sont aussi traditionnelles  de même que les 

pantalons

                        https://www.youtube.com/watch?v=GZpFAVNGTL0

 

 

samedi 6 mars 2021

Les cavaliers andalous

  Nous avons fait le tour du monde à la rencontre des cavaliers et de leurs

 montures,  nous voici revenus à la source de cette race équine venue de Mongolie 

en passant par l'Arabie qui s'est épanouie en Andalousie avant de s'exporter en

 Autriche avec les lipizzans puis dans les Amériques avec les conquistadores.

 La tradition andalouse, équestres mais aussi à part égale avec celle de  la

 tauromachie à pied ou à cheval comme au Portugal. Cette tradition taurine, très 

décriée, par ceux qui ne la vivent pas est trés ancienne et remonte à la nuit des

 temps. Picasso en était un fervent admirateur et spectateur.

Les cavaliers andalous sont les rois de la "feria" et les chevaux des corridas

rompus à toutes les feintes et ruses si ce ne sont les attaques du taureau rendu

 furieux.

 Je me conterai de vous parler des rejoneadores  tant en Espagne qu'au Portugal, 

 privilège de familles fortunées pouvant entretenir une ganaderia  et une arène

 privée ainsi qu'un élevage de chevaux andalous qui ont tous les caractères requis

 pour cette spécialité.


 Notre grand chroniqueur Pline l'Ancien avait déjà remarqué  "leurs extrordinaires

 qualités" d'autres soulignent que "Pheniciens, Grecs, Romains et Carthaginois se

 bornèrent à admirer la vaillance avec laquelle les naturels d'Espagne

 affrontaient le taureau" .. Le minotaure est une figure familière de la mythologie 

méditerranéenne, et Zeus lui-même n'a-t-il pas emprunté cette forme pour 

enlever "Europe"?. Les grands d'Espagne n'hésitaient pas à entrer dans l'arène et 

les papes essayèrent bien de mettre fin à ces coutumes  qui pouvaient coûter la 

vie à ceux qui s'y mesuraient. Le petit fils de Louis XIV Philippe d'Anjou,  roi 

d'Espagne  fit en sorte que ce "sport" soit dévolu aux professionnels.

 

                       https://www.youtube.com/watch?v=KepE9nQ_iiU





https://www.youtube.com/watch?v=DzQkvqiHdTM





On ne peut pas finir sans jeter un coup d'oeil au Gauadalquivir !!

                     https://www.youtube.com/watch?v=mAkSdSLSneo



 Anda !!

            https://www.youtube.com/watch?v=nKsoLGamTuQ

jeudi 4 mars 2021

Les overlanders d'Australie

  Les aborigènes ont eu plus de temps pour jouir de leur terre sans que n'accostent

 des visiteurs qui bientôt, avec le même processus de prise de possession,  ne 

deviennent chez eux.

 Eux aussi ont essayé de se défendre...

  Mais de cette "Grande Jave " bien lointaine, toutefois il semblerait que ce soit les

 navigateurs portugais qui en aperçurent les premiers les contours. 

Théorie un peu passée aux oubliettes, au profit des Néerlandais puis des Anglais.

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_d%C3%A9couverte_de_l%27Australie_par_les_Portugais

Quelques dates importantes: de 1642 à 1644, c'est A J Tasman qui fait le tour de

 l'Australie et aborde la Tasmanie qui prend son nom, James Cook en 1770 

 s'attribue sa découverte et en fait don à la couronne anglaise, ce sera donc "la

 Nouvelle Galles du Sud" ... et il faudra attendre 1966 pour que les premiers 

habitants du pays revendiquent leurs droits fonciers et 1967 pour que la

 citoyenneté australienne soit conférée aux aborigènes. En 1986 l'Australia Act 

consacre l'Indépendance de l'Australie mais en 1999 elle préfére rester sous le

 régime monarchique de la couronne britannique.

(mieux lotis que les amérindiens parqués dans des réserves) 


 

Ceci n'étant qu'un bref rappel  historique, ce qui nous intéresse c'est l'arrivée de 

Joseph Hawdon jeune anglais qui devient le premier "outlander" en rassemblant en

 1836 du bétail de Nouvelle Galles du Sud jusqu'à Port Philip.

. "Je traversais ce pays, inhabité, de plus de quatre cents kilomètres, aidé du 

capitaine Hepburn et de John Gardiner en trois semaines et cinq jours. Quand

 j'arrivai le bétail était en très bonne santé". Suivi les années suivantes d'un 

transit,  transhumance de près de cinq mille têtes de Camberra à Melbourne ; 

presque un exploit de vaincre une géographie difficile dont la traversée du fleuve

 Murray et les attaques des Aborigènes. L'entreprise ne manquait pas de 

découvertes et de chasses, kangourous ou émeus au menu . Il n'avait peur de rien

 deux années encore après avec Edward John Eyre, il transhume bovins et

 moutons d'Adelaïde à Albany, la plaine de Nullarbor n'est pourtant pas 

accueillante.


Il était très tentant de se lancer dans de telles aventuress mais tous les jeunes 

Anglais qui se lancèrent n'eurent pas tous cette chance, les conflits avec les

 aborigènes furent parfois sanglants. Comme bouviers ils pouvaient transhumer 

jusqu'à un millier de têtes de bétail et ceux qui s'en sortirent  après avoir capturé 

des bêtes égarées, finirent par créer leur propre cheptel. Le jeu n'était-il pas alors 

d'effrayer les troupeaux en transhumance pour grossir leur propre cheptel ?

 Les lois vont pallier au désagrément de ces vols, une  perte pour les colons, en 

1868 "Pour l'amélioration du commerce des bouviers" va paraître mettant de 

l'ordre dans ce "Far Wes"t.

 et cela est toujours en vigueur:

 "le bétail se doit de faire au moins quinze kilomètres par jour. Au cas où le

 bouvier ne saurait pas respecter cette distance, l'éleveur pourrait garder le bétail 

dans ses étables.

"les bouviers se doivent de donner un préavis de 24 heures aux

 colons chez lesquels ils vont passer et le mob  (troupeau) se doit d'y pénétrer 

dans les 48 heures

La voie de la transhumance doit être une piste connue dont la largeur ne dépasse

 pas 700 mètres : les bouviers ont interdiction de laisser leur troupeau de s'en 

écarter .

"Les colons doivent laisser un trou d'eau pour que le "mob" puisse étancher sa soif

 mais à la seule condition que la distance allouée ait été parcourue dans les 

dernières 24 heures.

 Un inspecteur du gouvernement est en droit de demander  le permis de 

transhumance au cavalier responsable du troupeau . En 1864 une vague de 

chaleur s'abattit sur la région du lac Hope et du lac Gregoy où Thomas Elder avait

 établi une "station", son gérant Henry Dean voulu sauver les bêtes en les menant 

au lac Perigundi mais les  aborigènes s'y opposérent et le conflit sanglant éclata.

 Trains et diesels ont un peu réduits cet "overlanding", matière à récits fabuleux,

 drôles ou tragiques, mais il faudra toujours déplacer les troupeaux vers des terres

 plus verdoyantes moins accessibles à ces nouveaux moyens de transport.


  En voici !!! une belle aventure

https://cafe-oz.com/blog/98-une-francaise-sauve-les-brumbies-en-australie-.html



 

 


mercredi 3 mars 2021

Les cavaliers du Paradis

  Intrigant ce "paradis" mais oui nous n'allons pas retraverser l'Atlantique mais 

nous offrir un tour du monde, traverser le Pacifique jusqu'à l'Australie. Vous étes 

surpris de trouver des hordes de chevaux sauvages aux Marquises ?

https://www.geo.fr/voyage/video-avec-les-chevaux-sauvages-des-marquises-polynesie-183289

 


 

et pas que... Les polynésiens attendaient eux aussi des dieux blancs et furent

aussi déçus que les amérindiens d'Amérique du Sud. En 1595 le 21 juillet

 exactement c'est Alvaro de Mendana qui débarque dans la baie d'Omoa et il 

baptisera de "Marquises" cet archipel. Mais les visiteurs ne vont pas s'arrêter là,

 c'est au tour de Samuel Wallis de découvrir Otaheiti et Bougainville ne sera pas 

en reste en la baptisant "La Nouvelle Cythère", 

Un an plus tard cela allait être Cook.

 L'amiral Dupetit Thouars signe avec les chefs locaux en 1842 une convention 

reconnaissant la souveraineté de Louis-Philippe !  c'est ainsi que débarquent les 

chevaux de l'île aisément domptés et montés à cru  avec une facilité déconcertante

 par les polynésiens, juste une petite ficelle pour les diriger. 

https://www.airtahitinui.com/fr-fr/marquises-les-derniers-cavaliers-de-la-terre-des-hommes

Les courses amicales auront lieu sur les plages et les chevaux auront droit aussi à 

leur guirlande de fleurs autour du cou, mais ils travaillent quand même, il faut 

circuler et c'est un moyen de locomotion unique,  puis participer au ramassage 

 du coprah. Ils ne craignent pas non plus les vagues et se régalent de mangues.

 Le paradis !! 

                  https://www.youtube.com/watch?v=pYm_GipfG0o

 


 
https://www.yestahiti.fr/info-voyageurs/decouverte-tahiti-250ans

          on suivra le même chemin que "la Vénus "de Dupetit Thouars pour rentrer.

Il faut dire qu’en deux ans et demi, La Vénus a pris le temps de faire le tour du 

monde : après le passage du cap Horn, elle s’engage dans le Pacifique, atteint le 

Kamtchatka via Honolulu, avant de redescendre la côte ouest des deux

 Amériques ; puis la frégate met le cap sur les archipels de Tahiti et des 

Marquises, sans oublier la mystérieuse île de Pâques. C’est d’ailleurs à partir de 

cette aventure océanienne qu’Abel Aubert Du Petit-Thouars échafaude le projet

 d’un protectorat français en Polynésie, finalement acté en 1842. Mais pour 

l’heure, la frégate prend le chemin du retour par l’Australie, l’île Maurice, le cap 

de Bonne-Espérance et Sainte-Hélène.

mardi 2 mars 2021

Les cow-boys d'Amérique

 Il faut juste passer de l'Amérique du Sud à celle du Nord, pour trouver des 

cavaliers aux activités similaires et c'est le même point de départ : les habitants

de  la Nouvelle Espagne poussant leurs investigations plus au Nord, Texas,

Kansas : les mustangs encadraient les "longhorns" dans leurs migrations.

 

                  https://www.youtube.com/watch?v=kAuyDuCN4XA


 Le Texas en 1838 s'affranchit de la tutelle  du Mexique et proclama la 

République.

 Le cow-boy allait naître de cette nouvelle république, les ranchs aussi  et les 

tranhumances tout autant. Il fallait encadrer ces troupeaux qui partaient le long

 des "trails", les troupeaux de Virginie remontaient le littoral atlantique jusqu'à

 Boston, à l'Ouest, le Western Trail partant de Bandera au Texas tirait jusqu'au 

Nebraska, se transformant alors en Northern Trail qand les troupeaux se 

déplaçaient jusqu'à la frontière canadienne. Expéditions s'il en ait,  de 800 à 2000

 têtes à maintenr au sein du troupeau, de surveillance de jour comme de nuit

 travail harassant. Les chevaux de rechange et  le"chuck-wagon" font partie du

 voyage. Est-ce que l'on peut appeller cela l'âge d'or des cow-boys, bientôt

délaissés au profit du chemin de fer.

 Les "round up" qui consistaient à rassembler des bêtes dispersées sur de vastes

 terrains  dans un corral étaient menés par des cavaliers aguerris au maniement

du  lasso mais aussi à la conduite de ces rassemblements où il fallait éviter que les

 bêtes ne prennent peur. 

              https://www.youtube.com/watch?v=vs19d78Cn5A

 

Il y avait les tranhumances mais aussi le marquage,  le castrage et la vaccination 

 des veaux qu'il fallait attaper au lasso puis les renverser, surveiller l'état des

 clôtures (700 kilomètres au Pitchfork Ranch)  et le controle sanitaire du

 troupeau.

 Mais il faudra auparavant choisir son cheval, le dompter, travail dévolu en

 principe à un professionnel rompu à l'activité que le cheval va devoir effectuer.

  De toutes ces activités pratiques reste le jeu du rodéo devenu plus qu'un sport,

 un job, ces cow-boys qui montrent leur capacité et leur adresse dans un corral 

 gagnent des primes qui leur permettent de vivre : un champion de rodeo peut 

gagner jusqu'à 100.000 dollars.

                                     https://www.youtube.com/watch?v=gcdWuRuJNlk

 Jeu équestre maintenant codifié 

                   https://www.youtube.com/watch?v=Da5qTb3ONZQ

 On corse aussi le spectacle avec du "bull riding"

 




lundi 1 mars 2021

Les charros du Mexique

 

 Nous restons encore en Amérique du Sud pour une aventure similaire, c'est ici

 Fernand Cortés qui débarque sur ces rives après deux mois de traversée depuis 

l'Espagne en 1519. Ce sont ici des vaisseaux qui partent à l'assaut de terres 

inconnues .... mais avec une petite idée quand même, l'appât du gain  et de l'or. 

Les indiens voient avec stupeur des blancs montés sur des "cerfs", ils n'ont jamais

 vu de chevaux. Ils les accueillent avec bienveillance et leur chef Moteczuma voit 

en eux le retour attendu  de Quetzacoatl, mais ce sont des barbares cruels qui 

débarquent, des "popolocas" qui vont les exterminer et les voler.  Et ceci pour le

 prestige de Charles Quint, Cortés va devenir gouverneur de la" Nouvelle Espagne

 de la Mer océane". C'est beau comme titre !!

Tenochtitlan sera engloutie sous la nouvelle Mexico, mais aussi toutes les

coutumes et croyances au profit de la région chétienne. De ce mélange de

 civilisations naîtront avec les "gachupines"   vainqueurs et les populations

 autochtones, un nouveau peuple, la Mexicanidad. Il mettra quatre siècles à se 

libérer. Passées les exactions des premiers siècles, le pays s'est couvert de

cultures  de frutiers, de champs de maïs,d'orangers etc, et le sol de mines...

Des  seize premiers chevaux de Cortès beaucoup d'autres naîtront mais les natifs

du pays n'ont pas le droit de monter à cheval   et c'est un jeune galicien qui

installé à Veracruz insistera pour que cette mesure rétorcive soit abandonnée, 

Sebastian d'Aparicio  devient un bienfaiteur. Ses troupeaux prennent des 

proportions telles qu'il faut apprendre aux natifs du pays à monter à cheval ce

 qu'ils font avec une adresse et une rapidité remarquables. Ferrades et 

"charrerias" vont devenir le sort quotidien de ces vaqueros avec une spécialité le 

"colear" où monté à cheval on suit la vache ou le taureau  et on le saisit par la

 queue pour le renverser.

 

 

Ponciano Diaz en est une des figures marquantes son costume et sa selle sont

 typiquement mexicains comme le chapeau et le pantalon.

 La selle se compose d'une armature de bois recouverte de parchemin sur laquelle

 étaient fixés, cuirs, panneaux matelassés, étrivières, sacoches, fouets, poche à 

fouet "enreatadas" destinées à attacher le lasso, les courroies et enfin les ferrures

 d'argent. De quoi remporter un vif csuccès lors de sa tournée en Espagne, 

spectacle bientôt repris par la compagnie "Buffalo Bill's willd west".

 Lors de la tournée européenne Vicente Oropeza devint champion du monde de 

lasso, spectacle donc mais aussi pratique dans les haciendas .

 


Au Mexique aussi ces cavaliers rompus à tous les exercices devinrent les héros de 

la guerre d'Indépendance à la Révolution, ces "charros" faisaient partie du Corps

 des Dragons de Santiago. Don Augustin de Iturbide avait une façon incomparable

 de monter à cheval ce qui ne l'empècha pas d'être fusillé. Ils étaient des

 champions du lasso au point de démonter les pièces d'artillerie de Napoléon III.

 (Je ne peux m'empécher de me demander, mais qu'allait-il faire dans cette galère au point d'y perdre son fils).

 Je crois que tout le monde a entendu parler de Pancho Villa qui se révéla être un 

célèbre "charro" de la Révolution.

              https://www.you

tube.com/watch?v=juo3g2uB-3w

 c'est ça !! freiner des quatre fers !!

                  https://www.youtube.com/watch?v=SRo1VjhHuEA