lundi 12 septembre 2016

Retour à la National Gallery


                                                       Du sol au plafond...

 Pour quelques toiles encore, en bousculant la chronologie et mettre en avant trois tableaux qui m'étaient inconnus , ( jusqu'à ce jour-là )  .
Je finirai par des célébrités Hollandaises puis Espagnoles.

Splendide étalon peint par George Stubbs," Whistlejacket ", propriété du second marquis de Rockingham qui ne pouvait  trouver artiste plus spécialisé pour mettre en valeur l'allure de son cheval.

               Stubbs, d'abord portraitiste se consacra à" l'Anatomie du cheval"
                                                            des années 1756 à 1760,

Dans un tout autre style, une Nature Morte  de Jan Jansz Treck, 1651,  où l'on remarque la finesse de la porcelaine Ming. (récemment importées)













 toile sombre

élairée par le

linge blanc, son

reflet dans le pot,

 les reflets aussi

des porcelaines

 sur le plateau et

ce qui met en

valeur

l'ensemble, un

cadre d'ébène.


La troisième date de 1689,  peinte par Meindert Hobbema, élève et ami de Jacob van Ruysdaël  ; elle m'a surpris par sa modernité et rappellé les peupliers de Monet, pour le sujet,  rangée d'arbres au bord de la route, à Middlleharnis, mais c'est véritablement un "Hollandais" malgré des restaurations sur son ciel.


 Mais vous pensez bien que j'ai regardé où je mettais les pieds et je n'ai jamais vu personne contemplant les mosaïques de  Boris Anrep.

              amoureuse des mosaïques, cela ne pouvait pas m'échapper.

       Boris Vassilievitch von Anrep,  se consacra à la mosaïque, il faut aller à Mullingar ( pour mes lecteurs Irlandais )...


https://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Anrep

https://www.nationalgallery.org.uk/paintings/history/sculptures-and-mosaics/sculptures-and-mosaics

dimanche 11 septembre 2016

Autour de la Tate Moderne

 Depuis la Tate, vue sur le Millenium et le dôme de St Paul


Cela vous surprendra-t-il si je vous dis que je n'ai pas aimé la Tate Moderne .... chacun ses goûts ! gigantisme bétonné,  sans doute trop habituée à ma brique toulousaine aux Abattoirs ; une tentative de visite et un retour en arrière assez rapide...

 Heureusement quelques chauds reflets sur les tours voisines
      

























ne concluez pas que je n'aime pas le gris, j'ai adoré ces lettres végétalisées





 Me rassurer avec d'autres chauds reflets  façades ou arches de pont






 c'est Montand qui chantait "Sous les Ponts de Paris" je serai curieuse  de savoir s'il existe une chanson qui vante les multiples ponts sur la Tamise.


vous pouvez jeter l'ancre dans tous les pubs qui bordent les quais











 Tous les Londoniens étaient de sortie, tous les pubs débordant, jetant leurs clients sur les quais, un verre à la main, un petit côté espagnol ce soir-là..


 Mais il faut aller diner sans trop tarder à notre enseigne favorite :




 on commence par remplir les côtés, mais la table du milieu, que les convives investissent au fur et à mesure de leur arrivée, sera bientôt pleine.
                                                      et mon assiette aussi !




  Au retour c'est presque déjà Noël ;


samedi 10 septembre 2016

Pierre Paul Rubens

hors sujet,, cette info tombe ce matin dans ma boite mail, et je ne peux m'empècher de la partager avec vous.
Elle vient à la suite des premiers de mes reportages  au British Museum sur lesquels je reviendrai plus tard.

http://www.rts.ch/info/culture/arts-visuels/8004752-une-exposition-au-latenium-propose-de-redecouvrir-palmyre-vue-du-ciel.html

Avez-vous remarqué que les prénoms de ces peintres célèbres n'accompagnent pas toujours leur nom
on dit "Claude Monet" mais seulement" Gauguin" on dit "Zurbaran" mais "Jacob Van Ruysdael" et l'on dit Rubens tout court rarement précédé des deux prénoms des deux disciples .
 On va voir ce que j'ai retenu de ce grand voyageur, l'Italie, Venise où il admire Titien, Tintoret et l'on dit plus souvent "le Titien "et Michel- Ange  ; mais aussi l'Espagne. Amateur d'art il collectionne les marbres et les camées.
Mais il est avant tout "Flamand". Bien que considéré comme "conservateur" dans son style, les influences italiennes  ne sont plus dans son pinceau dés les années 1608.
 Il crée un véritable atelier autour de son art où chaque élève se charge d'un détail, paysage ou animal, fruit ou armure qu'il reportera sur la toile maîtresse, Rubens se chargeant de la touche finale.
 Ses épouses tour à tour Isabelle Grant, ( puis après le décès de celle-ci de la peste,) Héléne Fourment sont ses modèles. Lui aussi ne se contente pas d'être peintre et de la Cour, mais aussi graveur ;  il est aussi fin diplomate, collectionneur, archéologue, polyglotte et lettré, qualité qui transparaît dans sa correspondance avec les humanistes, les savants et les seigneurs de  toute l'Europe.
Dans la cour de sa demeure, sur un frontispice il avait fait graver :

 Orandum est, sit sana in corpore sano,
Fortem posce animum, et mortis terrore carrentem.
Nesciat irasci, cupiat nihil.
  
                                                      Decimus Junius Juvenalis

http://www.mediterranees.net/litterature/juvenal/satire10.html

                                                                                Un triomphe Romain 1630

The watering Place 1615-22

                                           Le Jugement de Pâris. 1632
 La Chasse au lion, étude
 et pour terminer le portrait de Ludovicus Nonnius (1553 1645)
auteur du Diaeteticon, tout premier livre dédié à la médecine, sous la garde du buste d'Hippocrate.

vendredi 9 septembre 2016

Salvatore Rosa

 J'ai pilé devant cette grande toile, tous deux inconnus pour moi, le peintre et cette oeuvre ;  ce Napolitain est presque contemporain du Caravage puisqu'il nait à Arenella en 1615.
Simplicité, dépouillement de la toile..... mais j'ai croisé le regard de ce stoïcien et il m'a interrogé, intrigué,  intéressé.
Rosa est connu comme peintre, graveur, musicien, poète,  tout en étant passionné de philosophie.

 "Le Philosophe" prend soin de communiquer avec vous en présentant la tablette où  il vous recommande de garder le silence bien que ce que vous avez à dire est mieux que le silence..


 Peintre de paysages,  de marines et de scènes de batailles, il a travaillé dans l'atelier de Ribera.

 Il y a autre chose qui me reste en mémoire  (si je fais un saut en arrière avec Vigée Lebrun en pratique mais pas chronologiquement c'est pour faire le parallèle entre son auto-portrait et le portrait de Rubens). Ces deux tableaux sont à la National et c'est une  opportunité de vous les proposer côte à côte.)
Mais nous reviendrons sagement à Rubens et ses contemporains.

 Elizabeth Vigée-Lebrun ( épouse du peintre Lebrun) portraitiste officielle de la Reine Marie-Antoinette avant de faire les portraits d'autres personnalités en Russie ou en Italie lors de son exil pendant la Révolution française, réalise ici son auto-portrait influencé, dit-on par le portrait de Susanna Lunden peint par Rubens en 1622, qu'elle a vu à Antwerp.

 Intitulé :
"Le chapeau de paille"







  Celui-ci a peint le portrait de Suzanna Lunden sa belle-soeur peu après son mariage avec Arnold Lunden, intitulé aussi "Le Chapeau de paille" quoiqu'il semble être plutôt de feutre....

Puisque ce matin "je picore" comme à mon habitude , finissons par cette Madeleine, hors date !!
                                                


jeudi 8 septembre 2016

Le Carvage 1573 - 1610

 L'article qui précède le nom quand on aborde la biographie de cet artiste marque précisèment la personnalité de ce peintre.
 Et si je vais chercher les" Caravage "à la National Gallery ... ils sont plus près de moi à Toulouse... mais malheureusement pas dans mon grenier !

http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2016/04/12/03015-20160412ARTFIG00253-un-deuxieme-caravage-cherche-du-cote-de-toulouse.php

 On parle de "révolution caravagesque"( vers cette fin du XVI ème siècle),  qui refait l'image du monde.
Si je me suis attardée devant cette toile (le public étant moins nombreux dans les salles du classicisme et du Baroque)  c'est qu'elle a son regard  tourné vers la nature comme celui que je viens d'admirer dans les toiles impressionnistes.

Ses tableaux, emplis de réalisme savent valoriser la transparence d'un verre ou la couleur éclatante des fruits de même que laisse transparaître, dans celui-ci,  la surprise de la morsure du lézard.


 J'aime beaucoup moins le suivant , plus représentatif de ce que l'on pense de l'oeuvre du Carvage.

 Mr Buschbeck, Conservateur au Musée d'Art de Vienne, nous dit :

"Par la révolution caravagesque et la réaction qui se produit immédiatement, la peinture italienne ( et par la suite la peinture européenne)  se trouvera devant une alternative ; comme disent les Anglais, elle sera empalée sur les deux cornes d'un dilemne.
Elle s'appliquera à rendre l'action, le drame, les passions qui, par leur essence même, sont passagers.; elle s'attardera à rendre, dans un rythme de plus en plus rapide, le flux des événements ; elle étudiera les effets de la lumière changeante sur les formes et surtout sur les couleurs ; elle se mettra à la poursuite de l'effet instantané et transitoire , enfin, elle aboutira dans l'analyse du caractère transitoire de la sensation elle-même.


                         1609 Salomé recevant la tête de Jean-Baptiste.

 Peint, est-il dit, à la suite de son départ de Rome précipité à la suite d'un meurtre.

    "D'aute part il  y aura des peintres qui chercheront la stabilité et la permanence ; ils cultiveront la forme statique ; ils la délimiteront par la ligne, par le contour net et précis qui figure l'objet et s'oppose à toute confusion. ; leur vision sera déterminée par une conception quasiment sculpturale, puisque de par sa matière la pierre est essentiellement immuable.
C'est la première fois que l'idéal esthétique d'une époque n'est plus homogène, mais se trouve scindé en deux visions contradictoires.
 La polarité qu'un éminent critique français a récemment si bien décrite pour la peinture française du XIXème siècle et qu'il a caractérisé par la formule binomique : "Ingres et Delacroix", cette polarité remonte, en vérité à l'an 1600.
Et notons en passant qu'elle ne se borne pas à la peinture.
Nous en retrouvons l'exact parallèle dans l'architecture : le style dynamique et dramatique de Borromini et de Bernin et de toute leur descendance de Guarino Guarini et Churriguera jusqu'à Fischer von Erlach et Balthazar Neumann, fera contraste avec le style "classique" dont Claude Perrault donnera l'exemple représentatif en construisant, en opposition à Bernin la colonnade du Louvre."

mardi 6 septembre 2016

Fortnum and Mason

 Transition entre Impressionisme et Baroque, petite promenade : les couleurs exposées dans ce célèbre magasin sont tout autant un régal des yeux.



Que ce soit l'architecture extérieure,







































  les escaliers ( l' ascenseur était en panne)








                                                    ou les éclairages

      


 























cascades lumineuses










 ou fauteuils excentriques..


sur lesquels il ne faut pas craindre de s'asseoir..


mes amis les cerfs ne se sentaient pas ridicules de se couvrir d'étoffes bigarrées

          pour les brodeuses  difficile de résister à de superbes kits de broderie.

            pas plus qu'aux soies, artistiquement annoncées au seuil de leur étage.


 On ne serait pas en Angleterre si on ignorait les rayonnages de thés ou confitures

 non plus que l'immanquable souvenir  à ramener, plus raffiné que le mug ou l'assiette traditionnels !..

           et  ce n'est que la partie déco !!!

 fabuleux terrain de cache-cache.

 tout n'est que décoration raffinée et grâce au ciel, il n'y avait pas la foule plus tard rencontrée chez Harrod's .

 Hommage à Monsieur Liberty

https://www.fortnumandmason.com/information/our-history