mercredi 30 septembre 2020

Saint Flour

  Bâtie sur une plateforme basaltique, cette ville tire son nom de Florus, 

missionnaire chrétien  venu évangéliser cette "planèze "(Villa Sancti Flori).

 Elle a beaucoup souffert des guerres de Cent Ans ; il y avait plus de monde en 

1317 qu'à nos jours. Elle était riche de ses tanneries et de sa draperie et à ce titre

 convoitée au cours des siècles. Un peu pertubée par une grosse chaleur

 persistante et déstabilisée par la perspective de dormir dans la voiture, notre

 réservation étant passée "à l'as"!!! ça peut arriver... après mobilisation générale

de  l'Office du Tourisme et autres structures,  il fut trouvé une chambre dans la 

ville basse, cela prouve en tout cas que le tourisme a bien marché l'été dernier en

 Auvergne.

 Un petit tour dans la cathédrale bien sombre à l'extérieur comme à l'intérieur,

                       https://www.youtube.com/watch?v=TLdTY2VLFTQ

 https://www.youtube.com/watch?v=RRkUMqKO2Ug

   quand on a parcouru celle de Brioude  !!

 mais agréables visites de l'ancienne maison consulaire du XIII ème au XVème et

XVI ème siècles puis du musée de la Hte Auvergne.


 


 

 

 

On trouve ici la plus belle

 collection d'art du Cantal 

grâce Alfred Douët 

collectionneur qui en était

 le propriétaire avant que 

cette maison ne soit léguée 

à la Caisse d'Epargne.



















un "Saint Roch" 

moyenâgeux







T

           Très beau coffre de voyage à multiples combinaisons




                     Premières armes à feu et boites à poudre, métal et ivoire









arbalètes












                      Scène de Cour XVI ème siècle Faïence vernissée

                   Originale fontaine en faïence


 Portrait de la Reine Margot : Anonyme

                                                                                     à suivre





mardi 29 septembre 2020

Viaduc de Garabit

 


 Cap à l'ouest par la D 589 avec l'objectif de passer sous ce viaduc :  traçé 

comportant la traversée de l'Allier à Monistrol d'Allier puis de la Margeride sur la 

frange du Mont Mouchet et l'entrée dans le Parc Régional des Volcans 

d'Auvergne.

 Journée très chargée en attendant l'étape à Saint Flour qui nous réservera de

 désagréables surprises pour notre hébergement. 

Mais ne brûlons justement pas les étapes !..

Traversée de Saugues en brûlant de s'arrêter pour la Tour des Anglais, ce qui

 n'aurait pas été raisonnable !

 

https://www.auvergnevacances.com/visiter-auvergne/la-tour-des-anglais-saugues/

 

Mais quand même fouler le sol de la Margeride qui a tant fait parler d'elle avec

sa bête du Gévaudan.

 https://www.bus-chemin-compostelle.com/fr/3eme-etape-du-st-jacques-saugues-saint-alban_p260


puis évoquer au fil des kilomètres la résistance et les maquis du Mont Mouchet.

 https://www.pays-saint-flour.fr/patrimoine-culturel/musee-de-la-resistance-du-mont-mouchet-et-monument-national/

Pour arriver à ce monument édifié par Gustave Eiffel  un  bel essai transformé 

(diraient nos rugbymen ) par la tour Eiffel à Paris en 1889.

Les plans étaient de Léon Boyer, permettant au chemin de fer  de traverser la 

Truyère  sur la ligne Paris-Béziers désenclavant le Massif Central.


 

 A la sortie du  barrage de Grandval qu'il me faudra contourner et cela n'en

 finissait jamais  !..pour passer sous le château d'Alleuze.

Il domine  ses eaux de 95 mètres.


                            https://www.youtube.com/watch?v=7pAydsqyX7g



Il fallait franchir un espace de 564 mètres de long et de 125 mètres de haut,

 Léon Boyer jeune ingénieur des Ponts et Chaussées imagina un arc métallique de

 52 mètres d'ouverture large de 20 mètres à la base et de 6 mètres en haut, 

capable de supporter le poids des trains, de résister aux violents vents

 transversaux et aux dilatations du métal de 10 cm de différence entre l'été et 

l'hiver.  En deux années seulement Eiffel releva le défi en respectant le montant

 des devis.

Il fit appel aux gabiers de la marine à voile pour assurer le rivetage des pièces

 métalliques. La montée du barrage a un peu  réduit  sa perspective. 

 

 mais il n'a rien perdu de sa légéreté et de son élégance





















On replonge dans le passé avec ce château d'Alleuze qui était la propriété des 

 évêques de Clermont et qui servit en 1383 de camp de base à Bernard de Garlan

 bandit de grand chemin, à la solde des Anglais pendant la guerre de Cent Ans.

 Tellement exaxspérés par ses brigandages les habitants de St Flour incendièrent le

 château mais les évêques ne l'entendèrent pas de cette oreille et les obligèrent à

le reconstruire en 1405.

 


Vous pouvez l'apercevoir dans le film célèbre de "la Grande Vadrouille" avec 

Bourvil et de Funès  dans la fameuse scène de la poursuite.

http://www.defunes.free.fr/html/rubrique-p/cine-p/pages/t-connus/la-grande-vadrouille/lieux/alleuze.htm

https://www.youtube.com/watch?v=MTnxnqAPbOM





lundi 28 septembre 2020

Dernier jour au Puy en Velay

 Pour finir en beauté, la cathédrale illuminée, à peine le temps de voir le cerf et

ses  bois sur la façade, rappel de la légende qui a prévalu à sa construction,  les

 images et les couleurs défilent.


 

 


Au retour de Chavaniac La Fayette, dernières incursions autour du Puy, 

sans but précis, attirée par,  notamment, le château de Bouzols

 

                                                   Château de Bouzols

             http://www.bouzols.fr/

 arrivée au moment de la fermeture mais l'occasion de bavarder avec le

 propriétaire du château  et de lui demander quelle était cette belle maison un peu

 avant chez lui  (privé)

        puis un petit village que, malgré mes efforts je n'arrive plus à situer;

 le premier monument aux morts que je rencontre entouré de mitraillettes et 

d'obus


                    la nuit allait tomber

 


une jolie petite église,  portail et inclusions de vieux éléments de sculpture





 

          C'est dire la richesse de ce département

 J'ai aussi rajouté  d'autres de mes photos à Chavaniac La Fayette



dimanche 27 septembre 2020

Mousses in situ

 Nous quittons l'Auvergne pour l'Ariège, juste ce matin, et le Consulat de Foix

 précisément ;  j'aurais été scénariste j'aurais pu imaginer la meute  fantôme de

 Gaston Phoebus grand maître de la chasse

 (le Livre de la chasse) https://www.youtube.com/watch?v=D22n7EydfnY

magnifiquement illustré), ne pouvant satisfaire mes oreilles, j'ai mis ma vue à 

contribution.

 En silence bien sûr, c'est cela le plaisir d'une immersion en forêt il faut identifier

 un craquement, lever la tête pour voir tournoyer  un couple de buses, se

demander après quoi une volée de corbeaux croasse, pourquoi une fougère frémit,

 autant d'interrogations, de sensations ... et ... de plaisir!

                                                                                    le soleil se lève


















une écoutille...


                                             à l'affut ? elle doit être énorme !

 





















                                  à quoi cela  vous fait-il penser ?

 

       colchique  endormie

















 

                               réveillée


                             sans doute, evernia prunastri du chêne

                           plantation alternée conifères et feuillus

                                                      le zygodon

          cette vieille souche de hêtre a été complétement envahie par les mousses.

Bel alignement de pierres taillées et levées, vestige d'un pastoralisme disparu au 

profit de la forêt; les mousses poussent aussi sur les pierres.

              et les arbres les bousculent

           https://hal-univ-tlse2.archives-ouvertes.fr/hal-01193053/document



                         ruines de masuc (buron pyrénéen)

           Très beau hêtre, plus ramassé sur lui-même étant donné l'altitude


samedi 26 septembre 2020

Parc de la Fayette : Taylor Smith

 

 Voilà ce qu'elle vous en dit :

       "A travers un travail de recherche création, qui prend forme au sein des 

installations, intégrant principalement la photogravure et des procédés de

 photographie alternative, la sculpture et des éléments botaniques préservés

 mon oeuvre part d'une étude approfondie des multiples processus de

 morphogenèse (biologique et végétale) et de géomorphologie).

Cet ensemble de lois naturelles génère les formes plastiques des organismes ainsi

 que notre environnement terrestre. A travers l'observation, la photographie et

 surtout la collecte des traces tangibles de ces processus dans des paysages

 internationaux  (Japon, Islande, France, Espagne, Etats-Unis), je tente de   

comprendre et de révéler nos relations existantes avec d'autres espèces, d'autres

 lieux qui nous paraissent étrangers, lointains, mais qui convergent de plus en 

plus dans un monde globalisé. Je m'inspire de la méthode scientifique comme 

point de départ, mais laisse une  grande place au hasard, pour finir toujours sur 

une forme de symbiose entre l'homme et la nature.

En manipulant, préservant et imitant les processus et mlatériaux naturels, 

j'interroge le conflit perpétuel entre la nature et la production culturelle, ce désir 

insatiable que l'homme a de "parfaire" son environnemment.

 J'enrichis ma pratique par des connaissances plus précises que j'ai acquises lors

 des nombreuses collaborations, surtout avec les botanistes et jardiniers de

 plusieurs jardins botaniques français et belges (mais également des géologues,

 biologistes, paysagistes, photographes environnementaux).

A travers ce travail pluridisciplinaire et collaboratif, je tente de comprendre et 

 remettre en question autant que possible les systèmes et processus de 

l'Anthropocène."


Autant dire un arbre expérimental ; je crains bien que cet été particulièrement

 chaud n'ait pas permis le développement de bryophytes.... 

surtout comme il l'était,  exposé en plein soleil ...expérience intéressante en tout

  cas !!

J'ai rencontré tous ces éléments lors de ma sortie nature et vous les proposerai 

peut-être à la suite de cet article,  ce sera plus "parlant" ... !!!

       " A l'occasion de "Végétal" je souhaite créer une sculpture évolutive et

 biodégradable qui valorise les espèces natives du jardin. La forme ondulante de

la sculpture vacille entre véritable morphologie végétale et création fantastique

en s'inspirant de la structure microscopique de deux espèces de bryoflore 

remarquables : Orthotrichum rogeri et Dicranum virid: on sait que ces espéces

 se trouvent dans le Massif Central mais il n'y a pas d'échantillons connus dans le 

parc du château. La sculpture ressemblera à un arbre imaginaire qui interagira

 avec les branches du grand arbre derrière elle. Soutenu par une structure 

métallique à l'intérieur, le corps de la sculpture sera entièrement produit avec du 

mycelium, qui pousse sur les morceaux de bois et déchets agricoles, au sein de

 moules. Des échantillons d'espèces locales et communes de bryofore et de fonge

 nombreuses dans la région, et des moisissures inévitables, seront encouragées à 

pousser sur le bois et le mycelium qui constituent la sculpture, si les conditions

 environnementales sont favorables.

Au cours des deux mois d'exposition, ces espèces de mousses, lichens, 

champignons pourront ainsi prendre le relais de l'artiste , en transformant les

 couleurs et formes initiales de la sculpture pour mieux l'intégtrer dans son

 environnement. Ce projet sera ainsi une véritable collaboration entre "Femme et 

Nature", qui finira par revenir à la terre.

En s'inscrivant dans ma méthode de travail habituelle, qui intègre de nombreuses 

collaborations scientifiques, surtout botaniques, je souhaite travailler en 

collaboration cette fois-ci avec l'équipe du Conservatoire Botanique National du

Massif Central, notamment ses spécialistes de la bryoflore, afin de récolter des

 photographies microscopiques des espèces protégées et remarquables qui se

 trouvent dans le jardin du château."

 


 

                                      Suite de mon parcours


 https://www.cbnmc.fr/5-presentation/6-missions/7-domaines-activite/9-bryoflore

 


https://fr.wikipedia.org/wiki/Myc%C3%A9lium