dimanche 12 février 2017

Daniel Spoerri




                                         Daniel Spoerri "La Sainte famille" 1986




 Membre fondateur du Nouveau Réalisme, connu pour ses fameux "tableaux-pièges", Daniel Spoerri est né en 1930 en Roumanie et vit à Vienne..
On peut le définir comme un artiste-collectionneur : collectionneur de restes de diner qu'il fixe pour l'éternité, collectionneur d'objets qu'il détourne, et collectionneur tout simplement.






 Je suis beaucoup plus fan de ces cabinets de curiosité dans les dadas des deux Daniel (Spoerri et Cordier) et surtout de la vaste collection de cannes de montagnes qui escaladent le plafond, bardées de médailles des lieux concernés,( je n'en ai qu'une !!!!)


Ancien secrétaire de Jean Moulin pendant la Seconde Guerre mondiale, Daniel Cordier (né en 1920) fut marchand d'art de 1956 à 1964.
Important collectionneur, il est un des plus grands donateurs des musées français.
Sa donation d'oeuvres  modernes et contemporaines, mais aussi d'objets venant d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques, est en dépôt permanent aux Abattoirs, ce qiui en fait l'un des plus importants dépôts du Centre Pompidou en région.

 Je ne pouvais que plonger tête baissée sur cet élément de temple Nigerian.


 ou bien rêver que j'allais moi aussi ... façonner ou habiller  mes crânes de biche ou de chevreuil..



            Chacun peut trouver son bonheur dans ces cabinets de curiosité.







Fossiles de dents de requins

















Masque perlé Cameroun













et que dire de ces naïades Barbies qui nagent autour du requin qui, lui, nage dans les airs !!!!
                         Je n'ai pas fini de vous surprendre.

  c'est exactement l'adjectif que j'ai employé quand on m'a demandé mon avis sur cette exposition ..... "surprenant"  !

                                                                         Photos Isarde  
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Cordier

 http://www.universalis.fr/encyclopedie/spoerri-daniel-isaac-feinstein-dit-daniel/

vendredi 10 février 2017

suite du Nouveau Réalisme


https://www.youtube.com/watch?v=BXRhzF5J0Oc






                                                              Niki de Saint Phalle



































à suivre

 http://www.archivesdelacritiquedart.org/outils_documentaires/fonds_d_archives/biographie/28

https://www.youtube.com/watch?v=qBjChQCbymw

Le Nouveau Réalisme

 Si plusieurs des artistes qui figurent dans la grande exposition des Abattoirs, en lien avec le Centre Pompidou et pour son anniversaire, si, en effet, je suis longtemps passée au pied de la fontaine de Niki de Saint Phalle à une encablure du Centre  Pompidou, ou bien les sculptures César, je connaissais moins Jean Tinguely et encore moins Daniel Spoeri, celui-ci pourtant membre fondateur de ce Nouveau Réalisme : plus habituée à Daniel Cordier.
C'st à eux deux que nous devons "Les dadas des deux Daniel".

Je me suis efforcée d'être plus disciplinée ;  toutefois  il est certain que ma lecture de cette exposition n'est pas forcément la vôtre.

 Les habitants de Bâle peuvent se rendre dans le Musée consacré à  Jean Tinguely dans leur ville.

                               Je vous invite donc à me suivre.
 













Vous avez sur cette photo les oeuvres de trois artistes,
 les Compressions de César

"L'Europe on a cycle" de Stankiewicz


 et la Tricycle de Jean Tinguely





plus visible ci-dessous














































  Oeuvre majeure de Tinguely que j'ai photographiée à plusieurs reprises et que j'ai mise au centre de ma visite.

 


                                                                                                     à suivre

dimanche 5 février 2017

Pins et palmiers

Mélange harmonieux des pins vivants et des palmiers métalliques ou d 'autres arbres encore qui mettent des touches de couleur dans le paysage.
Ce sera un intermède en attendant ce que nous décrouvrirons la semaine prochaine,  que je ne connais pas encore moi-même.







































































 du lac à la mer ,


il n'y a qu'une dune à escalader pour contempler le plus somptueux et éphèmère  des tableaux

                                                                      Photos Isarde:  Eté 2016. Hossegor.





samedi 4 février 2017

Les monolithes d'Ikom

Voici la dernière énigme, aucune réponse à ce jour mais un point de la part de l'auteur.
 de 1984 à 2007 déjà quelques années et pour les 10 dernières,  le silence.

On a pas non plus envisagé de déménager Stonehenge !.... 


     hormis que leurs dimensions permettent plus facilement un certain pillage.

    "Les monolithes d'Ikom se composent d'un autre groupe d'environ trois cents sculptures énigmatiques situées au nord-est du village d'Ikom, dans une région occupée par cinq factions Ekoi du Nord.
Ce sont des pierres dressées anthropomorphes qui mesurent un peu moins d'un mètre à un peu plus d'un mètre cinquante. Pour l'instant, on n'a  encore  effectué aucune fouille archéologique dans cette région.
Un projet est cependant à l'étude.
Il serait hautement souhaitable afin de founir un contexte à ces oeuvres étranges, qui pour le moment, sont plus entourées de légendes que de faits réels.
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 En tout état de cause, les dates que l'on a obtenues par des procédés scientifiques pour ces oeuvres confirment que les cultures s'étaient développées à l'intérieur du pays bien avant les premiers contacts avec les Européens, qui remontent à la fin du XV ème siècle.
De nomnbreuses recherches restent à faire.
 De nombreux indices donnent à penser que les lacunes qui subsistent dans l'histoire de notre évolution artistique et culturelle peuvent être comblées.
Le monde entier ne pourra que s'enrichir considérablement de cette connaissance.
Le moment est  peut-être opportun  de rappeller les paroles du célèbre archéologue Sir Mortimer Wheeler qui écrivait, dans la préface de l'ouvrage que le professeur Willett a consacré à l'influence d'ifé sur l'histoire de la sculpture de l'Afrique occidentale.(Ife in the history of West African Sculpture) :

" Quand la nouvelle Afrique trouvera le temps et la disposition d'esprit nécessaires pour aller à la découverte de son propre passé, il y aura des choses qui comprises comme il le faut, fourniront un nouveau chapitre de l'histoire du monde.
"Permettez -moi de conclure en précisant  qu'à mon avis, lorsque ces oeuvres auront été comprises, elles n'ajouteront pas seulement un nouveau chapitre à l'histoire du monde : elles rétabliront en outre la dignité de l'homme en Afrique et partout où les descendants des Africains se sont dispersés.
                                                                                    Ekpo Eyo

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1506/Sciences/article/detail/118071/2007/12/29/Les-monolithes-d-Ikom-un-tresor-archeologique-peut-etre-vieux-de-2-000-ans.dhtml

https://www.sciencesetavenir.fr/sciences/au-soudan-un-archeologue-suisse-met-au-jour-un-passe-mysterieux_110501

 http://www.lemonde.fr/afrique/video/2017/02/08/exposition-l-afrique-et-ses-routes-cinq-oeuvres-a-ne-pas-manquer_5076691_3212.html

vendredi 3 février 2017

une autre énigme

 et non des moindres ! ...ce sont les statues en stéatite d'Esié.

Qui représentent-elles ? à quelle époque ? plus de huit cent d'entres elles présidées par un roi figurent des hommes comme des femmes de 14 cm à plus d'un mètre.
La tradition veut qu'elles soient les dépouilles pétrifiées de visiteurs venus de terres lointaines.
Elles sont aussi mystérieuses pour le peuple d'Esiè que pour le reste du monde. 

Elles étaient déjà en place lorsque les habitants d'Esié sont arrivés au XVIII ème siècle.
 


 Sont passés par là, Frobenius (dont nous avons déjà parlé) qui en préleva trois têtes et l'inspecteur scolaire de la Church Missionary Société en 1933.
Ce champ de sculptures fait toujours l'objet de dévotion ; en premier lieu protégé par la "Maison des Images" en 1945 et un nouvel édifice en 1970 avec un autel utilisé par la population pour le Culte des Images.
Auparavant c'est Philips Stevens Jr qui en a fait un catalogue sous la conduite de Kenneth Murray.





  Statue d'Esiè date indéterminée Stéatite . h. 67 cm
 National Museum Esiè.



































  Personnage assis au sabre
 Stéatite . h 78 cm National Museum Esiè



Les statues en stéatite d'Esiè constituent une énigme.
 Les habitants actuels en trouvérent huit cents environ en immigrant dans la région à la fin du XVIII ème ou au début du XIX ème siècle.
Pour expliquer leur origine, la population locale raconte qu'il s'agit de visiteurs venus dans cette ville qui auraient été transformés en pierre.
Pour l'instant, les historiens de l'art et les archéologues n'ont pas trouvé de meilleure explication à leur origine. Assis, rarement agenouillés, ils jouent d'instruments de musique ou tiennent des machettes.
Les deux statues illustrées ici ont certaines caractéristiques communes : elles sont l'une et l'autre assises sur un tabouret avec les mains sur les genoux, elles portent toutes deux un collier à trois rangs et elles ont une coiffure élaborée similaire.


 http://icom.museum/ressources/base-de-donnees-des-listes-rouges/liste-rouge/afrique/L/2/

 http://www.persee.fr/doc/jafr_0037-9166_1969_num_39_1_1441

 http://www.tulikivi.com/fr/Tulikivi/La_steatite_Composition_de_la_steatite