lundi 18 janvier 2016

atterissage

Le voilà cet instant où le quotidien reprend le dessus, mais où les passions même endormies peuvent resurgir à la faveur de l'actualité; pour l'instant, voyons les couvertures de cette revue que je n'ai pas encore"épluchée".
Elles nous replongent dans l'Antiquité, point de départ de notre civilisation et la mythologie.
 Hercule n'est pas ici allé cueillir les pommes des Hespérides, pour Pyrène, mais se débat avec le lion de Némée, en Janvier:


http://www.artnet.com/artists/paule-and-max-ingrand/past-auction-results

http://www.lacostelle.org/documents/Causerie_Max_Ingrand.pdf


En lisant l'article ci-dessus: en effet, j'ai vu passer cette oeuvre réalisée pour le Baron d'Empain... comme d'ailleurs d'autres articles de Marcel Blot ou Jacques Mortane sur les infrastructures des terrains d'aviation .. j'y reviendrai.
petite interruption pour feuilleter les neuf numéros en ma possession et bien sûr... dans le dernier, un petit scan et voilà !
An fond c'est un peu le même thème ... La Voie lactée ! 

 signe astral, le taureau ? ou le minotaure ?   Février est aussi très beau 
l'Hydre de Lerne,  d'autres combats pour Hercule !!

 Je dois quand même manipuler ces revues qui ont 80 ans avec respect.

 http://mythologica.fr/grec/heraclet02.htm

 Lion et Hydre seront placés dans le ciel par Zeus, l' hydre devient la constellation du Cancer.

dimanche 17 janvier 2016

Flèche d'Orient


"4 heures 25 du matin à l'aéroport d'Athènes, sous le ciel attique toujours lumineux, quelques personnes, des bagages, des paquets, un monceau de sacs postaux....
un avion au profil racé dont les trois moteurs tournent au ralenti avec ce joli bourdonnement d'une machine qui "tourne rond". Cinq passagers montent avec moi dans la spacieuse et claire cabine; les sacs postaux, les colis, les bagages sont placés rapidement dans les cales à l'avant et à l'arrière de la machine; les portes sont fermées; quelqu'un lève le bras, l'avion roule va se placer face au vent, roule de plus en plus vite et décolle ; le miracle quotidien s'accomplit ; la Flèche d'Orient, de la Compagnie internationale de Navigation Aérienne, a pris son essor, à l'heure rigoureuse, et me déposera ce soir au Bourget... à Paris.
Un voyage en avion ne se raconte plus, pas plus qu'un voyage en chemin de fer.
Des impressions de vol ? Le paysage défile, les frontières ne sont marquées que par les uniformes différents des douaniers et des policiers aux escales; mon passeport s'orne (!) de cachets de couleurs et de formats divers ; si c'est à titre de contrôle, je ne vois pas clairement le but, si c'est un modèle des arts graphiques nationaux, cela est peu réussi.

Quand donc ces formalités périmées seront-elles abolies ?
J'admire la diligence du personnel qui, pendant les escales de dix minutes, reçoit les passagers qui descendent, fait monter ceux qui partent, décharge la poste, les colis, les bagages, charge le fret, fait viser un certain nombre de documents.
Il y a là une adaptation parfaite d'un personnel cependant très réduit, à un travail important dans un cout laps de temps, qui pourrait servir de  modèle à bien des entreprises de transport.
Belgrade à 9 heures 45, Budapest 11 heures 45, Vienne 13 heures 10, les aéroports défilent... et notre vol commence à 185 km à l'heure.
Près du pilote, un aide pilote radiotélégraphiste passe et reçoit des renseignements météorologiques, sait par conséquent le temps que l'avion va rencontrer.

Par son entremise, le passager peut recevoir et envoyer des télégrammes privés : décidément, la Cidna a tout prévu.
Mais voici Prague, la ville aux cent clochers.... 16 heures 25 nous repartons, Nuremberg, Strasbourg 18 heures10, et dans le calme magnifique de cette soirée d'été, tirés par les trois puissants Titan Major de l'avion Wibault dans lequel nous sommes montés à Prague, nous volons  cette fois à 200 km, à l'heure ; 20 heures.... dans dix minutes nous arriverons, les champs, les bois font place aux maisons qui se pressent les unes contre les autres à mesure que nous avançons; les moteurs diminuent le diapason de leur chanson, un long virage, un court roulement au sol...
Parti d'Athènes ce matin, je vais diner ce soir à Paris.
Une aventure réussie.. un exploit réalisé...pas du tout : un voyage rapide que chacun peut effectuer chaque jour, grâce à la Flèche d'Orient."
                                                              Paul Morand

Quelques variantes  en ce XXI ème siècle.... mais les controles se sont renforcés, le copilote n'envoie plus les télégrammes des passagers !!
Quelle évolution !!! grâce au génie humain. Je n'ai même pas fait d'escale entre Los Angeles et Paris pas plus que de Copenhague à Bangkok !!!
Mais je n'en menais pas large au-dessus de l'Afghanistan  alors en guerre avec l'URSS; je craignais un missile égaré .....


https://www.youtube.com/watch?v=NZNlFwjbX5s

samedi 16 janvier 2016

les premiers et pas les derniers

http://actu.cotetoulouse.fr/toulouse-transports-comment-aeroport-toulouse-blagnac-va-se-transformer-dans-trois-ans-venir_27528/?utm_source=newsletter&utm_medium=newsletter&utm_campaign=Toute+l%27actualit%C3%A9+%C3%A0+Toulouse%2C+samedi+16+janvier


 http://actu.cotetoulouse.fr/toulouse-2020-projet-montaudran-aerospace-comme-si-vous-etiez_9182/

Les terrains d'aviation

La préoccupation, dans ces premiers mois de 1935 semble être la création de terrains adaptés à recevoir ces appareils de plus en plus performants.

Cette revue "Art et Industrie" méritait d'être conservée: elle aussi me fait rêver, le Comité de lecture réunit des personnages de renom, un voyage en soi !!!

Louis Artus, Pierre Benoit, de l'Académie française, Jacques-Emile Blanche, Jean Cassou, Jean Cocteau, Henri Clouzot, Mme Delarue-Mardrus, Jean Giraudoux, C. Gronkowski; G.Janneau, Paul Locard, Charles Loupot, Camille Mauclair, Pierre Mille, Auguste Perret, Léon Riotor, Jean Sarment, André Thétive, Mme Marcelle Tinayre; MM Paul Valéry  de l'Académie française, et J J Vaudoyer.

Les couvertures, pour la plupart de Paule Max-Ingrand sont un régal d'Art Nouveau, pour ceux qui aiment.
Je ne manquerai pas de vous en faire profiter en les scannant  comme j'ai scanné pour vous les articles relevant de l'aviation et que voici :

 Je crains que vous n'arriviez pas à le lire, donc je m'y attelle. Je n'avais scanné que la première page de cet article signé Jacques Mortane.

   "L'Arc- en- Ciel, après trois traversées magnifiques de l'Atlantique Sud, exploit qu'il est le seul appareil à avoir accompli, a dû ajourner son retour pour la quatrième.
Tel est le fait.
Examinons les raisons de ce retard qui a déçu tous les admirateurs du trimoteur René Couzinet aux mains du grand Mermoz.
Il s'agit simplement d'impossibilités causées par le terrain de Natal.
Les fondrières, les fourmillères y abondent.
Or, là-bas, un homme robuste trouve place aisément dans un trou creusé par les fourmis.
L'an dernier, pour le décollage de l'Arc-en- Ciel, on avait consenti à faire rouler le sol de cet aérodrome, si l'on peut dire. Depuis on y a plus touché : vous pouvez vous faire une idée de son état.
Lancer sur un pareil terrain un avion de 15 tonnes constituerait un danger meurtrier. Malgré son excédent de puissance, l'Arc-en-Ciel n'a pas pu dépasser une vitesse de 30 kilomètres, notoirement insuffisante pour le décollage.
Piloté par Mermoz, on peut être sûr qu'il a donné tout son maximum.
Il est donc resté à Natal, et l'expérience postale, qui avait réussi de façon si remarquable la semaine précédente, n'a pu être poursuivie.
On ne peut que le regretter, car la preuve était faite que la France, sans aucune collaboration étrangère, pouvait assurer dès maintenant la liaison avec l'Amérique du Sud d'une façon parfaite.
Une comparaison le démontre :
Les avions de la ligne Toulouse-Buenos-Ayres n'avaient mis que deux jours vingt et une heures quarante cinq minutes pour transporter le courrier.
L'Arc-en-Ciel fit la traversée de l'Atlantique en seize heures, alors que les avisos mettent quatre-vingt-seize heures.
Or les appareils allemands firent le parcours Friedrichshafen-Buenos-Ayres en quatre jours quinze heures trente minutes.
L'avantage revient donc à l'aviation française, battant le zeppelin et les hydravions allemands de un jour dix-sept heures quarante cinq minutes.
Oui, mais au retour, les Allemands ont triomphé, car les terrains se mirent de leur côté pour s'opposer au décollage de l'Arc-en-Ciel.
Notez également que si, à Natal, le terrain empêche les départs des appareils lourds, le hangar est également trop exigu pour garer l'Arc-en-Ciel en entier.
C'est cependant mieux qu'à Saint-Louis où n'existe aucun hangar et où le terrain
n'est pas meilleur qu'à l'époque où il retarda Costes et Le Brix pour la première traversée sans escale. Depuis rien n'a été fait.
Pourquoi?
Nous voulons, je l'espère du moins, arriver à franchir l'Atlantique par des moyens aériens français.
L'Arc-enCiel par ses prouesses, a sauvé la ligne et fait renouveler des contrats que notre perpétuelle défaillance avait failli nous faire enlever. Son rôle doit-il se borner à intervenir dans les situations désespérées, quitte à être oublié sitôt après ? Car jamais encore, on ne lui a manifesté la moindre reconnaissance, sous quelque forme que ce fût.
Il reste unique en son genre. Il vole depuis quatre ans et s'il lui arrivait le moindre incident, il ne pourrait pas être remplacé. On lui a imposé des épreuves formidables.
Il les a réussies. Jamais il n'a été aidé.
Il est parti à ses risques et périls, et maintenant, bien au loin, certains souhaitent
 qu'il n'en revienne pas avant longtemps..
Les gêneurs doivent être éloignés. De la sorte on est tranquille !
D'aucuns bénissent les trous et les frondrières brésiliennes ! Si Mermoz n'avait pas cette foi admirable qui l'anime, l'Arc-en-Ciel n'aurait jamais connu les triomphes qu'il a remportés.
Le malheur pour lui est d'être obligé de partir d'un terrain qui n'est même pas suffisant pour des essais de planeurs !
 L'infrastructure ne doit-elle pourtant  pas être à la base de l'établissement d'une ligne aérienne ?
N'aurait-on pas dû, avant tout, organiser les terrains de Saint-Louis et de Natal, y créer des pistes de départ, y établir des ateliers de réparation ? Pourquoi ne pas y avoir songé ? L'avenir de la ligne était en jeu et nul n'ignorait que l'Arc-en-Ciel et ses 15.000 kilogrammes allaient y décoller.
Installer un terrain coûte cher, c'est certain, mais les subventions ne doivent-elles pas servir à cette indispensable et primordiale précaution ? On va établir une piste de départ cimentée à Saint-Louis : il n'est jamais trop tard pour bien faire, mais pour quelles raisons a-t-on sans cesse remis au lendemain ce qu'on devait faire le jour même ? Et à Natal ?.
Les difficultés semées sur la route de l'Arc-en-Ciel n'ont pour dessein que de diminuer la portée des exploits.... et on oublie de parler des terrains, et des responsables !.Les véritables profiteurs de cette bizarre politique- peut-être voulue par certains- seront les Allemands qui, battus de près de quarante-deux heures sur le trajet de l'aller, voyaient déjà leur influence battue en brèche par l'admirable travail des pilotes de la ligne d'Amérique du Sud, qui, avec un matériel squelettique, assurent le service avec un stoicisme et un mépris du danger magnifiques.
Au moment où ces héros anonymes espéraient, grâce à l'Arc-en-Ciel et à leur chef de file, Jean Mermoz, que les multiples sacrifices allaient enfin trouver leur récompense dans un transport beaucoup plus rapide du courrier, ils s'aperçoivent que la mécanique existe, mais que les terrains ne sont pas conçus pour de telles machines.
Là, qui peut le plus ne peut le moins ! Il est décevant de le constater, et navrant de conclure que nous avons une aviation trop grande pour notre compagnie unique ."

D'autres articles suivront dont un voyage de Paul Morand à Prague., avec le "Flèche d'orient"
 Et pour ne pas vous priver de photos,
retour à Aéroscopia
le Messerschmitt ME 323 Gigant
et le Potez 840


https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Mortane

http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/paul-morand

et puisque Richard Ferrière évoque l'Armagnac;

http://richard.ferriere.free.fr/archives/essai/potez840.pdf


vendredi 15 janvier 2016

la suite

Et que va-t-il se passer lorsque j'aurai retouché terre.... ?
Rien, ou tout au moins la suite, que je vous prépare déjà.
Cette petite phrase "Art et Industrie" a fait son chemin et avant même de descendre pour mon petit déjeuner, je montais un étage de plus voir si ce clin d'oeil de mes souvenirs avait une consistance .... mais oui bien sûr ! et ce sont plusieurs exemplaires oubliés  de cette revue (1935) qui appartenait à mes parents que j'ai retrouvés.
J'ai feulleté et trouvé un article de Marcel Blot.
mais qui était-il ?

http://ghtn.free.fr/documents/Rapide%20presentation%20aerodrome%20Farman.pdf

 Un petit tour encore dans le hangar, vous comprenez qu'il y avait de quoi ne plus toucher terre !...

retour sur les maquettes, le Transall qui me survole aussi quand ils viennent faire leurs "lachers" sur la forêt... et oui  ! on use le matériel jusqu'à la corde.
Et il n'y a pas que chez nous,
je vois aussi des reportages sur la taïga où de très vieux hélicoptéres gros porteurs sont encore de service.












http://www.dassault-aviation.com/fr/falcon/

Cela devait m'arriver ! à faire plusieurs fois le tour du hangar, trop impatiente et bouillonnante pour attendre que les fiches se libérent de leurs lecteurs, je les ai un peu emmêlées, les "Starfither" "Starmaster", Falcon ... je les emmêlés !!
 Il n'y a que "mon petit Morane" ..........


Le ciel s'assombrit, je ne distingue plus les touches de mon clavier, la neige va me tomber dessus !!! il neige déjà à 700 mètres: les petites mésanges s'activent sur ma fenêtre, ailes fragiles...........

jeudi 14 janvier 2016

encore des avions

http://actu.cotetoulouse.fr/aeronautique-dernier-vol-747-air-france-passera-par-toulouse-jeudi-14-janvier_27403/?utm_source=newsletter&utm_medium=newsletter&utm_campaign=L%27actualit%C3%A9+%C3%A0+Toulouse%2C+jeudi+14+janvier

J'espère que vous êtes comme moi, que vous appréciez l'esthétique d'un museau,  le profilage des ailes, c'est beau, un avion.
aussi bien les gros que les petits
                                         l'élégance des fuselages

ou le côté bourru de quelques uns
                        le ventre des autres











Sur la grande fresque rétrospective, on oublie personne......
Lorsque j'avais volé à San Francisco je me souviens que c'était un Beechcraft, nous étions quatre dans la carlingue.
Le décollage avait été dantesque !!! il y avait du monde à tous les paliers.

Je descendais du California Zéphir et venais de traverser le Colorado, l'Utah et le Nevada. Un saut d'avion mais...lequel ? de Washington jusqu'à Denver.

 (Washington où j'étais allée visiter le Musée Smithsonian de l'aviation)

Puis suivant les côtes du Pacifique, je me rembarquais à Los Angeles sur Boeing.

Peut-être mes lecteurs penseront-ils, lorsqu'ils prendront un avion, à s'intéresser à sa qualité.

https://fr.wikipedia.org/wiki/California_Zephyr#/media/File:Amtrak_California_Zephyr_Green_River_-_Floy,_Utah.jpg

mardi 12 janvier 2016

Logos évocateurs

Dès cet article, il n'y a plus rien de construit dans ma visite, je peux toutefois réunir des instantanés,  choisis pour leur fonction ou leur "design":






J'aurais bien aimé voler dans le Paris'Ir
mais il était réservé aux "personnalités"



       j'ai remarqué la maquette de  l'ATR 600  pour ses hélices colorées:
Toutes ces ailes sont imbriquées les unes dans les autres, et l'on oublie quelque fois de lever les yeux pour y voir ceux qui sont suspendus..

http://www.vvhb.fr/pages/planeurs.php

http://avionique.free.fr/spip.php?article122

http://www.aeroweb-fr.net/fiches/atr-72-600

 Avec ce vol en planeur qui décolle du petit aérodrome voisin de Puivert, vous allez survoler ma région ;  je les vois chercher les courants ascendants sur le massif karstique qui domine ma maison et de là, filer sur le St Barth dont je vous parle souvent.
https://www.youtube.com/watch?v=yUW86Ko4YCk