mercredi 4 décembre 2019

A la Galerie Daudet


 A  la faveur de ce vernissage, on peut revoir des "permanents" de la galerie

 ou même rencontrer de nouveaux artistes.

           Des petits rouges-gorges qui n'affrontent pas les rigueurs de l'hiver et

 ne s'enfuient pas au moindre mouvement
















































































très astucieuse composition que ces requins aussi changeants qu'en mer selon

                 votre propre progression autour d'eux


          de la nature aussi avec ces natures-mortes










































               Ces jeunes filles échevelées sont très symapthiques






























































                   parmi les sculptures de Coderch et Malavia il faut retenir

                                         ces chevaux au galop



                                                             et une oeuvre qui interroge








































Mais ne sortez pas de la galerie sans une promenade dans les champs avec 

           Nick Archer





                un vrai bain de nature estivale, en hiver...ou presque !!




           Giogio Laveri ne vous laissera pas oublier rouges à lévres et crayon.






https://www.artsper.com/fr/artistes-contemporains/italie/1798/giorgio-laveri

http://nicholasarcher.com/

https://www.artsper.com/fr/artistes-contemporains/france/705/valerie-hadida

https://www.artsper.com/fr/artistes-contemporains/belgique/20239/mark-dedrie

https://www.artsper.com/fr/artistes-contemporains/france/12619/thierry-genay

mardi 3 décembre 2019

Les sculpteurs Coderch et Malavia à la Galerie Daudet

 Le Catalan et le Basque réunis pour des sculptures qui répondent parfaitement 

à mes thèmes favoris et à l'invitation de la Galerie Daudet de Toulouse,  le

 plaisir de vivre quelques instants, parmi les oeuvres d'art.

                     "Le Nageur" est prêt à plonger dans la rue 



                               dans l'autre vitrine, leur danseur défie la pesanteur





































             Vous ne resterez sûrement pas insensible à cette beauté féline


                  que vous retrouvez au sous-sol traitée différemment





























ou dans une autre

 perspective avec cette

 autre blanche beauté

 "le HaÏku"




                le thème de la tauromachie est superbement traité 

il devrait trouver un écho dans cette ville qui pour avoir accueilli les républicains

espagnols eut ses arênes qui résonnérent des faenas des plus célébres 

toreros ; Codech et Malavia restituent l'habit de lumière  et les attitudes 

tauromachiques avec une grande précision.





























l'envol de leurs drapés est 

remarquable ; 

"la coleta" de la coiffure

parfaitement sculptée



            en compagnie des ports d'un autre basque, Alejandro Quincoces




                                                    à suivre

lundi 2 décembre 2019

En chemin

 Rejoindre la capitale de l'Occitanie par les petites routes est toujours l'occasion

 de saisir un paysage, au passage,  il suffit de touver le bas-côté opportun...



                      un soleil qui va disparaître, quelques kilomètres plus loin

                                                           niché entre les branches


                        et enfin parvenue à bon port, profiter de ma ville 

                   d'autres formes, d'autres couleurs


                                   des vitrines, des reflets...



                                                                   des idées à prendre






















































les citronniers au balcon


















                                   un Vuiton acrobate





































          et enfin sur les toits de Toulouse admirer un autre coucher de soleil



                       Les Jacobins, où, je vous le rappelle, reposent les reliques de 

                                                 St Thomas d'Aquin




                                                                  le Donjon du Capitole


                   et avec ce clocher de la basilique St Sernin, une curiosité. 

 Quel était cet avion qui allait atterrir?, (à gauche) regardez de plus près, c'est

 un goéland sorcier, que tient -t il dans son bec ou bien quel reflet du soleil 

dans ses yeux !!! ?

                                                                     

jeudi 28 novembre 2019

L'automne

                 Pour ceux qui, à l'art, préférent la nature,

 Automne toute relative d'ailleurs, la tempête, les inondations, les chutes de 

neige abondantes, veulent nous faire croire que nous sommes déjà en hiver.

 La nature agressée ne s'y trompe pas, elle suit son bonhomme de chemin.

Voici le paysage qui m'entoure, suivant leurs essences, les arbres arborent leurs

plus belles couleurs, surtout quand les perturbations laissent entrevoir un soleil

encore chaud.


           Celle-ci vers le levant et la suivante au sud

Vous apercevez les ruines du château de l'ancien gouverneur du Languedoc 

grand ami d'Henri de Navarre (Henri IV ), quand, protestant comme lui, il dévastait les places fortes catholiques du Sud-Ouest.

Les vendanges sont finies  depuis belle lurette  mais je ne résiste pas à vous

montrer quelques miniatures. On ne quittera donc jamais ce Musée Condé de

Chantilly ! ! .....

cette vendange illustrée dans les "Très Riches Heures du duc de Berry au XIV

ème siècle



Pour voir celle-là il vous faudra aller à la Bibliothèque Nationale à Paris
 et demander les "Heures d'Anne de Bretagne" du XV ème siècle



Ne cherchez pas ce texte de notre "écrivaine" Colette.

mais si !!! de son temps aussi les vendanges pouvaient être précoces !!! 

"Le feu, le vin, les ciels rouges et venteux, la chair des fruits, les capiteux gibiers, les tonneaux, les sphères pulpeuses, roulent devant lui. Bogues des châtaignes, nèfles blettes, cormes roses, alises aigrelettes _ l'automne chasse devant ses pas une profusion de fruits modestes que l'on ne cueille pas, mais qui tombent dans la main, qui attendent avec patience que l'homme daigne les ramasser. celui-ci n'a d'yeux que pour son dernier regain et sa vendange.

 Au-dessus de la Loire, il a d'ailleurs la vendange assez austère, ce pauvre homme de la glèbe, à tout moment dans son oeuvre grêlée, noyée, transie, attaquée par l'invisible. Le jour même de la récolte est un jour déjà raccourci, un labeur poursuivi par la mauvaise humeur d'octobre, une tache pour laquelle la vigneronne noue son fichu, le vigneron boutonne sa veste de laine. Seul le Midi connaît pendant qu'il vendange, l'expression d'une joie qui participe du climat, de la saison intacte, de la prompte et parfaite maturité du raisin, parfois si caressé du soleil  qu'il appelle dans les vignes, fin août, ses milices bavardes. Il y a quelques années, tout le département du Var _ et je pense, ses voisins _ dut dépouiller, à partir du 26 août, les ceps chargés, sauver les grappes longues et lourdes qui traînaient sur la terre et s'y brûlaient. Que de sucre et de flamme, quel bleu de pruine sur ces raisins pansus, quel mauve de violette sur l'épiderme du grain ovale qu'on nomme olivette !...La clairette est rosée et ronde, le picardan luxueux pèse au cep, le muscat blanc doré et un petit pineau tout noir, si l'on tarde, crèvent leur peau fine et se vident de leur richesse.

Là-bas les vendangeuses blanches à cheveux noirs, se couvrent de grands chapeaux, rabattent leurs manches jusqu'aux poignets, et font les peureuses par coquetterie : "Vé, la tarente ! Bonne Mère, un serpent !" Par coquetterie aussi les hommes "tombent" la veste et la chemise. Où l'homme est beau et demi-nu, les femmes rient volontiers et chantent dans les layons. Fines et et hautes voix, que le vent de ponant porte d'un golfe à l'autre.... Les guêpes, ivres et sans défense, se collent aux comportes poisseuses : le soleil de septembre vaut celui d'août...Le vieux pressoir à bras visite encore Saint Tropez, s'arrête de seuil en seuil, entouré de ses essaims d'enfants et de mouches blondes. De ses sangles pourpre, de son bois teint d'un violet indélébile coule, engorgé de caillots, le vin neuf à qui chacun peut tendre son verre."





Ah ! la vendange.. et la chasse  !! il me faudra monter chercher mon livre de 

Genevoix pour accompagner d'autres miniatures ; à mon retour, je m'échappe

 encore retrouver la civilisation !....