Je n'ai pas l'intention par un procédé magique de vous faire plonger le nez
dans un flacon précieux au parfum exquis....
la démarche est plus simple surtout si vous n'avez pas ma chance d'avoir un
jardin, c'est de vous faire rêver, non pas, non plus devant les oeuvres d'un
artiste réputé, mais de faire un tour du jardin en imaginant que vous étes,
vous-mêmes en train de le parcourir.
je ne vous propose pas non plus quelconque haï-Kaï ni extrait de poésie , ce
regard ne devra être accompagné que par vos propres appéciations.
arbre de Judée
https://www.youtube.com/watch?v=wNmyYgkG2z8
samedi 4 avril 2020
vendredi 3 avril 2020
Verre et parfums
Je crois bien que nous allons passer à la première partie de ce catalogue qui
présente la verrerie trouvée à Ampurias, cité greco-romaine que j'ai visitée à
plusieurs reprises : un carré de Grèce en bord de Méditerranée catalane. Je
conçois qu'outre l'intérêt économique du commerce, cette côte magnifique les
a incité à s'y établir .
https://www.youtube.com/watch?v=H28wOgDoMaU
(23) Collier trouvé à Ampurias. V ème IV ème siècle av J C.
Originaire de Méditerranée orientale
Façonnage sur tige. Composé de 83 perles monochrommes de type annulaire,
cylindrique, tronconique et sphérique 25 cm, 5 de long.
Les deux autres colliers ont été trouvés à Puig des Molins (Ibiza), de même
composition.
Les perles n° 26 et 27 trouvées aussi à Ampurias ou Empuries, c'est pareil.
Les premiers objets en verre étaient des petites baguettes, des grains de collier,
des petites perles qui imitaient des pierres précieuses et divers objets
d'ornement. En raison de ses propriétés spécifiques, le verre était un matériau
très utilisé en bijouterie.
Il permettait d'imiter des matières chères et souvent inaccessibles telles que la
turquoise, l'albâtre, le corail ou le lapis-lazuli .
La technique du façonnage sur noyau était connue depuis le deuxième millénaire
avant J C. Elle consistait à réaliser un noyau de sable et d'argile qui, fixé à une
baguette métallique, était façonné selon la forme de l'objet que l'on souhaitait
produire. Ce noyau était ensuite recouvert de filets de verre chaud. Pour le
décor, des filets de verre de différentes couleurs étaient appliqués à partir de
modèles établis.
Ces petits récipients étaient utilisés pour contenir des onguents et des huiles
parfumées, substances onèreuses et prestigieuses qui nécessitaient un
contenant étanche, inodore, opaque, afin de ne pas altérer leurs vertus
essentielles. Aujourd'hui encore, le verre reste le matériau idéal pour contenir
ces types de produit.
Pour fabriquer des onguents, des cosmétiques ou des parfums, on faisait bouillir
des racines, on broyait des herbes et des épices, on pulvérisait des minéraux...
l'application de ces produits était très large et leur utilisation déterminait le
statut social du consommateur.
Ils étaient utilisés lors de cérémonies religieuses et magiques, dans les
domaines de l'hygiène et du sport, comme élément médicinal ou encore
l'embellissement personnel.
https://musee-parfum-paris.fragonard.com/les-collections/
En ce qui concerne l'architecture d'Ampurias on retrouve les mêmes blocs
cyclopéens à Ullastret dans l'arrière pays.
http://www.catalunya.com/village-iberique-dullastret-17-16003-459?language=fr
Reconstruction en 3 D
https://www.youtube.com/watch?v=73HOao7W7oA
présente la verrerie trouvée à Ampurias, cité greco-romaine que j'ai visitée à
plusieurs reprises : un carré de Grèce en bord de Méditerranée catalane. Je
conçois qu'outre l'intérêt économique du commerce, cette côte magnifique les
a incité à s'y établir .
https://www.youtube.com/watch?v=H28wOgDoMaU
(23) Collier trouvé à Ampurias. V ème IV ème siècle av J C.
Originaire de Méditerranée orientale
Façonnage sur tige. Composé de 83 perles monochrommes de type annulaire,
cylindrique, tronconique et sphérique 25 cm, 5 de long.
Les deux autres colliers ont été trouvés à Puig des Molins (Ibiza), de même
composition.
Les perles n° 26 et 27 trouvées aussi à Ampurias ou Empuries, c'est pareil.
Les premiers objets en verre étaient des petites baguettes, des grains de collier,
des petites perles qui imitaient des pierres précieuses et divers objets
d'ornement. En raison de ses propriétés spécifiques, le verre était un matériau
très utilisé en bijouterie.
Il permettait d'imiter des matières chères et souvent inaccessibles telles que la
turquoise, l'albâtre, le corail ou le lapis-lazuli .
La technique du façonnage sur noyau était connue depuis le deuxième millénaire
avant J C. Elle consistait à réaliser un noyau de sable et d'argile qui, fixé à une
baguette métallique, était façonné selon la forme de l'objet que l'on souhaitait
produire. Ce noyau était ensuite recouvert de filets de verre chaud. Pour le
décor, des filets de verre de différentes couleurs étaient appliqués à partir de
modèles établis.
Ces petits récipients étaient utilisés pour contenir des onguents et des huiles
parfumées, substances onèreuses et prestigieuses qui nécessitaient un
contenant étanche, inodore, opaque, afin de ne pas altérer leurs vertus
essentielles. Aujourd'hui encore, le verre reste le matériau idéal pour contenir
ces types de produit.
Pour fabriquer des onguents, des cosmétiques ou des parfums, on faisait bouillir
des racines, on broyait des herbes et des épices, on pulvérisait des minéraux...
l'application de ces produits était très large et leur utilisation déterminait le
statut social du consommateur.
Ils étaient utilisés lors de cérémonies religieuses et magiques, dans les
domaines de l'hygiène et du sport, comme élément médicinal ou encore
l'embellissement personnel.
https://musee-parfum-paris.fragonard.com/les-collections/
En ce qui concerne l'architecture d'Ampurias on retrouve les mêmes blocs
cyclopéens à Ullastret dans l'arrière pays.
http://www.catalunya.com/village-iberique-dullastret-17-16003-459?language=fr
Reconstruction en 3 D
https://www.youtube.com/watch?v=73HOao7W7oA
jeudi 2 avril 2020
Le verre dans l'Antiquité
A partir de la période byzantine, les récipients en verre adoptèrent souvent des
formes moins raffinées que celles du monde romain. Malgré la grande similitude
des techniques décoratives utilisées, on constate des disproportions dans les
formes.
Dans la production de cette époque, on perçoit distinctement la prolifération
de la gravure . Les verriers avaient une telle maîtrise des techniques abrasives
qu'ils pouvaient se permettre de réaliser des décorations géométriques
conçues à partir de lignes parallèles, de triangles ou de cercles concentriques,
ainsi que des décors à base d'éléments figuratifs en bas ou haut relief, parmi
lesquels apparaissent des scènes mythologiques, des portraits, des animaux,
des plantes.
Les fouilles archéologiques ont permis de constater qu'une partie de la
production de verre était étroitement liée à l'univers de la cosmétique. Les
parfums, dans le monde antique, font référence à un mélange obtenu à partir
d'une base d'huile d'olive associée à des substances aromatiques telles que
certaines fleurs, des fruits ou des résines, la technique de la distillation étant
inconnue.
https://journals.openedition.org/annuaire-cdf/2514
mercredi 1 avril 2020
La fragilité dans le verre
Extrait du catalogue de l'exposition du musée St Raymond :
La fragilité dans le verre. Le verre dans l'Antiquité.
en partenariat avec le musée d'Archéologie de Catalogne : 2006
Commisaire de l'exposition Teresa Carreras Rosell.
Je m'attacherai dans un premier temps à vous communiquer les trouvailles du
IV ème et du début du Vème siècle en Espagne, pour assurer une continuité.
Les objets provenant du site d'Ampurias datent des siècles d'occupation
romaine antérieurs à la présence Wisigothique. J'y viendrai peut-être par la
suite.
Vous trouverez à la fin de cet article la liste des Crédits.
les applicationsd à chaud, comme les filets de verre, de même couleur ou
différente, ont ouvert sur un vaste panel de décorations. Ces éléments
pouvaient décorer le col d'une cruche, ou bien toute la surface sous forme de
spirales, simuler des ondes qui parcouraient le profil de la pièce, créer des
réseaux de grilles sur le corps et même des incrustations de filets.
La décoration à base de cabochons appliqués sur le corps de la pièce est
également très caractéristique de cette période. Ces taches d'une couleur
différente de celle du support pouvaient être appliquées directement sous
formes de gouttes ou bien de petits plaques indépendantes, collées à chaud sur
la surface de l'objet.
à suivre
https://leg8.fr/empire-romain/monde-romain/le-verre-chez-les-romains/
https://www.persee.fr/doc/ran_0557-7705_1992_num_25_1_1404
La fragilité dans le verre. Le verre dans l'Antiquité.
en partenariat avec le musée d'Archéologie de Catalogne : 2006
Commisaire de l'exposition Teresa Carreras Rosell.
Je m'attacherai dans un premier temps à vous communiquer les trouvailles du
IV ème et du début du Vème siècle en Espagne, pour assurer une continuité.
Les objets provenant du site d'Ampurias datent des siècles d'occupation
romaine antérieurs à la présence Wisigothique. J'y viendrai peut-être par la
suite.
Vous trouverez à la fin de cet article la liste des Crédits.
les applicationsd à chaud, comme les filets de verre, de même couleur ou
différente, ont ouvert sur un vaste panel de décorations. Ces éléments
pouvaient décorer le col d'une cruche, ou bien toute la surface sous forme de
spirales, simuler des ondes qui parcouraient le profil de la pièce, créer des
réseaux de grilles sur le corps et même des incrustations de filets.
La décoration à base de cabochons appliqués sur le corps de la pièce est
également très caractéristique de cette période. Ces taches d'une couleur
différente de celle du support pouvaient être appliquées directement sous
formes de gouttes ou bien de petits plaques indépendantes, collées à chaud sur
la surface de l'objet.
à suivre
https://leg8.fr/empire-romain/monde-romain/le-verre-chez-les-romains/
https://www.persee.fr/doc/ran_0557-7705_1992_num_25_1_1404
mardi 31 mars 2020
Rome à son apogée, c'est aussi celle de Toulouse...
Aujourd'hui plus de texte que d'image. Confinement? qu'à cela ne tienne, ma
bibliothèque me tend les bras, l'art ne restera pas loin, la nature non plus avec
mon jardin où timidement la nature sent que le printemps est là, même s'il
neigeait encore hier. Il me semble que cet article que je trouve entre les pages
du catalogue d'une exposition, que je vous montrerai dès demain sans doute,
date donc des années 2006. Impossible toutefois d'en trouver le nom du
rédacteur . Peu d'images non plus !!, de toute façon au Musée Paul Dupuy il est
rare que l'on puisse prendre des photos et encore plus quand il s'agit de
dessins précieux. Le titre me semblait venir en droite ligne de cette période que
nous avons évoquée dans les articles précédents, il n'est pas de moi non plus.
"J'ai besoin de grandes idées et je crois que si l'on m'ordonnait le plan
d'un nouvel univers, j'aurais la folie de l'entreprendre..."
Giovanni Battista Piranese
Annibale Carracci.
Etude pour Paris. Musée du Louvre Paris RMN Michèle Bellot.
On ne vous le dira jamais assez !"Rome à l'apogée de sa gloire" est un
éblouissement. Il faut en profiter à plein, tant il est encore temps...
Jusqu'au 7 février, le musée Paul Dupuy nous propose une rarissime collection
de dessins italiens des XVIIème et XVIII èmes siècles. 120 oeuvres et 70
artistes dont Piranese et des "Toulousains de Rome" à l'image d'Antoine Rivalz.
A voir absolument. 17 heures passées, au musée de la rue due la Pleau. Les
derniers visiteurs s'en vont. Jean Penent quitte alors son bureau-bibliothèque de
conservateur du musée paul Dupuy. Il s'échappe. Dans sa propre maison. dans
son imaginaire. Grâce à la vivante réalité de l'exposition qu'organise le musée.
Depuis décembre, "Rome à l'apogée de sa gloire"est à l'affiche. Profitons en.
Jean Penent n'est pas avare d'explications, sait vous faire voyager dans le
temps...
"le public redécouvre le dessin mais cela ne concerne encore qu'une
minorité. Nous présentons ici des dessins de peintres, aussi d'architectes, mais
pas seulement ! Voyez ici, comme en deux siècles, tout s'est bousculé : le
retour au naturel, le classicisme, le baroque et le néo-classicisme..."
Carraci ou la révolution du Naturel
D'une salle à l'aute, l'homme commente.
"Rome et Toulouse ont toujours eu un lien particulier. A l'époque, de nombreux
peintres toulousains se sont rendus à Rome pour parfaire leur éducation
artistique..." Revoir Rivalz, donc ! cet élève de Carlo Maratti! ("Ce baroque
triomphant confronté à l'idéalisme classique", un des premiers peintres de Rome
honoré à Paul Dupuy), ce fameux Rivalz (Antoine) peintre des capitouls, le
créateur d'une école de dessins qui plus tard deviendra l'Académie royale de
peinture, sculpture et architecture de Toulouse...
Rome-Toulouse... Voyage, voyage. Comme une filiation évidente.
"C'est vraiment une exposition qui raconte la peinture sur deux siècles,
poursuit Jean Penent". Nous présentons Rome qui est le lieu le plus important
de la création à cette époque.
Regardez Annibale Carraci : il s'inspire des classiques de la Renaissance, mais
même les baroques peuvent s'inspirer de lui. Il innove par le réalisme de ses
oeuvres !."
Cesari, Reni, Mola, Testa et les autres ...
Regardez aussi Piranèse... ce que nous présentons de lui est inédit.
"Nous avons créé un meuble spécialement pour voir ses dessins recto verso.."
Arrêt devant cette étude de Giovanni Odazzi :"La vierge fait gicler son lait dans
la bouche de St Bernard.. . ce n'est pas très classique, mais très baroque !
Et ce dessin de Placido Costanzi, cette Tête d'homme de profil.
Nous avions prévu de le mettre en exergue de l'affiche de l'exposition... mais il
ne regarde pas le spectateur !".
Pas à pas, l'exposition se termine aux dernières marches du XVIII ème siècle.
Déjà on devine avec prégnance le néo-classicisme. Et tout ce qui s'en suivra. Il
semble ici qu'en deux siècles, l'histoire est écrite. Celle d'avant-hier, d'hier,
d'aujourd'hui et de demain. Que tout est à réinventer, aussi ...
On est comme en suspension dans le temps. Et, comme disait un autre Italien,
prosateur à la plume picturale, Giuseppe de Lampedusa : "Il faut que tout
change pour que rien ne change".. Beaucoup de grands maîtres ne travaillaient-
ils pas dans un tel état d'esprit : le "non finito" ?
Et si l'apogée de Rome ne faisait que commencer ?
https://musees-occitanie.fr/encyclopedie/artistes/antoine-rivalz/
https://www.latribunedelart.com/antoine-rivalz-1667-1735
https://www.ladepeche.fr/article/2007/02/05/21096-exposition-rome-a-son-apogee-derniers-jours.html
https://www.ampdupuy.fr/collections/arts-graphiques/dessins/
Vous avez peut-être le temps forcé de voyager virtuellement à la recherche de
tous ces artistes
bibliothèque me tend les bras, l'art ne restera pas loin, la nature non plus avec
mon jardin où timidement la nature sent que le printemps est là, même s'il
neigeait encore hier. Il me semble que cet article que je trouve entre les pages
du catalogue d'une exposition, que je vous montrerai dès demain sans doute,
date donc des années 2006. Impossible toutefois d'en trouver le nom du
rédacteur . Peu d'images non plus !!, de toute façon au Musée Paul Dupuy il est
rare que l'on puisse prendre des photos et encore plus quand il s'agit de
dessins précieux. Le titre me semblait venir en droite ligne de cette période que
nous avons évoquée dans les articles précédents, il n'est pas de moi non plus.
"J'ai besoin de grandes idées et je crois que si l'on m'ordonnait le plan
d'un nouvel univers, j'aurais la folie de l'entreprendre..."
Giovanni Battista Piranese
Annibale Carracci.
Etude pour Paris. Musée du Louvre Paris RMN Michèle Bellot.
On ne vous le dira jamais assez !"Rome à l'apogée de sa gloire" est un
éblouissement. Il faut en profiter à plein, tant il est encore temps...
Jusqu'au 7 février, le musée Paul Dupuy nous propose une rarissime collection
de dessins italiens des XVIIème et XVIII èmes siècles. 120 oeuvres et 70
artistes dont Piranese et des "Toulousains de Rome" à l'image d'Antoine Rivalz.
A voir absolument. 17 heures passées, au musée de la rue due la Pleau. Les
derniers visiteurs s'en vont. Jean Penent quitte alors son bureau-bibliothèque de
conservateur du musée paul Dupuy. Il s'échappe. Dans sa propre maison. dans
son imaginaire. Grâce à la vivante réalité de l'exposition qu'organise le musée.
Depuis décembre, "Rome à l'apogée de sa gloire"est à l'affiche. Profitons en.
Jean Penent n'est pas avare d'explications, sait vous faire voyager dans le
temps...
"le public redécouvre le dessin mais cela ne concerne encore qu'une
minorité. Nous présentons ici des dessins de peintres, aussi d'architectes, mais
pas seulement ! Voyez ici, comme en deux siècles, tout s'est bousculé : le
retour au naturel, le classicisme, le baroque et le néo-classicisme..."
Carraci ou la révolution du Naturel
D'une salle à l'aute, l'homme commente.
"Rome et Toulouse ont toujours eu un lien particulier. A l'époque, de nombreux
peintres toulousains se sont rendus à Rome pour parfaire leur éducation
artistique..." Revoir Rivalz, donc ! cet élève de Carlo Maratti! ("Ce baroque
triomphant confronté à l'idéalisme classique", un des premiers peintres de Rome
honoré à Paul Dupuy), ce fameux Rivalz (Antoine) peintre des capitouls, le
créateur d'une école de dessins qui plus tard deviendra l'Académie royale de
peinture, sculpture et architecture de Toulouse...
Rome-Toulouse... Voyage, voyage. Comme une filiation évidente.
"C'est vraiment une exposition qui raconte la peinture sur deux siècles,
poursuit Jean Penent". Nous présentons Rome qui est le lieu le plus important
de la création à cette époque.
Regardez Annibale Carraci : il s'inspire des classiques de la Renaissance, mais
même les baroques peuvent s'inspirer de lui. Il innove par le réalisme de ses
oeuvres !."
Cesari, Reni, Mola, Testa et les autres ...
Regardez aussi Piranèse... ce que nous présentons de lui est inédit.
"Nous avons créé un meuble spécialement pour voir ses dessins recto verso.."
Arrêt devant cette étude de Giovanni Odazzi :"La vierge fait gicler son lait dans
la bouche de St Bernard.. . ce n'est pas très classique, mais très baroque !
Et ce dessin de Placido Costanzi, cette Tête d'homme de profil.
Nous avions prévu de le mettre en exergue de l'affiche de l'exposition... mais il
ne regarde pas le spectateur !".
Pas à pas, l'exposition se termine aux dernières marches du XVIII ème siècle.
Déjà on devine avec prégnance le néo-classicisme. Et tout ce qui s'en suivra. Il
semble ici qu'en deux siècles, l'histoire est écrite. Celle d'avant-hier, d'hier,
d'aujourd'hui et de demain. Que tout est à réinventer, aussi ...
On est comme en suspension dans le temps. Et, comme disait un autre Italien,
prosateur à la plume picturale, Giuseppe de Lampedusa : "Il faut que tout
change pour que rien ne change".. Beaucoup de grands maîtres ne travaillaient-
ils pas dans un tel état d'esprit : le "non finito" ?
Et si l'apogée de Rome ne faisait que commencer ?
https://musees-occitanie.fr/encyclopedie/artistes/antoine-rivalz/
https://www.latribunedelart.com/antoine-rivalz-1667-1735
https://www.ladepeche.fr/article/2007/02/05/21096-exposition-rome-a-son-apogee-derniers-jours.html
https://www.ampdupuy.fr/collections/arts-graphiques/dessins/
Vous avez peut-être le temps forcé de voyager virtuellement à la recherche de
tous ces artistes
lundi 30 mars 2020
L'arrivée des Francs
http://dante.univ-tlse2.fr/3972/7/roger_audrey_M12017.pdf
continue en Espagne. J'espère que ette évocation des empires romains
d'occident et d'orient et de leurs invasions vous aura passionné comme elle
continue de le faire pour la Toulousaine et Gersoise que je suis.
J'aurai peut-être à la faveur d'une autre exposition sur un autre sujet, celui de
l'occupation et de l'invasion sarrasine dans le Sud-Ouest de la France,
l'opportunité de partager avec vous, l'évocation des épisodes historiques que les
livres d'histoire de nos écoles ne nous apprennent que très peu.
dimanche 29 mars 2020
Boucles à tête de rapace
https://www.persee.fr/doc/palla_0031-0387_1986_hos_1_1_1190
http://valentine.archeo.free.fr/archeo/wisigoths/page1.php
https://books.google.fr/books?id=eTWnyH-XQJ8C&pg=RA2-PA4&lpg=RA2-PA4&dq=tombe+wisigothique+de+valentine&source=bl&ots=eMpNiBBkf4&sig=ACfU3U1FXsRi3HI8wkD70IUAKeV5i0P78w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj63JCzt7_oAhUIxoUKHWAoAE8Q6AEwDnoECAoQAQ#v=onepage&q=tombe%20wisigothique%20de%20valentine&f=false
voir l'étude des boucles page 129
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