mardi 7 janvier 2020

Peintres Espagnols du XIX eme






                                     comme aussi cette Marine 


 https://books.google.fr/books?id=KXqJDwAAQBAJ&pg=PT141&lpg=PT141&dq=Charles+de+Haes+peintre&source=bl&ots=PSYaZpu3L1&sig=ACfU3U3bc3JETK1_Mp21U1uZ9z3beWQNiQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiOofqfi_HmAhW96uAKHakjAKMQ6AEwD3oECBQQAQ#v=onepage&q=Charles%20de%20Haes%20peintre&f=false



    A la suite de ce portrait de Sorolla une jolie petite série de ses tableautins




 La formation première de Joaquim Sorolla se fit à Rome mais c'est au contact

 de la peinture impressioniste lors de son voyage à Paris en 1894,  que son 

style évolue. Il peint à l'air libre  captant la lumière avec maestria tout en 

continuant  à dénoncer les inégalités sociales à travers des portraits.

  Après  plusieurs voyages en Europe il expose à Paris ce qui lui vaut une 

renommée internationale.

                             https://www.mdig.fr/fr/sorolla-et-paris





                          On voit ici sa prédilection pour l'utilisation du blanc



                Ne pas confondre aved Ignacio Zuloaga


                                           Portrait de Mrs Mary Parshall

                     https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignacio_Zuloaga







Portrait en bois d'Ignacio Zuolaga

lundi 6 janvier 2020

Histoire et Enjeux

Les pilotes du Musée San Telmo,  ne pouvaient trouver mieux que la

scénographie du Catalan Sert pour animer le spectacle audiovisuel dans lequel

vous étes plongé dans l'ancienne abbatiale qui conjugue ainsi une architecture

monumentale et la projection de ces éléments visuels visant à voous associer

 aux enjeux auxquels la société actuelle est confrontée.

 Mais qui est Sert ? pour mes lecteurs francophones..

http://www.petitpalais.paris.fr/sites/default/files/content/press-kits/dpsert_0.pdf


Osé, de vous faire tourner la tête d'un côté à l'autre de cette église pour suivre

la "pelota" lancée d'un côté à l'autre par un pelotari et qui opérera le

changement  de la présentation mais j'ai adoré !!! (virtuel)

                 Ce spectacle est puissant à l'image des toiles de Sert.




le temps est malheureusement toujours compté, en retournant dans le cloître

les portes s'ouvrent sur divers départements dans lequels on trouvera celui qui 

est consacré aux traces de mémoires.



   Vous en avez vu l'essentiel sur la video que je vous ai proposée

 Je retiendrai le dictionnaire  Espagnol Euskara Latin  réalisé par un disciple 

jésuite d'Ignace de Loyola, Manuel de Larramendi.

                   https://journals.openedition.org/lapurdum/1806

J'avais hâte de parcourir le département des Beaux-Arts qui va m'entraîner du

 XV ème au XIX ème siècle dans un parcours didactique et vulgarisateur





   J'ai flasché sur le Clouet, mais il me "chiffonne" et je ne sais pas vraiment 

pourquoi !!!... 


 sans doute parceque il ne s'agit pas de Jean Clouet le jeune dont je connais 

plus les dessins  mais de l'autre Jean Clouet ?

                   http://www.cosmovisions.com/Clouet.htm

                Pas de souci avec les Greco 







































                                très beau ce Christ de Guido Reni


                                    Paysage archéologique :  Hubert Robert



                                         Pietro Lazzerini  : La Coquetterie  marbre














































                                                                                                     à suivre

dimanche 5 janvier 2020

Les stèles discoïdales au Pays Basque



 Dans une aile du cloître de San Telmo, vous pouvez admirer une très belle

                 collection de stèles discoïdales




 C'est à travers le texte lisible ci-dessus l'occasion aussi de mettre l'accent sur

la spécificité de cette langue basque toujours vivante, l'euskara : très ancienne

 et même antérieure aux parlers indo-européen. C'est d'ailleurs ici dans le 

Guipùzcoa qu'elle est le plus parlée, près de la moitié de la population étant

 bilingue.

Il y aurait matière à une étude très approfondie de ces diverses figurations dont

 je n'ai pris que quelques" échantillons"

 




Ces stèles funéraires ne se  limitent pas  géographiquement au Pays Basque où

 ellles sont particulièrement nombreuses, elles peuvent aussi se rencontrer au

 Maghreb, en Syrie, en Turquie, en Russie, en Espagne, au Portugal, en

Occitanie et en remontant vers le Nord jusqu'en Norvège et en Suède ; une

 survivance du signe de Tanit phénicien, pour la silhouette, christianisé avec la

 croix.



                    https://www.gallican.org/basques.htm



http://hilarriakeuskalherrian1.blogspot.com/2017/12/marcel-etchehandy.html




























Image masculine sur sa 

base Considérée comme 

ayant pu appartenir à un 

chevalier de l'Ordre de 

Santiago grâce à la croix 

qu'il porte sur la poitrine






http://www.musee-basque.com/visites-activites/parcours-a-themes/florilege/stele-discoidale/

Je préparais mon prochain article vous ne verrez pas mieux que cette video en 

qualité d'images !!

            https://www.youtube.com/watch?v=Uu4VMmDcIAc

samedi 4 janvier 2020

Préhistoire : le site de Kiputz

      C'est l'exposition temporaire proposée par le musée San Telmo






Durant la glaciation (110.000 - 10.000 ans avant notre ère), la corniche 

cantabrique était une steppe où paissaient des animaux impossibles à trouver

 aujourd'hui dans nos montagnes: rennes, rhinocéros laineux, bisons  des

 steppes, mammouths... des créatures géantes qui coexistèrent avec l'être 

humain mais qui disparurent au fur et à mesure que le climat se radoucissait.

Mais comment savons-nous que ces animaux habitèrent notre territoire ? 

Les ossements préservés durant tout ce temps nous donnent des indices sur le 

climat et la biodiversité du dernier grand hiver.

A l'époque la mer se trouvait à environ 18 kilomètres de la ligne de côte

 actuelle, et  ce qui constitue aujourd'hui la plateforme maritime continentale 

était une steppe, souvent couverte de neige et pratiquement sans végétation, 

semblable aux pays des latitudes arctiques.

L'abîme de Kiputz  IX(Mutriku, Guipùzkoa)  a conservé durant des millénaires

des ossements de rennes, de cerfs et de bisons de la péninsule ibérique, la

plupart datant de près de 20.000 ans.

Le gouffre ne fut jamais habité par l'être humain, c'était un piège naturel où de

 jeunes animaux inexpérimentés coururent à leur mort.







La pièce la plus singulière découverte à Kiputz IX est un crâne presque complet

 d'un bison des steppes(Bison crispus) le seul de toute la péninsule ibérique et 

l'un des exemplaires les mieux conservés de cette espèce dans toute l'Europe 

occidentale.






Le bison un mâle adulte d'environ 900 kilos, avec des cornes dépassant un 

mètre d'envergure entre les deux pitons, est tombé dans le gouffre où il est

 probablement mort de faim.





La reproduction de la fresque d'Altamira, qui représente un spectaculaire bison 

en rouge et noir, constitue aussi le reflet d'un univers naturel désormais 

disparu.




https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1903_num_47_3_19403


 https://www.kulturweb.com/adm/ficha.asp?tipoficha=1&id=157320&que=236&L_Id=6&idioma=es

 https://www.gipuzkoa.eus/es/web/kultura/-/san-telmo-museoa-presenta-la-exposicion-kiputz-un-abismo-en-la-prehistoria