jeudi 16 août 2018

De Sahagùn à León






                                      La cathédrale de León

 Je m'attendais à retrouver sur ses toits mes chères cigognes ; c'était un

 souvenir vivace de ma première visite, il y a quelques dizaines d'années, il n'en

 fut rien, mais pourquoi se souvenir de cigognes alors que les verrières de cette

 cathédrale sont époustouflantes, des bleus de Chartres ! des végétaux d'une

 modernité stupéfiante.

         Mais commençons par y rentrer :



  Lorsque les "jacquets" qui venaient des Pyrénées parvenaient à León ils 

étaient à la moitié de leur chemin, ce qui n'est pas mon cas, puisque je vous 

aménerai jusqu'aux rives de l'Atlantique.

Les Français qui venaient de Reims n'étaient pas surpris de pénétrer dans une

 cathédrale dont le plan est identique à la leur, non plus que ceux venant

 d'Amiens, les élévations pouvant aussi se comparer à celle-ci, non plus 

d'ailleurs que les jacquets de Chartres ou de Bourges. Rien d'étonnant à cela !! 

Parmi les maîtres d'oeuvre, Maître Henri qui venait d'achever la cathédrale de 

Burgos,et Guillaume de Rohan !!

 Nous sommes alors au XIII ème siècle.

 Je vous laisse le choix d'admirer tour à tour les trois portails d'entrée, une 

merveille de composition et de technique , un avant-goût du portail de la Gloire

 de St Jacques de Compostelle  que l'on ne plus photographier !!!... je vous 

raconterai,  alors profitons-en.






















                  Quelques éléments intérieurs, une très originale crèche :



                              l







            et ce capiteux amour qui soutient une colonne du triforium.

Je consacrerai, le prochain article aux 1.200 mètres  carrés de vitraux.

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_de_Le%C3%B3n_(Espagne)

 https://www.turismocastillayleon.com/fr/art-culture-patrimoine/cathedrales/cathedrale-leon

mercredi 15 août 2018

Mon chemin de St Jacques de Compostelle






 C'est un long voyage et par conséquent un long récit, vous n'arriverez pas de 

suite à Saint Jacques et ce ne sera pas le regard d'un "jacquaire", tout voué à

 sa destination, ni d'un touriste au sens propre du terme, ce sera

  effectivement "mon" "Camino Francès".

Passées les Pyrénées en laissant de côté toutes les autres étapes des années 

passées, le Somport, la Pierre St Martin , Jaca, Santo Domingo de Silos,

 Carrion de los Condes ou Fromista,  Puente de la Reina, Estella, où il avait

 aussi fait bien chaud !!! en voici de nouvelles.
 
Dépassé aussi Burgos tant de fois visité, pour faire connaissance avec Sahagùn.

 Le profane et le sacré, le cocasse ou le sérieux, l'architecture et la nature, 

tout ceci en un condensé qui, je l'espère, vous donnera envie d'en savoir plus.

  Le vrai "camino" passe par Sahagùn; l'abbaye clunysienne San Benito 

implantée  par Bernard de la Sauvetat d'Agen au XI ème siècle était  une 

des plus importantes du nord de l'Espagne; des miliers de moines vécurent là 

autour des reliques de San Facundo et San Primitivo.

 Je  sentais ce passé, auprès de ces ruines veillées par quelques

 cigognes bravant les 35 degrés à l'ombre. Je sentais aussi l'ombre de 

Charlemagne qui  y adouba  Anséis "roi d'Espagne et de Carthage", avec son 

épée Joyeuse. Mais ce ne sont plus  que des ruines et j'avais du mal à m'en 

détacher pour prendre la route de León  ( chanson d'Andéis de Carthage) 

http://www.chanson-de-geste.com/anseis_de_carthage.htm




            Elles souffraient  de la chaleur et laissaient leurs becs ouverts pour mieux se ventiler.










 On trouve à Sahagùn un heureux mélange de pierre et de brique comme à San Tirso, exemple du style Roman-Mudéjar


  Mais les contingences matérielles font surface : il faut croire que je souffrais aussi de la chaleur !!!.....

  en route pour la Plaza Mayor, toujours animées, ces places  !! à l'heure du 

déjeuner, avant le calme des siestes de l'après midi.









https://es.wikipedia.org/wiki/Monasterio_Real_de_San_Benito_(Sahag%C3%BAn)

lundi 30 juillet 2018

Gerhard Richter et Vincenzo Dandini



https://www.youtube.com/watch?v=tutIedglCiM



  Je terminerai le parcours de cette exposition avec le portrait d'homme au 

crâne qui appartient au Musée de la Chartreuse de Douai oeuvre de Vincenzo 

Dandini qui a déjà été exposé à Paris lors d'une exposition à la Fondation de 

Pierre Bergé en 2010 "Démocrite rieur" d'après Alain Tapié. On peut parler 

d'école florentine puisque Dandini y travaillait avec son frère Cesare, son neveu

 Pier et ses fils Ottaviano et Vincenzo le jeune (1607-1675)


  Mais je ne quittrai pas l'Hotel d'Assézat  sans un clin d'oeil à mes Cranach

préférés ; attardée aussi sur les dernières acquisitions du Musée mais qui vous

ont  été présentées dans le dossier de presse que vous avez sans doute ouvert.


  et le très beau Zurbaran

 j'ai rarement vu une découpe de cadre semblable !!!




 Les expositions de la Fondation Bemberg sont toujours exceptionnelles, après 

les Majoliques et l'Orfévrerie  Allemande que vous trouverez dans mes archives

( 26 10 2016) celle-ci a revêtu une originalité qui peut ne pas plaire à tout le monde .























 Départ pour d'autres découvertes sur un fameux "Chemin" je vous en dirai plus à mon retour

dimanche 29 juillet 2018

Vanités d'hier à la Fondation Bemberg : suite

Est-il nécessaire de rappeller ce que sont les vanités, allégories du temps qui 

passe et de l'impermanence de la vie humaine, sujets que les modernes ont 

aussi traité comme nous l'avons vu mais qui est plus représenté dans la 

peinture flamande du XVII ème, notamment au sein de la Réforme pour

 laquelle il est moins question d'associer ces vanités à la vie des Saints ; ce sont
 
 alors une multitude d'objets qui figurent sur ces tableaux.

Voici toutefois pour débuter un Saint Jérôme méditant

 de Marinus van Reymerswaele (1495-1567)


 et j'ai bien failli ne pas vous la proposer tellement ces doigts de "grippe-sou" sont assez peu compatibles avec la nature de St Jérôme mais vous allez en avoir l'explication



 Peu de choses sont connues de la vie de Marinus Claeszoon Van Reymerswaele. Attesté à Reymerswaele en 1509, il y est alors en apprentissage. En 1567, s'il ne s'agit pas d'un homonyme, il est chassé comme iconoclaste de Middleburg, et son art archaisant, torturé et ironique (formes tourmentées, visages outrageusement expressifs)  semble témoigner de ses convictions. On n'a pas pu prouver s'il fut l'élève de Quentin Metsys auquel était autrefois attribué ce tableau, mais il fut sans aucune ambiguité l'un de ses imitateurs les plus directs. Il a exécuté de nombreuses variations d'une composition présentant telle une scène de genre, collecteurs d'impôts, banquiers, usuriers ou prêteurs de basse mine. Il reprit en fait plus précisément le thème de Metsys du "Prêteur et sa femme". Dans ses tableaux, il aborde le thème de l'avarice de manière exarcerbée et caricaturale, et, paradoxalement, malgré le sujet, dans le "Saint Jérôme méditant du Musée de Douai ; on retrouve cette outrance qui fait écho à une tendance inaugurée par Bosch et Metsys dans la peinture du Nord. Van Reymerswaele a été fortement influencé par Dürer.




 Vanité aux livres et au crâne.



Anonyme
 ancienne attribution Jacques Albert Gérin
dernier quart du XVIi ème siècle. Naples.

Nantes, Musée d'Arts

On retrouve sur cette toile tous les symboles  classiques des vanités, la bougie éteinte, les fleurs qui vont se fâner et l'incontournable crâne













Franciscus Gysbrechts : Vanité seconde moitié du XVII ème siècle. 

                                                                 Musée des Beaux Arts de Rennes

 Dans cette vanité, les objets représentatifs des activités humaines, rehaussés par de somptueuses étoffes aux franges d'or, sont juxtaposés au crâne, évocateur du triomphe de la mort mais qui par sa couronne d'épis (symbole eucharistique) promet la résurrection. D'un fond sombre et mystérieux, émergent des symboles des différentes dimensions de l'existence humaine : les plaisirs (ceux de la musique avec la flûte) la gloire des armes et du pouvoir (avec la trompette) mais aussi la vie contemplative ( avec le livre ).




  Attention de ne pas "m'emmêler les pinceaux" ...

 Voici un autre Gysbrechts mais il s'agit de Cornelis le père, celui que nous avons déjà vu  qui est membre de la guilde de Saint-Luc à Anvers : Franciscus en faisant aussi partie, au titre de "membre parent".. 
Difficile, même pour les spcécialistes de faire la distinction entre la palette du fils et  celle de son père : mêmes allégories surtout la draperie
pourpre frangée d'or













 ne vous vient-il pas à l'esprit  la comparaison avec ce thème traité par les

 modernes mais sans les attributs dédiés au sujet, sans grande originalité,

 toujours les mêmes, il est vrai que les supports ont changé et que ces toiles

 étaient sans doute des commandes.

 Donc..... la toile ci-dessus est l'oeuvre d'un Ardéchois (coeur fidèle.... non je plaisante, vous n'avez plus qu'envie de plaisanter après tant de contemplations si peu réjouissantes..  oui, l'Ardéchois coeur fidèle était une série télévisée relatant le Tour de France d'un Compagnon du Devoir de Liberté)

 Bref,... Sébastien Bonnecroy a peint cette vanité en 1641  exilé à Anvers et à la 

Haye, protestant français de souche ardéchoise, la lettre pliée, sur sa toile, porte

 son identification.

        Allez !!! encore une :

                 vous serez imbattables sur le sujet.  


                                Joannes Cordua (Bruxelles 1630- Prague 1702)

                                                                          conservé au Musée de Pau

 Et pour finir l'on sort des Flandres pour l'Italie avec le

                                                                  Putto endormi sur un crâne
 d'un anonyme d'après Miradori dit il Genovesino 

                             conservé au Musée Lambinet de Versailles


 Cette oeuvre anonyme fut réalisée d'après une peinture de Luigi Miradori dit il Genovesino. Pour Lia Bellingeri qui a consacré une monographie à l'artiste, Luigi Miradori est la personnalité artistique la plus importante à Crémone au XVII ème siècle, mais l'un des protagonistes les plus intéressants du Seicento lombard.  Certainement originaire de Gènes, c'est là probablement que Miradori est formé avant d'être actif à Milan et sutout à Crémone où il s'installe autour de 1635-1637. C'est à cette dernière ville qu'il reste principalement associé malgré son surnom de Genovesino.
Il est fait mention d'un nombre  important de ses oeuvres dans les inventaires des collections de Crémone mais malheureusement, il est impossible de retrouver la trace de la plupart d'entre eux. Sur un plan stylistique, on note dans son oeuvre parmi d'autres influences celle de la peinture génoise, mais aussi les influences caravagesques qui avaint été introduites à Gènes par Gentileschi. l'original du Putto endormi sur un crâne a été présenté en 1974 à Milan et d'autres versions avec variante sont présentes au Musée des Beaux-Arts de Caen et au Musée Calvet d'Avignon.

samedi 28 juillet 2018

Vanités d' hier

 Je vous avais prévenus,  j'ai toujours l'oeil qui traîne et se fixe sur mes 

préférences, mais,...   encore une vanité moderne sur laquelle s' est  inscrit le

 jeune couple de surveillants , je ne sais pas si c'est une fatalité mais j'étais 

encore seule dans cette salle  (je suis loin d'en être fâchée) et ils s'amusaient 

de mon enthousiasme.



 Jean-Michel Basquiat ; Peinture acrylique et crayons de couleur sur papier
 (1960-1988)
                                              Sans titre. 1983. Centre Pompidou. Paris

 Jean -Michel Basquiat est un enfant précoce, et ses premières années influent beaucoup sur sa sensibilité imaginative et écorchée vive. Il quitte très tôt la maison paternelle et fonde alors un groupe musical, et commence à graffer dans les rues de Manhattan ; puis il entreprend de vendre des collages ainsi que des dessins et des T-shirts qu'il peint lui-même. Il se met également à peindre sur des objets quotidiens C'est en 1981 qu'il fait sa percée artistique, lorsque ses travaux sont présentés à côtés de ceux d'artistes reconnus. Il a donc à peine 20 ans lorsque les galeries commencent à s'arracher ses oeuvres, toujours empreintes des graffitis de ses débuts, où il mélange couleurs vives et textes à thèmes. Il inspire toute une génération d'artistes et se lie d'amitié avec Andy Warhol avec lequel, à partir de 1984 il collabore régulièrement. La carrière de Basquiat se divise en trois grandes périodes, qui néammoins se chevauchent.
 D'abord, de 1980 à fin 1982, Basquiat privilégiait la peinture sur toile, représentant le plus souvent, outre des éléments tirés de la rue, des visages ressemblant à des masques. Une seconde période de fin 1982 à 1985 révèle un intérêt pour l'identité hispanique et noire de l'artiste. La surface de ces tableaux est alors dense avec des écritures et des collages. La dernière période de 1986 à sa mort, montre un nouveau genre de peinture figurative contrastant avec son style précédent.

                           https://vimeo.com/112151228
   

         au passage....  un petit Maillol ou Delft et Rouen, belles faïences




Cela a dû être très amusant  de courir apès les peintures de "crânes" . On revient aux vanités "classiques" j'aime bien celle-ci pour son crâne en deuxième plan


 attribué à Cornelis Norbertus Gysbrechts. (vers 1630-1675)

  Nature morte de chasse ou Attirail d'oiseleur.

                                                       Musée des beaux-Arts de Dole

 Peintre flamand, Cornelis Norbertus Gysbrechts actif à Anvers à partir de 1659, était spécialisé dans les natures mortes et les trompe-l'oeil, et notre "Nature morte de chasse" est un magnifique exemple de son art, même si l'oeuvre lui est seulement attribuée. Franc maître de la guilde de Saint Luc à Anvers, Gysbrechts est entre 1670 et 1672, peintre de la cour du roi Christian V de Danemark, à Copenhague, et c'est d'ailleurs dans cette dernière ville qu'il semble avoir fait une grande partie de sa carrière. Dirigeant parallèlement à son métier de peintre une maison de ventes aux enchères, il y fit vendre nombre de ses tableaux en trompe-l'oeil, alors particulièrement recherchés. Sujet assez rare, l'attirail d'oiseleur apparaît néammoins chez d'autres artistes, notamment chezle Hollandais Johannes Leemans (1633-1688)

                     Vanité aux bulles de savon ou Allégorie de la caducité

 Anonyme hollandais d'après Adrian van der Werff 
                                                  (Kralingen, 1659- Rotterdam 1722. 

 Cette "Allégorie de la caducité" a été peinte par un peintre anonyme hollandais d'après une oeuvre d'Adriaen van der Werff. Né près de Rotterdam et considéré par ses contemporains comme un des plus grands peintres néerlandais de son temps, Adriaen van der Werff fut l'élève d'Eglon Van der Neer, fameux peintre de scènes historiques, de portraits et de paysages. prisant les talents de Van der Werff, l'Electeur palatin le pensionnat et l'anoblit. Il peignit surtout, et principalement de petits formats des scènes tour à tour intimes ou historiques, mais aussi des portraits. Dans cette oeuvre située dans le cadre des catacombes, on notera la dramatisation du jeu de lumière tombant sur le" putto" dans un clair obscur théatral, mais aussi la gestuelle du personnage, dans une attitude extatique, bras ouverts et regard levé, schéma de représentation que l'on retrouve dans d'autres compositions d'Adrian Van der Werff. l'enfant occupé à faire des bulles de savon souligne la brieveté de l'existence, alors qu'une femme perdue dans sa méditation, joue du luth, et semble méditer sur le dérisoire de la vie.

                                                                                       à suivre

vendredi 27 juillet 2018

Vanités modernes : Niki de Saint Phalle. Stephan Balkenhol


   Cathédrale. 1962.

Bas-relief monté sur panneau : plâtre, peinture, objets divers sur panneau en bois.. 
                            Collection Karmitz, courtesy : Galerie G.P § N. Vallois 

Niki de Saint Phalles naît le 29 octobre à Neuilly-sur-Seine. Elle vit et grandit à New-york. A l'âge de 18 ans elle s'enfuit avec son futur mari. et débute alors, pour gagner sa vie, une carrière de mannequin.
Une grave dépression nerveuse oblige en 1953 la jeune femme à interrompre toute activité. Elle trouve dans la peinture l'instrument de sa guérison et décide de devenir artiste. Elle découvre les oeuvres de ses contemporains américains : Willem de Kooning, Jackson Pollock, Robert Rauschenberg, Jasper Johns.
Elle est aussi marquée par Klee, Picasso et Matisse. En 1960 elle rencontre Jean Tinguely dont elle partagera désormais la vie. C'est également les débuts d'une longue et fructueuse collaboration à deux. En 1961, Niki de Saint Phalle organise la première de ses douze actions de tirs. Ces Tirs l'imposent sur la scène artistique française et internationale. Elle intègre le mouvement des Nouveaux Réalistes, seule femme de ce groupe.
En 1965, Niki de Saint Phalle réalise ses premières "Nanas" .
Elles lui assurent une large renommée et de nombreuses commandes  de la part d'institutions publiques et muséales. Le grand chantier de sa vie est le parc de sculptures du Jardin des Tarots (Toscane) dans lequel elle vit et travaille de façon intermittente pendant près de vingt ans.

  https://www.youtube.com/watch?v=fLcmyExFqdM


  Une certaine interrogation devant ce visage.... Que vient-il faire là  ? et bien la surprise se révèle quand vous passerez devant et le dépasserez de la même façon que pour son revers :




 Memento Mori 2009   Peinture acrylique sur panneaux  de bois 200x204x20cm

 Don de Frieder Burda 2010 Centre Pompidou Paris

Né en 1957 à Fritzlar, Stephan Balkenhol poursuit un travail sur la figure humaine depuis plus de vingt ans. Il commence à scuplter des personnages en bois en 1983, en réaction contre l'enseignement minimaliste-conceptuel dispensé à l'Ecole des Beaux-Arts de Hambourg. Ses premières statues en bois représentent un homme et une femme nus plus grands que nature. D'emblée, elles placent l'image du corps humain au centre de son art et réintroduisent la figuration dans la sculpture contemporaine.
Dans les années 1990, son répertoire s'élargit aus animaux et créatures hybrides, puis il y ajoute aussi les motifs d'architecture. A côté de ses sculptures, balkenhol réalise également des dessins et des photographies. Il taille ses personnages au maillet et au ciseau directement dans des troncs d'arbres , sans chercher à gommer les traces d'outil, ni l'aspect brut du bois, laissanrt à nu les noeuds, aspérités et fissures. Les couleurs appliquées ensuite pour structurer les silhouettes sont totalement dénuées de valeur expressive. Ces hommes et ces femmes d'aujourd'hui, sculptés en ronde-bosse ou en bas-relief sur bois, sont des anonymes. l'anecdote est éliminée, laissant le champ libre aux projections du spectateur


 



































https://www.youtube.com/watch?v=KHd2nF2QTec


https://www.youtube.com/watch?v=6MpMs_BUxgk


                                                                            à suivre