vendredi 4 novembre 2016

travaux d'approche

 Je ressens un certain scepticisme pour l'intérêt que vous puissiez avoir pour des textes en vieux français et pour des dessins,  certes, historiquement remarquables mais qui n'ont pas l'éclat des dernières photos des chefs-d'oeuvre allemands de la collection Oetker.
Je me suis pour l'instant, bornée à voir ce que donnaient mes photos de ces dessins ; qui "sortent" assez bien .

J'ai aussi la tête à d'autres explorations qui occupent tous mes après-midi en de longues marches.
Et je ne suis franchement pas décidée ce matin sur ce que je vais vous montrer....
 il va falloir pourtant ! 
 La sagesse est de mûrir encore cette restitution de l'histoire de l'orfévrerie, d'en faire une synthèse attrayante, et de vous entraîner  encore dans la nature.

Je n'arrive pas à me souvenir du nom scientifique qu'avait employé Nistosien pour cette fusion des arbres,  que l'on retrouve assez communément avec les hêtres et que j'ai découvert pour la première fois entre les chênes.
Les nombreuses" tires" ouvertes pour l'exploitation des épiceas ont mis à portée d'observations une nature que l'on ne peut voir en bord de chemin ; il suffit  de les suivre, mais le terrain n'est pas plat ....


couleur caramel, ce bolet qui affectionne le voisinage des chênes.

                                 ceux-ci me sont inconnus

  un peu de géologie aussi pour ces roches du Crétacé où j'espérais découvrir quelques fossiles ; elles m'attiraient depuis un certain temps mais il fallait que je les aborde différemment que de traverser des hectares de chablis.

 
                             Venons-en aux chênes :

  d'un côté et de l'autre
  Ce bouquet de chênes a une histoire bien compliquée !!!

 Les fougères se contentent de jeter tous leurs feux, en attendant de disparaître.

                 Il est temps de redescendre dans la vallée; au fond, le massif karstique de Bélesta et le Roc de Toulouse avec son ancienne carrière de marbre "petit gris".

  Dans les premières maisons du village, un dahlia se dore encore au soleil.

  comme se colorent aussi, mais de rouge, quelques feuilles de vigne vierge,

 

jeudi 3 novembre 2016

suite de l'orfèvrerie

 Quelques belles coupes encore:






Est-ce meilleur de boire en tenant une jupe ?

On peut faire ici la différence entre les coupes couvertes et celles qui ne le sont pas.
Je reviendrai sur le Nautile largement commenté sur le Dictionnaire de l'ameublement et de la décoration.

 ci-dessous : Coupe des Harsdorf.


                 et la coupe commémorative de la bataille de Vienne, ci-dessous






mercredi 2 novembre 2016

Retour à l'orfèvrerie

 L'évènement était suffisamment remarquable pour que nous ne revenions pas sur cette orfévrerie allemande des XVI et XVII èmes siècles exposée à l'Hotel d'Assézat. Exposition qui m'a donné matière à recherches sur ce qu'avait pu être l'orfévrerie depuis que l'homme a découvert les vertus de l'or et de l'argent, esthétiquement et monétairement parlant.
J'ai donc escaladé les deux étages qui me séparent de la Bible de mon métier à savoir "Le Dictionnaire  de l'Ameublement et de la décoration " de Henry Havard édité par les Librairies-Imprimeries réunies, couronné par l'Académie des beaux-Arts et autres ministères parisiens au XIXème.
L'orfévreie française y tient une large place ; sortant des métiers du verre, je voulais trouver quelques informations sur le métier d'orfèvre, il me faudra quelques jours pour en saisir l'essentiel tant le sujet est vaste.

 En feuilletant quelque pages, j'ai déjà pu avoir un aperçu de ce qu'avait pu être l'ornementation compliquée du bouclier d'Achille dans l'Illiade et l'Odyssée et la description encore plus détaillée qu'Hésiode trace de l'armure d'Hercule.
 Puis l'on évoque  l'Assyrie... et je reviendrai sur tout cela. 
Encore un rappel de cet or que les  Tectosages conservaient dans leur capitale, Toulouse, et dont Q. Sevillius Cepio s'empara vers les premières années du II ème siècle et qui s'élevait d'après Posidonius à Quinze mille talents. 
Sa prise et sa dilapidation fournirent même matière à une sorte de dicton.
Au XVIIIème siècle, on appelait or de Toulouse "un bien qui entraîne la perte de qui s'en est emparé" .
C'est d'ailleurs plus dans cette période de l'Antiquité que j'affectionne que celle du Moyen Age ou même de notre ancienne royauté que je puiserai des exemples.

Melchior Meyer : Allemagne du Sud vers 1600 ; coupe en forme de poulaine.

            Brunsvelt Hermann : Leeuwarden vers 1620. Gobelet Moulin à vent.


 Christian Franck. Chope couverte aves cristal de roche Augsbourg vers 1677-79




lundi 31 octobre 2016

Verre contemporain

Quelques pièces parmi beaucoup d'autres au salon des Arts et du Feu de Martres-Tolosane. Pour commencer  Jorge Mateus au travail.

https://www.youtube.com/watch?v=MK-b2mb-U1Y

          suivi de Anchuelo Glass à Cordes sur Ciel.

https://www.youtube.com/watch?v=UWLetP9foG4

 Réalisations de Pascal Lemoine :
 "Orque rouge" et "Petit Jaune"
                        https://www.youtube.com/watch?v=8Bma_Z3xDu4


Vient ensuite Olivier Mallemouche : Danseuses

 https://www.youtube.com/watch?v=7p7bZlqp928

                                    Fabienne Picaud : Nuée

  Les miroirs lumineux de l'atelier de Clermont.  verrierdeclermont.com

Je pense que vous connaissez maintenant tout ce qui concerne  ce métier de verrier, permettant toutes les fantaisies...

 Marie Pierre Majoureau


 Dévitrification Fleurs de sel  ; Roselyne Blanc Bessière





des arts et du feu











 16 ème édition, et enfin l'opportunité d'y aller "dare dare"

(expression famillière qui signifie promptement).
Le logo de l'invité d'honneur, "Dare d'art" qui siège à Rodez (12) a-t-il un quelconque rapport avec cette expression  ?
 Je ne l'ai pas rencontré.

Visite sélective et de préférence pour les arts du feu.

 Hormis trois coups de coeur, que je vais vous présenter
 Deux vieilles connaissances, si l'on peut dire .; L'Atelier Jodra que je vous avais fait visiter au pintemps, et l'Atelier Verrier de Clermont, que je visite lorsque je vais à Clermont (09) ou que je retrouve à St Lizier.













Les cannes du souffleur de verre Régis Anchuelo qui travaille à Cordes sur Ciel (81) attendent auprès du four, ce stand à l'extérieur, était très entouré.
















Gilbert Serres :Poteries de jardin réalisées à la corde.
Montastruc de Salies (31160)




  Voilà pour les démonstrations.

Pour rester encore sur la faïence j'ai bien aimé ces curieux petits personnages de Claudine Dumur qui travaille à Saint Dézéry .


www.claudine-dumur.com 


 J'aime toujours autant les rouge-gorges fait main d'Elsa Jodra Soucasse, l'Atelier Jodra,  une faîence de Martres revisitée, qui a pignon sur rue.

 Un autre coup de coeur pour ces petits coeurs...
on reste dans les mêmes tonalités















j'ai adoré ces fils de fer artistiquement tissés, et mieux encore, inspirées par la mer ses boites de sardines pour décorer les cuisines. Nom d'emprunt ou nom prédestiné ? Thierry Tixador
à Argelès sur mer (66)

tixador.blogspot.fr

 Et le gros coup de coeur :  Jorge Mateus : verrerie de Palau del vidre en 
Catalogne française (66 )www.verrier-dart-jorgemateus.com.



Joli stand de Martres Tolosane :








 Si vous y allez l'an prochain  vous ne serez pas déçus, la bastide est très belle, Aurignac est tout près ;  il y aura sans doute une autre exposition au Grand Presbytère.


il n'y a plus qu'à remplir ces coupelles d'une multitude de "tapas"

Glanés au bord des allées, d'autres  jolies présentations  : original sapin de Noêl


Poulailler sans caquetages....

ou bien coqs figés dans leurs tableaux.

Ceci n'est qu'un très faible aperçu d'un salon très réputé, je vous réserve quelques pièces maîtresses pour demain.

Le caniche n'est pas en faïence...............................