mercredi 26 septembre 2018

Escale à Benavente

http://www.turismobenavente.es/TurismoBenavente/Descubre%20Benavente/Historia

 Il ne faudra pas moins de 12 heures pour que je rentre chez moi  ; 8 heures 

jusqu'à Capbreton,  sans le granit  mais... c'est une autre histoire !!! trois 

heures de plus pour Toulouse et une et demi de plus ....

 Il fallait donc trouver une escale malheureusement réduite à la seule tour 

du château de la Mota et la tour de Caracol atteinte au coucher du soleil 

ancienne  propriété des Pimentel
 
 actuellement parador




Cette région est riche de trésors : dolmens, trésors, dont celui d'Arrabalde que

 j'aurais pu voir l'an passé à Zàmora si tout n'avait pas été fermé.

 Route archéologique : Ruta de la Plata (route de l'argent)..tout ce que j'aime !

 https://www.youtube.com/watch?v=W5UA68o_LQY

                      On croise à Benavente la route de la Plata

http://www.rtve.es/alacarta/videos/ruta-via-de-la-plata/vias-romanas-europa-ruta-via-plata-hasta-orillas-del-cantabrico/1181060/

                                     et pour la nature

 http://www.rtve.es/alacarta/videos/ruta-via-de-la-plata/ruta-via-plata-tierra-ancha/3204046/


 et un plaisir de revoir Zàmora que j'avais beaucoup aimé 

pour ceux qui ont quelque difficulté avec la langue la lanque  espagnole 

https://www.spain.info/fr_FR/que-quieres/rutas/grandes-rutas/rutas/ruta_via_de_la_plata.html

                      le plafond mudejar de la salle de réception du parador de Benavente




               ce n'est qu'un "aurevoir " à l'Espagne !! si Dieu le veut




 

mardi 25 septembre 2018

Santo Estevo suite




                                         cloître des évêques  


        Quel joli titre !! "architectures qui se donnent la main"

des trois cloîtres celui-ci est le plus beau et complet ; 

suivent quelques informations sur les étapes de sa consolidation ou de ses transformations.

                  le suivant est Renaissance



  Au XVI ème Santo Estevo vit son époque de plus grande expansion. 

Depuis cette enclave, elle gérait un réseau qui atteint jusqu'à 37 églises, une

 fois que les proches monastères de Santa Christina et de Pombeiro y furent

 annexés. Ila apportèrent à eux  deux un total de 13 églises auquel on peut

 ajouter  celui des 24 déjà en sa possession.
 (Nous avons déjà vu le nombre de ses résidents en période de paix comme d'accidents ou maladies) 


Quelque difficulté à vous proposer un parcours logique, comme à mon habitude je pars dans tous les sens, reviens sur mes pas, m'intéresse à un détail et me souviens que j'ai vu son équivalent  etc

                                           Puisque nous sommes dans les extérieurs...












Nous avons déjà vu que la

 pêche dans un Sil très

poissonneux était une

ressource non seulement

pour les repas des

 moines

mais aussi pour en faire

 commerce.

Il fallait y descendre  !!








Ce salon qui posséde actuellement une capacité de 180 personnes était à l'origine le réfectoire des moines. Ils prenaient leur repas en silence en écoutant les prières ou des passages de la Bible que l'un d'entre eux lisait depuis son pupitre,  toujours conservé.
La vie à San Estevo se passait pratiquement sans paroles, entièrement dédiée à la prière et au travail. Le "frère passait une bonne partie du jour à l'église (on aurait pu rajouter de la nuit aussi je suppose que la règle de St Benoit comporte aussi :
matines ou vigiles : milieu de la nuit (minuit) ;laudes : à l'aurore ; prime 1er heure du jour : tierce 3 ème heure du jour : sexte 6 ème :  none 9 ème et les Vêpres du soir)
 Il y avait ceux qui faisaient partie de la hiérarchie, les autres étaient assignés à une tâche : apothicaire, cellerier  (administrateur de la dîme) cuisinier, archiviste ou écrivains, surveillants (gendarmes)et avocats et un bon nombre de  domestiques en charge des troupeaux, des cultures ou du vestiaire.
























les motifs

 végétaux sont 

nombreux dans 

la

décoration des

 chapiteaux







































 Les moines de Santo Estevo cultivaient un jardin de 3 hectares 500. 

Cependant les fruits représentaient une part minime des biens de San Estevo.

 Le monastère constituait une véritable industrie avec des possessions réparties

 entre les deux rives du Sil  et du Miño fleuve qui marque la frontière avec le 

Portugal. En plus des pêcheries et et des ports, il possédait des terres de labour

 et des troupeaux  loués à des villageois, ainsi que des moulins sur le ruisseau 

de Gondrey, des réserves de chasse, des plantations de fruitiers, oliviers, des 

prés, des bois de chataîgniers, des palombières, et des ruchers. La vigne était

  fondamentale et des miliers de ceps couvraient la pente de la montagne du

 haut du monastère aux rives du fleuve. L'antique  chai au sous-sol abrite

 maintenant le spa du parador.

Les moines avaient aussi creusé des fosses  par souci de la conservation des 

denrées  et des viandes, gelées en hiver, fosses recouvertes de terre et de

 sciure. Voici toute une économie de subsistance et de commerce faite pour 

assurer la prospérité de cette abbaye et la subsistance de sa communauté.

http://www.turismo.gal/que-facer/rutas-turisticas/ruta-da-ribeira-sacra?langId=fr_FR

https://www.youtube.com/watch?v=IfgDKlfXTg8

lundi 24 septembre 2018

Monasterio de Santo Estebo del Sil

Un monde en soi, vous allez le parcourir avec moi  et le lire :

 70 moines aux périodes les plus fastes seulement 6 à 8 au moment de la 

peste noire, une organisation sans failles, exploitation de la vigne, troupeaux,

"poissonnerie" extraite du Sil ou conservée dans un grand vivier à l'intérieur de

 l'abbaye, infirmerie et jardin de simples, châtaigneraies etc; mais elle ne fut 

pas à l'abri des incendies ni des épidémies introduites par les pélerins venus

visiter ses neuf anneaux miraculeux. 30 moines y résidaient encore au XIX ème

 siècle.
 
 Du point de vue sculpture, je retiens qu'une des sculptures représentant St

 Estebo est  à mettre en relation avec celles du maître Mathieu à St Jacques de 

Compostelle. Estebo ou Esteban c'est notre saint Etienne c'est pour cela qu'il est

représenté avec un livre.

 Trois cloîtres donc, le premier du XIII ème ayant reçu des contre-forts pour le

soutenir lorsqu'on y adjoint un étage supérieur, les deux autres Renaissance.


  Vous ferez la différence




































 en résumé c'est le moine Franquila qui est chargé de relever les ruines de 

                                                                          l'ermitage initial


 Vous ne trouverez jamais ou très rarement et encore !! un texte en Français 

je vous laisse deviner .... pourquoi !!


 la "classique" sirène à la queue nouée 






































http://www.koregos.org/fr/jacqueline-leclercq-marx-la-sirene-dans-la-pensee-et-dans-l-art-de-l-antiquite-et-du-moyen-age/4689/



              Les processions se font désormais devant l'église

 boveda= la voûte nervurée, comme celle de l'église


au lieu d'accélérer je vous quitte un instant, j'ai un taf urgent

                                                                à suivre



dimanche 23 septembre 2018

Retour sur le Sil

Ce ne sera pas pour courir les caves de la Ribeira Sacra mais un très gros

 "morceau" d'architecture, le Monastère de San Estebo de Sil. 

Après avoir zigzagué dans de minuscules petites routes, il surgit en contre-bas

 comme un mirage...











                https://www.youtube.com/watch?v=Vq7bhoHk6o4

  Implanté sur la river gauche du Sil, surplombant le canyon, il n'est toutefois 

pas le seul dans cette "Tierra de Lemos", mais en tout cas le plus vaste et un 

des plus anciens. (antérieur au X ème siècle) rattaché la règle de Saint Benoit

 en 1499, puis nommé Colegio de Artes en 1588 jusqu'à l'expulsion en 1875.

La première documentation écrite date de 921, l'Abbé Franquila sous les ordres

 du roi Ordono II préside à la reconstruction de l'édifice.. Sur l'écu du 

monastère on peut observer neuf mitres, on pense qu'au cours des siècles X et 

XII, il fut le refuge d'évêques chassés par les maures du centre de l'Espagne.

 Il y avait de la place !! trois cloîtres et une église abbatiale.






L'église est à l'angle même du monastère orientée à l'ouest suivant la coutume

elle fait office de paroisse et possède le cimetière attenant, de style roman

datant de la fin du XII ème et début du XIII ème siècle au plan basilical avec trois

 absides semi-circulaire, la voute est à nervures depuis le XVI ème siècle en

remplacement de celle d'origine en bois.


J'ai beaucoup aimé les rosaces modernes  qui se font face de part et d'autre de

 l'église et teintent les murs de rose ou de bleu.






 Le monastère est maintenant Parador de Tourisme : ce fut une idée géniale du

gouvernement espagnol de rénover tous ses bâtiments emblématiques et de les

 rentabiliser avec cette chaîne d'hotellerie plutôt de luxe.

 Intéressons-nous encore à saint Estève avant d'en franchir la porte.



















surprise d'y trouver cette petite cariole d'aiguiseur



mais il y a des raisons !! ouvrez le cahier ci-dessous
 un cuaderno c'est un cahier










http://www.rtve.es/alacarta/videos/cuadernos-de-paso/cuadernos-paso-cuaderno-ribeira-sacra/3624925/

samedi 22 septembre 2018

Aux îles Cies


Quoi de plus normal d'avoir une petite faim après cette balade, un lever aux

 aurores, il est temps de grignoter un biscuit en toute tranquillité... c'est ce que

 je croyais !!! pas plus tôt posée qu'un premier goéland s'approche, je sais qu'il 

ne faut pas les nourrir alors je me fais discrète !!! mais ils ont l'oeil...., agacé 

de mon mépris, il vient me taper le mollet avec son bec pointu sans toutefois 

m'écorcher


 je lui concéde quelques miettes jetées plus loin pour l'éloigner, mais il insiste !

et pis ! invite ses congénères !!  même  technique ! mais ils ne lâchent pas le 

morceau !!





jusqu'à me faire lever l'ancre, si je n'ai plus de miettes, ils vont venir encore 

 me piquer et je n'y tiens pas !!! 










peut-être très fiers de "se faire tirer le portrait" !!














 Il vaut mieux se rapprocher de l'embarcadère où les bateaux se succèdent et 

attendre le bon,  à l'heure prévue.





 A quai, un dernier" adios " aux marins du Mar de Ons, assez surpris d'ailleurs 

et qui me le rendent avec un sourire





    Il va falloir envisager le retour en France, ce n'est pas la porte à côté !!!

        quelques images encore de Vigo



dont cette curieuse cavalcade équestre, exploit du sculpteur ??, 



El Monumento a los Caballos está ...

El Monumento a los Caballos está considerado como una de las mejores obras del escultor Juan Oliveira y data del 1991, está situada en la plaza de España de Vigo, una de las entradas a la ciudad y muy próximo al Corte Inglés.

El Monumento lo componen 5 caballos que ascienden por una cascada en espiral de casi 20 metros de altura. Esta escultura transmite tensión, dinamismo, expresividad y, se ha convertido en todo un símbolo de la ciudad.

 ou ce monument à José de San Martin libérateur de l'Argentine du Chili et du Pérou ... mais de qui ??




El busto sobre un gran pedestal de...

El busto sobre un gran pedestal de granito del General José de San Martin, se localiza en los céntricos jardines de Elduayen, más conocidos como Las Avenidas, y próximo al Náutico.

El busto de bronce sobre un alto pedestal de unos dos metros en granito es un homenaje al llamado el "Libertador" de los países de Argentina, Chile y Perú, como reza en la placa conmemorativa, al Pueblo de Vigo.

José de san Martin es una de las personalidades más destacadas de la guerra de emancipación americana. En 1784 José de San Martín pasó con su familia a España, donde inició su carrera militar en el regimiento de Murcia (1789), con el cual, a los trece años, tuvo su bautismo de fuego en el sitio de Orán (1791)...(ver biografia)
En 1829 regresó a Buenos Aires, pero no llegó a desembarcar. Afectado por las luchas fratricidas que enfrentaban a sus compatriotas, marchó de nuevo a Europa, radicándose en Francia.

 https://www.saylor.org/site/wp-content/uploads/2012/11/HIST303-4.3.2-Bolivar-and-SanMartin-FINAL.pdf