Remarque aussi ; c'est la Grande-Bretagne qui conserve les plus prestigieuses collections, du British Museum à la Tour de Londres.
L'histoire tourmentée de la France jusqu'à sa Révolution, ne nous a pas permis une telle accumulation.
Et puisqu'on a aussi évoqué quelques couronnes, je vais encore approfondir le sujet.
Historiquement j'ai un peu bouleversé la chronologie en évoquant la couronne de fer de Monza portée par Napoléon, roi d'Italie, ainsi nommée pour contenir un clou de fer de la crucifixion ; post rédaction de cet article, je pensais que le talisman de Charlemagne porté par les deux impératrices Joséphine puis Eugénie, ne leur avait pas porté chance !!!
L'histoire de la couronne de Charlemagne est aussi rocambolesque, Napoléon souhaitait l'arborer pour son sacre mais les Viennois l'ont si bien cachée qu'il fut obligé de passer commande pour une autre .
Heureux résultat qui permet à la France d' hériter d'une autre couronne :
plusieurs camées y figurent soulignant le gout de Napoléon pour l'Antique.
Musée du Louvre
Plus que les lourdes couronnes, chargées de diamants ostentatoires, démonstrations de richesses et de pouvoir, je préfère des couronnes plus simples ce sont d'ailleurs les couronnes du Moyen Age comme celle que Saint Louis (Louis IX ) a offert aux Dominicains de Liège :
Musée du Louvre.
Comme celle d'ailleurs de Constance d'Aragon (XII ème siècle ) or émaux pierres précieuses et perles
En matière de joaillerie, on dit que la couronne de la fille d'Henri IV d'Angleterre la princesse Blanche, en est le plus bel exemple ; à la fin du XIV ème .
à Munich au Shatzkammer
http://encyclopedie_universelle.fracademic.com/2554/BIJOUX_(Moyen_%C3%82ge)
Cette couronne impériale destinée à l'Empereur du Saint Empire germanique, Rodolphe II en 1575 a été exécutée par les ateliers de Prague faisant ainsi la démonstration de la parfaite maîtrise de leur art. à Vienne au Shatskammer
Mais ceci n'est qu'un tout petit aperçu des couronnes et je ne vous ai même pas parlé des sceptres !! quelques unes d'entre elles représentent des histoires fabuleuses comme celle qui portait le fameux rubis du Prince Noir après la bataille de Nàjera et arborée dit-on par Henri V sur son casque à celle d'Azincourt.
http://www.princemichaelschronicles.com/le-rubis-du-prince-noir/?lang=fr
Contrairement aux révolutionnaires français et de toutes les couronnes conservées au Kremlin, les Bolcheviks comprirent que les bijoux des tsars avaient une valeur nationale : parmi celles -ci, la plus ancienne, celle de Vladimir II Monomaque, grand-prince de Kiev (1053-1125).
La forme est caractéristique ainsi que l'usage de la fourrure que l'on retrouvera dans celles d'Ivan le Terible, d'Ivan V ou de Pierre 1er. Huit panneaux d'or travaillé au repoussé, décorés de filigrane et de pierres en cabochon.
Au fur et à mesure des époques, je reviendrai sur ces emblèmes.