mercredi 15 juin 2016

Rues et passants

 Si un jour vous venez à Toulouse, un conseil  ; regardez le plus souvent sur les façades ou sur les toits, cela est surprenant d'y trouver tant de choses.

Il y a quelquefois des plaques explicatives sur celle-ci ... nenni !

 et comment s'attendre à trouver Jeanne d'Arc sur une façade de la rue St Rome  au demeurant très passante et commerçante.

                   ou bien une ruche bourdonnante














à l'angle de la rue des Changes , une petite  vierge Renaissance.

















































rue de Metz surmontant une ancienne patisserie qui avait fait les délices de la ville.



 Rues surchargées de passants ou ruelles quasi désertes : éclectisme d'une ville cosmopolite, qui fut autrefois ville ouverte.


 Une ville dynamique dont la vie nocturne est intense, les animations nombreuses.






http://www.rio-loco.org/le-festival/presentation










http://www.toulouse.fr/web/la-mairie/decouvrir-la-ville/balades-d-ete/ces-architectes-qui-ont-fait-toulouse

mardi 14 juin 2016

Balade citadine

 Sur les Quais de la Garonne  qu'en bonne Toulousaine je mettrai en parallèle avec les quais de Seine, dominant le Port de la Daurade, sont érigés deux établissements à vocation très différente ; la Basilique de Notre-Dame de la Daurade et le Palais des Beaux Arts.
En attendant l'heure de l'inauguration, outre mes dévotions à la Vierge Noire,  j'eus le plaisir d'écouter les répétitions sur le grand orgue et à la sortie de m'attarder sur la façade de l'Ecole des Beaux-Arts.
  Ici, vous mettez vos pas dans les périodes glorieuses de Toulouse, les Wisigoths, les Romains et les artistes ....

http://www.artistes-meridionaux.fr/la-sam-se-souvient.html










Toutes aussi capiteuses les unes que les autres; de quoi faire tourner la tête de ces messieurs de l'histoire des Arts, sculpteurs, peintres ou architectes qui se sont succédés en France au cours des siècles ;  portraiturés ou en buste entre elles.


































Le blason de Toulouse qui surmonte le portail d'entrée n'est pas du même style : ce Palais des Arts a été fondé au XVIII ème siècle.

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_sup%C3%A9rieure_des_beaux-arts_de_Toulouse

 Ce soir-là, cela chauffait très fort dans les rues toulousaines, pour l'Euro de football, les supporters  espagnols "mettaient le feu "et de la couleur ,  en rouge et jaune. Je vous montrerai demain que dans les rues toulousaines il y a d'autres beautés.....

lundi 13 juin 2016

Inauguration du Port de la Daurade

 En deux temps, un coup de ciseau le matin  au ruban tricolore : le Maire  de Toulouse et les élus concernés,

 suivi de la descente jusqu'au fleuve par petites étapes explicatives le long des panneaux représentatifs de l'historique de ce port sur la Garonne.
Joan Busquet revient sur sa vision de ces aménagements : déjà exposés lors du Colloque  au Théatre du Capitole, il y a quelques mois.



 Jusqu'à la source de la Daurade, mise en valeur par les archéologues ; protégée par une dalle transparente  ; elle traverse le quai et rejoint le fleuve.







 Lentement le soir tombe et la nuit se fait attendre avant que le toulousain Carlos Gardel ne soit mis à l'honneur avec un orchetre argentin ;

                              et quelques démonstrations de tango
  https://www.youtube.com/watch?v=8dStp5hq294

 de quoi patienter avant que Jean Luc Moudenc ne nous annonce la "mise en lumière" spectaculaire du Pont Neuf, de l'Hotel Dieu et de la Grave. Mais je l'aimais bien aussi en rouge....


 l'éclairage simultané de ces bords de Garonne a soulevé des exclamations admiratives !!!



                                              à regret, adieu à la fête

                                    dans l'angle droit, le Château d'eau.

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Carlos_Gardel

vendredi 10 juin 2016

Flashs

Je n'ai pas encore terminé de traiter les événements du week-end baroque que je repars déjà, il faut dire que le jardin à cette époque nécessite des soins, tonte, fleurs fanées à couper,  taille des buis, écumage du bassin  etc et il en reste ;
 je ne vous offre donc que des flashs ... éclectiques.

des petits cailloux semés sur ma route, tel le "Petit Poucet" mais vous aurez du mal à me retrouver !

                                                     Jardin d'Isarde

 au café Zimmerman d'Ombres Blanches, librairie toulousaine
concert dans le cadre de Passes ton bach d'abord, jeune formation gersoise



 dans le cloitre des Jacobins , grand réfectoire , le petit frère de l'Escalabach


 dans la Billeterie

 nous avons vu les cordes, voici les cuivres ; cela fait aussi partie des soirées festives.


jeudi 9 juin 2016

Regards facétieux : suite

                                    Roland Laboye
Né  à Castres en 1944 il vit et travaille à Montpellier. Photographe, il obtient le Prix Niépce en 1977.
Il sera ensuite directeur artistique du Pavillon populaire à Montpellier.
Roland Laboye est un photographe de la rue, il excelle dans le saisissement de scènes drôles ou de portraits croqués sur le vif
."Je vais dans la rue pour aller d'un point à un autre et pas pour faire des images.
Je ne peux pas être à l'affût.
Je suis en translation, je chemine, je marche.
An passant, je rencontre des choses, je suis au milieu des images.
Je suis dans la réalité de la cité.

 Crédits : L 'aveugle / Roland Laboye / Collection du Château d'eau / Toulouse

 un peu dans le même ordre d'idée .. Martine Voyeux : Nu au chien,

 Née le 19 décembre 1948.
Le travail de cette ancienne co-fondatrice de l'Agence Métis est distribué par Signatures. Les photographies de Martine Voyeux ne dressent pas un panorama de la réalité mais travaillent par fragments déambulatoires.
Mathias Shmitt résume ainsi sa philosophie.
"Etre légère avec profondeur, contemplative avec acuité, effleurer avec précision, trouver les clés de l'autre, s'y faufiler par une effraction complice"
Martine Voyeux pratique une photographie de voyage, avec une grande attention pour l'altérité.
Crédits : Nu au chien / Martine Voyeux / Collection du Chäteau d'Eau  / Toulouse

  De Martine Voyeux aussi, même Crédits. Le Curé.





Marc Paygnard. Crédits: Plage de la Grande Motte  1981 / Marc Paygnard / Collection du Château d'eau / Toulouse. 
Né en 1945 Marc Paygnard a travaillé à l'Est Républicain  jusqu'en 1979 où il rejoint l'Agence Rapho. Originaire de Haute-Saône, Marc Peygnard photographie son village, Noroy-le-Bourg depuis 1973.
Sa photographie humaniste  est reconnue dans le monde entier jusqu'au Moma  de New-York qui a fait l'acquisition de ses photographies.

                                                    Agnès Varda

Crédits : Autoportrait à Venise devant une peinture de Gentile Bellini 1962 / Agnés Varda / Collection du Château d'Eau.

 Née en Belgique en 1928 elle est à la fois photographe, cinéaste (de la Nouvelle Vague)  et artiste plasticienne.
Dans ses photographies elle pratique beaucoup le portrait et l'autoportrait.
Elle interroge souvent la place de la femme, sur le mode de ce qu'elle nomme "féminisme joyeux".
Agnès Varda réalise notamment son autoportrait dans un Musée de Venise, devant un tableau de Gentile Bellini, célèbre peintre italien de la première Renaissance.
Elle choisit une partie du tableau portraiturant les membres d'une confrérie (uniquement des hommes) et s'insère dans le cadre en adoptant la même posture.
Agnès varda commente : "Je me suis placèe devant eux, parmi eux".
 Le motif de son vêtement et la photographie en noir et blanc intensifient l'illusion.

 On passe à l'international avec Martin Kollar : 

Révélé en France par sa longue enquête sur les dix pays concernés par l'élargissement de l'Union Européenne.
Martin Kollar né en 1971 en Slovaquie, a suivi des études de cinéma à la Faculté de Bratislava avant d'opter pour la photographie.
 La fraîcheur, le souffle revigorant qui émane de sa curiosité photographique, bousculent les visions débilitantes et ressassées des ex-pays de l'Est pour proposer une sociologie joyeuse et décalée des mutations en cours.
Privilégiant la couleur, il traque dans la vie courante des situations cocasses, absurdes ou ironiques que les hasards du quotidien disposent en jeux de piste.
En quelque sorte, il attend... au beau milieu de situations qui peuvent prêter à sourire et où rien de spécial (comme sa série ( Nothing special) ne se passe.

  Credit: Martin Kollar / Budapest Hongrie 2003 : Collection du Château d'eau / Toulouse

 Beucoup plus dérangeant .. Dagmar Hochovà 1926_2012
Elle a étudié en 1943 à l'Ecole Nationale des Arts graphiques à Prague, où elle était l'élève de Jaromir Funke.
Témoin de l'histoire de la république Tchèque, elle est une des rares femmes photographes de l'époque. Elle photographie dans la rue, à Prague principalement.
 Son regard humaniste s'est attaché à capter les coulisses de l'histoire politique du moment, mais elle est surtout une photographe de l'enfance, à travers les nombreux portraits qui structurent son oeuvre.
Crédits : Svetla, Prague / Dagmar Hochovà  / Collection du Château d'eau

                                Georges Raillart 1914-1981 
Crédits; Où "tuba" si vite  ? / Jacques Raillart/ Collection du Château d'Eau /

 Photographe pour le Quotidien La Dépèche du Midi durant cinquante ans.
Il fut une figure de la photographie Toulousaine .
Par déformation professionnelle sans doute, il travaillait avec soin ses légendes, toujours en dialogue étroit avec l'image.
Jean Dieuzaide commentait ainsi son travail :
"Quels que soient les faits et en quelque lieu que ce soit, l'oeil méthodique de Georges Raillart les a captés avec la même amoureuse précision.
Il en a rapporté une vaste moisson d'attitudes quotidiennes, de comportements, de mentalités, plein d'émotions à revivre."

                      Et beaucoup d'autres encore...... j'aurai peut-être l'occasion de revenir sur cet article.

 http://www.ladepeche.fr/article/2016/06/09/2362094-enfin-des-nouvelles-de-dieuzaide.html

http://www.jeandieuzaide.com/portraits


mercredi 8 juin 2016

Facéties

 Titre emprunté à "Regards Facétieux" dans la Collection du Château d'eau et Dieu sait s'ils le sont !!
Aprés avoir quiité la place Wilson vous montez les Allées Jean Jaurés, futures "ramblas" de Toulouse, vous passez le canal du Midi, les voies ferrées de la gare Matabiau et vous pouvez enfin vous engouffrer dans l'énorme Médiathèque José Cabanis. et découvrir cette exposition de photos célèbres pour la plupart.

Tout d'abord les photos d'Isarde, plus des instantanés que des facéties ;

  bien dans leur époque, ces jeunes gens ne stationnent pas devant les oeuvres exposées ni ne feuilletent  les documents mis à disposition; ils sont dans leurs portables..

       plus studieuse, peut-être, mais dans son écran,
pas plus que dans les livres.. mais en recherche... les suivantes faisaient "un tour" approche rapide, elles auraient préféré poser de face et n'ont pas bien compris pourquoi je leur demandais de se retourner.


 d'autres se cachent pour mieux se concentrer,   ou pour dormir ?


http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/jose-cabanis

                          Venons-en au fait :

Comme à l'accoutumée je vous prosose mes "coups de coeur" ;


                                   André Cros

 Crédits. Le public du stade, finale Lourdes/ Mont-de-Marsan, 1953 / André Cros
Collection du Château d'Eau/ Toulouse

 Né en 1926 dans le Tarn et assistant de Jean Dieuzaide après la guerre entre au Cercle des XII  en 1961.
Il exerce comme photographe et journaliste à Sud-Ouest.
Jean Dieuzaide le décrit comme un "témoin  d'événements importants, dont il capte l'essence, et déterminent le climat d'une époque; il entre dans l' action grâce à des gestes rapides où l'humour, noir ou blanc est toujours présent; prenez la loupe si besoin est, pour le voir. Là il est à son affaire et croyez-moi, c'est un fin psychologue.... pince sans rire, mais sans défaillance".

 Je vous propose  aussi son Garde Champêtre à Mirepoix  (même Crédits )


                                             D'Arthur Tress
 Né en 1940 aux Etats-Unis l'oeuvre d'ArthurTress s'est imposée dans le monde entier à travers de nombreux livres et expositions depuis 1974 et la présentation remarquée de sa série le Collectionneur de rêves aux Rencontres d'Arles par Alain Tournier.
Avec Diane Arbus, Lee Friedlander , Duane Michals, Leslie Krims et Ralph Gibson, il fit partie de la génération de ces photographes américains qui, dans les années 1970, balayérent les stéréotypes.
Ils mirent leur talent au service d'une esthétique inventive et subversive  dont on peut encore aujourd'hui mesurer l'emprise sur la conception post-moderne de la photographie.
Ses images captivent par leur étrangeté, mélangeant la drôlerie et un côté souvent inquiétant.


  Crédits ; Woman with sunglasses, Coit Tower, San Francisco 1964/ Arthur Tress  / Collection du Château d'Eau/ Toulouse

                                                                        à suivre