jeudi 8 novembre 2018

du Miam au Matou...

le Miam : Musée international art modeste

le Matou : Musée affiche toulouse

  avec cela, entre autres  !! l'Occitanie est bien lotie !!!

 Aujourd'hui il s'agit du créateur du Miam, à Sète qui par ailleurs était l'invité

 du Salon des arts et du feu de Martres Tolosane : Hervé Di Rosa



 c'était à peine l'ouverture du salon et il n'était pas arrivé, dommage, j'aurais  

bien voulu l'interroger sur les raisons de ces oeuvres du monde Afrique ou Asie

est-ce qu'il appellerait art modeste ce que le Quai Branly appelle arts premiers

ou les arts mineurs ?

Voilà la réponse  :

http://www.roubaix-lapiscine.com/expositions/herve-di-rosa-loeuvre-au-monde-2/

Nous en faisons le tour :




















http://miam.org/



































                                            tableaux de perles à Durban


                                        http://dirosa.org/fr/herve/














https://arttobegallery.com/herve-di-rosa/




































https://www.youtube.com/watch?v=0s6JXS7d7q0






l'accent du sud !!!!!




















http://michelnodelanglois.e-monsite.com/pages/philosophie/inedits/lecons-inedites/les-arts-mineurs.html

mercredi 7 novembre 2018

Salon de Martres: sculpteur verrier

 Troisième coup de coeur avec une matière, le verre, qui offre toutes les

 possibilités et Jürgen Chaumarat sait en tirer des oeuvres superbes .

 Sa plaquette de présentation nous indique :  qu'il est né àTahiti avec une 

notion précoce de l'éphémère (est-ce pour cela qu'il fixe ses impressions dans 

des sculptures, très évocatrices )  et d'impérieux appels des origines....


"J'exhale  par mes sculptures la force et la légéreté des "masses-mouvements

du monde multivoque de l'océan Pacifique"



Verre" extra blanc",
 diamanté, taillé, polymérisé, 
pigmenté puis sablé et poli












très sensible à cette 

poésie : ce doit être un 

grand plaisir de choisir

 un drink sur cette table 

basse qui vous transporte

 sur une vague de l'océan














Il s'apprêtait à mettre ces oeillets dans le vase et je l'ai prié de les laisser

 momentanément sur le rebord

je ne trouve pas la possibilité de supprimer cette photo voir les commentaires
l

 Je n'ai pas,  en bavardant, suffisamment cadré cette dernière  !!! mais j'ai des

 chances de le revoir à la Biennale de Carmaux


https://www.youtube.com/watch?v=nIYgI7rM35o

lundi 5 novembre 2018

Faïences de Martres

C'est un plaisir de voir que les faïenciers de Martres savent se renouveler.

Pour dresser un couvert original, les assiettes de Stéphanie Joffre,  

 communiquent entre elles.....








               deuxième coup de coeur pour l'originalité et le "jamais vu" 





 

                                               Mais sa création va plus loin encore, 




































                    http://atelier.stephanie-joffre.fr/                                







































Difficile de l'associer à un 

autre artiste, autant plonger dans les coulisses, attirée par les beaux "bruns 

roux" d'un exposant et de son très sage chien.



Salon des arts et du feu

Retour de week-end et quel w-end !! des images, des rencontres, je vous laisse

 la surprise de les découvrir au fur et à mesure ; pas mal de kilomètres mais 

surtout à pied !!! ?? Tout d'abord ce salon de Martres -Tolosane.

Depuis les années que je parcours des salons je vais toujours à l'essentiel,

 l'originalité, la nouveauté, et la disponibilité de l'exposant.







 Cette fois-ci trois "coups de coeur ". le premier pour Jonathan Soulié  qui a fait

 remonter en moi des souvenirs de mes années au Maghreb.



 coup de coeur pour ses

 oeuvres d'art qui 

naissent d'une feuille de 

cuivre et martelées peu

à peu prennent forme


dorées à l'or fin  ou

 luminaires aux chauds

 reflets

























































                                        www.jonathan-soulie.com

            C'est vraiment art et nature avec ses deux jolis bois de daguets..

Changement de matière avec sa voisine immédiate, Mounia Bouyssou qui 

n'était pas là mais dont j'ai remarqué des céramiques elles aussi très "nature".



                          www.atelierboutaboue.fr 

jeudi 1 novembre 2018

Courbet

Bien que brûlant d'en arriver à mes toiles préférées, il faut passer par cette 

période des années 1848 à 1852, aborder les peintures de paysage, et ses 

fameuses "Baigneuses" : je me garderai bien d'exprimer ma critique préférant 

citer Delacroix et raconter que l'Empereur Napoléon III cravacha la toile lors

du Salon de 1853. Il faut  surtout souligner que c'est à ce moment là

 qu'il rencontra Alfred Bruyas, celui-ci en visite lors de ce salon s'écrie 

" Voilà l'art libre, cette toile m'appartient"!!! non seulement il achète la toile 

mais l'invite à Montpellier et le libère de tout souci financier. Ce séjour est pour

 lui une révélation,  la lumière !! et sa palette s'en éclaire d'autant ; mais aussi 

la mer à Palavas dont la composition me rappelle un autre tableau de Caspard 

Friedrich, que j'adore. Je ne vais pas m'en sortir comme cela je pensais m'arrêter

 à ce troisième article concernant Courbet, ce ne sera pas possible ....

 Il s'exclame "O mer, ta voix est formidable, mais elle ne parviendra pas à

 couvrir celle de la renommée criant mon nom au monde tout entier !








 là, le Réalisme

 chez Caspard, le Romantime


 dans les deux toiles le personnage est sombre, au premier plan et si Courbet acclame la mer, Caspard laisse son personnage rêveur devant une mer de nuages


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j'y reviendrai plus tard, c'est sûr, me voilà embarquée comme dans une

 exposition. Ah ! si j'avais pu visiter son "Pavillon du Réalisme" un pied de nez à

 ses critiques!! face à tous ses détracteurs, ses refusés, il peut enfin exposer à sa

 convenance, il est chez lui ; c'est un événement et un succés malgré les critiques.

La portée en est immense puisqu'elle se situe dans le cadre de l'Exposition

 Universelle de 1855. 

  Au fond, toute apparition d'un art nouveau, le Réalisme, le Romantisme, le

 Cubisme, l'Art Nouveau, est toujours mal acueillie. Il faut avoir les "reins

solident".   Cette "exhibition" eut lieu au 7 avenue Montaigne.

 Les autres,   ....... Delacroix, Ingres, Horace Vernet, mais aussi Chasseriau,

Bouguerau, Couture sont logés aux Champs Elysées au Carré Marigny...

 Mais il faut revenir sur mes pas ...



Les Demoiselles du village (ses trois soeurs) faisant l'aumône à une gardeuse de vaches dans un vallon d'Ornans 195 X 261 cm  1851

  et cet autre paysage : Vallée en Franche-Comté vers 1855 - 43 x 55,5 cm




                alors !!! ces baigneuses ! eh bien !! il est peint avec "réalisme" 

lorsque vous chercherez ses nus, ce sont ceux de ravissantes jeunes filles.

                                                                       15 avril1853

" J'avais été avant la séance, voir les peintures de Courbet.

 J'ai été étonné de la vigueur et de la saillie de son principal tableau, mais quel

 tableau ! quel sujet ! La vulgarité des formes ne ferait rien ; c'est la vulgarité

 et l'inutilité de la pensée qui sont abominables ; et même au milieu de tout 

cela, si cette idée, telle quelle, était claire ! que veulent dire ces deux figures ?

Une grosse bourgeoise, vue par le dos et toute nue sauf un lambeau de

 torchon négligemment peint qui couvre le bas des fesses, sort d'une petite 

nappe d'eau qui ne semble pas assez profonde seulement pour un bain de

 pieds. Elle fait un geste qui n'exprime rien et une autre femme, que l'on 

suppose sa servante, est assise par terre occupée à se déchausser. On voit là 

des bas que l'on vient de retirer : l'un d'eux, je crois, ne l'est qu'à moitié.

Il y a entre ces deux figures un échange de pensée qu'on ne peut comprendre

Le paysage est d'une vigueur extraordinaire, mis Courbet n'a fait autre chose

 que mettre en grand une étude que l'on voit là près de sa toile ;

 il en résulte que les figures y ont été mises ensuite et sans lien avec ce qui les 

entoure. ceci se rattache à la question de l'accord des accessoires avec l'objet 

principal, qui manque à la plupart des grands peintres. ce n'est pas la plus

 grande faute de Courbet ."


                                              Eugène Delacroix



                                Les Baigneuses 1853         227 x 193 cm

 Voyons une autre toile fameuse "La Rencontre" 

                                     ou bien "Bonjour Monsieur Courbet" 

elle est dans son ensemble, si je puis dire, un événement historique, c'est dans

 cette oeuvre la révélation de la lumière avec ses teintes douces, la clarté de

 l'ensemble, des ombres légéres.  On sait que cette rencontre se situe à

 l'intersection de la route de Sète et du chemin de Saint-jean de Vedas à

 Lattes: (j'ai dû y passer, j'ai longtemps fréquenté le Musée Archéologique de

 cette ville)



  
                     et pourquoi pas ses "Lutteurs"  de 1853 aussi


     Il nous restera ses  bouquets et ses scènes de chasse, plus tard....